SUPERNATURAL Saison 3 Episode 15
Script VF
Les secrets de l’immortalité
(Time is on my side)
Après, un résumé des épisodes précédents, à Erie, en Pennsylvanie, on voit un immeuble plutôt récent d’où sortent deux hommes. Il s’agit en fait d’un hôpital et de deux médecins.
HOMME 1 : On prend un verre ?
HOMME 2 : Non, je peux pas, je me lève à l’aube demain, le devoir m’appelle.
HOMME 1 : Une jeune beauté ?
HOMME 2 : J’aimerais, malheureusement, c’est une vioque qui veut se faire opérer. J’aurai besoin d’une grue pour tout remonter.
HOMME 1 : Et tout ces efforts pour paraître quoi, une quinzaine de minutes plus jeune ?
HOMME 2 : Rester jeune est capital pour certaines.
Les deux médecins se serrent la main et se quittent. L’un s’en va en voiture alors que l’autre ouvre la sienne pour ranger son sac dans son coffre. On aperçoit une silhouette qui s’approche de lui dans les buissons. Le médecin entend un craquement, mais quand il se retourne, il ne voit rien. Il continue alors à ranger ses affaires, la caméra se place sous la voiture, et on voit deux pieds qui s’approchent du médecin. La silhouette pousse alors le médecin dans le coffre et le ferme.
L’HOMME : Hé ! Au secours !
On voit la silhouette qui ramasse les clés.
L’HOMME : Au secours ! Aidez-moi ! Aidez-moi ! Faites-moi sortir d’ici ! Au secours !
Plus tard, on voit ce même homme qui rentre à l’hôpital, du sang coule de son ventre, il gémit. Une infirmière le voit.
L’INFIRMIERE : Monsieur ?
L’HOMME : S’il-vous-plaît.
L’INFIRMIERE : Ça va aller, laissez-moi voir ce qui c’est passé.
Il ne bouge pas ses mains de sa blessure.
L’INFIRMIERE : Laissez-moi regarder, soyez tranquille, j’en ai vu d’autres.
L’HOMME : Non, non, non, non …
L’infirmière s’approche et lui prend les mains.
L’INFIRMIERE : Laissez-moi regarder.
Elle lui enlève les mains et un de ses organes tombe au sol, il gémit de douleur, et elle hurle.
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SUPERNATURAL
« Time is on my side »
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On voit Dean qui lance de l’eau bénite sur un démon accroché à une chaise dans un piège à démons.
LE DEMON : Aah ! Arrêtez !
DEAN : Tu vas parler ?
LE DEMON : Aah, je sais rien, je sais rien du tout.
DEAN : T’as entendu Sam, il sait rien du tout.
SAM : J’ai entendu.
LE DEMON : Je peux vous le jurer.
DEAN : Ah bon, c’est vrai ? Et bien alors dans ce cas, je suis vraiment désolé, je te prie de m’excuser.
Dean lui verse de l’eau bénite dans la bouche. Le démon crie.
DEAN : Pour la dernière fois, je te demande. Qui a mon contrat ?
Le démon relève la tête. Ses yeux sont noirs.
LE DEMON : Ta mère. Mais si, elle me l’a montré avant que je l’achève.
Dean se rapproche, énervé.
DEAN : Je veux un nom, sinon …
LE DEMON : … sinon quoi ? Hein ? Tu vas me faire avaler ton eau bénite par le cul ? Vas-y. C’est une simple piqure de moustique comparé à ce qu’il me ferait si je te disais qui c’est. Fais ce que tu veux. Je ne crains personne à part le démon qui détient ton contrat.
Après un silence, Dean lance un regard à Sam. Celui-ci commence un exorcisme.
SAM : Exorcizamus te, omnis immunde spiritus …
DEAN : Ça, ça va te faire du bien.
LE DEMON : Allez, vas-y. Réexpédie moi en enfer. Comme ça, je pourrai t’y attendre, avec une poignée de créatures qui sont toutes impatientes d’accueillir Dean Winchester. Il rit.
SAM : Alors ?
DEAN : Expédie-le là où il n’ennuiera plus personne.
SAM : Exorcizamus te, omnis immunde spiritus, omnis satanica potestas, omnis incursio infernalis adversarii, omnis legio, omnis congregatio et secta diabolica …
Pendant l’exorcisme, le démon gémit, et Dean a un visage effrayé par les paroles du démon.
Plus tard, après l’exorcisme.
SAM [au téléphone] : Vous avez vérifié plusieurs fois ? Vous en êtes certains ? D’accord, alors, c’était pas une simple erreur de laboratoire ? Il rit. Oui ça je le sais. Merci, oui, je le dirai au lieutenant.
Pendant ce temps, Dean entre dans le motel.
SAM [à Dean] : Tu l’as enterré ?
DEAN : Ouais, pauvre type. C’est bizarre, on dirait que les démons cherchent absolument à se faire tuer. Qui as-tu appelé ?
