INT. NUIT
(Bristol, un an auparavant. Nous voyons Sam tirer sur quelque chose, hors écran, sous le regard contrarié de Samuel.)
EXT. NUIT
(Nous voyons Sam et Samuel sortir d'une grange et marcher rapidement. Sam saigne au bras.)
SAMUEL : Est-ce que ça va ?
SAM : Ouais.
SAMUEL : Et ton bras ?
SAM : Ca attendra qu'on ai quitté la ville.
SAMUEL : Te vides pas de ton sang.
SAM : Non, je vais essayer.
(Sur la route. Le van des chasseurs est suivi par une voiture de police, à la sirène activée.)
SAMUEL : Les poulets.
(Le van se gare sur le bas-côté. La voiture de police fait de même. L'officier s'approche du van, une lampe de poche à la main.)
SAMUEL : Bonsoir, officier.
OFFICIER : Agent Roarke. Agent Waynand. Veuillez sortir du véhicule.
(Sam et Samuel se regardent, puis s'exécutent sans faire d'esbrouffe.)
SAMUEL : On rentrait faire notre rapport. Tout va bien ?
OFFICIER : Non. J'arrive pas à joindre le shériff Dobbs. Personne ne répond.
SAMUEL : On a parlé à Dobbs, tout à l'heure. Il est peut-être allé à -
(L'officier voit le sang sur la veste de Sam.)
OFFICIER : C'est pas- c'est pas du sang ?
SAMUEL : Vous inquiétez pas. Il n'y a pas de quoi s'affoler.
OFFICIER : Vous venez avec moi.
SAMUEL : Très bien. On va vous suivre.
OFFICIER : Non, non. Je vous lâche pas. Dans ma voiture, ou alors je vous arrête.
SAM : Vous voulez arrêter deux agents fédéraux ? Vous êtes sérieux ? (Il rit d'un air moqueur.) Bonne nuit.
OFFICIER : Si vous croyez que - (il essaie de prendre son arme.)
SAMUEL : Hé, hé, hé ! On se calme ! (Sam se jette sur l'officier et le frappe continuellement jusqu'à le mettre ko.) Tu crois pas qu'il y avait des moyens plus pacifiques ?
SAM : Ah bon, tu crois ? Allons-y.
(Ils remontent dans le van. Samuel jette un oeil à l'officier affalé sur le sol, puis démarre.)
SUPERNATURAL
INT. JOUR
(Dans un motel. Sam regarde les actualités à la télévision, quand Dean entre.)
DEAN : Qu'est-ce que tu regardes ?
(Sam éteint la télé.)
SAM : Je me remets à la page. Dis donc, Mel Gibson a vraiment pété les plombs cette fois, non ?
DEAN : Ou alors, il est possédé. Penses-y sérieusement. (Dean jette un paquet à Sam.) Bon, j'ai passé un coup de fil à Bobby.
SAM : Ah ouais ? Est-ce qu'il a du nouveau sur la Mère de Tous ?
DEAN : Non, rien de très concluant. Tout est tranquille.
(Le portable de Sam se met à sonner.)
SAM : Tranquille, comme "tranquille", ou comme "trop tranquille" ?
DEAN : Rien n'est jamais vraiment tranquille.
SAM : C'est sûr. (Sam regarde son téléphone.) Hum.
DEAN : Quoi ? (Sam jette le portable à Dean, qui lit le message.) Des coordonnées GPS ? Qui te les a envoyé ?
SAM : Aucune idée.
(Tandis que Dean fait un tour dans la salle de bains, Sam cherche où les coordonnées emmènent.)
DEAN : Alors ?
SAM : Bristol, dans le Rhode Island. Trois femmes ont été portées disparues la semaine dernière. Apparemment, toutes les victimes se seraient volatilisées sans laisser de traces.
DEAN : C'est vrai que c'est louche. Qui t'a envoyé le message ?
SAM : J'en sais rien. Ca répond pas.
DEAN : Je comprends pas.
SAM : C'est peut-être un chasseur qui a besoin d'aide, et qui nous contacte. T'imagines pas combien j'ai pu en rencontrer en bossant avec les Campbells. Je pense qu'on devrait y aller.
DEAN : Attend une seconde. Tu veux tout planter là, et aller -
SAM : Y'a deux minutes, tu ne faisais rien, je te signale.
DEAN : Tu as un mystérieux correspondant, qui t'envoie de mystérieuses coordonnées conduisant à une ville mystérieuse. Tu ne vas pas me dire que ce n'est pas inquiétant !
SAM : C'est vrai, tu as peut-être raison. Mais, ça ne veut pas dire qu'on doit ignorer la disparition de ces femmes. C'est vrai !
DEAN : D'accord. On va aller voir. Mais si jamais ça part en couille, on s'arrache.
SAM : Ok.
EXT. NUIT
(Sur la route. Les boys passent devant le panneau de Bristol. C'est alors que Sam a des flashbacks. Dean remarque l'air surpris de son frère.)
