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#114 : Cauchemar

Sam rêve de la mort d'un homme, avant que celle-ci ne se produise. Malheureusement lorsque les Winchester arrivent sur les lieux, il est déjà trop tard. Mais ce n'était qu'un premier meurtre. Ils découvrent que l'esprit de Sam serait connecté à un garçon qui a des capacités psychiques particulières. Ils vont donc tout faire pour empêcher les visions de Sam de se réaliser à nouveau.

Popularité


4.25 - 16 votes

Titre VO
Nightmare

Titre VF
Cauchemar

Première diffusion
07.02.2006

Première diffusion en France
05.05.2007

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) en prêtres

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) en prêtres

Max Miller (Brendan Fletcher)

Max Miller (Brendan Fletcher)

Sam (Jared Padalecki)

Sam (Jared Padalecki)

Max Miller (Brendan Fletcher)

Max Miller (Brendan Fletcher)

Max Miller (Brendan Fletcher) avec Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki)

Max Miller (Brendan Fletcher) avec Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki)

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) en prêtres

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) en prêtres

Alice Miller (Beth Broderick)

Alice Miller (Beth Broderick)

Un voisin (Fred Keating)

Un voisin (Fred Keating)

Sam (Jared Padalecki)

Sam (Jared Padalecki)

Une maison

Une maison

Sam (Jared Padalecki)

Sam (Jared Padalecki)

Dean (Jensen Ackles)

Dean (Jensen Ackles)

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles) en discussion

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles) en discussion

Dean (Jensen Ackles)

Dean (Jensen Ackles)

Sam (Jared Padalecki)

Sam (Jared Padalecki)

Plus de détails

 

Scénaristes : Raelle Tucker & Sera Gamble
Réalisateur : Phil Sgriccia


Casting :

Brendan Fletcher... Max Miller
Beth Broderick... Alice Miller
Fred Keating... Voisin
Avery Raskin... Roger Miller
Susinn McFarlen... Voisine
Dalias Blake... Policier
Cameron McDonald... Jim Miller


Personnages mineurs :

Max Miller

C’est un des enfants élus par Azazel pour boire du sang de démon. Sa mère est morte comme Mary Winchester, au plafond de la chambre d’enfant entourée par les flammes. Il a souvent été battu par son père, Jim, et son oncle Roger. Max a des pouvoirs de télékinésie qui sont apparus à peu près au moment où Sam a eu ses premières visions. Max va utiliser ses pouvoirs pour tuer son père et son oncle. Il va aussi essayer de tuer sa belle-mère qui n’a jamais rien fait pour l’aider. Sam va parvenir à empêcher la mort de Dean et d’Alice Miller mais pas le suicide de Max.

 

Alice Miller

C’est la belle-mère de Max Miller. Max lui reproche de ne pas être intervenue quand il était battu par son père et son oncle. Dans une vision Sam voit Max la tuer avec un couteau qu’il dirige par télékinésie. Dean et Sam parviennent à la sauver mais ne peuvent empêcher le suicide de Max immédiatement après.



Bonus :

***Lieux***

Saginaw, Michigan.

 

***Légendes***

Special Children d'Azazel.

 

***Chronologie***

Entre le 15 et le 22 mai 2006.

 

***Anecdotes et SPN Facts***

- Philip Sgriccia, le réalisateur de l'épisode, a déjà travaillé avec l'acteur Brendan Fletcher, l'interprète de Max Miller, pour l'épisode "Bitter Harvest" de la série "Night Visions".

- Philip Sgriccia a personnellement choisi d'utiliser deux chansons de Bob Seger parce qu'il est originaire du Michigan et que cet épisode se passe à Sanigaw, Michigan. De plus, Sgriccia a demandé à sa soeur de lui envoyer des tasses à café et des casquettes de baseball du Michigan pour donner de la crédibilité au décor.

- Le motel dans lequel Sam et Dean logent est le premier de la série avec un thème distinctif. C'est aussi la première apparition de la Tête de Cerf.

- D'origine picarde, le mot cauchemar vient de cauche du verbe cauchier signifiant presser et de mare de l'ancien néerlandais mare, qui désigne un fantôme provoquant de mauvais rêves. Le mot "cauchemar" a d'abord signifié "suffocation, oppression nocturne". Ce malaise était souvent imputé à l'action des sorcières (sous la forme "cauquemaire"), un homme qui donne des cauchemars.

- Le moment où Dean habillé en prêtre prend une saucisse cocktail et la mange a été improvisé par Jensen Ackles lors du tournage. Les saucisses étaient comestibles mais ne devaient être qu'un accessoire. Jensen se souvient qu'elles n'avaient pas bon goût. Mais l'action a conduit les scénaristes à écrire des scènes similaires, contribuant à développer une caractéristique déterminante de Dean Winchester : Son amour pour les collations et la restauration rapide et son penchant à manger tout ce qui se trouve devant ses yeux.

 

***Références culturelles***

- Dean : Good afternoon. I'm Father Simmons, this is Father Frehley. (Bonjour, je suis le père Simmons, voici le père Frehley.)

Gene Simmons et Ace Frehley sont des membres du groupe KISS.

- Dean : So he's a psychic ? He's a spoon-bender ? (Donc c'est un médium ? C'est un plieur de cuillère ?)

Référence au prétendu medium Uri Gellar, qui est supposé avoir accidentellement plié des cuillères à l'âge de 4 ans, avec la seule volonté de son esprit.

Egalement une référence au film Matrix, puisque c'est ce qui est demandé à Néo pour prouver ses compétences psychiques.