SAM : Tu te rappelles le drame dans le journal ?
DEAN : La streap-teaseuse qui a étouffé un client ?
SAM : Non l’autre.
DEAN : Ah oui, ce docteur qui est arrivé aux urgences et qui s’est écroulé mort parce qu’il lui manquait l’estomac ?
SAM : C’était le foie en réalité. En tout cas, j’ai trouvé quelque chose qui pourrait être intéressant.
DEAN : Quoi ?
SAM : Le cadavre était couvert d’empreintes qui n’étaient pas celles de la victime.
DEAN : Ouais, mon copain David Caruso apprécierait surement.
SAM : Et ces empreintes correspondent à quelqu’un qui a été tué en 81.
DEAN : Ah ouais, alors qu’est-ce qu’on a là : un mort somnambule, un cadavre tueur ?
SAM : Oui, ça se peut.
DEAN : Les zombies adorent les organes des humains. Et pourquoi les zombies t’intéressent tellement ?
SAM : Mais comment ça ?
DEAN : Tu passes ton temps à essayer de me sauver, j’ai encore trois semaines à tout casser et voilà que tout d’un coup, les zombies te passionnent ?
SAM : Mais c’est toi qui a dit qu’il fallait les chasser, et tu n’es plus d’accord maintenant ?
DEAN : Non, non, non, non, non. C’est pas du tout le problème, je suis entièrement d’accord, je veux éliminer des zombies.
SAM : Bon, ben alors, tout va très bien.
Dean acquiesce et Sam sourit.
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Plus tard à la morgue, Dean et Sam s’entretiennent avec le médecin légiste.
LE LEGISTE : Oui, le reste du corps était intacte, le foie était le seul organe manquant.
DEAN : Et autour de l’endroit où le foie a été arraché, est-ce que vous avez relevé des marques de dents ?
LE LEGISTE : Je peux voir vos plaques.
SAM : Oui, bien sûr.
Ils montrent leur plaque.
LE LEGISTE : Oui, alors vous êtes des policiers pas très malins.
DEAN : Pardon ? Non, non, détrompez-vous, on est de très bons policiers.
LE LEGISTE : Le foie n’a pas été arraché.
Le médecin sort le corps de l’homme.
LE LEGISTE : Il a été enlevé, chirurgicalement, par une personne sachant manier un scalpel. Vous n’avez pas lu mon rapport ?
DEAN : Oh, si on l’a lu. Il était très détaillé, un vrai plaisir oui, c’était du très bon travail.
LE LEGISTE : C’est tout ?
DEAN : Ouais c’est tout.
LE LEGISTE : Alors allez-vous-en.
DEAN : D’accord.
SAM : Oui.
Dans les couloirs de la morgue.
DEAN : Quoi ?
SAM : Rien, sauf que ça met ta théorie sur les zombies en l’air cette histoire du scalpel.
DEAN : Après tout, les zombies savent peut-être manier le scalpel. Pourquoi pas ?
SAM : Peut-être qu’on a tort de rechercher des cadavres découpés.
DEAN : Qu’est-ce qui faudrait trouver ?
SAM : Des survivants. Je crois que c’est plus du vol d’organes qu’un festin de zombies.
Dans la chambre d’un hôpital, les deux frères discutent avec un patient.
LE PATIENT : J’ai déjà tout expliqué à vos collègues hier, alors j’ai pas très envie de recommencer.
SAM : Ça ne sera pas long monsieur.
LE PATIENT : Ecoutez-moi, on vient juste de me voler un rein, je suis fatigué.
DEAN : On promet de faire vite. Vous voulez retrouver l’agresseur ?
LE PATIENT : Mais, ça va pas me rendre mon rein.
SAM : Quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez ?
LE PATIENT : Je payais le parcmètre. On m’a frappé fort par derrière, et je suis revenu à moi solidement lié à une table. Ensuite, j’ai vécu l’expérience la plus terrible qu’on puisse imaginer. La douleur m’a fait perdre connaissance, dieu soit loué. J’ai retrouvé mes esprits dans un motel où se type m’avait abandonné dans une baignoire pleine de glaçons.
DEAN : Et à propos de l’opération, vous n’avez rien remarqué ? Un détail frappant sur l’homme ou l’endroit ?
LE PATIENT : Laissez-moi repenser à ça, mais oui. Mais oui ça y est, ça me revient à la mémoire tout à coup, mais oui ça je m’en souviens très bien, cette ordure m’a pris mon rein.
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Plus tard au motel, Sam fait des recherches sur son ordinateur.
SAM : J’ai une théorie.
DEAN : Ah ouais. [Il mange un hamburger].
SAM : Oui, j’ai parlé au docteur qui soigne Guigulls, et l’incision a été recousue avec de la soie.
DEAN : Mm, c’est bizarre.