DEAN : Quoi ?
SAM : Non, rien.
INT. NUIT
(Les boys s'arrêtent au restaurant Captain's Bob Buccaneer. Ils consultent les fiches des disparues.)
DEAN : Notre barge a une préférence. Il aime les brunes. (Il s'arrête sur l'une d'elles.) Wow ! Celle-ci a un petit côté sauvage. (Il montre la fiche à Sam.) Ca se voit tout de suite à son regard, non ?
SAM : Si tu le dis. Mais si on oublie ta petite analyse de personnalité, toutes ces femmes n'ont rien en commun. Que ce soit le boulot ou les amis, rien ne correspond. Alors, c'est quoi le lien ?
DEAN : Je vais te laisser y réfléchir. Et moi, je vais visiter les Caca Toit.
SAM : Caca toit ?
(Il voit Dean se diriger vers les toilettes. Il saisit les affichettes, dont la première est celle que Dean lui a montré, et elle concerne Nicole Handler. Soudain, Sam est interpelé par une jeune femme brune accompagnée de son mari.)
FEMME : Agent Roarke ? Je suis ravie de vous revoir.
SAM : Ah, oui ! Moi aussi.
FEMME : Vous vous souvenez sans doute de mon mari ?
SAM : Bien sûr.
FEMME : Don.
SAM : Oui, tout à fait. (Au mari.) C'est un plaisir !
FEMME : Alors ? Vous... Vous êtes revenu parce que ça recommence, c'est ça ? Les disparitions ?
SAM : Oui, exactement. Si jamais vous avez des informations, prévenez-moi aussitôt.
INT. NUIT
(Dean sort des toilettes, croise une jeune blonde à qui il sourit. Puis, il regarde le mur de photos où sont affichés tous les grands gagnants du défi du capitaine. Il semble intrigué par l'une de ces photos.)
INT. NUIT
(Retour à l'entrevue entre Sam et la brune.)
FEMME : Où est votre équipier ? (Sam la regarde d'un air interrogateur.) Vous savez ? Le grand chauve ? L'agent Waynand, c'est bien ça ?
SAM : L'agent Waynand ! Bien sûr ! Il est -
DEAN (qui revient à l'instant) : En désintoxication sexuelle. Il aimait se travestir en animal en peluche.
SAM : Je vous présente mon nouvel équipier.
DEAN (en serrant la main de la femme et de son mari) : Ravi de vous rencontrer. Comment allez-vous ? Agent Roarke, on devrait peut-être....
SAM : Oui, oui, oui ! Evidemment !
FEMME : Désolée de vous retenir. J'étais ravie de vous revoir, agent Roarke.
SAM : A bientôt.
(Tandis qu'elle passe, elle pose la main sur son épaule. A ce moment, Sam a un nouveau flashback. Il se voit en pleine action avec la femme, dans des toilettes publiques. De retour à la réalité. Elle se retourne et sourit à Sam d'un air entendu.)
DEAN : C'était quoi, ça ? Elle te dévorait des yeux.
SAM : Je crois que Samuel et moi, on a chassé dans cette ville.
DEAN : Sans déconner. (Il pose la photo qu'il a repéré devant Sam. On voit ce dernier qui apparait derrière le grand gagnant du jour.) Amène-toi, on s'arrache.
INT. JOUR
(Dans un squat. Dean rassemble leurs affaires, tandis que Sam fait des recherches.)
DEAN : Allez, bouge-toi le cul ! On s'en va.
SAM : On peut pas partir.
DEAN : Bien sûr que si.
SAM : Nan ! Ecoute. Cinq hommes ont disparu l'année dernière. Ils n'ont jamais retrouvé les corps. C'est sûrement l'affaire sur laquelle Samuel et moi avons enquêté.
DEAN : Ouais, bon. Et alors ?
SAM : Il y a un an, cinq hommes ont disparu. Et aujourd'hui, ce sont des femmes qui disparaissent. Il y a un monstre ici. Alors, je ne vois que deux hypothèses. On a réussi à l'arrêter, ou on a cru qu'on l'avait fait.
DEAN : D'accord. Mais pourquoi il a changé de cible, alors ? D'abord des gars, ensuite des nanas. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
SAM : Ca, je n'en sais rien. Mais ce qui importe, c'est qu'il est toujours là.
DEAN : Génial. On appelle Bobby, et il s'en chargera.
SAM : Pourquoi ? On peut très bien le faire.
DEAN : Tu déconnes, là ? (Sam râle.) Sam, il y a une raison pour laquelle on ne chasse jamais deux fois au même endroit. Tous les chasseurs ont une fâcheuse tendance à foutre la merde.
SAM : Ouais, je suis d'accord !
DEAN : C'est une des règles de Papa, ne jamais pisser deux fois au même endroit.
SAM : Tout le monde utilise souvent les mêmes toilettes.
