A feu et à sang
EXT. PARKING D’UN BAR
Deux jeunes sortent du bar.
Jeune 1 : Non je t’assure, c’est trop des voleurs dans ce bar, les boissons sont hors de prix. Là d’où je viens, je te promets que les bières dépassent pas les 3 dollars.
Jeune 2 : Ca va, la prochaine fois je t’invite.
Jeune 1 : Je remettrais plus les pieds dans ce bar.
Ils s’arrêtent en voyant une jeune femme arriver vers eux. Il s’agit d’Eve.
Jeune 2 : Salut. Un ange tombé du ciel.
Eve lui caresse la joue puis s’en va en direction du bar.
Jeune 2 : Je crois que je lui plais.
Jeune 1 : Allez Romeo on y va, tu dragueras une autre fois.
INT. BAR
Eve entre dans le bar, ferme la porte à clé, retire la clé ainsi que les poignées de porte, puis avance tranquillement vers le comptoir. Deux hommes la regardent.
Homme 1 : Tout va bien mademoiselle ?
Eve : Oui, ça va très bien.
Homme 1 : Ce serait pas du… du sang que vous avez là ? (en montrant une tache rouge sur la robe d’Eve)
Eve : (regardant sa robe) Oui c’est bien du sang.
Homme 1 : Vous êtes sur que ça va ?
Elle s’approche et l’embrasse. Après ça, il semble devenir inconscient, sa tête s’est penchée sur sa poitrine.
Homme 2 : Qu’est-ce qu’il a ?
Eve : (en s’éloignant) Je lui ai fais un beau cadeau.
Elle caresse la joue d’une femme en passant à côté, puis une autre un peu plus loin.
Homme 2 : (à l’autre homme) Ca va, allez, viens !
L’autre homme se relève d’un coup et attaque violemment son ami. Les deux filles qu’Eve à caressé se attaque les autres clients en se jetant dessus pour les mordre. Eve s’assoit pour regarder la scène, le sourire aux lèvres. C’est maintenant une bataille générale dans tout le bar, les clients se mordent entre eux.
***SUPERNATURAL***
INT. SOUS-SOL DE BOBBY
Dean prépare des balles en les remplissant de cendre de phénix. Sam et Bobby le rejoint.
Sam : Salut. Comment ça se passe ?
Dean : J’ai seulement pu remplir cinq cartouches.
Sam : Ben, c’est beaucoup plus que ce qu’on avait la semaine dernière.
Dean : Peu importe.
Bobby : Ca veut dire quoi ?
Dean : Ca veut dire que j’ai fait une mauvaise manip il y a quelques minutes. Et, voilà ce qui s’est passé.
Il se met des cendres sur le bras.
Dean : Je croyais que cette poudre était censée réduire Eve en un vieux tas de cendre et ça ne me picote même pas.
Bobby : La légende dit que ça fonctionne.
Dean : Et si elle se gourait ?
Sam : C’est peut-être pas un problème. Si ça se trouve c’est comme le fer ou l’argent, c’est tout. Ca les touche eux, mais pas nous.
Dean : Possible. Il y a qu’un seul moyen de le savoir, faut retrouver cette pétasse.
Bobby : Je cherche, mais ce serait peut-être plus simple que tu fasses appel à Castiel.
Dean : Pourquoi c’est toujours à moi de faire appel à lui ? On est pas pacsé que je sache. En plus il a pas le temps.
Castiel apparaît derrière lui. Dean se retourne d’un bond, surpris.
Dean : (à Castiel) Tu veux pas me lâcher la grappe ?
Castiel : Je ne t’ai jamais tenu la … Vous avez avancé dans vos recherches pour localiser Eve ?
Bobby : On allait te poser la même question.
Castiel : J’ai cherché partout. Elle est introuvable, les anges ne peuvent pas la repérer.
Dean : Bravo.
Sam : La solution, ce serait de faire appel à quelqu’un de la maison.
Dean : Quoi, de quoi tu parles ?
Sam : D’un truc avec des griffes mais qui bosserait pour nous.
Dean : Tu veux dire un gentil petit monstre ? Ils sont plus très nombreux depuis quelques temps.
Sam : C’est vrai mais on en a rencontré un ou deux.
Dean : C’est vrai, possible.
Sam : Alors, on peut peut-être en trouver un.
Sam, Dean et Bobby font les cent pas dans la cave. Castiel réapparait avec une fille.
Sam : Lenore ?
La fille essaye de se sauver.
Sam : (la poursuivant) Attends, attends une seconde, hey, hey Lenore. Arrête. (s’approchant d’elle) N’aie pas peur. Lenore, on est ravi de te voir.
**FLASHBACK DE LA RENCONTRE AVEC LENOR**
Lenore détache Sam.
Lenore : Je m’appelle Lenore vous ne risquez rien.
C’est un vampire.
** RETOUR DANS LE PRESENT**
Sam : Ca fait un sacré bail. Tu te souviens de nous ?
Lenore : Oui je me souviens. Votre collègue chasseur a faillit me tuer.
Sam : Si ça peut te rassurer, il s’est transformé en vampire et j’ai été obligé de lui trancher la tête.
Dean : Avec du fil de fer barbelé, ouh c’était moche.