SAM : Oui, c’est bizarre aujourd’hui, mais la soie était employée pour recoudre des blessures tout au long du XIXe siècle. Ça posait des problèmes d’ailleurs, les malades avaient des infections et beaucoup d’entre eux mourraient.
DEAN : Mm, un vrai rêve.
SAM : Mm, alors les docteurs essayaient de trouver comment empêcher l’infection de se répandre et ils utilisaient des vers.
DEAN : Je mange Sam.
SAM : Et c’était efficace parce que les vers mangeaient les mauvais tissus et laissaient les tissus sains. Et quand on a retrouvé ce Guigulls, ça blessure interne avait été remplie avec des vers.
DEAN : Je mange Sam. Mm, attends, laisse moi respirer. Des personnes se font enlever …
SAM : Oui.
DEAN : … et on les opère avec de très anciennes méthodes pour leur piquer un organe, pourquoi tout ça m’est familier ?
SAM : Parce qu’on nous en a parlé, quand on était gosses. Ouais papa.
Il ouvre le journal de son père et le pose devant Dean.
SAM : Le docteur Benton, un docteur fou qui a vécu dans le New Hampshire, brillant et obsédé par de nombreux sujets, en particulier, la vie éternelle. Alors en 1848, il a arrêté de pratiquer.
DEAN : Ouais et personne ne l’a revu pendant vingt ans, et puis une vague de morts bizarres s’est produite.
SAM : Oui, on retrouvait des cadavres ou des personnes à qui il manquait un organe ou un membre.
DEAN : Ouais, en tout cas, ça avait l’air de lui réussir, ce fou furieux prélevait les organes dont il avait besoin. Mais je croyais que papa lui avait arraché le cœur ?
SAM : Ouais je sais, mais il a peut-être réussi à en trouver un nouveau.
DEAN : D’accord, où est-ce qu’il pratiquait ?
SAM : Ben à ce qu’on raconte, Benton sévissait autour de son laboratoire, il aimait les grandes forêts avec une rivière, un ruisseau ou bien n’importe quelle source d’eau.
DEAN : Pourquoi ?
SAM : Parce que c’est là qu’il allait jeter tout les petits morceaux de chair. Les viscères, et les matières fécales. Il rit. T’a toujours de l’appétit ?
DEAN [d’abord écœuré puis il mort ensuite dans son hamburger] : Bon, le bouleau c’est le bouleau.
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Plus tard, on voit un homme qui fait un jogging et qui s’arrête. Il s’assoit et entend des craquements, cependant il ne voit rien. Il consulte sa montre pour vérifier son pouls. Il lace ses chaussures, mais quand il relève sa tête, une main plaque devant sa bouche un chiffon imbibé de chloroforme. Plus tard, on voit cet homme attaché à une table qui se réveille, son pouls s’accélère, il regarde autour de lui et voit des outils de chirurgie et un bocal rempli de vers. Il voit ensuite un homme qui s’approche, la peau de son visage est couverte de cicatrices. Il s’agit du docteur Benton. Cet homme a un scalpel dans les mains.
BENTON : Chut …
L’HOMME : Non, non, pitié. Non, aah …
L’homme gémit de douleur alors que le docteur Benton lui ouvre la poitrine.
L’HOMME : Non, pitié. NON !
Il crie quand le docteur Benton lui coupe quelque chose, sans doute les artères de son cœur.
L’HOMME : NOOOON ! NOOOON !
Le docteur Benton lui écarte les côtes et soulève le cœur de l’homme. On voit son cœur qui bat très vite, et l’indicateur de pouls sur sa montre qui affiche 0 ; l’homme est mort.
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Au motel, Dean et Sam étudient une carte de la ville.
SAM : Tout autour, il y avait des cabanes de chasseurs abandonnées depuis des années.
DEAN : Bon alors, qu’est-ce qu’on attend ?
Le téléphone à Dean sonne alors. Il décroche.
DEAN : Bobby ?
BOBBY : Hé, je viens enfin d’avoir du nouveau sur Bela.
DEAN : Vas-y je t’écoute.
BOBBY : Rufus Turner.
DEAN : C’est le nom d’un nouveau comique ?
BOBBY : C’est un chasseur, ou plutôt ça l’était.
DEAN : Et alors ?
BOBBY : Il s’est calmé maintenant et il survient au moment des bricoles un peu originales. Enfin, bref, je me renseigne sur Bela depuis des semaines, et il vient de m’appeler en disant qu’une femme lui avait téléphoné, elle était intéressée par ce qu’il vendait.
DEAN : Il croit que c’est Bela ?
BOBBY : Ouais, et pourtant elle s’est présentée sous le nom de Milla Schandler.
DEAN : Elle a déjà utilisé ce nom. Dis donc, tu t’es pas tellement foulé, t’a simplement recontacté un vieux copain.