DEAN : Pas nous. (Sam est dubitatif.) Tu vois ce que je veux dire ?
SAM : Oui, je vois. Sauf que cette chose est encore en liberté par ma faute, d'accord ? Je me dis que je l'ai laissé filer. Et Papa disait toujours, il faut finir ce que l'on a commencé. Je comprends tes craintes.
DEAN : Tu en es sûr ?
SAM : Oui. Tu as peur que ça ravive ma mémoire, et que ça fasse céder ce-ce mur dans ma tête, ça risquerait de faire remonter mes souvenirs de l'Enfer, et je finirais mes jours comme un pauvre légume.
DEAN : Ca ne me fait pas rire.
SAM : Ouais, je sais, mais... Ecoute. Ce qu'il se passe aujourd'hui, ça arrive parce que j'ai merdé. Et dans les grandes largeurs, on dirait. Chaque personne qui va se faire enlever, chaque personne qui va y rester, ce sera à cause de moi. Je dois y mettre un terme. Et tu ferais la même chose.
DEAN : Ok. Je vais me renseigner sur les filles. Va voir ce que tu peux dégoter chez les flics.
INT. JOUR
(Dans la maison où vivait Nicole Handler, Dean enquête.)
DEAN : Donc, Nicole et vous étiez colloc' depuis longtemps ?
JEUNE FEMME : Oui, depuis la fac. Mais on était amies depuis toujours. C'est carrément hallucinant, cette histoire. Vous allez bientôt la retrouver ? Ou... ?
DEAN : On fait notre maximum.
JEUNE FEMME : Oui.
DEAN : Vous vous trouviez avec elle, le soir de sa disparition. Est-ce qu'elle vous a dis quoique ce soit ?
JEUNE FEMME : Non, rien. C'est ce que j'expliquais à la police. J'aimerai pouvoir vous aider.
(Dean fouille les cartes posées dans un cendrier. Il trouve une carte de visite au nom de l'agent Roarke. Il montre la carte à la jeune femme.)
DEAN : Où avez-vous eu ça ?
JEUNE FEMME : Un agent du FBI lui a laissé sa carte.
DEAN : L'agent Roarke ? Il fait à peu près cette taille (en montrant avec sa main) ?
JEUNE FEMME : Oui, c'est lui. Un des hommes qui ont disparu l'année dernière était un de nos voisins.
DEAN : Mais encore ?
JEUNE FEMME : Donc, l'agent Roarke est venu interroger tous les gens qui habitent ici. Enfin, je crois.
DEAN : Vous croyez ? Ca veut dire qu'il est venu ici ?
JEUNE FEMME : Oh oui, il est venu. Et même plusieurs fois.
DEAN : Ah oui. Il est venu parler à Nicole ?
JEUNE FEMME : C'est ça.
DEAN : Comment est-ce que vous qualifiriez les relations qu'ils entretenaient ?
JEUNE FEMME : Leurs relations ? Je sais pas. C'était pas -
DEAN : Je voudrais juste savoir quel était le ton et la nature de leurs conversations ?
JEUNE FEMME : Elles étaient bruyantes, et... athlétiques.
(La jeune femme sourit, gênée. Dean commence à comprendre.)
EXT. JOUR
(Sam se dirige vers le poste de police, quand un officier qui sort de sa voiture l'interpelle.)
SHERIFF : Plus un geste ! Ne bougez plus ! Restez où vous êtes ! Gardez les mains en évidence !
(Sam s'exécute, et est pris de nouveau de flashbacks, où il se voit frapper le jeune officier maintenant devenu shériff.)
SAM : Non, attendez ! S'il vous plait ! Shériff ! Attendez une seconde ! Il s'agit d'une terrible méprise !
(Mais le shériff n'écoute rien et l'arrête.)
INT. JOUR
(Le shériff enferme Sam dans une cellule.)
SHERIFF : Putain ! Vous êtes encore plus con que vous en avez l'air ! Oser vous repointer ici ? Après ce que vous avez fait ?
SAM : Je vous assure que c'est une gigantesque erreur -
SHERIFF : Vous êtes pas agent fédéral. J'ai vérifié, et le FBI n'a jamais entendu parler de vous.
SAM : Ecoutez...
SHERIFF : Où est-ce que vous avez planqué les corps ? (Sam le regarde, confus.) Il y a des mères qui attendent d'enterrer leurs proches.
SAM : J'en sais rien.
SHERIFF : Où est le shériff Dobbs ?
SAM : Je n'en sais rien, je vous dis !
SHERIFF : Vous avez fui cette ville en étant couvert de sang. Oh ! Et vous m'avez aussi mis une bonne raclée avant de vous en aller. Et vous espérez vraiment que je vais vous croire ?
SAM : Est-ce que vous me croyez, si je vous dis que je n'ai pas le moindre souvenir de tout ça ?