Lenore : Je suis contente de le savoir. Pourquoi je suis là ? Qu’est-ce qui se passe?
Sam : Eh bien, ça c’est Castiel, (le montrant du doigt) c’est un ami. Et on avait besoin de te parler. De te parler d’Eve.
Lenore : D’Eve ? J’ai absolument rien à vous dire sur Eve.
Dean : T’en ai vraiment sur ?
Lenore : J’essaye de rester aussi loin d’elle que je peux, ça vaut beaucoup mieux.
Sam : Où se trouve ton nid ?
Lenore : C’est fini, les autres ont pas été capables de résister. C’est sa voix. On l’a dans la tête. Elle nous fait faire des choses. Alors ils sont partis, ils se sont tous remis à tuer.
Sam : Et toi non ?
Lenore : J’ai aucun mérite à avoir, je me suis caché au fond d’une cave. Très loin d’un hôtel spa. Vous n’imaginez pas à quel point c’est difficile de lui résister. Tout le monde finit par céder.
Dean : S’il y a effectivement une sorte de télépathie entre vous, tu sais forcément ou se planque ta mère.
Lenore : Tu rigole là, c’est une blague ? Comme si j’allais te dire où elle se trouve. Vous savez qu’elle pourrait très bien nous écouter en ce moment même. Si ça se trouve, elle voit à travers mes yeux. Qu’est-ce que vous croyiez ?
Bobby : On ne pourra donc pas la prendre par surprise, mais on va quand même tenter le coup.
Lenore : Vous êtes cinglés. Je peux rien pour vous.
Sam : Tu ne veux pas nous aider c’est ça ? Ecoute, on voit bien que tu te préoccupe encore des humains, tu n’as toujours pas envie de les tuer. Et tu ne veux pas non plus que cette planète s’éteigne.
Lenore : Vous croyez réellement pouvoir l’arrêter ?
Sam : Dis-nous où elle se cache ?
Lenore : A Grants Pass dans l’Oregon. Et maintenant elle sait que vous y allez.
Bobby : C’est ce qu’on verra.
Lenore : Attendez ! Je vous ai pas dit où elle était par pure bonté. J’ai besoin d’un service.
Sam : Lequel ?
Lenore : Tuez-moi !
Sam : Lenore…
Dean : On va t’enfermer jusqu’à ce que tout soit terminé, c’est comme une protection de témoin, ça va aller.
Lenore : Ca n’a rien à voir avec Eve, c’est pas ça. Je suis dangereuse. J’entends sa voix à longueur de temps.
Sam : Tu n’es pas comme les autres.
Lenore : Je suis exactement comme les autres ! Je me suis nourrie, j’ai pas pu m’en empêcher. La fille devait pas avoir plus de 16 ans, Sam. Et je vais recommencer. Je peux pas m’arrêter. Plus maintenant. Vous devez me tuez, s’il vous plait.
Sam : Lenore…
De la lumière blanche jaillit du crâne de Lenore, c’est Castiel qui est en train de la tuer. Elle tombe à terre, morte. Sam et Dean, surpris, regardent Castiel.
Castiel : Il ne faut pas perdre de temps.
*******
GRANTS PASS, OREGON
EXT. RUE
Castiel s’est téléporté dans une rue de la ville, emmenant ave lui les deux frères et Bobby. Ils regardent autour d’eux.
Dean : Eh ben, je m’attendais plus à atterrir à Zombiland qu’à Plaisantville.
Bobby : C’est pas parce que ça a l’air calme que ça l’est forcément. Surtout si elle est au courant de notre petite visite.
Dean : En tout cas si elle est là, je suis content qu’on ait la professeur Dumbledore avec nous (montrant Castiel). D’accord, on fait quoi ?
Bobby : Il me faut un ordinateur. Ils partent en direction d’un fast food.
INT. ERVIN’S DINER
Les quatre amis sont à une table, Bobby tient une tablette tactile.
Bobby : Très bien, j’ai enfin eu accès à la base de données de la police, mais pas grâce à ce truc, j’avais demandé un ordinateur.
Sam : C’est un ordinateur.
Bobby : Non, il y a des touches sur les vrais ordinateurs.
Serveuse : (en passant devant leur table) Vous désirez autre chose ?
Dean : Non merci, ça ira.
Sam : Alors ?
Bobby : Oh, il y a que des infos sans importance, rien qui sorte de l’ordinaire. C’est un cul de sac. Vous croyez que Vampirella nous a menti ?
Castiel : Je vais fouiller la ville, je fais au plus vite.
Dean : Castiel, on te voit toujours là.
Castiel : je suis toujours là.
Dean : Tu sais que t’es pas obligé de nous attendre.
Castiel essaye de se téléporter mais n’y arrive pas.
Dean : Qu’est-ce qu’il y a, t’es constipé ?
Castiel : C’est pas normal.
Dean : Qu’est-ce que t’as ?
Castiel : Je suis bloqué. Je n’ai plus de pouvoir.
Dean : Tu déconnes?
Castiel : Il y a quelque chose dans cette ville qui m’affecte. Je ne le maitrise pas. Ca doit être Eve.
Dean : Tu veux dire que maman te rend impuissant ?
Castiel : Au sens figuré oui.
Dean : Comment est-ce possible ?