BOBBY : Un copain, j’avais eu aucune nouvelles de lui depuis quinze ans, et puis je te signale qu’il s’est jamais ruiné en timbres. Elle se doute pas qu’on se connaît lui et moi, il est dans le Vermont, Canaan.
DEAN : Merci bobby, on y va.
BOBBY : Une dernière chose, vous devriez emporter du whisky, ça lui fera plaisir.
DEAN : Très bien.
DEAN [à Sam] : On part retrouver Bela.
SAM : Quoi ? Attends une seconde.
DEAN : Non, non, on a pas le temps, secoue-toi.
SAM : Ecoute, je crois qu’on devrait rester ici et finir l’affaire en cours.
DEAN : Non mais t’es dingue ou quoi ?
SAM : Il n’y a aucune chance qu’elle ait encore le colt après tout ce temps. On peut imaginer qu’elle l’a tout de suite vendu.
DEAN : Alors je l’a tuerai sans hésiter.
SAM : Dean.
DEAN : Sam, on y va.
SAM : Non.
DEAN : Mais qu’est-ce que t’as ?
SAM : Dean, c’est ce qu’on fait ici qui compte, et c’est ici qu’on te sauvera.
DEAN : Quoi, en chassant un nouveau Frankenstein ?
SAM : Non, en chassant l’immortalité. [Après un silence] Benton a la vie éternelle, et si on trouve son secret, on en fera autant avec toi.
DEAN : Mais de quoi tu parles.
SAM : Il faut que tu meures avant d’aller en enfer, alors t’as qu’à pas mourir.
DEAN : Mais, attends une seconde. Sam, tu savais que c’était le docteur Benton depuis le début ?
SAM : Non. Ecoute j’avais espéré que …
DEAN : Ton histoire de zombie ne t’intéressait pas réellement ?
SAM : Je voulais rien te dire du tout avant d’en être certain. J’essaie seulement de trouver une réponse.
DEAN : Non, ce que tu essaies de faire c’est de chasser le découpeur de viande, et tu comptes faire quoi après, le tuer ? Non, tu veux lui payer une bière en prétendant que t’es son ami.
SAM : Je voulais essayer de t’aider.
DEAN : Non, tu n’aides personne. T’as oublié ? Si on fait échouer le contrat, tu mourras. Tu sais quoi, c’est l’enfer d’être immortel.
SAM : Mais si tu l’es, j’espère bien le devenir aussi.
DEAN : Mais tu deviens ridicule là. Non, il faut faire comme Bobby l’a dit, on trouve et on tue le démon qui a le contrat. Et tout redevient normal comme avant, c’est notre meilleure chance.
SAM : Et même si tu avais le colt, sur qui tu tirerais ? Tu ne sais même pas qui est derrière tout ça.
DEAN : Je tuerai tout les chiens de l’enfer avant qu’ils ne me dévorent. Tu viens avec moi ou non ?
SAM : Non, je reste.
DEAN : Non, pas question. Je n’ai pas envie de te voir fouiller les bois tout seul et chasser un malade qui vole les organes humains.
SAM : C’est vrai, tu me laisseras pas ?
DEAN : Non, je te laisserai pas.
SAM : Et comment tu vas faire dis-moi ? Dean, on poursuit tous les deux le même but.
DEAN : Je sais. Mais je m’en vais. Et si tu préfère rester, reste.
Dean s’en va alors.
DEAN [avant de fermer la porte] : Prends soin de toi Sam.
SAM : Toi aussi.
Dean s’en va et Sam soupire.
***************
Plus tard, on voit Dean qui arrive chez Rufus, à Canaan, dans le Vermont. Dean frappe à sa porte, on voit une petite caméra qui se tourne vers lui.
RUFUS [à travers un interphone] : Quoi ?
DEAN : Bonjour, Rufus ?
RUFUS : Oui, même si c’est moi, ça ne change rien à la question, quoi ?
DEAN : Je m’appelle Dean Winchester, je suis un ami de Bobby Singer.
RUFUS : Et alors ?
DEAN : Vous l’avez appelé ce matin.
RUFUS : Et alors ?
DEAN : Et d’après Bobby, une fille qui m’intéresse a pris contact avec vous.
RUFUS : Oui, et alors ?
DEAN : Vous savez où elle est ?
RUFUS : Oui.
DEAN : Génial. Et vous allez me dire où la trouver ?
RUFUS : Non.
DEAN : Non, bien sûr. Ecoutez Rufus, mon vieux …
Rufus ouvre la porte.
RUFUS : Euh, laissez-moi préciser un petit détail : vous venez sonner à ma porte, et ça je l’apprécie pas, je suis pas votre vieux.
DEAN : Je suis désolé.
RUFUS : Alors je vais vous raconter une histoire, il y a maintenant un bon moment, Bobby m’a appelé, il m’a demandé des nouvelles sur cette Bela Talbot, j’en ai trouvé et je lui ai téléphoné, et c’est tout.