SHERIFF : Non. Mais bonne chance pour convaincre le juge.
(Le shériff s'en va.)
INT. NUIT
(Sam reçoit la visite d'une femmen Brenna qui semble en colère.)
BRENNA : Qu'est-il arrivé à mon mari ?
SAM : J'en sais rien du tout.
BRENNA : Arrêtez de mentir. Je sais qui vous êtes, Sam. Je sais ce que vous faites.
SAM : Quoi ? Vous savez ?
(Tandis qu'il la regarde, il a de nouveau des flashbacks d'une visite que Samuel et lui ont rendu au shériff Dobbs et à son épouse, Brenna.)
FLASHBACKS
DOBBS : Attendez, que je comprenne bien. Vous n'êtes pas des fédéraux. Votre boulot, c'est chasser des monstres.
SAMUEL : Ca doit être bizarre à entendre.
DOBBS : Vous avez pas idée.
SAM : Vous avez vu les scènes de crime, Roy. Vous croyez vraiment qu'un humain a pu enlever ces gens ?
BRENNA : Ce que vous racontez est impossible.
SAM : Je vous demande pardon, mais, je ne vois pas trop ce qu'elle vient faire dans tout ça.
DOBBS : C'est ma femme. Elle travaille avec moi au bureau du shériff. Tout ce que vous avez à me dire, vous pouvez le dire devant elle. Bon, vous avez besoin qu'on fasse quoi ?
INT. NUIT
(Retour dans la cellule, où Sam réfléchit à ce qu'il vient de voir.)
SAM : Votre mari, c'est le shériff ?
BRENNA : C'était le shériff. Jusqu'à ce qu'il disparaisse. Et vous avez disparu aussi ! Qu'est-ce que je devrais en conclure ? Que cette chose l'a kidnappé ou que c'est vous qui l'avez tué ? (Elle reprend son souffle.) Je veux juste savoir ce qu'il s'est passé.
SAM : Moi aussi. Croyez-moi. Je ne sais pas ce qui a pu m'arriver. Je ne me rappelle pas être venu ici, dans cette ville.
BRENNA : Vous vous croyez dans Des Jours et Des Vies ? Vous allez me dire que vous souffrez d'amnésie, c'est ça ?
SAM : Si j'étais au courant de tout ce que vous dites, est-ce que j'aurais risqué de revenir ici ? Je suis navré, je-j'ignore comment vous vous appelez.
BRENNA : Si vous essayez de vous foutre de moi, c'est que vous êtes diablement malin, ou diablement stupide.
SAM : Je vous ai dis la vérité. Ecoutez, je vous assure que je ne sais pas ce qui est arrivé à votre mari. Mais je peux le découvrir.
BRENNA : Comment ?
SAM : Si vous me connaissez vraiment, vous savez que c'est mon job.
BRENNA : Alors, vous ne vous souvenez de rien ?
SAM : Non, de rien.
(Elle semble prête à le croire.)
BRENNA : Je suis Brenna Dobbs.
SAM : Brenna, je suis désolé de ce qui est arrivé à votre mari. Je peux trouver des réponses. Mais, pas depuis cette cellule.
(Elle ouvre la cellule.)
BRENNA : Venez. Aidez-moi à trouver une corde. Si on veut faire croire à une évasion, vous allez être obligé de m'attacher.
(Sam sort et suit Brenna.)
INT. NUIT
(Chez le couple que Sam a rencontré au restaurant. La femme se sert un verre de vin blanc sous le regard réprobateur de son mari, qui s'apprête à sortir.)
FEMME : Quoi ? Le vin en cubi ne se bonifie pas avec l'âge, Don.
(Elle veut se resservir un autre verre mais se rend compte que le cubi est vide. Elle descend à la cave, dans le noir, car la lumière ne fonctionne plus. Tandis qu'elle descend les marches une à une, une main la saisie par la cheville et la fait tomber. Tandis qu'elle se retourne, une forme monstrueuse lui tombe dessus. Elle hurle. Ecran noir.)
INT. JOUR
(Dans le squat, Sam examine des papiers, tout en écoutant la radio de la police. Une ombre passe devant la fenêtre. L'arme à la main, Sam se dirige vers l'entrée, prêt à neutraliser l'inconnu. Mais c'est Dean qui entre. Sam soupire.)
DEAN : Salut, Sam ! Ca fait quoi d'être à nouveau fugitif ? On dirait que je t'avais prévenu.
SAM : T'adores quand tu peux me dire ça.
DEAN : Oui, j'adore le dire, et justement, je t'avais prévenu. Bon, j'ai fais quelques recherches sur la petite sauvageonne, et figure-toi que vous vous connaissiez.
SAM : Pardon ?
DEAN : Intimement. Je viens de parler à sa colloc. Je dois avouer que tu t'es pas emmerdé. C'est vrai que tu n'avais pas d'âme, mais là, je suis quand même impressionné.
(Soudain, un appel est lancé à la radio.)