Castiel : Je n’en sais rien mais elle y arrive.
Dean : Génial. Je te rappelle que sans tes pouvoirs t’es pas plus futé qu’un môme de deux ans.
Castiel tourne la tête.
Sam : (à Dean) Je crois que tu l’as vexé.
Bobby : Attendez (en naviguant sur la tablette) j’ai quelque chose qui pourrait nous intéresser. C’était dans le fichier des fédéraux, un médecin local a contacté l’agence santé publique hier soir.
Sam : Pourquoi faire ?
Bobby : Un certain Docteur Silver a examiné un patient atteint d’une pathologie qu’il n’a pas réussit à identifier. Le patient en question est un afro-américain qui s’appelle Ed Bright.
Dean : C’est assez mince comme info.
Bobby : C’est notre seule piste.
Dean : Nécessité fait loi, c’est bon on a compris. On finit de manger au moins ?
*******
EXT. RUE
Une dame, l’assistante du Dr Silver, ferme sa porte à clé, Dean et Castiel arrive.
Dean : Excusez-moi, bonjour. Le docteur Silver est là s’il vous plait ? Mon ami est très malade.
Castiel : j’ai une sensation de brulure dans les parties génitales.
Assistante : Le docteur Silver est absent je suis désolé.
Dean : Et vous savez où on peut le trouver ?
Assistant : Il n’est pas venu de la journée. Ce qu’il vous faut, c’est une bonne pommade.
La dame s’en va.
Dean : Quel genre de médecin contact l’agence de santé publique et disparaît sans rien dire. On va jeter un coup d’œil ?
Dean crochète la porte d’entrée du cabinet.
Castiel : Ca va durer encore longtemps ?
Dean s’arrête car il remarque des tâches sur le sol.
Castiel : Qu’est-ce qu’il y a ?
Dean test avec son doigt, c’est du sang, il suit les traces jusqu’à une porte de remise. La serrure est tachée de sang. Il l’ouvre et découvre à l’intérieur, le corps du jeune afro-américain, enveloppé dans une bâche plastique.
Castiel : C’est le patient, Ed Bright.
Dean : Quel genre de médecin contact l’agence de santé publique et ensuite planque le cadavre dans une remise ?
Castiel : Désolé, je ne comprends pas ce qui se passe.
Dean : En tout cas, je sais ce qu’il faut faire du corps. On va avoir besoin d’essence.
*******
EXT. RUE
Bobby et Sam sortent d’une maison.
Bobby : Regarde, (montrant une photo à Sam) c’est le Docteur Silver, avec sa femme et ses deux fils.
Le shérif garé au bout de la rue sort de son véhicule.
Bobby : Oh oh.
Shérif : Bonjour.
Sam : Bonjour Shérif.
Shérif : Comment ça va ?
Bobby et Sam montrent leur carte d’agent du FBI.
Shérif : On a laissé tomber le costume ?
Sam : On enquêtait à quelques kilomètres et on nous a dit de venir ici.
Bobby : Et vous, qu’est-ce que vous faites dans le coin ?
Shérif : Le docteur Silver est un ami, j’ai su qu’il n’était pas allé travailler aujourd’hui, je suis venu voir s’il était malade.
Bobby : Il est pas malade, il a disparu.
Shérif : Disparu ? Qui l’affirme ?
Bobby : C’est moi. Il n’y a personne, aucune valise n’a été faite et sa voiture est toujours dans l’allée.
Shérif : Qui vous a dit de venir ?
Bobby : Oh, c’est une longue histoire, je vous propose de lancer un avis de recherche et on comparera nos infos au poste. D’accord ?
Shérif : Euh oui, oui, oui bien sur.
Bobby : Je vous remercie.
Le shérif retourne à sa voiture.
Sam : Impressionnant. Même moi j’ai faillit y croire.
Bobby : C’est ça grouille toi crétin.
*******
EXT. RUE
Sam et Bobby se garent devant une maison et sortent de la voiture. Dean et Castiel, déjà garés, sortent eux aussi de leur voiture.
Dean : Alors si je résume, on a un médecin dans la nature et un patient purulent sur les bras ?
Sam : Ouais notre affaire ce corse.
Dean : Allons voir ce que le coloc du lépreux a à nous dire.
Castiel : Est-ce que Ed Bright a un frère ?
Bobby : Non pourquoi ?
Castiel : Alors ce n’est pas son jumeau. (en montrant un homme à l’intérieur de la maison)
Sam :Ce serait quoi ? Un polymorphe ?
Bobby : Je sais pas ce que ça peut être.
Sam : Bon, Dean et moi on va entrer. Vous deux, surveillez la porte, si ce truc sort, vous tirez.
Dean : Je préconise les balles en argent.
Castiel : Je ne sais pas très bien manier les armes à feu.
Dean : Tu sais qui chouine ? Les mômes de deux ans.
*******
INT. MAISON D’ED BRIGHT
Dean enfonce la porte avec son pied et lui et Sam entre dans la maison armés. Ils découvrent plusieurs corps identiques à celui d’Ed Bright, un peu partout dans le salon.
Dean : OK surtout, on ne touche à rien.
Sur un fauteuil, un des corps bouge.