DEAN : D’accord oui, si vous vouliez bien me dire où elle est, ce serait vraiment génial.
RUFUS : Dean Winchester, c’est ça ?
DEAN : Ouais.
RUFUS : Dean, j’ai l’air d’un type bavard d’après vous ?
DEAN : Je parierai que non.
RUFUS : Alors je vous conseille de filer rapidement d’ici.
DEAN : Considérez que c’est fait, mais juste une dernière petite chose. Euh, vous voyez, j’ai cette bouteille de bon whisky et, est-ce que ça vous tente ?
Rufus sourit. Plus tard, on les voit les deux en train de boire.
RUFUS : Et voilà, trinquons ensemble. [Il rit]. Vous savez, j’ai arrêté de boire les autres alcools, il y a que ça que j’apprécie. Le nectar des dieux, on peut le dire.
DEAN : Ouais, et j’ai fais un effort cette fois, en général mon whisky sort d’une bouteille en plastique. Alors, Bela est venu ici parce que …
RUFUS : Parce qu’elle avait deux ou trois choses à m’acheter. Et ça risque de prendre du temps pour tout rassembler.
DEAN : Et où est-elle allée, vous le savez ?
RUFUS : Il y a une question que je voudrais vous poser.
DEAN : J’écoute.
RUFUS : Vous avez trois semaines à vivre, pourquoi vous allez gaspiller votre temps à essayer de trouver une fille sans intérêt qui ne pourra pas vous aider ?
DEAN : Comment vous savez tout ça ?
RUFUS : Parce que je sais ce qu’il faut savoir. Je connais un tas de choses sur un tas de personnes.
DEAN : Ah ouais ?
RUFUS : Je sais que ce n’est pas ce vieux colt qui vous sauvera.
DEAN : Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
RUFUS : C’est écrit quelque part. Même si vous surmontez cet obstacle, vous en trouverez rapidement un autre sur votre route. Pour des types comme nous, ça se finit toujours mal hélas. Il est pas question d’y échapper.
DEAN : Vous savez que vous m’avez remonté le moral, vous ?
RUFUS : Je pense que vous devriez écouter mes conseils si vous survivez, mais ça m’étonnerait.
De son côté, on voit Sam qui arrive en voiture dans un des repères du docteur Benton. Il consulte sa carte pour vérifier s’il se trouve au bon endroit et sort de la voiture avec sa carte. Retour chez Rufus.
DEAN : Alors, Bela ?
RUFUS : Hôtel Canaan, chambre 39, mais surtout n’y allez pas.
DEAN : Je resterai sur mes gardes.
RUFUS : Je connais Bela, n’y allez pas tout seul, il y a certains détails que vous ne savez pas sur elle.
DEAN : Et que vous savez, bien sûr, parce que vous savez des choses.
RUFUS : Ouais.
DEAN : Je parie que vous avez prit ses empreintes.
RUFUS : Ouais.
DEAN : Et que ça n’a rien donné ?
RUFUS : Ouais. Elle a brulé son dossier, il y a probablement déjà longtemps.
DEAN : Mm, et oui mon vieux, on l’a dans l’os.
RUFUS : Non. Il y a ses oreilles.
DEAN : Pardon ?
RUFUS : Il y a ses oreilles.
DEAN : J’ai bu quelques verres de whisky mais ça devrait pas m’empêcher de comprendre.
RUFUS : Les oreilles sont aussi uniques que les empreintes chez les humains.
DEAN : C’est sérieux ?
RUFUS : Dans notre pays, les magistrats ne connaissent pas trop mais, en Angleterre, c’est une chose très fréquente. L’ami d’un ami …, d’un ami, m’a expédié 10 pages de fax d’un fichier très confidentiel qui la concernait et en retour il a seulement demandé que je lui envoie un enregistrement d’une caméra de sécurité.
DEAN : Je vois. Et il voulait voir ses oreilles.
Rufus se lève et prend le dossier qu’il pose devant Dean.
DEAN : La soi-disant Bela Talbot.
Dean ouvre le dossier et commence à le lire. Il plisse les yeux et semble étonné.
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On voit ensuite Sam qui rentre dans une maison, sans doute celle de Benton. Il s’empare d’un livre dont la couverture représente un symbole étrange. On le voit ensuite qui descend un escalier et qui découvre le corps de l’homme qui s’est fait enlever le cœur. Cependant, Sam entend un bruit et voit une pièce où il découvre une femme endormie. Son bras est ensanglanté et couvert de vers. Mais quand il la touche, celle-ci se réveille brusquement et commence à paniquer.
SAM : Chut … Je viens ici pour vous aider, alors pas de bruit, je suis venu vous aider. D’accord ? Chut …
Il lui enveloppe le bras d’une serviette, et la femme gémit encore plus.
SAM : Désolé, j’ai pas le choix. Désolé.