SAM : Une disparition. Encore une !
DEAN : Bon, très bien, je vais y aller. Toi, tu restes ici.
SAM : D'accord, si tu veux.
DEAN : Sam...
SAM : Quoi ?
DEAN : Tu restes ici.
SAM : Ca va ! Grouille !
(Dean sort. Sam attend qu'il soit parti pour s'éclipser.)
EXT. JOUR
(Dean sort de la maison de la victime, en compagnie de Don.)
DEAN : Merci pour votre coopération. On va la retrouver.
DON : Ouais. Merci.
(Dean s'éloigne, prend son téléphone, et essaie d'appeler Sam.)
DEAN : Allez, répond. (Il tombe sur le répondeur. Agacé, il laisse un message.) Tu pourrais répondre, quand je t'appelle ! J'ai trouvé le lien entre toutes les femmes qui ont disparu. Elles se sont toutes envoyées le même gus. Toi. C'est toi le lien, Sam. Le message, les victimes, toute cette histoire, c'est un piège pour t'attirer ici. Rappelle-moi.
(Dean embarque dans l'Impala après avoir raccroché.)
INT. NUIT
(Brenna rentre des courses, quand elle trouve Sam dans son salon. Elle sursaute.)
SAM : Pardon ! Je voulais pas vous effrayer.
BRENNA : Vous êtes fou de venir ici !
SAM : Attendez une petite minute !
BRENNA : Qu'est-ce qui est arrivé à Debbie Harris ?
SAM : Debbie ?
BRENNA : Je vous aide à vous évader, et elle se volatilise le jour même !
SAM : Vous croyez que j'y suis pour quelque chose ?
BRENNA : Je ne sais plus quoi penser.
SAM : Ecoutez... J'ai besoin de votre aide.
BRENNA : Vous vous foutez de moi ?
SAM : Brenna, s'il vous plait ! Il me faut le dossier que votre mari a fait sur les disparitions de l'année dernière.
BRENNA : Allez le chercher au bureau du shériff.
SAM : Il n'y est pas. Je l'ai cherché partout, et je ne l'ai pas trouvé. Mais j'ai une petite idée de l'endroit où il pourrait être. Je vous assure, on veut tous les deux la même chose. Faites-moi confiance. On veut savoir ce qu'il s'est passé l'année dernière, et mettre un terme à ce qu'il se passe aujourd'hui.
BRENNA : Le dossier est dans ma chambre. Je reviens tout de suite.
(Soudain, Sam a de nouveaux flashbacks.)
FLASHBACKS
(Samuel et Sam partagent des bières avec Brenna et Roy dans leur salon.)
BRENNA : Si je comprends bien, vous passez toute votre vie sur la route. Vous n'êtes jamais chez vous. Ca doit être dur, non ?
SAMUEL : Oh, quand on est jeune, c'est le pied, mais, quand on a une famille, ça devient plus dur. Diana est tombée enceinte, et on ne savait pas quoi faire. Mais Mary a été... une vraie bénédiction.
(Samuel regarde sa bouteille de bière vide.)
DOBBS : Il y en a d'autres dans le garage.
(Il se lève, mais Samuel l'en empêche.)
SAMUEL : Restez assis. Je vais y aller.
(Samuel s'en va.)
BRENNA : Elle lui manque beaucoup. C'est bien que vous soyez tous les deux.
SAM : En fait, Samuel n'était pas très présent, quand j'étais enfant. Disons qu'on a plutôt, une relation professionnelle.
BRENNA : Oh ! Et vous avez de la famille ailleurs ?
SAM : La famille ne fait que vous ralentir.
INT. NUIT
(Brenna trouve Sam plongé dans ses souvenirs.)
BRENNA : Sam ? (Il ne semble pas l'entendre.) Sam ! (Cette fois, il se tourne vers elle.) Est-ce que ça va ?
SAM : Oui ! Oui. Jetons un oeil à ce qu'il y a là-dedans.
(Il prend le carton de dossiers, le pose sur la table, et avec Brenna, commence à fouiller dedans. Il trouve la fiche d'un homme disparu nommé James, voit de nouveaux flashbacks, puis trouve un morceau de toile d'araignées dans un petit sachet. Nouveaux flashbacks.)
FLASHBACKS
(Sam et Samuel sont au restaurant de la ville. Samuel tient un morceau de toile dans sa main.)
SAMUEL : A mon avis, ça vient d'une arachnée.
SAM : T'en as déjà vu ?
SAMUEL : On en a seulement vu en Crète, il y a deux milles ans.
SAM : Qu'est-ce qu'on sait à leur propos ?
SAMUEL : Absolument rien. On a tout juste quelques théories, et un vague dessins sur le côté d'une amphore grecque.
(Plus loin, un gagnant se voit photographier. C'est le moment où le visage de Sam est capturé sur pellicule.)
