Amour de Jeunesse
INT. HOPITAL DE SIOUX FALLS – SALLE DE TRAITEMENT – JOUR
Dean est dans un lit d'hôpital, regardant la lumière devant lui.
DOCTEUR : Un, deux, trois, on y va !
DEAN : Ahhhhhhhhh !
DOCTEUR : Tenez-le !
DOCTEUR (à DEAN) : Détendez-vous.
DEAN : Où est-ce que je suis ?
DOCTEUR : Vous êtes à l'hôpital.
DEAN : Quel hôpital ?
DOCTEUR : L'hôpital de Sioux Falls.
Une infirmière injecte un produit à Dean.
DEAN : Où est mon frère ? Il faut qu'on s'en aille.
DOCTEUR : Votre frère souffre d'un grave trauma crânien. On l'a envoyé passer une IRM.
DEAN : Désolé, mais faut que j'y aille.
DOCTEUR : Vous n'irez nulle part vu l'état de votre jambe.
DEAN : Oh, c'est pas vrai...
Dean s'évanouit.
INT. HOPITAL DE SIOUX FALLS – CHAMBRE DE PATIENT – JOUR
DEAN : Oh non, non.
Dean retire le fil qui le relie aux machines et sort du lit en tombant, réaliser qu'il a une jambe plâtrée.
DEAN : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Bobby entre dans la chambre et aperçoit Dean par terre.
BOBBY : Ca va ?
DEAN : Bobby, t'es vivant.
BOBBY : Evidemment. Qu'est-ce que tu fous par terre ?
DEAN : Ils m'ont filé de la morphine. Une dose de cheval.
Bobby aide Dean à se relever.
DEAN : Eh t'as vu, il y a un monstre qui m'a pété la jambe. Mais, qu'est-ce que... La maison a brulé. On t'a cru mort.
BOBBY : Eh bien, je le suis pas. Enfin, pas encore. Il faut qu'on se tire. Cet endroit n'est pas sûr. O est Sam ?
DEAN : Je crois qu'il passe un scanner.
BOBBY : On se retrouve au parking des ambulances, d'accord ? Je vais aller chercher Sam.
DEAN : Où ça t'as dit ? J'ai une jambe dans le plâtre ?
Bobby donne à Dean des béquilles.
BOBBY : Eh ! Ca va aller.
Bobby tape plusieurs fois la joue de Dean et sourit.
INT. HOPITAL DE SIOUX FALLS – JOUR
Dr Gaines se lave les mains et une infirmière lui tend une serviette.
DR GAINES : On prend le dessert tout à l'heure, j'imagine.
Le téléphone du Dr sonne et l'infirmière décroche et lui place à son oreille.
DR GAINES : Allo ? Les Winchester ?
Dean sort de l'hôpital en béquilles. Bobby s'approche d'un brancard et aperçoit Sam.
BOBBY : Eh, attendez une seconde. C'est qui celui-là ?
Bobby regarde les papiers sur le brancard de Sam.
BOBBY : Ah ouais, c'est bien lui. Sa mutuelle a expiré. On l'envoie à l'hôpital du comté.
Bobby se met à pousser le brancard.
BOBBY (à SAM) : C'est parti mon joli. On va aller te soigner dans un endroit un peu plus sûr.
Le Dr Gaines et l'infirmière marchent rapidement dans les couloirs et réalisent que Dean n'est plus dans sa chambre. Bobby continue à pousser jusqu'à atteindre l'entrée des ambulances et l'installe dans une.
BOBBY : Allez, magne-toi le train.
Par le rétroviseur, Bobby aperçoit le Dr et l'infirmière sortir de l'hôpital.
BOBBY : Bordel de Dieu ! Dépêche-toi ! Ramène ta fraise !
Dean grimpe dans l'ambulance.
DEAN : Roule, roule, roule, roule, roule !
Bobby accélère. Le Dr et l'infirmière leur courent après, mais cessent rapidement. Il sort son téléphone.
SUPERNATURAL
INT. CABANE - WHITEFISH, MONTANA – JOUR (3 semaines plus tard)
Sam lit à une table et Dean regarde la télévision. Sur l'écran, une femme pleure la mort d'un homme Bobby entre.
DEAN : Tu devineras jamais. Ricardo.
BOBBY : Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
DEAN : Il s'est suicidé.
BOBBY : Adiós, amigo.
Dean est très ému par son film.
BOBBY : Ca devrait te remonter le moral.
Bobby lui donne ses clés de voiture.
DEAN : Mon bébé. J'ai plus qu'à enlever ce foutu plâtre et je pourrais conduire à nouveau..
SAM : Alors, c'est comment dehors ?
BOBBY : Bizarre avec un net penchant pour le gore. J'ai parlé à quelques confrères. Ils tombent tous sur le même genre de saloperies qui avaient posé leurs balloches à l'hôpital.
DEAN : Ouais, et qui ont voulu te cramer dans ta baraque.
BOBBY : C'est ça oui. On arrive tous à une seule conclusion. Elles sont un peu comme des polymorphes sauf qu'elles aiment bien bouffer des gens. Et, rien ne peut les tuer.
DEAN : C'est génial. T'as pas d'autres infos ?