Sam : Hey hey là-bas, il bouge. (s’approchant du fauteuil) Ed, vous pouvez nous dire ce qui s’est passé ?
Dean : Hey Ed, qu’est-ce qui s’est passé ?
Ed : Quoi ? (il est en train de souffrir) Je suis pas Ed.
Sam prend le portefeuille qui est sur la table e regarde à l’intérieur. Il trouve le permis de conduire d’un certain Marshall Todd.
Marshall: Qu’est-ce qui m’arrive ?
Sam : Heu rien, tout va bien, ça va aller, on va s’occuper de vous.
Marshall : J’ai une question à vous poser. Est-ce qu’on, est-ce qu’on ressemble tous à Ed ?
Dean : Quoi ? Non, non, non, non, bien sûr que non, vous avez des hallucinations à cause de la fièvre.
Sam : Marshall, Marshall, dites-nous ce qui s’est passé ?
Marshall : Je vais mourir.
Sam : Non, vous n’allez pas mourir. Il faut que vous nous parliez, c’est important.
Il crache du sang.
Marshall : Ed se sentait mal. Alors je l’ai emmené chez le docteur. Je crois, (en toussant) je crois qu’on est tous malade.
Dean : Sans déconner.
Sam : Mais avant d’être malade, avant qu’Ed le soit. Qu’est-ce que vous avez fait ? Vous êtes allé quelque part ? Essayez de vous rappeler c’est important.
Marshall : J’en sais rien. On est allé dans un bar.
Sam : Un bar ? Quel bar ?
Marshall : Sur la 8eme rue.
Sam : La 8eme rue ? Très bien. Et qu’est-ce qui s’est passé ? Vous avez vu quelque chose ? Vous avez fait une rencontre ? Une ambulance est en chemin, ça va aller.
Marshall tousse violement.
Marshall : Une nana.
Dean : Une nana d’accord. Vous pouvez nous la décrire ?
Marshall : Elle était en blanc.
Sam : Bon, très bien. Et qu’est-ce qu’elle a fait cette fille en blanc ? Marshall, qu’est-ce qu’elle a fait à Ed ? Marshall !
Il est mort.
*******
EXT. RUE
Dean et Sam sortent de la maison d’Ed, Bobby et Castiel les rejoignent.
Dean : Je pige pas là. Pourquoi des polymorphes s’en serait pris à des types sans histoire ?
Bobby : Les polymorphes se déplacent en meute. Ca ressemble plus à une infection. Vous n’avez touché à rien ?
Dean : Je prendrais un bain d’eau de javel ce soir.
Sam : Il nous a dit avoir rencontré une fille.
Dean : C’était surement Eve.
Castiel : Mais pourquoi elle aurait fait ça ?
Bobby : Ca lui fait plus de monstre. Pour gonfler ses rangs.
Dean : Non, non, Castiel a raison de se poser la question. Si elle veut une armée de polymorphe, pourquoi en faire une avec des soldats à l’agonie.
Bobby : C’est pas la seule zone d’ombre qu’on a au tableau.
Sam : On va le voir ce bar ?
*******
INT. BAR
Lorsqu’ils entrent dans le bar, tout est chaos, il y a plein des corps inertes partout.
Bobby : Eh ben, le shérif a l’air d’un nœud nœud mais à ce point là c’est bizarre. (tout en avançant parmi les débris) Il aurait du être alerté par un aussi grand nombre de disparitions.
Dean ouvre la bouche d’un cadavre pour regarder ses dents. Elles sont acérées.
Dean : J’ai un vampire par ici.
Il soulève le bras de la victime et voit un pique tranchant au bras.
Dean : Non, autant pour moi, c’est plutôt un spectre. Mais c’est quoi ce délire ? Quel monstre a des dents et un pique ?
Bobby : J’ai jamais vu ça de ma vie.
Dean : Ca veut dire qu’Eve fabrique des hybrides maintenant ?
Bobby : Ca en a tout l’air.
Dean : La question es de savoir ce qu’elle a l’intention de faire avec ces… on sait même pas comment s’appelle ces trucs.
Bobby : C’est toi qui les as découverts, alors à toi de leur trouver un nom.
Dean : Je les appelle les Jefferson Starships comme le groupe de rock. Ca en jette, parce que primo c’est trucs sont horribles et deuzio, je suis sur qu’ils sont difficiles à tuer (avec un sourire de fierté).
Sam : On dirait que tout le bar a été transformé…
Dean : En Jefferson Starships !
Sam : Si tu veux. Mais pourquoi tous les Starships sont morts ?
Bobby : Ca j’en sais rien. Mais on dirait qu’ils ont tous été en surchauffe.
Dean : Comment ça en surchauffe ?
Bobby : Comme s’ils avaient eu de la fièvre ou une sorte de grippe.
Dean : Qu’est-ce qui se passe dans ce patelin ? Tous les monstres qui débarquent sont atteints du virus Motaba ou quoi ?
Des policiers entrent dans le bar, braquant leurs armes sur les garçons.
Policier : Mettez les mains en l’air !
Dean qui s’était accroupit pour examiner un corps en profite pour se cacher derrière le bar pendant que les trois autres lèvent les mains.
Castiel : Ce n’est pas ce que vous croyez.
Bobby : Une seconde, on est du FBI.