 

Un homme rentre chez lui. Il gare sa voiture dans son garage, et là, la porte se referme toute seule derrière lui. Puis les portes de la voiture se verrouillent et le moteur se met en marche comme par magie. De la fumée envahit le garage, rentre dans la voiture, et l’homme meurt asphyxié. La fumée disparaît. 

Sam se réveille, il voit des flash où apparaissent la plaque de la voiture et ce qui arrive à l’homme. Il se lève, réveille Dean, rassemble ses affaires, et les deux frères prennent la route en direction du Michigan. Sam passe un coup de téléphone et obtient le nom de l’homme qu’il a vu dans son rêve: Jim Miller.  

Lorsqu’ils arrivent sur les lieux, la police est déjà là et ils sont en train de sortir le corps du garage. L’une des voisine présente leur dit qu’il s’est suicidé 2 heures plus tôt, lorsque Sam a eu son cauchemar.  

Le lendemain matin, ils se présentent chez la famille du défunt habillés en prêtres. La femme de Jim leur dit que c’est leur fils, Max, qui a découvert le corps de son père. Sam va lui parler. Pendant ce temps Dean inspecte l’étage à la recherche d’esprits mais il ne trouve rien.  

Sam et Dean discutent du fait qu’ils n’aient rien trouvé d’anormal dans la maison, quand Sam commence à avoir très mal à la tête. Puis il voit Roger, le frère de Jim, chez lui dans sa cuisine, et sa fenêtre qui s’ouvre toute seule. Roger la referme, mais elle se réouvre. Il passe donc la tête au dehors, mais la fenêtre se ferme sur lui et le décapite. Sam revient à lui. 

Ils vont chez Roger Miller, mais celui-ci leur claque la porte au nez. Ils passent donc par derrière, par où donne la fenêtre de la cuisine, mais au moment où ils arrivent, Roger meurt. Dean s’introduit chez lui mais ne trouve rien.  

Ils retournent parler avec Max. Il leur raconte sa vie quand il était plus jeune, que son oncle passait beaucoup de temps chez eux car ils étaient voisins. Il ne leur apprend pas vraiment grand chose. Mais Dean a le sentiment qu’il ne leur dit pas tout. Ils vont donc interroger le voisinage.  

Ils parlent avec un homme qui était un voisin des Miller avant qu’ils ne déménagent. Il leur raconte que Jim Miller était alcoolique et qu’il battait Max, tout comme son oncle Roger. Et que sa belle-mère ne faisait rien pour les en empêcher. Mais avant qu’il puisse dire autre chose, Sam recommence à avoir mal à la tête, et il voit Max assassiner sa belle-mère, en faisant léviter un couteau de cuisine. 

Sam comprend qu’il était connecté à Max, et c’est pour ça qu’il a eu toutes ses visions des meurtres des Miller.
Arrivé chez Max, Dean prend une arme dans la boite à gant de sa voiture. Sam veut essayer de parler avec Max avant d’utiliser la force.
Ils rentrent dans la maison au moment où Max se disputait avec sa tante, et Sam lui demande de les suivre quelques minutes dehors pour parler. Mais Max aperçoit l’arme sous le blouson de Dean, et il leur bloque la porte. Dean sort son arme mais Max le lui prend et les met en joue. Sa belle-mère s’approche de lui mais il la fait voler à travers la pièce sans la toucher. Sam parvient à le calmer et ils discutent seuls quelques minutes. Dean s’occupe de sa belle-mère. Max dit à Sam que son père l’a battu la semaine dernière et c’est pour ça qu’il l’a tué. Il lui dit aussi qu’il le rendait responsable de la mort de sa mère, qui est morte dans sa chambre alors qu’il n’était qu’un bébé, brûlée vive accrochée au plafond, tout comme Mary Winchester. Sam tente de le raisonner, de le convaincre de les laisser partir, lui, Dean et sa belle-mère, mais Max n’est pas d’accord et il enferme Sam dans un placard en bloquant l’entrée avec une étagère.Puis Max retourne dans la cuisine où il y a Dean et sa belle-mère. Dean s’interpose entre eux, mais Max lui tire une balle en pleine tête avec son arme. A ce moment Sam reprend ses esprits. Il vient d’avoir la vision de la mort de son frère. Il semble se concentrer très fort, et l’étagère qui bloque la porte du placard se déplace toute seule. Sam sort et arrive à temps dans la cuisine pour sauver son Dean. Dans un dernier mouvement désespéré, Max retourne l’arme contre lui et se suicide. 

Sam et Dean son en train de parler de la chose qui a tué leur mère, Jessica et la mère de Max. Puis Sam avoue à son frère qu’il a réussit à bouger l’étagère qui bloquait la porte après avoir vu mourir Dean. Celui-ci balance une blague sur les capacités psychique de Sam, mais on voit bien qu’il est très inquiet et qu’il ne veut pas le faire voir à Sam.

 

Ecrit par Blackrose.

Cauchemar

 

Dans une rue dans le Michigan, un homme, Jim Miller, arrive en voiture, ouvre son garage et rentre dedans afin de la garer. Il éteint le moteur et commence à chercher des objets sur le siège arrière de sa voiture. Tout à coup, la porte du garage se ferme toute seule. La voiture se verrouille elle-même. Les clés tournent et mettent le contact à la voiture. L’homme regarde, confus, tandis que le garage commence à se remplir de monoxyde de carbone. L’homme se met à tousser pendant qu’il tente d’ouvrir les portières. Il enlève les clés du contact, mais la voiture ne s’éteint plus. Paniqué, il utilise sa veste pour couvrir l’aération de la voiture par où le monoxyde de carbone commence à entrer. Mais, le gaz continue à remplir le véhicule.