BOBBY : Si. Elles saignent une matière visqueuse noire.
SAM : Comme le truc qui suintait de Castiel ? Ces choses du Purgatoire. Les... Les Leviathans.
BOBBY : Ouais.
DEAN : Au fait, les bestioles que toi et le Sherif avait vu à l'hosto, est-ce qu'elles sévissent toujours ?
BOBBY : J'ai passé 2-3 coups de fil. Ce médecin n'est jamais revenu bosser. Idem pour l'infirmière en chef et le...
Sam commence à entendre des voix dans sa tête.
DEAN : T'en dis quoi Sammy ? Sammy ? Sam !
LUCIFER (dans la tête de Sam) : Sam...
DEAN : Sam !
SAM : Ouais. Je suis là.
DEAN : Ca va ?
SAM : Ouais, ça va.
Il y a un long silence..
BOBBY : Bon. Toutes les archives que je pouvais avoir ont brûlé, alors...
DEAN : Rufus a pu laisser des trucs. Il y avait quoi dans la cave ?
BOBBY : Des rations de survie et de la poussière. Je crois qu'il était plus venu ici depuis des années. Ce qui veut dire qu'il va falloir que j'aille faire un tour dans mes bouquins.
SAM : Tu nous as pas dit que a plupart était unique ?
BOBBY : Si. C'est pour ça que j'en ai planqué des copies un peu partout.
DEAN : T'as raison. Vas-y. Eh, monsieur le valide. Il y a plus rien à bouffer. Tu veux bien aller faire des courses ?
SAM : Ouais si tu veux.
Dean lance les clés de l'Impala à Sam.
DEAN : Fais attention, prends-en soin. Ah, et, rapporte moi...
SAM : Oui ?
DEAN : De la tarte.
SAM : De la tarte.
Sam part.
DEAN : Bon alors ?
BOBBY : Alors quoi ?
DEAN : Comment ça, alors quoi ? Je rêve ! Non, mais, t'as vu comment il est ? T'en penses quoi ?
BOBBY : Je trouve que son état s'améliore.
DEAN : Tu plaisantes ? T'as vu ce qu'il vient de nous faire ?
BOBBY : Je l'ai vu zapper une fois. C'est déjà mieux qu'avant.
DEAN : T'es sérieux ?!
BOBBY : Ecoute. Tel que je vois les choses, ça marche pareil pour ta tête et pour ta guibole. Les gens guérissent de façon progressive.
DEAN : Tu te fous de moi, j'espère ? J'enlève ce truc dans 5 jours et j'y penserai plus. Sam est imprévisible. C'est une vraie bombe à retardement.
BOBBY : On va pas dire qu'il nous cache beaucoup de trucs. Il faut faire avec ce qu'on a. Qu'est-ce que ça a de si mal de vouloir voir le verre à moitié plein pour une fois ?
DEAN : Parce que ça marche pas comme ça, Bobby, tu le sais très bien. Et, c'est encore plus vrai quand il s'agit de Sam ! Il va nous claquer dans les pâtes, c'est une question de temps.
BOBBY : Si tu le dis. Et si on s'occupait un peu des problèmes plus urgents ? A l'heure qu'il est, il nous faut des infos. Je m'en occupe. Toi, tu restes ici et tu te reposes. Je t'appelle plus tard. Dean... Je t'assure que te ronger les sangs comme tu le fais n'arrangera rien du tout. Qui sait ? Il va peut-être te surprendre.
Bobby part.
INT. BOUTIQUE WHITEFISH MT GAS & SIP – JOUR
Sam porte un panier de courses et l'amène à la caisse.
SAM : Bonjour.
CAISSIER : Bonjour.
Sam aperçoit un journal avec le titre 'Le tueur au pic à glace frappe à nouveau'.
CAISSIER : Vous prenez le journal ?
SAM : Euh... Oui, s'il vous plaît. Tenez..
Sam donne une carte de crédit au nom de Lemmy Kilmister.
INT. BUREAU – JOUR
Un homme est assis à un bureau devant un ordinateur et il parle au téléphone.
HOMME (au téléphone) : Oui monsieur. Et, il y a d'autres paiements bizarres sur votre relevé ? Par exemple, celui du 27 mai à l'ordre de Maîtresse Magda. Ah non, je suis désolée.
Un flash d'alerte apparaît sur l'écran, prévenant que Lemmy Kilmister a utilisé sa carte de crédit.
HOMME (au téléphone) : Je vous rappelle.
L'homme sort un téléphone et passe un appel.
EXT. DOTTIE’S BAKERY AND CAFE – JOUR
Edgar est assis en terrasse avec une tasse de café et un journal.
EDGAR (au téléphone) : Allô ?
HOMME (au téléphone) : C'est Jeff monsieur. Les Winchester ont été repéré par un de mes programmes.
EDGAR (au téléphone) : Excellent.
Great.
HOMME (au téléphone) : Une petite épicerie dans le Montana. A environ deux jours de voiture d'ici.
EDGAR (au téléphone) : Et alors ?
HOMME (au téléphone) : Alors quoi ?
EDGAR (au téléphone) : Qu'est-ce que vous faites encore au téléphone ?
Edgar raccroche et l'homme quitte son bureau.