Policier : Ah oui ? Les fédéraux sont pas autorisés à faire ça. (à ses collègues) Menottez-les. Retournez vous.
Le policiers menottent et embarquent Sam, Bobby et Castiel.
*******
INT. POSTE DE POLICE
Sam : Ecoutez, laissez-nous passer un coup de fil et vous allez comprendre.
Policier : Vous avez massacré des dizaines de personne, il y a rien à comprendre.
Sam regarde en l’air dans un miroir. Et mets un coup au policier qui le tient.
Sam : C’est des Jefferson Starships !
Bobby frappe aussi le policier derrière lui. Castiel est projeté au mur et le Jefferson Starship essaye de s’attaquer à lui lorsque Dean arrive par derrière et lui tranche la tête. Castiel et Dean s’occupent ensuite de trancher les têtes des autres policiers.
Sam : (à Dean qui brandit son arme sur le dernier policier) Dean attend ! Le tue pas.
INT. SALLE D’INTERROGATOIRE
Le policier a été ligoté sur une chaise. Bobby une lame à la main l’interroge. Sam, Dean et Castiel attendent derrière la vitre.
Bobby : Ma foi, c’est une surprise. T’es la seule créature en bonne santé que j’ai vue de la journée.
Jefferson Starship : Je n’oublie jamais mes vitamines.
Bobby : Tu vas te décider à nous dire ce qu’il se passe ici ? Tes petits copains et toi vous êtes l’équipe de nettoyage d’Eve, c’est bien ce que vous faites ? Vous passez récolter les cadavres, pour garder vos activités secrètes hein ? C’est pour ça que vous avez fait disparaître le médecin.
Jefferson Starship : Si tu savais comme tu perds ton temps. Tu n’es qu’un morceau de viande (il rigole).
Ils entendent un bruit un peu plus loin.
Dean : D’autres Starships.
Sam : (à Castiel) Reste là.
Sam et Dean armés, inspectent les lieux.
INT. CELLULE DE PRISON
Dans une cellule, ils aperçoivent deux enfants bâillonnés.
Sam : (s’approchant des barreaux) Vous êtes les fils du Docteur Silver ?
Ils hochent la tête.
Sam : On va vous sortir de là, vous en faite pas. (à Dean) Il faut les clés.
Dean : Ouais. (partant les chercher)
Sam : Ca va aller, on va pas vous faire de mal. Je m’appelle Sam et lui c’est mon frère Dean. Les flics que vous avez vus ne reviendront pas, plus jamais.
Dean revient avec les clés. Il ouvre la porte et tous deux entrent dans la cellule rejoindre les enfants.
Sam : Comment vous vous appelez ?
Jo : Jo, et lui c’est Ryan.
Dean : Salut Ryan, ça va ?
Jo : Il parle plus. Depuis qu’ils sont venus nous prendre.
Dean : On va vous enlever vos menottes, vous en faites pas. Mais vous comprenez ce qui se passe non ? On doit d’abord vérifier que c’est bien vous.
Jo : Qu’est-ce que vous allez faire ?
Dean : On va vous faire passer des tests. Il y en a une dizaine. D’accord ? On y va.
INT. SALLE D’INTERROGATOIRE
Bobby et Castiel continuent d’interroger le Starship. Bobby lui met des coups de couteau dans le visage pour le torturer, mais il rit.
Starship : Vous croyez vraiment que ça va e faire parler ?
Dean et Sam arrivent avec les deux enfants.
Dean : On a deux petits gamins qui meurent de faim ici. Venez par là.
Ils interrogent les deux petits garçons.
Sam : Vous ne les avez jamais entendus discuter ? De parler de leur projet ? D’une mère, ou de quelque chose appelé Eve ?
Jo : On était seuls, il y avait personne avec nous.
Dean : Et vos parents ils sont où ?
Jo : On devait être les suivants. On était leur prochain repas.
Dean : Tu as de la famille quelque part ?
Jo : Mon oncle, à Merritt.
Dean : Merritt ? C’est à une vingtaine de kilomètre d’ici. On va vous y conduire.
Castiel : Dean, je peux te parler ?
Ils se mettent un peu à l’écart des autres.
Castiel : Il faut retrouver Eve au plus vite.
Dean : Je sais, vas-y, Sam et moi on a un truc à faire.
Castiel : Non, on a besoin de tout le monde.
Dean : Serre les fesses, on en a pas pour longtemps.
Castiel : Dean, Dean ! Des millions de vies humaines sont en jeu, il n’y a pas qu’eux deux. Reste concentré.
Dean : Tu plaisantes ?
Castiel : Il y a des choses plus importantes à régler.
Dean : Tu veux que je te dise ? Je commence à en avoir ras la casquette des choses plus importantes à régler. D’accord ? Ce que j’ai envie de faire là tout de suite, c’est sauver deux jeunes enfants. Si tu permets. On vous rejoint plus tard.
Dean : (retournant près des enfants) On y va les gars. Suivez-moi.
*******
INT. VOITURE DE DEAN
Jo : (à son frère qui est assis sur la banquette arrière avec lui) Hey, tu devrais te reposer.
Il le prend dans ses bras.
*******
INT. COMISSARIAT
Castiel regarde par la fenêtre.