Jim : A moi ! Au secours ! A moi ! Vite ! Au secours !

Il essaie de défoncer les portières avec son pied ainsi que les vitres, mais sans succès. Rapidement, l’homme tombe sur le siège, mort.

 

                                              **************

 

Il y a comme une lumière blanche. Dans une chambre de motel, Sam se réveille alors qu’il rêvait de l’homme mort. Il se relève dans son lit, déboussolé. Il sort alors de son lit.

Sam : Dean. Sam allume la lumière et secoue Dean. Dean !

Dean grogne. Sam s’éloigne de son lit et commence à bouger rapidement dans la pièce.

Dean : Qu’est-ce qu’il te prend de me réveiller comme ça en pleine nuit ?
Sam : On s’en va.

Sam emballe quelques objets dans un sac et le ferme.

Dean : Endormi. Mais, t’es malade !
Sam
: Faut y aller. Tout de suite.

 

                                              **************

 

En voiture, Dean conduit rapidement tandis que Sam parle au téléphone.

Sam : Lisant une feuille. McCreedy. Inspecteur McCreedy, plaque numéro 158. J’ai un 4-80 qui est actuellement en cours. J’aurais besoin de retrouver le propriétaire d’un véhicule immatriculé dans le Michigan Mary, Frank, 6-0-3-7. Oui, d’accord. Et, vite.
Dean
: Sammy, relax. T’as juste fait un cauchemar.
Sam
: Bien sûr. Tu sais mieux que moi.
Dean
: Tu sais bien que ça t’arrive souvent de faire ce genre de cauchemars. Tu verras, ton numéro de plaque ne donnera rien.
Sam
: Cette fois, c’était différent, Dean. C’est vrai. C’est comme quand je rêvais de chez nous et de Jessica.
Dean
: Eh ! Ça, c’est normal que tu rêves de notre maison et de ta petite amie. Tu l’avais déjà vu le type du rêve ?
Sam
: Non.
Dean
: Non ? Alors, pourquoi t’aurais des prémonitions pour un type que tu connais pas dans le Michigan ?
Sam
: J’en sais rien.
Dean
: Et, moi non plus.
Sam
: Au téléphone. Oui, j’écoute. Il regarde Dean et écrit. Jim Miller. Saginaw, Michigan. Vous avez son adresse ? Très bien. Merci. Il raccroche. Il existe. On est encore loin ?
Dean
: De Saginaw ?
Sam
: Ouais.
Dean
: Une bonne heure.
Sam
: Alors, accélère.

Dean appuie sur une pédale et ils accélèrent.

 

                                              **************

 

Devant la maison des Miller, des voitures de police et des ambulances entourent la zone. Des médecins légistes mettent le corps de Jim dans un sac, pendant que les officiers de police parlent à la famille de Jim. Sam et Dean se garent devant la maison et observe la scène, déçus. Ils échangent un regard. Puis, l’écran devient noir.

 

                                              **************

 

Devant la maison des Miller, Dean et Sam arrivent dans la foule qui regarde ce qui se passe.

Dean : A une femme proche. Vous savez ce qui s’est passé ?
Femme
: Un suicide. J’en reviens pas.
Sam
: Vous le connaissiez ?
Femme
: Je le voyais tous les dimanches à la messe. Et, cet homme semblait… tout à fait normal. En fait, on ne sait jamais ce qui se passe chez les gens.
Dean
: Exact.
Sam
: Et, comment ça s’est passé ? Comment ils disent que ça s’est passé ?
Femme
: Ils l’ont trouvé mort dans le garage. Le moteur de la voiture tournait. Il s’était enfermé dedans.

Sam et Dean échangent un regard.

Sam : Et, est-ce que vous savez à quelle heure ça s’est produit ?
Femme
: Ah, c’est arrivé il y a une heure ou deux. Ces pauvres gens. J’imagine ce qu’ils vont devoir traverser.

Sur les marches de la maison, une femme, sûrement la femme de Jim, pleure. Sam semble vraiment dégoûté et s’éloigne. Dean le suit à la voiture.

Dean : Eh ! J’ai fait aussi vite que je pouvais.
Sam
 : Pas assez vite. Franchement, je suis dépassé. Pourquoi j’ai de telles prémonitions si je n’ai pas le temps de venir arrêter les drames qui se préparent ?
Dean
 : J’en sais rien.
Sam
 : A ton avis, qu’est-ce qui l’a tué ?
Dean
 : Mais, peut-être qu’il s’est suicidé. Tu sais, peut-être qu’il n’y a rien de surnaturel là-dedans.
Sam
 : Je te l’ai déjà dit. J’ai vu ce qui s’est passé. C’est un meurtre. Je peux te l’affirmer, Dean. On a enfermé Jim dans le garage.
Dean
 : Qui ? Un esprit ? Un poltergeist ? Quoi ?
Sam 
: Ça, je sais pas. Je sais pas pourquoi je fais ces rêves et je sais pas ce que ça veut dire. Dean fixe Sam. Quoi ?
Dean
 : Non, rien. Mais, je commence à m’inquiéter pour toi.
Sam
 : Ne me regarde pas comme ça.
Dean
 : Bon, j’arrête de te regarder. Je trouve que t’as une tête terrible.
Sam
: Merci. Simpa.
Dean
: De rien. Allez, viens. On verra ça demain matin. On fouillera la maison. On rencontrera la famille.
Sam
: Tu les as vus ? Ils sont bouleversés. Ça m’étonnerait qu’ils veuillent nous parler.
Dean
: Oui, t’as raison. Mais, je sais qui ils recevront.
Sam
: Qui ?

Dean sourit à Sam.