INT. CABANE DE RUFUS – WHITEFISH, MONTANA – JOUR
Sam pose un sachet de courses sur la table près de Dean qui l'attrape.
DEAN : Ah, ça c'est cool.
SAM : De rien.
Dean éteint la télé.
SAM : Où est Bobby ? Il est parti ?
DEAN : Ouais; Et, comment tu te sens ?
SAM : Bien.
DEAN : Je veux dire, tu vois toujours, tu sais...
SAM : Ouais, ça va, j'ai compris. Je sais de quoi tu parles. Ouais, c'est toujours pareil. Je vois des trucs qui sont pas réels. Mais, ça va maintenant, j'arrive à faire la différence.
DEAN : Tu trouves que ça s'améliore ?
SAM : Franchement ? J'en sais rien. J'arrive à vivre avec, alors... T'inquiète pas.
DEAN : Bah, où est ma tarte ?
SAM : Je t'ai pris du gâteau. C'est presque pareil, non ?
Quelques temps plus tard, Dean est endormi sur le canapé. Sam lit l'article dans le journal. 'Les blessures caractéristiques es victimes sont la signature du tueur'.
FLASHBACK : EXT. LINCOLN, NEBRASKA, 1998 – JOUR
Le jeune Sam lit un journal sur un banc tout en parlant au téléphone.
JEUNE SAM (au téléphone) : Ouais, d'après ce que j'ai pu trouver, ces créatures s'appellent des Kitsune. Non, pas vraiment. On dirait des humains. Jusqu'à ce qu'elles te sortent leurs griffes et qu'elles te les plantent derrière l'oreille. J'en sais rien. J'en suis pas encore là. Oui, Dean, je sais qu'il faut les éliminer. Mais, Oncle Bobby a que des livres en langue étrangère. Oui, c'est ce que je fais. Non, non, non, s'il te plait, ne passe pas le téléphone. Salut papa. Oui, je sais. Je sais qu'ils ont tué plein de gens. Oui, je partais justement à la bibliothèque.
INT. CABANE DE RUFUS – WHITEFISH, MONTANA – JOUR
Alors que Dean dort toujours, Sam lui laisse une note, prend les clés de l'Impala et sort de la cabane.
EXT. SOUS UN PONT – NUIT
HOMME : Désolée ma jolie. Les prix grimpent. 55.
FEMME : Non. J'ai pas autant sur moi.
HOMME : C'est dommage. On peut peut-être trouver un arrangement.
A l'entente d'une sirène de police, l'homme et la femme se séparent. L'homme s'engouffre sous le pont. Il entend un bruit, mais n'aperçoit rien. Il continue donc jusqu'à ce que quelqu'un le mette à terre et le tue. Du sang coule de l'arrière de sa tête.
INT. RUFUS’ CABIN IN WHITEFISH, MONTANA – DAY
Dean se réveille et lit la note de Sam. 'Je reviens dans quelques jours. Tout va bien. Sam'.
DEAN (au téléphone) : Il nous a claqués dans les pattes.
Bobby est à une station au téléphone, à l'autre bout du fil.
BOBBY (au téléphone) : De qui tu parles ?
DEAN (au téléphone) : Sam. Il s'est fait la malle.
BOBBY (au téléphone) : Où ça ?
DEAN (au téléphone) : J'en sais rien et ça me plaît pas.
BOBBY (au téléphone) : Il avait peut-être besoin de passer un peu de temps tout seul.
DEAN (au téléphone) : Le problème, c'est qu'il est jamais tout seul en ce moment. Pour ce qu'on en sait, il est peut-être parti en balade avec Lucifer. Et moi, je me fais un remake de Fenêtres sur Cour.
BOBBY (au téléphone) : J'imagine que tu lui as téléphoné.
DEAN (au téléphone) : Je tombe sur la boîte vocale. Il a désactivé son GPS et il m'a pris ma bagnole !
BOBBY (au téléphone) : Pas de panique.
DEAN (au téléphone) : Trop tard.
BOBBY (au téléphone) : C'est bon, il a dit qu'il allait bien. Donc, on va lui laisser quelques jours. Le temps que tu retires ton plâtre et ensuite, on part à sa recherche. Et, en attendant, on va continuer à l'appeler.
DEAN (au téléphone) : D'accord.
Dean raccroche. Il prend une scie circulaire.
DEAN : Et toi, lâche-moi la jambe.
Dean enlève le plâtre avec la scie circulaire.
INT. COMMISSARIAT – JOUR
SAM : Vous croyez que c'est la même personne ? Le tueur au pic à glace ?
OFFICIER DE POLICE : C'est le même mode opératoire. En tout cas, celui-ci, je vais pas pleurer sa mort.
SAM : Vous le connaissiez ?
OFFICIER DE POLICE : Je l'ai coffré une demi-douzaine de fois. Un vrai citoyen modèle.
SAM : Alors, c'est quoi l'histoire ? Le tueur arrive en ville et tue un petit voyou avant de s'en aller ?
OFFICIER DE POLICE : Ouais, on dirait.
SAM : Et, il frappe toujours au même endroit ? Derrière l'oreille ?