SAM : Donc, j'imagine qu'on ne sait pas comment tuer cette chose ?
SAMUEL : Non, il faudra trouver un moyen pour la tuer.
SAM : Bon, génial. J'ai au moins une idée d'où elle peut être. Les victimes sont toutes des hommes dans la trentaine, et ils ont disparu dans un rayon de moins de trois kilomètres.
SAMUEL : Tu veux qu'on aille battre le pavé ?
SAM : Non, ce serait une perte de temps. On est en pleine banlieue pavillonaire, il doit y avoir des centaines de maisons. Elle peut être n'importe où.
(Sam montre un point sur une carte.)
SAMUEL : Lonely Pines Park ?
SAM : Ouais. On va la forcer à venir à nous.
SAMUEL : Tu procèdes comment ?
INT. NUIT
(Sam semble se réveiller, observé de près par Brenna.)
SAM : Dites, est-ce que ça vous embête si je- si je vous emprunte tout ça quelques heures ?
BRENNA : Euh, aucun soucis. Je vous en prie. (Sam remballe les dossiers.) Vous-vous ne vous souvenez vraiment pas de Roy ? (Sam ne sait pas quoi dire, et arbore un air désolé.) C'était un homme bien. J'ai réussi à accepter sa mort. Vraiment. Je veux juste savoir ce qu'il s'est passé.
SAM : Je suis sûr qu'il est mort en héros.
(Sam prend le dossier et s'en va.)
EXT. NUIT
(Sam, sur le porche, écoute ses messages, et trouve celui de Dean. Le téléphone à son oreille, il repère une toile d'araignées gigantesque qui est secouée par la brise, au coin de la maison. Il pose la boîte sur le banc. Il s'approche doucement de la toile. Soudain, quelqu'un pose la main sur son épaule. Il se retourne l'arme à la main. Dean lève les mains pour l'arrêter.)
SAM : J'ai failli te descendre ! Encore ! Qu'est-ce qu'il y a ?
DEAN : Je savais que tu viendrais lui parler. Je t'avais dis de pas bouger, pourtant ! Tu as eu mon message ? Amène-toi, faut qu'on se tire d'ici.
(Sam suit Dean. Dans l'ombre, la créature l'observe. Ecran noir.)
INT. NUIT
(De retour au squat. Dean et Sam font le point sur l'affaire.)
DEAN : On sait que c'est un monstre qui a cinq doigts à chaque main, et qui a un forfait téléphonique illimité. On sait aussi que c'est après toi, et toi seul, qu'il en a. Est-ce que j'ai fais le tour ?
SAM : C'est une arachnée.
DEAN : Une quoi ?
SAM : Mes souvenirs reviennent.
DEAN : Tes souvenirs reviennent ? Tu... Super. Et de quoi d'autre tu te souviens ?
SAM : T'as aucun souci à avoir, ça n'a aucun lien avec l'Enfer.
DEAN : Ca, ça peut changer.
SAM : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Mes souvenirs reviennent tout seul. C'est peut-être naturel !
DEAN : On se casse.
SAM : Non, on doit rester.
DEAN : On n'est pas les seuls chasseurs au monde. Ok ? On appelle Bobby, et Rufus et lui viendront s'en occuper.
SAM : Comment ? T'as dis que ça pouvait être n'importe qui ! On n'a pas le moindre indice !
DEAN : On sait que cette chose te déteste.
SAM : Je sais très bien qui a fait ça. Le truc, c'est que je m'en souviens pas.
(Sam reprend un dossier mais Dean lui reprend et s'asseoit en face de lui.)
DEAN : Tu te rends pas compte du risque que tu cours.
SAM : Si, j'en suis conscient.
DEAN : T'es sûr ? Dis-toi que chaque fois que tu fouilles dans ta mémoire, ça revient à jouer à la roulette russe !
SAM : Je comprends que tu t'inquiètes. Tu as peur que ça tourne mal, mais tu sais quoi ? Ca n'arrivera pas peut-être pas !
DEAN : Sam....
SAM : Ecoute, je commence à me demander si je n'ai pas fais plus de mal que de bien ici. Et j'en ai rien à foutre si c'est dangereux, il faut que j'arrange les choses ! J'ai récupéré mon âme, et je peux plus me barrer comme si de rien n'était ! (Il soupire.) Je vais rester. Et j'ai besoin de toi pour me couvrir.
(Dean regarde longuement son frère, puis finit par céder.)
DEAN : Bon, d'accord. Pourquoi pas ? On va essayer de démêler tout ça. Qu'est-ce que t'en dis ?
(Les deux frères plaquent leurs preuves au mur. Sam réfléchit à tout ce qu'il sait, rassemble le puzzle dans sa tête, quand un nouveau flashback apparait.)
DEAN : Ca va ?
(Sam, plongé dans ses souvenirs, ne l'entend pas.)
FLASHBACK
(Sam et Samuel sont au restaurant. Sam est au téléphone.)