 

                                              **************

 

Devant la maison des Miller le lendemain, Dean sonne à la porte. Les cheveux de Sam sont repoussés à l’arrière.

Sam : Tu te rends compte de que qu’on fait, là ?

Dean sourit. Le frère de Jim, Roger, ouvre la porte et voit deux hommes portant des vêtements de prêtres.

Dean : Bonjour, monsieur. Je suis le Père Simmons et voici le Père Frehley. Nous sommes les nouveaux prêtres de St Augustin. On peut vous parler ? Roger acquiesce et les fait entrer. Merci.
Sam
: Nos sincères condoléances.

Roger ferme la porte.

 

                                              **************

 

Dans la maison, Roger ferme la porte.

Dean : C’est dans des circonstances pareilles que les hommes ont besoin de…
Roger
: Ecoutez. Vous pouvez vous adresser aux personnes croyantes si vous voulez, mais ce n’est pas mon cas. Mon frère s’est tué.

La femme de Jim entre dans le hall d’entrée et les entend.

Mme Miller : Roger. Des prêtres !
Roger
: A Sam et Dean. Excusez-moi.

Il s’en va.

Mme Miller : Je… J’espère que vous voudrez pardonner à mon beau-frère. Je crois qu’en fait le geste de Jim l’a bouleversé. Euh… Voudriez-vous un peu de café ?
Dean
: Avec plaisir.

Dean et Sam sourient et Mme Miller va dans une autre pièce.

 

                                              **************

 

Dans le salon, Sam et Dean sont assis sur le canapé tandis que Mme Miller sert du café et leur tend deux tasses.

Mme Miller : C’est vraiment très aimable à vous d’être passés. Et, savoir que l’église nous soutient est un grand réconfort.
Dean
: Nous l’espérons. N’oublions pas que nous sommes tous des enfants de Dieu.

Sam le regarde étrangement. Mme Miller s’en va et Dean en profite pour prendre une mini saucisse d’un plat sur la table basse. Sam n’en revient pas.

Dean : Quoi ?
Sam
: Rien. Est-ce que t’as déjà vu un vrai prêtre ? Bâfré ?

Mme Miller revient et s’assied à côté de Dean.

Dean : La bouche remplie. Mme Miller. Est-ce que votre mari souffrait parfois de dépression ?
Mme Miller
: Pas du tout, non. Oui, il éprouvait des coups de fatigue quelque fois. Mais, ils se portaient bien. Elle commence à pleurer. Et, c’est ça qui est angoissant. Comment Jim a-t-il bien pu faire ça ?
Sam
: J’imagine votre réaction en découvrant cette scène.
Mme Miller
: Oh, en fait, c’est notre fils, Max. C’est notre fils qui l’a trouvé.

Mme Miller pointe du doigt un adolescent assis seul dans le coin d’une autre pièce.

Sam : J’aimerais bien lui parler si vous êtes d’accord.
Mme Miller
: Oh ! Oh, c’est vraiment gentil.

Sam sourit et acquiesce, puis se dirige vers Max dans la salle à manger.

Sam : Max ? Bonjour. Je suis Sam.

 

                                              **************

 

Dans le salon, Dean donne à Mme Miller un mouchoir.

Dean : Mme Miller, vous avez une très jolie maison. Il y a longtemps que vous habitez ici ?
Mme Miller
: On a emménagé il y a maintenant cinq ans.
Dean
: Oui, c’est le problème avec ces vieilles maisons. Je parie que vous avez des tas d’ennuis ?
Mme Miller
: De quel genre ?
Dean
: Et bien, des fuites d’eau, l’électricité qui saute, des choses qui craquent la nuit ou ce style de choses.
Mme Miller
: Non, il y a rien de tout ça. C’est vraiment parfait.

Mme Miller sourit.

Dean : Je vois. Il cesse de parler. Puis-je me rincer les mains ?
Mme Miller
: Oh, bien sûr. Vous n’avez qu’à monter. C’est là-haut.
Dean
: Très bien. Merci.

Dean prend une autre saucisse, la met dans sa bouche et se dirige vers les escaliers.

 

                                              **************

 

Dans la salle à manger, Sam parle à Max.

Sam : Votre père et vous, vous vous entendiez ?
Max
: Tristement. Oui, on se supportait.
Sam
: Oui. Et, vous vivez toujours chez vos parents ?
Max
: Oui. Ça m’aide à économiser de l’argent pour l’école, mais c’est dur.

Un silence s’installe entre les deux pendant quelques secondes.

Sam : C’est le bruit qui vous a alerté ? Ça vous a réveillé ?
Max
: Non, je lisais. J’entendais tourner le moteur. Je savais pas ce qu’il faisait.
Sam
: Je sais que c’est dur. Perdre un parent. Spécialement quand on n’a pas les réponses.

Max ne répond rien.

 

                                              **************

 

A l’étage, Dean vérifie que personne n’est là. Il sort de sa veste un détecteur thermique et l’allume. Il regarde toute la pièce du sol au plafond mais rien n’est anormal. Il entend quelqu’un monter et range rapidement le détecteur, mais il s’agit de Sam.

Sam : T’as quelque chose ?
Dean
: Secouant la tête. Non, rien.

Ils redescendent.

 

                                              **************

 

Dans la chambre du motel, Dean est assis sur son lit et nettoie tous ses fusils.