OFFICIER DE POLICE : Ouais. Il y en a quand même qui sont pas nets. Mais, on avait pas donné ce détail aux journaux. Comment vous le savez ?
SAM : J'ai déjà bossé sur une affaire similaire.
OFFICIER DE POLICE : Il y aurait un lien ?
SAM : Il y avait rien d'étrange au niveau du cerveau ?
OFFICIER DE POLICE : De quel genre ?
SAM : Genre... Plus de cerveau ?
OFFICIER DE POLICE : Voyez ça avec le légiste.
SAM : D'accord. Merci
Le téléphone de Sam sonne. Il le sort de sa poche et voit qu'il a trois appels manqués de 'Lars Ulrich'.
INT. BOUTIQUE WHITEFISH MT GAS & SIP – JOUR
DEAN : Bonjour. Est-ce qu'un type assez grand est venu hier ?
CAISSIER : C'est super précis.
DEAN : Enfin, vraiment grand. A peu près de cette taille là.
CAISSIER : Ouais, c'est possible. Un brun, c'est ça ?
DEAN : Oui, c'est ça, c'est lui. Et vous vous rappelez ce qu'il a acheté ?
CAISSIER : Surement des trucs à manger.
DEAN : Et, il a pris le journal ? Celui d'hier, il vous en reste ?
CAISSIER : Ouais, dans cette caisse.
DEAN : Ah.
Dean prend le journal et aperçoit le gros titre 'Le tueur au pic à glace frappe à nouveau'.
DEAN : Je peux ?
Dean part avec le journal.
INT. MORGUE – JOUR
MEDECIN LEGISTE : C'est assez rare qu'on ait des meurtres dans le coin. Alors, un tueur en série...
SAM : Alors, qu'est-ce que vous avez trouvé ?
MEDECIN LEGISTE : C'est plutôt ce qu'on a pas trouvé. Je vais vous montrer. Une grosse portion du mésencéphale a disparu.
SAM : Le mésencéphale, vous voulez dire, l'hypophyse ?
MEDECIN LEGISTE : Tout à fait. Son hypophyse avait complètement disparu. Coment vous le saviez ?
FLASHBACK : INT. BIBLIOTHEQUE – JOUR
Le jeune Sam est assis à une table avec un livre, tout en étant au téléphone.
JEUNE SAM (au téléphone) : Oui, il leur faut un apport régulier en hypophyse s'ils veulent avoir une chance de survivre.
INT. MORGUE – JOUR
SAM : Disons, une intuition.
INT. CHAMBRE DE MOTEL DE SAM – JOUR
Sam accroche ses recherches sur le mur et marque des lieux sur une carte.
FLASHBACK : INT. BIBLIOTHEQUE – JOUR
JEUNE SAM (au téléphone) : Attends, attends. Va pas si vite.
Le jeune Sam est assis à un bureau, marquant des lieux sur une carte.
JEUNE SAM (au téléphone) : D'accord. On a retrouvé les victimes dans des parcs juste au bord de l'autoroute. Une seule par ville. T'appelles ça une piste ? Quoi ? Je suis juste un peu fatigué. Je passe tout mon temps sur ses recherches. Attends une seconde, je te rappelle plus tard.
Le jeune Sam raccroche et dessine une ligne sur la carte entre les différentes croix.
INT. CHAMBRE DE MOTEL DE SAM – JOUR
Sam dessine une ligne sur la carte entre les différentes croix et entoure un autre endroit.
EXT. RUE DESERTE – NIGHT
Sam gare l'Impala et attend.
FLASHBACK : EXT. DEVANT LA BIBLIOTHEQUE DE LANCASTER – JOUR
JEUNE SAM : Un triple double expresso.
VENDEUR : Si tu veux.
Le jeune Sam aperçoit une jeune femme blonde entrer dans la bibliothèque.
VENDEUR : Et voilà. Un trile double expresso.
JEUNE SAM : Merci.
Le jeune Sam retourne à la bibliothèque. Il lit un livre. Il regarde la fille blonde qui l'aperçoit aussi.
EXT. RUE DESERTE – NIGHT
Sam est toujours dans l'Impala. Une voiture se gare pas loin et quelqu'un en sort.
FLASHBACK : INT. BIBLIOTHEQUE DE LANCASTER – JOUR
Le jeune Sam prend un livre et aperçoit Amy de l'autre côté des étagères.
JEUNE SAM (au téléphone) : Il faut le poignarder dans le cœur. Le poignarder. Dans le cœur ! J'ai dit qu'il fallait le poignarder dans le cœur !
BIBLIOTHECAIRE : Chut !
JEUNE SAM (au téléphone) : C a y est, t'as tout noté ? J'ai le droit de vivre une vie normale pendant 5 petites minutes ? Ah Dean, j'ai une question. Comment est-ce qu'on parle aux filles ?
Le jeune Sam se rhabille et s'approche de la jeune fille blonde, qui est assis à une table. Il aperçoit son pendentif : une lune croissante.
JEUNE SAM : En fait, je voulais seulement. Je voulais te dire salut, c'est tout...
FILLE BLONDE : Non. Fiche moi la paix. J'ai pas le droit de parler avec les garçons.