On entend alors une porte qui s’ouvre et on voit le docteur Benton qui entre dans sa maison. Sam l’entend aussi.
SAM : Chut … Chut … Chut … Chut …
Il met sa main sur la bouche de la femme pour éviter qu’elle ne fasse trop de bruit. Quand le docteur Benton arrive là où la femme était allongée, il n’y a plus personne, mais il remarque tout de même que Sam et la femme sont passés par une fenêtre.
Sam arrive alors à sa voiture avec la femme dans les bras, il la pose sur le siège passager.
SAM : Allez-y. Attention à votre tête. Désolé.
Sam va s’asseoir au volant.
SAM : C’est bon, ça va aller, calmez-vous.
Mais à ce moment, le docteur Benton arrive et casse la fenêtre. Il prend la tête de Sam et la frappe à plusieurs reprises contre le volant. Sam engage la marche arrière et démarre. Le docteur Benton tombe alors devant la voiture et Sam accélère en marche avant pour l’écraser. Juste après, Benton se relève, sa tête est inclinée, mais il la redresse. On voit du sang qui coule de son œil droit.
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Plus tard, on aperçoit un hôtel vu de l’extérieur. On voit Bela qui rentre dans une chambre et Dean qui la plaque immédiatement contre le mur, la menaçant avec un revolver.
DEAN : Où est le colt ?
BELA : Dean.
DEAN : Allez, répondez.
BELA : Il est loin. Au bout du monde maintenant.
DEAN : Vous mentez.
Il prend le sac à Bela.
BELA : J’appelle l’acheteur, vous parlez le farsi ?
DEAN : Mais qu’est-ce que vous faites ?
Il fouille Bela et lui prend son revolver.
DEAN : Oh, mais ne rêvez pas. Bougez pas d’ici.
BELA : Je n’ai plus le colt je vous dis.
DEAN : Ah ouais bien sûr, et je vais vous croire sur parole.
Bela tente discrètement de se faufiler sur sa gauche. Cependant, pendant que Dean fouille les tiroirs, il la remarque et tire juste à côté.
DEAN : Ne bougez pas.
BELA : Il est loin d’ici. Il faudra prendre l’avion pour le retrouver. En rattrapant l’acheteur vous le récupérerez peut-être.
Dean s’avance alors devant Bela et tend son revolver devant elle.
BELA : Vous êtes décidé à me tuer.
DEAN : Oh oui.
BELA : Vous n’avez pas l’âme d’un tueur pourtant.
DEAN : C’est pas comme vous. C’est vrai, moi je n’aurais jamais été capable de tuer mes parents.
BELA : Je ne sais pas de quoi vous …
DEAN : Mais si vous le savez. Vous aviez quoi ? 14 ans ? Vos parents sont morts dans un accident de voiture, la police a longtemps pensé à un sabotage, mais elle n’a jamais pu en avoir la preuve. Et le gentille Bela, oh pardon, Abby a hérité de millions.
BELA : Comment avez-vous su ?
DEAN : C’est pas important.
On a alors un flash back montrant le père à Bela qui entre dans sa chambre. Bela est en larmes. Retour à la réalité.
BELA : C’était des gens merveilleux, et je les ai tués. Et j’ai été riche. Et ça ne m’a pas gêné un seul instant. Et je me fiche de ce qui peut vous arriver.
Dean la plaque alors contre la porte et on voit une brindille au dessus de celle-ci qui bouge.
DEAN : Vous me rendez malade.
BELA : Vous aussi.
Dean s’apprête donc à tirer mais il aperçoit la brindille et renonce.
DEAN : Non, c’est trop facile. Vous n’en valez pas la peine.
Dean s’en va alors. Mais Bela en a profité pour lui prendre discrètement un reçu du motel pour savoir où il était. Elle prend son téléphone et appelle quelqu’un.
BELA [au téléphone] : Ça a marché, il m’a trouvé. Non, Sam n’était pas avec lui. Mais, je sais où ils sont.
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Au motel, on voit le téléphone de Sam qui sonne. Il décroche.
SAM : Dean ?
DEAN : Ouais.
SAM : T’as le colt ?
DEAN : A ton avis ?
SAM : Alors ça veut dire que tu as tué Bela ?
DEAN : Non, elle a mérité une douzaine de fois la mort mais j’ai pas eu le courage de tirer.
SAM : Dean …
DEAN : Je me suis planté Sammy.
SAM : Non, t’as rien à te reprocher.
DEAN : T’avais raison, c’était pas la bonne piste à suivre. Le colt est loin d’ici, on a complètement foiré notre coup Sam.
SAM : Pas moi non. J’ai trouvé la maison de Benton.
DEAN : Génial, il était là ?
SAM : Ouais.
DEAN : Tu l’as tué j’espère ?
SAM : Non.
DEAN : Mais comment ça non ?
SAM : Ah écoute-moi, j’ai trouvé une sorte de manuel personnel, il contient la formule.