Dean : Qu’est-ce que t’as ?
Sam
: Rien du tout. Il s’est absolument rien passé de spécial depuis qu’ils ont construit la maison.
Dean
: Et, pour le terrain ?
Sam
: Pas de tombe, pas de champs de bataille. En fait, aucune sorte d’atrocité. Pas même dans le voisinage.
Dean
: Je m’en doutais. J’ai cherché dans toute la maison. Il n’y a ni tâche suspecte ni trace de soufre. Nada.
Sam
: Et, la famille dit que tout était normal ?
Dean
: Oui. Je pense que s’il y avait eu un démon ou un poltergeist, quelqu’un se serait aperçu de quelque chose. Je me suis servi de mon scanner thermique. J’ai rien trouvé.
Sam
: Donc, tu penses que Miller s’est suicidé ? Que le rêve que j’ai fait n’était qu’une sorte d’affreuse coïncidence ?
Dean
: J’en sais rien. A mon avis, il n’y a rien d’anormal dans cette maison. C’est tout.
Sam
: Oui. Il commence à faire une grimace et à se masser les tempes. Bon. T’as pensé alors… Enfin, on peut pense que la maison n’a rien à voir. Peut-être que c’est juste… Peut-être que ça ne touche que Jim. D’une façon ou d’une autre.

Sam arrête de parler car il a trop mal à la tête.

Dean : Qu’est-ce t’as ?

Sam se baisse lentement et se met sur ses genoux.

Sam : Ah ! Oh, ma tête !

Sam crie à cause de la douleur. Dean se précipite vers lui et l’attrape par les épaules.

Dean : Sam ? Eh ! Eh ! Dis-moi ce qui ne va pas.

Sam regarde Dean, horrifié. Il y a alors comme une lumière blanche.

 

                                              **************

 

Sam à un flash de Roger qui entre dans sa cuisine avec un sac de courses qu’il pose sur le comptoir. Il ouvre une bière et commence à la boire. Une silhouette marche derrière lui. Dans la cuisine, la fenêtre de la cuisine s’ouvre. Roger entend le bruit et se retourne. Il remarque la fenêtre, va la fermer et la verrouille. Il retourne ensuite à ses courses. Tandis qu’il les sort du sachet, la fenêtre se déverrouille d’elle-même et s’ouvre. Roger, confus, retourne à la fenêtre, essaie de la fermer mais elle ne bouge pas. Roger passe sa tête en dessous et observe. Tout à coup, la fenêtre se referme sur sa tête, et du sang gicle sur la vitre.

 

                                              **************

 

De retour au motel, Sam est terrifié de ce qu’il a vu.

Sam : Ça a recommencé. Et maintenant, c’est le tour de Roger Miller.

Puis, l’écran devient noir.

 

                                              **************

 

Dans la voiture, Dean conduit tandis que Sam est au téléphone.

Sam : Au téléphone. Roger Miller. Non, non, non. Juste l’adresse, s’il vous plaît. D’accord, merci. Il raccroche. 220 West Grove. Appartement 1120.
Dean
: Ça ira ?
Sam
: Oui.
Dean
: Si t’es malade, je préfère qu’on s’arrête un instant parce que je viens de nettoyer la voiture.
Sam
: Non, je vais bien. T’inquiète pas.
Dean
: Merci.
Sam
: Ça commence à me faire peur. Comme si les cauchemars ne suffisaient pas, voilà que j’ai des visions en étant éveillé. Et ces… Ces visions, ou ce que tu veux, deviennent encore plus intenses. Et douloureuses.
Dean
: T’en fais pas. Ça passera. Ça va bien finir.
Sam
: Mais, qu’est-ce qui se passe avec les Miller ? Hein ? Pourquoi je me connecte avec eux ? Pourquoi je peux les voir quand ils meurent ? Pourquoi il faut que ça m’arrive à moi ?
Dean
: J’en sais rien, Sam. Mais, on va vite trouver, d’accord ? On a toujours fait face à l’inexplicable, chaque jour que Dieu fait. On va continuer.
Sam
: Non. On n’a jamais connu ça. Ça n’a jamais touché la famille comme ça. Ose me dire le contraire. Dis-moi que ça ne te fait pas peur.
Dean
: Après une pause. Ça ne me fait pas peur.

 

                                              **************

 

Roger marche dans la rue vers son appartement avec un sac de courses. Dean et Sam s’arrêtent à côté de lui.

Sam : Eh, Roger !
Dean
: Vous avez une seconde ou pas ?
Roger
: Ennuyé. Vous êtes de missionnaires ou quoi ? Laissez-moi tranquille.
Sam
: Vite !

Ils se garent sur le bord de la route, arrête le moteur et sortent de voiture. Ils courent vers l’appartement où Roger est en train d’entrer.

Sam : Eh ! Roger ! On veut vous aider. Attendez ! Eh, eh, eh, eh, eh, eh, eh !

Roger ferme la porte d’entrée devant eux.

Roger : Je veux pas de votre aide.

Roger s’en va.

Sam : On n’est pas des prêtres ! Vous devez nous écouter !
Dean
: Roger, vous êtes en danger ! Roger ne revient pas et Dean regarde le bâtiment. Amène-toi par là, amène-toi !

Sam et Dean s’en vont.

 

                                              **************

 

Dans une allée, Sam et Dean courent vers le côté de l’appartement, mais c’est bloqué par une grille. Dean la défonce avec le pied et ils passent dans l’allée sombre. Ils atteignent la sortie de secours et commencent à monter les escaliers quatre à quatre. Une minute plus tard, ils entendent un bruit. Ils grimpent un étage de plus et aperçoivent le sang de Roger sur une fenêtre. Sam et Dean n’en reviennent pas. Dean sort de sa poche un vieux chiffon qu’il tend à Sam, qui semble avoir mal à l’estomac.

Dean : Tiens. Essuie tes empreintes. C’est pas la peine que les flics les trouvent. Vite, vite, vite, vite ! Essuie. Sam commence à essuyer la rampe de l’escalier de secours. Je vais voir à l’intérieur.