Le jeune Sam acquiesce et part de la bibliothèque. Elle sort également peu après et 2 garçons la suivent. Sam s'en aperçoit et les suit.
FILLE BLONDE : Laissez-moi tranquille.
GARCON 1 : On veut seulement discuter un peu.
FILLE BLONDE : Je dois rentrer.
Le deuxième garçon met une main sur son épaule et la pousse contre un arbre.
GARCON 1 : C'est pas très poli ça.
FILLE BLONDE : Ne me touche pas !
GARCON 1: Eh, je t'ai dit d'être gentil.
JEUNE SAM : Laisse-la.
GARCON 1 : Barre-toi ! Comment il se la joue le nain de jardin !
Ils s'approchent de Sam et commencent à vouloir le frapper. Le jeune Sam se défend et les frappe avant. Les deux finissent par déguerpir.
GARCON 1 : Allez, viens, on s'arrache d'ici.
JEUNE SAM : Salut. Je m'appelle Sam.
FILLE BLONDE : Et moi Amy.
EXT. BOIS – NUIT
Sam suit une femme qui marche dans les bois. Elle regarde un homme près de sa voiture qui fait tomber ses clés. Sam apparaît derrière la femme. Elle se retourne et Sam tient un couteau dans sa main, tourné vers elle.
SAM : Salut Amy.
AMY : Sam. C'est toi.
SAM : Oui.
AMY : Je... J'aurais jamais cru te revoir un jour. Qu'est-ce que tu fais ici ?
SAM : Tu t'en doutes pas ?
AMY : T'as bien grandi en tout cas.
SAM : Je suis pas là pour ça. Hein ? On va faire un tour.
AMY : Sam...
SAM : Avance.
Ils marchent, Sam tenant toujours le couteau vers Amy.
SAM : Alors, même type de cibles et même mode opératoire. Comme quand on était gamins.
AMY : Non, tu fais erreur. Je t'assure... C'est pas... Je travaille au même endroit depuis 6 ans maintenant. J'ai... J'ai une maison, deux chats, un crédit sur le dos. J'ai une vie normale.
SAM : T'appelles ça normal ?
FLASHBACK: INT. MAISON DE AMY – JOUR
JEUNE AMY : Prêt à jour au docteur ?
Le jeune Sam est assis sur le canapé.
JEUNE AMY : Tu veux bien m'expliquer ?
JEUNE SAM : Quoi ?
JEUNE AMY : Comment t'as fait pour casser la figure à ces deux mecs ! Je veux dire... Le prends pas mal, mais t'es un peu...
JEUNE SAM : Un peu sec ?
JEUNE AMY : Ouais, c'est ça. Alors ?
JEUNE SAM : C'est parce que je regarde pas mal de films de Bruce Lee.
JEUNE AMY : T'as soif ?
JEUNE SAM : Oui.
Amy ouvre le frigo, pousse les bocaux contenant des morceaux de cerveau afin d'attendre une canette de soda.
JEUNE AMY : Est-ce que t'es du coin ?
JEUNE SAM : Non, pas vraiment. Elle est cool cette chanson. Mon père n'écoute pas beaucoup de musiques enregistrées après 1979.
Le jeune Sam tient la canette contre son visage blessé.
JEUNE AMY : Et ça veut dire que toi non plus ?
JEUNE SAM : Je suis souvent coincé dans la voiture. Mon père voyage beaucoup pour son boulot.
JEUNE AMY : Ma mère et moi, on bouge pas mal nous aussi. Elle me dit toujours qu'il faut se laisser porter par le vent.
JEUNE SAM : Genre hippie ?
JEUNE AMY : Moins le peace and love.
Amy prend la canette et boit une gorgée.
JEUNE SAM : On est tout le temps entre deux villes. J'ai vu la plus grosse bobine de ficelle deux fois.
JEUNE AMY : Moi trois fois. Elle est pas si grosse.
JEUNE SAM : C'est vrai !
Ils rigolent.
JEUNE SAM : Franchement, tu trouves pas que ça craint de déménager tout le temps ? On est toujours le petit nouveau et tout le monde te prend pour un barje.
JEUNE AMY : Sam, tu es barje. Mais, c'était pareil pour Jimi Hendrix ou... Picasso. Et pour moi. Les gens les plus cools sont tous barjes.
Ils s'embrassent.
EXT. BOIS – NUIT
AMY : Sam, je te promets que j'arrive à me contrôler.
SAM : Tu as planté trois hommes cette semaine.
AMY : Non, tu comprends pas. Ca n'a rien à voir. Je ne suis pas une simple meurtrière. Je n'ai pas eu le choix.
SAM : Pourquoi ?
AMY : Je peux pas te le dire. J'ai du le faire, c'est tout. Je t'en prie, tu dois me croire.
SAM : Je peux pas. Je suis désolée.
AMY : Pas autant que moi.
Amy attrape le couteau des mains de Sam et le met à terre. Sam est allongé.
INT. MORGUE – JOUR
MEDECIN LEGISTE : C'est celui qu'il a demandé à voir.
DEAN : Parfait. Et, dites-moi, est-ce que par hasard, il a fait quelque chose avec ?
MEDECIN LEGISTE : Non, il m'a posé quelques questions sur les autres victimes. A propos des hypophyses manquantes.