Bobby : Ils vont pas tarder.
Castiel : Tu n’en sais rien. Il se peut qu’en chemin ils tombent sur d’autres petits orphelins en détresse.
Bobby : Garde tes sarcasmes pour toi.
Castiel : D’accord. Pardonne-moi de parler de leur extraordinaire empathie qui nous retarde et qui pourrait mettre à mal notre mission de manière (en faisant les signes de guillemets avec ses doigts) « sarcastique ». C’était une mauvaise idée de les laisser partir.
Bobby : Ca va décompresse. Tu sais bien qu’on ne force pas Sam et Dean Winchester à faire quoi que ce soit. Ils font ce qu’ils ont décidés de faire. Pour l’heure ce qui nous intéresse, c’est de mettre la main sur Eve. Il faudrait la localiser. Alors, soit on reste là à se morfondre, soit on trouve le moyen de faire cracher le morceau à ce fumier. T’as une idée ?
*******
INT. MAISON DE L’ONCLE DES DEUX ENFANTS
L’oncle prend Ryan dans ses bras, puis Jo. Sam et Dean les regardent, puis s’en vont.
*******
INT. SALLE D’INTERROGATOIRE
Starship : Vous savez qu’elle vous voit en ce moment ? Et vous la mettez en rogne.
Bobby : Dis à cette salope de venir nous chercher.
Castiel : (à Bobby) Laisse-moi cinq minutes avec lui.
Bobby : Pourquoi faire ? Castiel, t’es batteries sont à plat.
Castiel : Cinq petites minutes.
Bobby : D’accord, comme tu veux.
Il sort de la pièce.
INT. SALLE PRINCIPAL DU COMISSARIAT
Il entend des cris et gémissements venant de la salle d’interrogatoire. Castiel arrive ensuite, s’essuyant les mains qui sont pleines de sang.
Castiel : Eve est au 25 Buckley Street. Tu peux prévenir Sam et Dean.
*******
INT. SALLE D’INTERROGATOIRE
Sam et Dean sont revenus au commissariat. Le corps du Starship est toujours ligoté mais il lui manque la tête qui a été tranchée.
Dean : Vous avez su vous montrer persuasifs.
Bobby : En tout cas, on a son adresse. Reste plus qu’à nous approcher et à tenter notre chance.
Dean : D’accord. Bon, (sortant les balles remplies de cendres de phénix) on en prend chacun une.
Il distribue à chacun une balle.
Dean : Charger vos flingues et visez bien.
Ils chargent leurs armes.
*******
EXT. RUE
Ils arrivent devant Ervin’s Diner.
Dean : Non, c’est une blague, elle se planquait là depuis le début.
Sam : Pourquoi elle nous laisserait entrer ? Ou nous laisserait dehors.
Dean : Il y a qu’un seul moyen de le savoir.
Bobby : Tu comptes y aller, l’air de rien ? Sans même savoir qui est humain et qui est Eve ?
Dean : Je sais comment la démasquer. En y allant avec Sam.
Bobby : Dean !
Dean : En tout cas, si on n’arrive pas à la flinguer, la ratez pas !
Bobby : C’est ça ton plan ?
Dean : Mouais. Grosso merdo.
Sam et Dean partent en direction du bar.
Bobby : (à Castiel) Ca a l’avantage de pas être compliqué.
INT. ERVIN’S DINER
Dean et Sam entrent dans le restaurant. Ils s’assoient au bar.
Dean : Et maintenant…
Sam regarde à travers la camera de son téléphone. Il voit que tout le monde a les yeux brillants.
Sam : Merde, merde, merde.
Dean : Starships ?
Sam : Ouais.
Dean : Est-ce que tu vois autre chose que des monstres avides de chaire fraiche ? Rassure-moi.
Sam : A part toi et moi non.
Dean : D’accord, alors foutons le camp d’ici tout de suite.
Sam : Avec joie.
Serveuse : (apparaissant devant eux derrière le comptoir) Deux plats du jour ?
Sam : Euh non, ça va pour nous. On s’apprêtait à sortir.
Serveuse : Ce ne serait pas très poli, Sam.
Sam et Dean la regardent, choqués.
Sam : Laissez-moi deviner. Eve ?
Eve : En personne.
Dean : Et si on allait faire un tour ? Pour discuter.
Eve : Pourquoi ? C’est un lieu privé.
Un des Starship se lève et va fermer les rideaux et la porte. Il prend ensuite le sac de Dean et le pose sur le comptoir. Eve en sort le fusil et sent à l’intérieur puis le repose violement sur le comptoir.
Eve : Des balles qui contiennent les cendres d’un phénix ? Je suis impressionnée, vous avez du aller les chercher très loin.
Dean : Ouais, ça c’est le moins qu’on puisse dire.
Eve : (au Starship) Détruis moi ça. Merci.
Il s’en va emportant le sac.
Eve : Détendez-vous, je suis pas là pour me battre.
Dean : Non ? Seulement pour rassembler tous les monstres de la planète ? Comme les gros verts visqueux, les connards qui se la jouent superman et les dragons ! C’est abusé, sans déc. Des dragons ?
Eve : J’ai du dépoussiérer quelques vieux classiques. J’avais besoin de monde.