Dean ouvre une autre fenêtre proche et passe dans l’ouverture. Sam continue à essuyer la rampe en essayant d’oublier la fenêtre ensanglantée.

 

                                              **************

 

Sam et Dean sont sortis de l’appartement et se dirigent vers leur voiture.

Dean : Tu peux me croire, il y avait rien. Pas une seule trace. Exactement comme chez les Miller.
Sam
: Il y avait une présence dans ma vision. On aurait dit une ombre. C’était comme si… Comme si elle traquait Roger.
Dean
: Enfin, quoique ce soit, on peut déjà dire que ça vient pas de l’endroit.
Sam
: Non, ça doit venir de la famille elle-même. Qu’est-ce que tu dirais d’un esprit vengeur ?

Ils s’arrêtent à la voiture et grimpent dedans.

Dean : Oui, il y en a qui sont bien connus pour s’attaquer à des familles et à les persécuter des années.
Sam
: Les Banshees.
Dean
: Oui, ils utilisent les mauvais sorts. Peut-être bien que Roger et Jim Miller sont mêlés à une sombre affaire qui remonte loin dans le temps.
Sam
: Et, cet esprit est revenu se venger. Et, les hommes de la famille sont tués. Est-ce que tu crois que Max est en danger ?
Dean
: Vaudrait mieux aller voir.

Dean met le contact.

Sam : Bon, je sais ce que les Miller et moi avons en commun.
Dean
: Raconte.
Sam
: Nos familles ont une malédiction.
Dean
: Oh, non ! Pas la nôtre. Elle a juste… quelques points d’ombre.
Sam
: Rigolant. Nos points d’ombre sont bien noirs, alors.
Dean
: C’est toi… qui est noir.

Ils s’en vont.

 

                                              **************

 

Dans le salon des Miller, Sam et Dean sont à nouveau vêtus comme des prêtres et parlent à Max.

Max : Ma mère se repose. Elle est épuisée.
Dean
: Oui, je comprends.
Max
: Les voisins n’ont pas arrêté de s’amener avec leur nourriture. Ils veulent qu’on mange et j’ai été obligé de les faire partir. Il montre la table à manger qui est recouverte de plats. C’est bizarre comme les gens croient que tout va mieux dès on s’empiffre.

Ils sourient.

Max. Asseyez-vous.

Ils s’assoient.

Sam : Pas trop dur ?
Max
: Ça peut aller.
Sam
: Votre père et votre oncle étaient proches ?
Max
: Oui. Oui, oui. Ils étaient liés comme des frères. Ils étaient tout le temps ensemble quand j’étais jeune.
Sam
: Et aujourd’hui, ils se voyaient moins ?
Max
: Non, mais c’est pas ça. C’est juste que… Ils habitaient tout près quand j’étais enfant. On habitait une grande maison. Oncle Roger habitait juste à côté. Il était toujours chez nous.

Sam : Ah ! Et, c’était comment dans cette maison quand vous étiez jeune ?
Max
: C’était bien. Pourquoi ?
Dean
: C’était vraiment le bonheur ? Vous ne vous souvenez pas d’évènements inhabituels ? Qui pourraient concerner la vie quotidienne de votre famille ?
Max
: Pourquoi ? Pourquoi cette question ?
Dean
: Comme ça.
Max
: Essayant de cacher ses émotions. Non. Non, non, il y a rien à dire. C’était très bien. Normal.
Dean
 : Bien. Très bien. Vous devez avoir sommeil. On va vous laisser.
Sam
: Oui. Merci.
Max
: De rien.

 

                                              **************

 

Sam et Dean sortent de la maison des Miller et se dirigent vers la voiture.

Dean : Il n’y a pas une famille chez qui tout est bien et normal. Tu l’as vu quand on a parlé de son ancienne maison ?
Sam
: Il avait la trouille.
Dean
: Acquiesçant. Max ne nous dit pas la vérité. Allons voir leurs anciens voisins. Ils nous diront quelle était la vie des Miller.

Ils rentrent en voiture.

 

                                              **************

 

Sam et Dean sont devant la maison de l’ancien voisin des Miller et parlent avec ce dernier.

Sam : Ça fait longtemps que vous habitez ici ?
Voisin
: Oh ! Ça fait 20 ans. C’est un bon quartier. Vous voulez y habiter ?
Sam
: Non. Non, non. On se demandait seulement si vous vous souviendriez d’une famille qui habitait juste de l’autre côté de la rue.
Dean
: Oui, oui. les Miller. Leur fils s’appelait Max.
Voisin
: Oui. Oui, je m’en souviens. Le frère habitait juste à côté. Il montre du doigt la maison en face. Oui, alors. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que Max a des ennuis ?
Sam
: Des ennuis ? Pourquoi ?
Voisin
: De ma vie, je n’ai jamais vu un enfant traité de cette façon. On entendait Mr Miller qui hurlait et lançait des choses par la fenêtre. Oui, en fait, il buvait trop. Et, il frappait régulièrement le petit Max. Le pauvre. Il lui a cassé le bras au moins deux fois.
Sam
: Mais, ça arrivait très souvent ?
Voisin
: Pratiquement chaque jour. Sam est dégoûté. En plus, l’espère de brute de frère lui aussi cognait souvent sur Max. Mais, le pire de tout. C’était la belle-mère. Elle disait rien. Elle restait là à regarder, sans jamais rien faire pour l’aider. J’ai bien fait venir la police une bonne dizaine de fois. Ça n’a rien donné.
Dean
: Vous avez dit la belle-mère ?
Voisin
: Je crois que la vraie mère est morte. On parlait d’accident… Oui, d’accident de la route. A Sam. Ça va pas ?