DEAN : La formule de la vie éternelle ?
SAM : Oui.
DEAN : Laisse-moi deviner, je vais devoir manger un bébé tout cru ?
SAM : Non, c’est ça qui est bien, il ne s’agit pas de magie noire, il n’y a pas de sacrifice ou quoi que ce soit, c’est …, c’est scientifique Dean. Ah évidemment c’est une science un peu bizarre pour nous, mais …
DEAN : Mais quoi, allez, vas-y, continue.
SAM : Il faut tenter le coup. C’est vrai qu’on s’est souvent plantés jusqu’ici mais j’ai pensé que cette fois c’est inespéré, que ça peut marcher. Ça peut te sauver.
DEAN : D’accord, et t’as la formule ?
SAM : Attends, c’est pas encore d’une clarté totale, il reste encore certains détails qu’il faut …
A ce moment, Benton met un chiffon imbibé de chloroforme devant la bouche à Sam.
DEAN : Sam ?
On voit Sam se débattre.
DEAN : Sam ?!
***************
Plus tard, on voit Sam allongé sur la table du docteur Benton, les yeux maintenus grands ouverts par de petits rubans adhésifs.
BENTON : Détendez-vous, tout va bien se passer. Vous ne devez absolument pas avoir peur de ce qui va se passer ici Sammy et je vous annonce que vos chances de sortir vivant de cette petite opération sont très, très élevées.
SAM : Vous savez comment je m’appelle ? Comment l’avez-vous su ?
Benton chauffe pendant ce temps un outil grâce à une flamme.
BENTON : Oh, je le sais. Vous me prenez pour une sorte de monstre, avouez-le. Alors vous devez savoir que je n’ai absolument rien fait jusqu’ici sans avoir été forcé de le faire. Toute cette histoire de vie éternelle n’a rien d’évident. Il demande des efforts. Quand une chose ne va pas, comme mes yeux ces temps-ci, alors on la remplace par une autre.
Il passe sa main sur le front de Sam.
BENTON : Quelque fois certaines choses sont endommagées, comme quand votre père m’a pris mon cœur et ça, il faut avouer que c’était quelque chose d’affreux.
Il prend l’agenda de John Winchester.
BENTON : Oui, je pense que vous comprenez parfaitement l’immense foi que j’ai ressentie quand j’ai lu tout ce qu’il avait écrit sur vous dans son journal intime. [Il montre l’agenda à Sam]. C’est très bizarre cette situation, on dirait une sortie de réunion familiale très chaleureuse. Bon, on a assez perdu de temps comme ça, on va tout de suite commencer.
Benton approche un outil incurvé vers l’œil de Sam, dans l’intention de lui arracher son œil. Il commence d’ailleurs à le faire, mais Dean arrive et lui tire dessus. Benton s’arrête et regarde Dean.
BENTON : Tirez autant que vous voulez.
Il s’approche ensuite de Dean qui tire deux autres fois. Benton pousse Dean contre un mur et quand il s’approche, Dean le poignarde avec un couteau.
BENTON [Rires] : Ah, le couteau. J’ai l’impression que l’immortalité est encore confuse à vos yeux. Dommage pour ce cœur en tout cas, je venais à peine de l’installer.
DEAN : Ouais, il doit bien pomper s’il est nouveau.
Dean lui montre un flacon de chloroforme.
DEAN : Il va envoyer de ceci, dans votre corps d’immortel.
BENTON : J’ai trouvé ce flacon de chloroforme là haut, et j’ai trempé le couteau dedans.
BENTON : Non …
Benton s’écroule, endormi par le chloroforme. Plus tard, on le voit allongé, attaché sur la table.
DEAN : Sale temps, hein docteur ?
Sam est debout à côté de Dean.
DEAN : C’est vrai, vous n’avez pas bonne mine.
BENTON : Pitié.
DEAN : Oh, comment ça ? Vous implorez après avoir passé 150 ans à charcuter des innocents de tout âge ? La ferme.
BENTON : Je peux vous aider. Je sais ce qui vous sortira de là.
DEAN : On devrait le découper en petits morceaux et voir si son immortalité l’aiderait beaucoup ?
BENTON : Je peux vous expliquer l’opération à suivre. Réfléchissez, l’immortalité. Je vous offre, la vie éternelle.
Sam le regarde attentivement.
SAM : Attends, Dean …
DEAN : Sam.
Les deux frères sortent de la pièce pour discuter.
DEAN : Quoi ?
SAM : T’as le choix entre aller en enfer dans 3 semaines ou changer de pancréas dans un demi siècle.
DEAN : C’est vrai que dit comme ça, ça donne à réfléchir.
SAM : C’est pas parfait, mais on pourra au moins gagner du temps pour trouver mieux. On a besoin de temps. Ce que je te demande, c’est juste …, c’est juste d’y penser.