Sam : Pourquoi faire ? Foutre en l’air la planète ?
Eve : (approchant son visage de Sam) Vous ne me comprenez pas. Je n’en ai jamais eu l’envie. En tout cas pas au début. J’aimais notre petit arrangement.
Sam : Quel arrangement ?
Eve : L’ordre naturel. Mes enfants ont transformés certains d’entre vous. Et vous chassiez certains de mes enfants. Ca me convenait.
Dean : Bon, d’accord. Et qu’est-ce qui a changé ?
Eve : Mes enfants ont commencé par se faire enlever et torturer par vos chers petits copains chasseurs. Ils s’en sont même pris aux ainés. J’ai été obligée d’intervenir. Après tout, une mère doit défendre sa descendance.
Dean : Ben voyons. Vous nous servez la pauvre excuse de l’instinct maternelle ? C’est une blague ?
Eve : C’est pourtant la vérité. J’ai une idée. Je pourrais peut-être vous convaincre sous une autre apparence.
Elle se transforme en la mère de Sam et Dean.
Dean : Saloperie !
Eve : Elle est morte pour vous protéger non ? Votre mère. Vous voyez ? Je fais allusion ç cet amour maternel. Je ne suis pas différente.
Dean : Cette conversation est terminée. Si vous voulez nous tuer, allez-y.
Eve : Vous tuer ? Non, c’est Crowley que je veux voir mort.
Dean : Vous arrivez trop tard. Cette enflure de première a cramé il y a plusieurs mois de ça.
Eve : Crowley est toujours en vie.
Sam : C’est impossible.
Eve : C’est son visage que je vois à travers les yeux de mes enfants qu’il prend plaisir à torturer et à écorcher vifs. Est-ce que vous savez pourquoi il fait du mal à mes bébés ?
Dean : Il cherche le purgatoire non ? Il essaye de leur faire dire où il est.
Eve : (en riant) C’est ce qu’il vous a raconté ? Il le fait pour les âmes.
Sam : Quoi les âmes ?
Eve : Elles donnent du pouvoir pauvre petits primates arriérés. Du carburant. Chaque âme est un merveilleux petit réacteur nucléaire. Si on les réunit, on obtient la puissance du soleil. Imaginez ce que pourrait accomplir le roi de l’enfer avec cette immense ressource encore inexploitée. Il aurait la toute puissance. Crowley cherche à s’approvisionner dans mes propres réserves. Et il torture mes enfants dans ce but. D’accord, très bien. Je vais arrêter d’être gentille. Je vais tous vous prendre. Toutes vos âmes seront à moi. On verra comment brûle son enfer quand toutes les âmes me reviendront. Il n’aura que ce qu’il mérite.
Dean : Excusez-moi mais jusqu’à preuve du contraire nous sommes quelques milliards sur Terre. J’espère que vous saurez être patiente.
Eve : Qu’est-ce que tu crois, que je me tourne les pouces ? Je suis en train de créer le monstre parfait.
Sam : Attendez, toutes ces … ces créatures qui semblaient infectées…
Eve : Tous des monstres tests.
Dean : Eh ben, on dirait que votre formule n’est pas encore très au point. Ils implosent aux quatre coins de la ville.
Eve : Oui, c’est vrai qu’il y a eu quelques petites erreurs de mise au point. Mais j’ai enfin trouvé la bonne formule. Il est calme, intelligent, et il se fond dans la masse. Il peut se répandre à travers toute une ville en une journée. Oh, et le plus amusant, c’est, que vous l’avez rencontré.
Dean : Quoi ?
Eve : Oui, vous avez participé au test final. Je devais voir s’il passait inaperçu auprès de chasseurs comme vous. C’est le petit Ryan.
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INT. MAISON DE L’ONCLE
L’oncle, en arrivant dans son salon voit Jo à terre.
Oncle : Jo ?
Il le retourne et voit qu’il semble mort, il a été mordu au coup, le sol est plein de sang. Il se retourne et s’apprête à aller chercher de l’aide lorsqu’il tombe nez à nez avec Ryan, il a du sang autour de la bouche.
Oncle : (apeuré) Ryan ?
Il se retourne et voit que Jo s’est levé et qu’il le regard méchamment. Puis les deux garçons sautent sur leur oncle.
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INT. ERVIN’S DINER
Sam et Dean sont choqués et affectés par ce qu’ils viennent d’apprendre.
Eve : (toujours sous l’apparence de la mère de Sam et Dean) Ca vous embête ? Si ça peut vous rassurer, vous étiez obligés de tomber dans le panneau. Deux petits orphelins en détresse… (elle caresse la joue de Sam) exactement comme vous. Vous ne pouvez plus rien y faire, d’accord ? Alors, si on parlait ?
Sam : On a rien à dire.
Eve : C’est là que tu te trompes, Sam. Eh oui, j’ai une proposition à vous faire. Crowley, comme vous le savez, n’est pas vraiment très facile à localiser, alors, voilà le marché : si vous le trouvez, et que vous me le ramenez, je vous laisse la vie sauve.
Dean : Sans moi.
Sam : Dean !
Dean : Sam, non ! (à Eve) Vous pouvez vous le garder votre accord.
Eve : Tu dis ça comme si tu avais d’autres options.