SAM : C'est ça. Lonely Pines Park, dansune heure. Merci, Roy. (Il raccroche.) C'est bon.
SAMUEL : T'es vraiment sûr de toi ?
SAM : L'arachnée s'attaque à des hommes dans la trentaine. Il nous faut un appât qui corresponde. Je suis trop jeune, et toi trop vieux.
SAMUEL : 89 ans, et toutes mes dents. Je crois tout de même qu'on aurait dû expliquer le plan à Roy.
(Tandis qu'ils parlent, on voit Roy se rendre au point de rendez-vous.)
SAM : Est-ce qu'on veut qu'il ai l'air crédible, ou pas ?
SAMUEL : Et si ça tourne au vinaigre ?
SAM : Roy est un grand garçon. Il s'en sortira, t'inquiètes.
SAMUEL : Le seul souci, c'est que ce n'est pas ma façon de faire.
SAM : D'accord. Mais faut te mettre à la page, hein. On y va.
(Sam et Samuel se rendent aussi au parc. Sauf qu'ils laissent Roy en vue, tandis qu'eux se planquent derrière un buisson et observent.)
SAM : Reste à espérer qu'elle a faim.
(Pendant un moment, rien ne se passe. Puis, l'arachnée attaque Roy. Quand Samuel et Sam se précipitent, ils ont déjà disparu.)
SAMUEL : Il faut se séparer pour les retrouver.
SAM : Inutile ! Il est trop tard.
SAMUEL : Tu plaisantes ?!
SAM : Ils sont partis, Samuel ! Ca va aller, j'ai activé le GPS du téléphone de Roy.
SAMUEL : Tu veux bien traduire ?
SAM : On peut les suivre là où elle l'a emmené.
SAMUEL : Alors, Roy n'a pas d'importance à tes yeux ? Ce n'est qu'un vulgaire appât ?
SAM : Non, je m'inquiète pour lui. Ca, c'était mon plan B.
SAMUEL : Je pense que je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi insensible que toi.
SAM : On y va.
(Ils se rendent à la grange, sur les quais. Là, ils trouvent les disparu enroulés dans des cocons. Samuel en ouvre un. L'homme semble mort.)
SAMUEL : Le pauvre gars.
(Soudain, l'homme se réveille, suivi par tous les autres. Soudain, ils entendent une voix.)
DOBBS : Aidez-moi. (Ils vont vers lui.) Je sens plus rien.
(Sam ouvre le cocon.)
SAM : Roy ! Hé ! Où est-elle ?
(L'arachnée apparait et attaque les chasseurs. Samuel lui tire dessus, sans succès. Puis, Sam la décapite.)
SAMUEL : On dirait que la décapitation fonctionne. Roy ! (Il accoure vers lui.) Tout va bien se passer. Il faut tenir le coup. On va vous appeler des secours. (Il se dirige vers Sam.) Si on l'amène rapidement à l'hôpital, il devrait s'en sortir.
SAM : On ne peut rien pour lui.
SAMUEL : Pardon ?
SAM : Je ne connais pas les arachnées, mais je connais bien les araignées. Une seule morsure de recluse brune peut te tuer, alors, cette chose ? Est-ce que tu les as vu ? Le venin les ronge de l'intérieur. Ils n'en n'ont plus pour très longtemps.
SAMUEL : Alors, on fait quoi ?
SAM : On devrait abréger leurs souffrances.
(Samuel soupire mais ne fait rien. Sam se dirige vers Roy.)
DOBBS : Sam... Pitié...
SAM : Tuer cette chose a sauvé la vie de tas de gens. On n'y serait pas arrivé sans vous.
DOBBS : Non....
SAM : Vous êtes un héros. (Il tire sur Roy, puis sur les autres.) On ne peut pas laisser les corps ici. Va chercher de l'essence.
INT. NUIT
(Sam revient à lui.)
SAM : Je sais ce qu'il s'est passé.
INT. NUIT
(Brenna est assoupie sur le canapé, quand des bruits de pas la réveille. Elle se retrouve face à son mari, devenu une arachnée.)
BRENNA : Roy ?
DOBBS : Tu m'as manqué.
(Le téléphone sonne.)
INT. NUIT
(Sam tente de téléphoner à Brenna.)
DEAN : Qu'est-ce que tu vas lui dire ?
SAM : T'inquiètes, je sais ce que je fais. (Brenna répond.) Bonsoir, c'est Sam. Je venais aux nouvelles. Oui, oui, je peux passer. D'accord, ouais. A tout de suite.
(Il raccroche.)
DEAN : Qu'est-ce qu'il se passe ?
SAM : Elle veut que je vienne la voir.
DEAN : Pourquoi ?
SAM : Elle dit que c'est rien de grave. Mais je sens qu'elle a des problèmes.
EXT. NUIT
(Dean et Sam arrivent devant la maison de Brenna.)
SAM : Vas-y, passe par derrière.