DEAN : Non.
SAM : Tu ne veux pas t’en sortir ?
DEAN : Mais ça n’a rien à voir. Ecoute, c’est simple.
SAM : Simple ?
DEAN : Pour moi, c’est très clair, ou c’est blanc, ou c’est noir. Humain ou pas humain. [Il revient dans la pièce du docteur] T’as vu le docteur, c’est un vrai monstre. Je veux pas devenir comme lui. Je préfère encore l’enfer.
BENTON : Vous êtes ridicule, je sais comment vous aider.
Dean lui mais un coton imbibé de chloroforme devant la bouche.
DEAN [à Sam] : Je vais m’occuper de lui. T’es pas obligé de rester.
Plus tard, on voit le docteur Benton qui allume une allumette dans une boite. Il est enfermé dans une boite avec des chaînes au fond d’un trou, et Dean et Sam s’apprête à reboucher le trou. Benton essaye en vain de s’en sortir.
BENTON : Non, non, ne soyez pas idiots, je peux vous aider.
DEAN : Il va rigoler pour l’éternité là dedans.
BENTON : Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir ! Je peux vous aider ! Non ! Non ! Non ! Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir !
Sam le regarde, comme avec regret, et il aide son frère à enterrer Benton.
***************
On voit ensuite le motel de Dean et Sam de l’extérieur, puis on voit Bela qui marche dans le couloir et qui entre dans la chambre des deux frères. Elle sort un pistolet à silencieux et tire sur les deux frères qui dorment. Cependant, quand elle soulève les couettes, elle voit deux poupées gonflables. Elle s’est fait piéger par les deux frères. Le téléphone sonne et elle décroche.
DEAN : Allo Bela ? Il y a un petit détail que j’aimerais porter à votre connaissance : j’ai senti votre main dans ma poche quand vous avez pris le reçu du motel.
BELA : Vous ne comprenez rien.
DEAN : Oh, je pense au contraire avoir très bien compris. Figurez-vous que j’ai remarqué quelque chose d’intéressant dans votre chambre d’hôtel, au dessus de la porte : la petite branche, l’herbe du diable. Cette herbe n’a qu’un usage : garder au loin les démons. Et vous savez ce que j’ai fait après ça, je suis retourné lire la fiche sur vos parents et j’ai découvert qu’ils sont morts il y a 10 ans aujourd’hui. Et j’ai tout compris. C’est un démon qui a fait le sale travail. Vous avez passé un contrat, n’est-ce pas Bela ? Et le démon veut son dû.
Flashback sur le pacte de Bela. On la voit faire de la balançoire, avec une petite fille à côté.
LA FILLE : Si tu veux, je le ferai pour toi. Et ça te coutera rien du tout. En tout cas, pas avant …, 10 longues années.
On voit les yeux de la fille qui deviennent rouges. Retour à la réalité.
DEAN [toujours au téléphone] : C’est pour ça que vous avez volé le colt, n’est-ce pas ? Pour échapper à votre contrat, notre colt pour sauver votre âme.
BELA : Oui.
DEAN : Et voler le colt n’a apparemment pas suffi.
BELA : Ils ont changé le contrat, ils m’ont demandé de tuer Sam.
DEAN : Ah ouais, ça alors, ces démons n’ont aucune parole. C’est choquant. Décidément, on ne peut pas se fier aux démons. Oh, quelle heure il est, vous avez vu ça ? Il est presque minuit.
Bela commence à pleurer.
BELA : Au nom du ciel Dean, aidez-moi.
DEAN : Vous êtes vraiment gonflée de faire appel à moi.
BELA : Ecoutez, je l’ai pas mérité.
DEAN : C’est vrai, oui, vous avez raison, mais il fallait y penser avant. Si vous étiez venu nous voir plus tôt en nous demandant de vous aider, on aurait peut-être pu utiliser le colt et vous sauver.
BELA : Et vous, vous seriez aussi sauvé. Je sais pour votre contrat Dean.
DEAN : Et qui vous a dit ça ?
BELA : Le démon qui a le contrat, et qui a le mien aussi. Elle dit qu’elle garde tous les contrats.
DEAN : Qui ça elle ?
BELA : Elle s’appelle Lilith.
Dean regarde Sam.
DEAN : Lilith ? Pourquoi je devrais vous croire ?
BELA : J’en sais rien, mais c’est vrai, je le jure.
DEAN : Ça ne vous aidera pas Bela. C’est trop tard, pourquoi vous me dites ça ?
BELA : Parce que j’espère bien que vous tuerez ce monstre.
DEAN : On se retrouvera en enfer.
Il raccroche. De son côté, on voit Bela qui raccroche. Il est minuit, et on entend les chiens de l’enfer qui hurlent à l’extérieur. Bela regarde par la fenêtre et on entend un chien qui aboie.
FIN DE L’EPISODE
Ecrit par rafijolis.