Dean : Peut-être que oui peut-être que non.
Eve : Je sais que non.
La porte du restaurant s’ouvre et Castiel et Bobby sont amenés de force par des Starships.
Eve : Aie. Tant pis pour le plan B. (à Castiel) Quant à toi, tu sais pourquoi tu es ramollit ? Je suis plus vieille que toi Castiel, je sais comment fonctionnent les anges. Tant que je suis dans les parages, considère-toi comme débranché. (à Sam et Dean) Travaillez pour moi. C’est un excellent accord. Et en bonus, je ne tuerais pas vos amis.
Dean : Ecoutez-moi bien. Pendant plusieurs moi on a été à la botte d’un connard venu de l’enfer. Alors il est pas question qu’on se mette à la botte d’une connasse venue de l’enfer. On ne travail pas avec les démons, on ne travaille pas avec les monstres. Et si ça veut dire que vous devez nous tuer, alors tuez-nous tous.
Eve : Ou alors, je te transforme. Et au final, j’obtiendrais de toi ce que je voudrais.
Dean : Même si vous me torturez, ma réponse est non.
Elle se téléporte tout à coup derrière lui et l’agrippe. Sam se lève mais deux Starships viennent le retenir.
Eve : (tout près de l’oreille de Dean) Ne me pousse pas à bout.
Dean : Ecoute-moi, je t’emmerde.
Elle lui mord le cou.
Sam : Argh !
Castiel : Dean !
Elle le lâche et commence à tousser. Dean, qui se tient le coup pour éviter que le sang coule, se retourne vers elle d’un air fier.
Dean : Ah ! De la cendre de phénix. (lui montrant une cartouche) J’ai vidé une cartouche dans un verre de Whisky et cul sec !
Eve continue de tousser.
Dean : Ca a un petit gout de moisit qui finit par passer. Salut, maman !
Eve redevient elle-même, du liquide noir sort de sa bouche, son nez et coule de son front, elle tombe à terre. Les Starships commencent à s’énerver et essayent d’attaquer.
Castiel : (tendant sa main vers le corps d’Eve) Fermez les yeux !
Une lumière aveuglante jaillit. Tous les Starships sont morts.
Bobby : (à Castiel) On devrait t’emmener chercher les monstres plus souvent.
Sam : Hey, Castiel. Dean perd beaucoup de sang.
Dean : Je crois qu’elle m’a transformé en Jefferson Starships. Tu pourrais aussi régler ce problème ?
Castiel lui met la main sur l’épaule, il est guérit.
Dean : Bon, ben, on a finit. Il faut qu’on y aille tout de suite.
Castiel : Qu’on aille où ?
Dean : Le gamin, le petit, il fait parti de leur groupe.
Castiel : C’est pas croyable.
Dean : Oui, je sais tu me l’avais dit. Maintenant est-ce qu’on peut y aller ?
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INT. MAISON DE L’ONCLE
Dean, Sam et Castiel trouent le corps de l’oncle dans le salon.
Dean : Alors on tue la méchante sorcière, et elle gagne quand même à la fin ! La moitié de la ville a peut-être déjà été transformée. (à Castiel) Non ! Ne dis rien.
Bobby ouvre une porte et découvre les cadavres des deux petits garçons.
Bobby : Je les ai trouvés.
Ils rejoignent tous Bobby et regardent les corps.
Dean : Mais qui a put faire ça ?
Sam examine une poudre blanche sur le sol.
Sam : Des démons.
Il frotte la poudre dans ses mains.
Sam : (à Dean) Qu’est-ce que t’en dis ;
Dean : Ce que j’en dis, c’est que des démons n’en ont rien à battre de tuer des monstres boutonneux, à mois d’en avoir reçu l’ordre.
Sam : Tu crois qu’elle nous a dit la vérité ?
Castiel : La vérité sur quoi ?
Dean : D’après elle, Crowley est en vie.
Castiel : Mais j’ai brulé ses ossements, comment… elle était sûre d’elle ?
Dean : Apparemment oui. Elle nous a affirmé que Crowley prenait toujours son pied à torturer ses enfants quelque part.
Castiel : Je ne comprends pas.
Dean : Cet enfoiré a plus d’un tour dans son sac.
Castiel : Et moi je suis un ange, je vais vérifier ça tout de suite.
Il disparaît.
Dean : Castiel ! Tiens nous au courant s’il te plaît ! (aux deux autres qui paraissent inquiets) Quoi ? Quoi ?
Bobby : Comment Crowley s’en est tiré ? Ca ne ressemble pas à Castiel de faire ce genre de connerie. Sauf si…
Dean : Si quoi ?
Bobby : Si c’était délibéré.
Dean : Quoi ? Je te rappelle qu’on parle de Castiel. (à Sam) Tu penses comme lui ?
Il ne répond pas et détourne la tête.
Dean : Sam !
Sam : Il y a forcément une autre explication. Bien sûr, oui, oui, il y a forcément une autre explication.
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INT. ERVIN’S DINER
Castiel met de la musique et observe le corps d’Eve. Crowley apparaît.
Crowley : Tu te fous de moi Castiel ! Ca en devient ridicule. Combien de fois vais-je devoir nettoyer derrière toi ?
Ecrit par Winryw.