DEAN : Je le crois pas.
VOITURE DE BOBBY – NUIT
BOBBY (au téléphone) : Sam est parti chasser quoi ?
Dean est dans une voiture empruntée, au téléphone.
DEAN (au téléphone) : Un Kitsune. C'est plutôt rare. J'en ai pisté un avec papa en 98.
BOBBY (au téléphone) : Ouais, ça me dit quelque chose.
DEAN (au téléphone) : Il y avait pas de quoi s'en relever la nuit.
BOBBY (au téléphone) : Bon, maintenant, on sait qu'il est sur une affaire.
DEAN (au téléphone) : D'accord, mais pourquoi jouer les filles de l'air ?
BOBBY (au téléphone) : J'en sais rien du tout. Tu vas faire quoi quand tu le retrouveras ?
DEAN (au téléphone) : J'ai ma petite idée.
INT. MAISON D'AMY – NUIT
Amy met des vêtements dans une valise et cache des cadres photos. Elle s'arrête d'un coup et se retourne. Sam est là.
AMY : Commen tu m'as retrouvé ?
Sam lui montre un reçu.
SAM : T'as laissé tomber ça. Amy Pond, hein ? Joli nom. Le crédit, c'était pas une blague...
AMY : Sam...
Sam aperçoit du sang sur la main d'Amy.
SAM : C'est du sang frais ? Et c'est pas le mien. T'as encore tué quelqu'un !
AMY : Tu crois que j'en avais envie ?
SAM : Je crois que tu devrais me dire à quoi tu joues. Sinon, je serai forcé de te tuer que je le veuille ou non.
AMY : Je ne peux rien te dire. Enfin Sam, tu me connais.
SAM : Non, je te connaissais. Mais, c'était il y a un bail.
AMY : Non, tu me connais très bien. Tu sais qui je suis vraiment.
FLASHBACK: INT. MAISON DE LA JEUNE AMY – JOUR
Sam et Amy interrompent leur baiser. Sam renverse sa canette à terre.
JEUNE AMY : Oh merde.
JEUNE SAM : Désolé, je l'ai pas fait exprès.
JEUNE AMY : C'est rien. Mais, si ma mère voit ça, elle va péter un plomb ?
JEUNE SAM : Ah bon ? Mais, c'était un accident.
JEUNE AMY : Elle perd facilement son calme. Ca arrive parfois, mais j'ai l'habitude.
JEUNE SAM : Mon père est pareil. Il faut pas le voir quand il a trop bu.
JEUNE AMY : Ma mère... Je crois pas que ce soit quelqu'un de bien. Parfois, je me dis que je suis exactement comme elle.
JEUNE SAM : T'as tort.
JEUNE AMY : J'en suis pas si sûre.
Sam pose sa main sur celle d'Amy.
JEUNE SAM : J'ai vu assez de gens mauvais pour reconnaitre quelqu'un de bien.
JEUNE AMY : Le problème, c'est qu'elle a des tas de projets pour moi, mais... je veux pas devenir comme elle.
JEUNE SAM : Je veux pas être comme mon père non plus.
INT. MAISON D'AMY – NUIT
SAM : Ca suffit. Tu vas me dire ce qu'il se passe.
AMY : Lâche ton couteau et je te montrerai.
SAM : Montre moi et je lâcherai le couteau.
AMY : Surtout ne bouge pas.
Amy ouvre la porte d'une chambre où un enfant dort.
AMY : C'est Jacob. Mon fils. J'ai construit ma vie ici, Sam. Je suis déléguée des parents d'élèves, je suis banale.
SAM : Mais, tu te nourris toujours.
AMY : Sur les morts. Je bosse aux pompes funèbres. Je sais. C'est pas très sexy, mais j'ai pas mieux comme couverture santé. Je prends discrètement ce dont on a besoin. Il n'y a pas de blessé. Bien sûr, c'est dangereux, de se nourrir comme ça, en particulier pour un enfant. Jacob est tombé malade. Il était mourant. Il y avait qu'une seule façon pour lui de guérir...
SAM : Il lui fallait de la viande fraîche.
AMY : Ca a fonctionné. Après sa dernière ration, la fièvre est descendue.
SAM : Amy...
AMY : C'est terminé.
SAM : Tu peux pas en être sûre.
AMY : Je t'en donne ma parole. Tu crois que verser plus de sang va vraiment arranger les choses ? Tu peux t'en aller et oublier tout ça. Et moi aussi. Sam... Rappelle toi ce que j'ai fait pour toi.
FLASHBACK: INT. MAISON DE LA JEUNE AMY – JOUR
JEUNE SAM : Amy, je...
JEUNE AMY : Cache toi !
JEUNE SAM : Quoi ?
JEUNE AMY : Vite !
Amy cache Sam dans le placard. La mère d'Amy rentre.
JEUNE AMY : Salut.
MERE D'AMY : Ils nous ont retrouvées.
JEUNE AMY : De qui tu parles ?
MERE D'AMY : De chasseurs dans une Impala déglinguée. On s'en va.
JEUNE AMY : Mais, maman...
MERE D'AMY : Je ne vais pas me répéter. C'est moi qui mets le pain sur la table, alors tu vas faire ce que je te dis ou je te laisserai crever de faim.