DEAN : Attend. Il y a de la lumière dans la remise.
INT. NUIT
(Les boys entrent dans la remise.)
DEAN : Mon sens d'araignée carrillonne.
SAM : Chut.
(Brenna, assise dans un coin sombre, les interpelle.)
BRENNA : Sam ?
SAM : Brenna ? Est-ce que ça va ?
(Elle pleure.)
BRENNA : Ce que vous avez fait à Roy... Est-ce que c'est vrai ?
(Sam baisse les yeux. Soudain, Roy attrape Dean, le neutralise, puis attaque Sam.)
DOBBS : On attend ta réponse, Sam.
(Ecran noir.)
INT. NUIT
(Dean et Sam sont solidement attachés par des toiles.)
DOBBS : Tu trouves pas que j'ai de la gueule, comme ça ? La seule faute de goût, c'est le petit souvenir que tu m'as laissé.
SAM : T'as gagné. Je suis là. Laisse partir Brenna. Elle n'a rien à voir dans tout ça.
DOBBS : Tu te repointes ici. Tu tournes autour de ma femme ! Et tu oses dire que ça ne la concerne pas ? Mais, c'est vrai que tu me croyais hors circuit. On peut dire que quand tu te gourres, tu fais pas semblant. Comme pour ce monstre auquel tu m'as sacrifié. Tu croyais qu'elle voulait se nourrir.
SAM : Elle voulait se reproduire ?
DOBBS : Elle était venue pour s'accoupler, et il se trouve que j'étais pile son genre. Comme les autres types qu'elle a enlevé. Elle nous a mordu pour qu'on devienne comme elle. Au moment où tu as appuyé sur la détente, je n'étais plus humain. J'avais évolué. Je n'avais plus rien à craindre des balles. Oh ! Et du feu non plus, d'ailleurs. Une fois que vous êtes partis, eh bien, on s'est enfui. Je suis resté caché pendant des mois. J'ai failli mourir de faim. Mais tu sais ce qui m'a fait tenir ? Chaque nuit, je rêvais que je t'égorgeais à mains nues. Je pensais que tu allais comprendre de quoi il retournait. J'enlevais toutes les femmes que tu avais baisé. Je t'envoyais tellement d'indices, que tu n'avais aucune raison de ne pas comprendre. Et Brenna m'a expliqué que tu as des problèmes de mémoire. Alors ça, c'est trop !
SAM : Où est-ce qu'elles sont ? Toutes ces femmes ?
DOBBS : Elles sont parties. Un peu partout. Elles sont comme moi, à présent. Tu as éliminé un monstre, mais tu en as créé une ribambelle d'autres. Félicitations ! Me voilà devant un sacré dilemme. Est-ce que je te tue ? Ou est-ce que je fais de toi l'un des nôtres ?
(Tandis que Roy parlait, Dean en a profité pour attraper un bout de verre à côté de lui et casser sa toile. Il se libère, saute sur Roy, mais ce dernier est plus fort.)
BRENNA : Non, Roy, arrête ! Je t'en prie !
(Tandis que Roy est occupé avec Dean, Brenna aide Sam à se libérer. Sam décapite Roy. Tout est fini. Ecran noir.)
EXT. NUIT
(Sam raccompagne Brenna chez elle.)
SAM : Brenna.... Je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé. (Brenna rentre chez elle, sans un mot.) Brenna, je vous assure que... (Elle claque la porte au nez de Sam.)
INT. JOUR
(De retour au squat, les boys rassemblent leurs affaires.)
DEAN : Ca va ?
SAM : T'avais raison. On n'aurait pas dû venir ici.
DEAN : T'as quand même tué Spiderman.
SAM : T'es en train de me dire que j'ai eu raison de le faire ?
DEAN : Ce que je veux dire -
SAM : Quoi ?
DEAN : Tu dois te mettre dans le crâne que toutes les conneries qui sont arrivées l'année dernière, c'était... C'était pas toi.
SAM : Je veux que les choses soient bien claires. C'était moi.
(Dean n'insiste pas.)
DEAN : Tu veux un truc à boire ?
SAM : Tu te prends pour mon majordome ?
DEAN : Je veux que tu te sentes mieux. Pas la peine de le prendre comme ça.
SAM : C'est bon, je vais bien.
DEAN : Ouais, tu pètes le feu. Je dis simplement que tout finira par s'arranger.
SAM : Ca, c'est pas sûr. Vu ce que je fais ici, qui sait ce que j'ai pu -
(Sam ne peut plus parler. Il s'écroule par terre, secoué par de violentes convulsions. Dean se précipite auprès de son frère.)
DEAN : Sammy ! Sammy ! Je t'en prie, parle-moi !
(Les convulsions s'arrêtent, mais Sam ne répond pas. Dans sa tête, on le voit se faire brûler vif, et hurler.)
Fin de l'épisode.
Ecrit par deanlove35.