Sam se tient la tête et respire difficilement.

Sam : Douloureusement. C’est rien.
Dean
 : Merci pour votre aide.
Sam
 : Oui, merci.
Dean
: Viens.
Sam
 : Oh, c’est dingue !

Dean aide Sam à retourner à la voiture. Sam s’arrête et fixe les maisons, terrifié. Il y a alors comme une lumière blanche.

 

                                              **************

 

Dans la cuisine des Miller, Mme Miller coupe rapidement des légumes.

Mme Miller : Je ne vois pas ce que tu veux dire. Tu sais bien que je n’ai jamais rien fait.
Max
: Pleurant. C’est vrai. Tu n’as rien fait. Rien du tout. Tu n’as pas essayé une seule fois de les arrêter.

Le couteau sur le comptoir commence à bouger tout seul avant de se mettre à léviter dans les airs.

Mme Miller : Comment tu fais ça ?

Le couteau vole vers Mme Miller qui se recule jusqu’à atteindre un mur. Le couteau pointe vers son œil et se trouve à seulement quelques centimètres.

Mme Miller : Max ! Pas ça ! Non. Non !
Max
: Pour toutes les fois où tu es resté là et regardé faisant comme si rien ne se passait !
Mme Miller
: Je regrette tout ça.
Max
: Oh, non ! C’est faux. Tu l’as jamais regretté.

Le couteau recule puis fonce droit dans la tête de Mme Miller. Le sang gicle sur le mur. Max reste là, choqué. Puis, l’écran devient noir.

 

                                              **************

 

Sam et Dean sont en voiture.

Sam : C’est Max le responsable. J’ai vu ce qui se passait.
Dean
: T’en es persuadé ?
Sam : Mais, oui. Je l’ai vu.
Dean
: Comment il fait ça ?
Sam
: Grâce à la télékinésie.
Dean
: Il tord des cuillères de loin et sait déplacer les objets ?
Sam
: J’ai pas fait attention, mais à chaque crime, il était là. Il était à côté du garage quand son père es mort. Il était dans l’appartement quand son père a été tué. Pendant que j’ai eu ses visions, j’étais pas connecté aux Miller. J’étais connecté avec Max. Et, je t’avoue que je comprends mal. C’est sûrement parce qu’on est pareils.
Dean
: De quoi tu parles ? Tu n’as rien à voir avec lui ?
Sam
: Ah ! On a pourtant tous deux des pouvoirs anormaux. On est pareils.
Dean
: Mais, en quoi ? Max est un monstre. Il a déjà tué deux personnes et veut en tuer une autre.
Sam
: Il a beaucoup souffert. On l’a battu. Il veut se venger de certaines personnes et, je suis désolé de dire ça, ça n’a rien d’insensé.
Dean
: Ça ne justifie pas le meurtre de toute une famille.
Sam
: Dean…
Dean
: Il n’est pas différent de ceux qu’on chasse. Il faut aussi l’éliminer.
Sam
: On va pas tuer Max.
Dean
: Alors quoi ? Tu veux l’emmener chez les flics et dire « Enfermez-le tout de suite. Il tue avec le pouvoir de son esprit » ?
Sam
: Arrête. On peut pas.
Dean
: Sam…
Sam
: Dean. Ecoute-moi, Dean. On va discuter tranquillement. Eh ! Promet-moi que tu vas me suivre, cette fois.
Dean
: Après une pause. C’est promis. Mais, je vais pas le laisser tuer quelqu’un d’autre.

Il ouvre la boîte à gants et en sort un flingue. Puis, ils sortent de voiture.

 

                                              **************

 

Dans la cuisine des Miller, comme dans la vision de Sam, Mme Miller coupe des légumes tout en pleurant.

Mme Miller : Tu sais bien que je n’ai jamais rien fait.
Max
: Ça, c’est vrai. Tu n’as rien fait. Rien du tout. Le couteau sur le comptoir commence à bouger. Tu ne les as jamais empêchés de me frapper.

Sam et Dean entrent par la porte de la cuisine. Le couteau cesse alors de bouger.

Mme Miller : Vous ? Ici ?
Max
: Qu’est-ce que vous voulez ?
Dean
: Euh… Désolés de débarquer comme ça.
Sam
: Max, est-ce que… Est-ce qu’on pourrait se voir dehors pour bavarder une seconde ?
Max
: Parler de quoi ?
Sam
: Et, bien… C’est privé. On voudrait pas embêter votre maman. Ce sera pas long. Je vous le promets.

Max fixe sa belle-mère.

Max : D’accord.
Sam
: Bon, très bien.

Max se dirige vers Sam et Dean. Dean ouvre la porte. Max regarde le miroir et aperçoit le pistolet dans le jean de Dean. La porte se ferme tout à coup, en même temps que les fenêtres.

Max : Vous n’êtes pas prêtres !

Dean sort son arme et la pointe vers Max. Mais, Max utilise la télékinésie pour envoyer le pistolet à ses pieds. Il le ramasse et le pointe vers Sam et Dean.

Mme Miller : Max, qu’est-ce qui se passe ?
Max
: La ferme !
Mme Miller
: Qu’est-ce que tu fais ?

Max secoue la tête et Mme Miller est projeté contre le comptoir de la cuisine. Elle reste étendue au sol.