La mère d'Amy s'approche du placard où se cache Sam.
JEUNE AMY : D'accord. Va faire le plein, je fais les bagages.
Sam prépare son couteau.
MERE D'AMY : Je préfère ça.
La mère d'Amy sort. Sam sort du placard.
JEUNE AMY : Super comme premier rencard. Je suis désolée que tu partes comme ça, mais... Qu'est-ce que t'as ? Ecoute, je sais que ma mère est un peu...
JEUNE SAM : Non. Je dois y aller, je suis désolé.
Sam aperçoit un cerveau dans un bocal sur la table.
JEUNE AMY : Oh, c'est rien ça, c'est juste...
Sam lève son couteau.
JEUNE AMY : Sam ?
JEUNE SAM : Il y a mon père et mon frère dans l'Impala. T'es un monstre.
JEUNE AMY : Et toi un chasseur. Alors, ça veut dire que tu vas devoir me tuer ? Et que je vais devoir te tuer ?
JEUNE SAM : Ouais, on dirait.
JEUNE AMY : Sam, j'ai jamais tué personne. Je veux pas te faire de mal. Tu veux m'en faire à moi ?
JEUNE SAM : Non.
JEUNE AMY : Alors, fuis. Si ma mère te trouve ici, elle te tuera. Je t'en prie Sam.
EXT. MOTEL DE SAM – NUIT
Sam rentre au motel. Il déverrouille la porte et se fait frapper par Dean, qui l'attendait à l'intérieur. Il tombe en arrière dans les plantes.
DEAN : Ca va Sam ?
INT. MOTEL DE SAM – NUIT
DEAN : Nouvelle règle. Si tu voles ma bagnole, je t'en mets une. Qu'est-ce qui t'as pris de te barrer comme ça ? Le premier truc auquel j'ai pensé C'est que tu fricotais avec Satan !
Sam prend une canette de soda du frigo et la met sur sa tête.
SAM : Dean, arrête ! Combien de fois va falloir que je te le dise ? Je vais bien.
DEAN : Oh oui, c'est clair que tu respires le bien-être à plein nez ! T'as une idée des scénarios catastrophes qui me sont passés par la tête ?
SAM : C'est bon, je t'ai laissé un message. Il y avait une affaire en ville.
DEAN : Ouais, un Kitsune. Ouais, ouais. Ca va, je suis au courant. Et, je peux savoir pour quelle raison tu réponds pas au téléphone ?
SAM : Parce que je voulais m'en charger seul. Et, je l'ai fait. L'affaire est réglée.
DEAN : Ah oui ?
SAM : Oui.
DEAN : Et, où est le corps ?
SAM : Il y en a pas.
DEAN : Et, pourquoi ça ?
SAM : Parce que je l'ai épargnée. Elle est partie.
DEAN : Tu as fait quoi ? Pourquoi ?
FLASHBACK : INT. MAISON DE LA JEUNE AMY – JOUR
Sam ouvre la porte et se retrouve face à la mère d'Amy, qui l'attrape de force et le fait rentrer.
JEUNE AMY : Sam !
MERE D'AMY : Je me doutais que tu cachais quelque chose. D'habitude, on peut jamais déménager sans qu'Amy pique sa petite crise. Alors, quand elle a accepté de partir sans rien dire... j'ai trouvé ça louche. C'est qui celui-là ?
JEUNE AMY : C'est mon ami.
MERE D'AMY : Non, tu te gourres.
JEUNE AMY : Sam !
MERE D'AMY : La ferme ! Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? Tu es vraiment aussi stupide que ça ? Je te l'ai dit des dizaines de fois, tu ne peux pas avoir d'amis. Ce gamin, pour nous, c'est de la nourriture.
JEUNE AMY : Non !
La mère d'Amy lâche Sam et gifle sa fille. Elle se retourne ensuite et prépare son poing.
MERE D'AMY : Tu l'auras bien cherché.
Les ongles de la mère d'Amy pousse et alors qu'elle s'apprête à attaquer Sam, Amy la poignarde.
INT. MOTEL DE SAM – NUIT
DEAN : Tu m'avais jamais dit ça.
SAM : Je l'ai jamais dit à personne. Pense une seconde à ce que papa lui aurait fait.
DEAN : Donc, t'as vu l'article du journal et t'as rappliqué ventre à terre ?
SAM : C'est moi qui avais merdé.
DEAN : Et la laisser fuir, ça arrange les choses ?
SAM : Elle a tué sa propre mère pour me sauver la vie.
DEAN : Oui, oui, je comprends. Mais, regarde-la. Elle fait victime sur victime. Ce qui veut dire qu'on doit l'éliminer peu importe les bonnes actions qu'elle a pu faire quand elle était petite. Désolé, mais c'est aussi simple que ça.
SAM : Il y a rien qui soit simple dans la vie qu'on mène.
FLASHBACK : INT. MAISON DE LA JEUNE AMY – JOUR
JEUNE SAM : Tu dois t'enfuir. Amy ! T'as de l'argent ?
Amy acquiesce.
JEUNE SAM : Tu vas monter dans le premier car qui quitte la ville. Ce soir.
JEUNE AMY : On fait quoi pour...
JEUNE SAM : Je vais m'occuper d'elle. Va-t'en !
JEUNE AMY : Viens avec moi. On est pas obligés d'être seuls. On pourrait être tous les deux. Sam...
JEUNE SAM : Je peux pas. Je suis désolé.
JEUNE AMY : Moi aussi.
INT. MOTEL DE SAM – NUIT
DEAN : D'accord, je comprends. T'as rencontré une fille, t'as senti une étincelle, c'est vrai que c'est le pied. Mais, ce monstre...
Sam attrape sa veste et se lève.
DEAN : C'est pas ce que...
SAM : Oh si. Je vois bien comment tu me regardes. Comme si j'étais une grenade et t'attends le moment où je vais exploser.
DEAN : Sam...
SAM : Je vais pas exploser. C'est vrai, je suis un monstre, mais ça veut pas dire que je suis dangereux.
DEAN : J'ai jamais dit que...
SAM : Non, t'as raison. J'ai passé toute ma vie à essayer d'être normal. Mais, franchement.... Je suis tout sauf normal. Regarde un peu les trucs que j'ai fait et regarde où j'en suis. Je suis un monstre de première catégorie. Mais, j'arrive à vivre avec. Et, c'est aussi le cas d'Amy.
DEAN : Ah oui ? Comment ?
SAM : Elle bosse pour les pompes funèbres. Comme ça, elle ne doit tuer personne. Elle a trouvé une solution.
DEAN : Et, les meurtres, t'expliques ça comment ?
SAM : Elle le fera plus. Son fils était à deux doigts de crever, Dean. Je pense qu'à sa place, on aurait fait la même chose, toi et moi. Ecoute. T'as pas confiance en elle, je comprends. Mais, aie confiance en moi. Dean, s'il te plaît.
DEAN : Entendu.
SAM : T'es sérieux ?
DEAN : Il est jamais trop tard pour bien faire.
EXT. PARKING DEVANT LE RESTAURANT BIGGERSON – JOUR
Dean est au téléphone et Sam le rejoint avec des courses.
DEAN (au téléphone) : Bozeman? D'accord. C'est noté. Merci.
DEAN : C'était Bobby. On s'arrête à Spokane ce soir et on le retrouve demain matin. Tu veux conduire ?
Dean lance les clés de l'Impala à Sam.
SAM : Je risque pas de m'en prendre une ?
INT. IMPALA DEVANT LE MOTEL – JOUR
DEAN : Tu sais quoi ? Tu vas nous prendre une chambre. Faut que j'aille à la pharmacie. Ordre du médecin.
Sam sort de la voiture et Dean se glisse côté conducteur.
INT. MOTEL D'AMY – JOUR
Amy entre et aperçoit Dean, assis sur le canapé.
DEAN : La prochaine fois que tu fuis, pense à changer tes plaques. Ton immatriculation te rend facile à retrouver.
AMY : Qui êtes-vous ?
DEAN : Je suis le frère de Sam. Et toi, tu es Amy Pond, l'entrepreneuse de pompes funèbres qui a disparu. Il y a du monde qui te cherche.
AMY : C'est Sam qui vous envoie ?
DEAN : Non, il ne sait pas que je suis là.
AMY : Mais il vous a raconté ? Pour mon fils ?
DEAN : Oui, oui, je sais tout. Mais, tu sais.... les gens sont ce qu'ils sont. Tu peux essayer tant que tu veux, Ce que tu es ne changera jamais. Tu tueras à nouveau.
AMY : Je vous jure que non. Je le promets.
DEAN : Tu peux me croire, je suis un expert. Ca prendra un an ou bien dix. Mais, je t'assure qu'un jour ou l'autre, tu finiras par replonger. Ca se passe toujours comme ça.
Dean poignarde Amy.
DEAN : Je suis désolé.
Dean attrape Amy et l'allonge sur le lit. Il retire le couteau, se retourne et aperçoit Jacob, son fils, à la porte.
DEAN : Tu as de la famille chez qui aller ?
Jacob acquiesce.
DEAN : Tu as déjà tué quelqu'un ?
Jacob fait non de la tête.
DEAN : Si jamais ça t'arrive, je te retrouverai.
JACOB : La seule personne que je tuerai, c'est vous.
DEAN : Alors, reviens me voir dans quelques années. Si Dieu me prête vie bien sûr.
Dean s'en va, laissant Jacob avec sa mère morte.
INT. BOUTIQUE WHITEFISH MT GAS & SIP – JOUR
HOMME POSSEDE (au téléphone) : Oui monsieur, Sam Winchester est bien venu ici. Oui, on connaît tous les pseudonymes. Et je trouverai où ils sont allés après. J'ai que quelques jours de retard. Je mange un morceau et j'y vais.
Le caissier est attaché et bâillonné.
HOMME POSSEDE : Je vais te dire un truc. Les humains au naturel, c'est très bien, mais je trouve que tout a bien meilleur goût avec du fromage.
L'homme possédé prend la marmite de fromage chaud et la verse sur le caissier qui crie. La bouche de l'homme se transforme, s'agrandissant et laissant entrevoir des dents longues et pointues.
FIN