Max : J’ai dit la ferme !
Sam
: Max, calmez-vous !
Max
: Vous êtes qui ?
Sam
: On veut simplement vous parler.
Max
: Oui, et vous vouliez parler avec ça !
Sam
: C’était une erreur, d’accord ? C’est vrai. On vous a menti sur nous. Mais c’est terminé, Max, d’accord ? Ecoutez-moi. On veut simplement parler.
Max
: De quoi ?
Sam
: Je vous ai vu faire. Je vous ai vu tuer votre père et votre oncle avant que vous ne le fassiez réellement.
Max
: Comment ?
Sam
: J’ai eu des visions, Max. J’ai pu vous voir.
Max
: Vous êtes cinglés.
Sam
: Vous comptiez envoyer ce couteau sur votre belle-mère. Il montre son œil. Dans son œil. Alors, vous ne me croyez pas ? Vous venez de le faire. Max, je vous assure que je vous ai vu le faire. Et, je veux vous aider si je peux.
Max
: Non. Non, vous réussirez pas !
Sam
: Laissez-moi essayer. On va en parler. Vous et moi. On va laisser Dean et Alice sortir de là.
Dean
: Non, pas question.

Sam lève son index. Le lustre au-dessus de Sam et Dean commence alors à trembler.

Max : Personne ne sortira d’ici !
Sam
: D’accord. Personne ne va sortir. Ils vont simplement aller au premier étage.
Dean
: Je te laisserai pas seul avec lui.
Sam
: Calmement. Il le faut. A Max. Ecoutez, Max. C’est vous qui décidez, d’accord ? Tout le monde le sait. Personne ne fera rien contre votre avis. Mais, je veux qu’on parle cinq minutes vous et moi.
Dean
 : Sam…

Une fois de plus, Sam lève son index.

Max : D’accord, cinq minutes. Le lustre cesse de bouger. Allez là-haut. Allez !

Dean va dans la cuisine et secoue Mme Miller pour la réveiller. Il l’aide à se relever pour l’emmener à l’étage.

 

                                              **************

 

Dans le salon, Sam et Max sont assis sur le canapé, se faisant face l’un à l’autre. Max bouge un coupe-papier qui se plante la table prêt à l’emploi.

Sam : Ecoutez. Je sais que personne ne se doute de ce que vous avez endure.
Max
: Les yeux fixés sur l’ouvre-lettre. Non, personne ne le sait.
Sam
: Mais, Max. Vous devez tout stopper.
Max
: Je le ferais juste après ma belle-mère.
Sam
: Non. Faut la laisser.
Max
: Pourquoi ?

Le coupe-papier commence à tourner sur lui-même.

Sam : Elle vous a battu ?
Max
: Non. Mais, elle a jamais essayé de s’y opposer. Elle m’a jamais secouru.
Sam
: Ce qu’ils vous ont fait… Oui, ce qu’ils vous ont tous fait, quand vous étiez petit, mérite une punition.
Max
: Quand j’étais petit ? Dites plutôt, il y a une semaine.

Max se lève et soulève son haut. Il y a un large hématome sur le ventre et des coupures.

Max : Mon père s’est encore amusé en frappant à des endroits où ça ne se voit pas. Les vieilles habitudes ont la vie très dure.

Max se rassoit.

Sam : Abasourdi. Je suis désolé.

Max fixe le coupe-papier qui tourne de plus en plus vite.

Max : Quand j’ai découvert que je réussissais à déplacer les choses, j’ai considéré ça comme un cadeau. Ma vie entière, j’avais été battu. J’étais sans défense. Mais, cette fois, ça changeait. Et, l’autre semaine, papa s’est saoulé. Ça faisait très longtemps qu’il buvait plus. Et, il m’a tapait dessus. C’était une belle erreur de sa part. Et là, j’ai su ce que je devais faire.
Sam
: Vous auriez pu vous enfuir.

Le coupe-papier tombe sur la table.

Max : La fuite n’était pas une solution. Je refusais jusqu’à l’idée qu’il puisse s’en tirer. Mon problème, c’était pas la peur. Mais, chaque fois que mon père me regardait, il y avait de la haine dans ses yeux. Vous savez ce qu’on ressent ?
Sam
: Non.
Max
: Je payais pour tout ce qu’il ratait. Dans sa vie intime. Ou alors dans son travail. Même pour la mort de ma mère.
Sam
: Pourquoi s’en est-il pris à vous pour ça ?
Max
: Parce que c’était dans ma nurserie. Pendant que je dormais dans mon berceau. Comme si ça pouvait être ma faute.

Les yeux de Sam ne cessent de s’agrandir.

Sam : Vous avez dit dans la nurserie ?
Max
: Oui. Il y a eu le feu. Il était complètement saoul comme toujours. Et, il a raconté une histoire ridicule. D’après lui, elle était entourée par les flammes au plafond de la nurserie.

Sam est choqué. Puis, l’écran devient noir.

 

                                              **************

 

Dans le salon, Sam et Max sont toujours en train de parler.

Sam : Ecoutez-moi, Max. Ce que votre père a dit sur ce qui est arrivé à votre mère, c’est vrai.
Max
: Quoi ?
Sam
: C’est comme ça quem a mère est morte. Oui, c’est incroyable. Dans la nurserie. Je dormais et mon père nous a raconté ensuite qu’elle était au plafond.
Max
: Alors, votre père buvait autant que le mien.
Sam
: Non. Non, c’est la même chose, Max. C’est la même chose qui a tuée nos mères.
Max
: C’est impossible.
Sam
: C’est pour cette raison que j’avais des visions pendant la journée. Pourquoi elles devenaient si intenses. Parce que vous et moi, on est connectés d’une certaine manière. Vos pouvoirs, vous les avez eu il y a six ou sept mois, n’est-ce-pas ? C’est à peu près ça ?
Max
: Comment vous le savez ?
Sam
: Parce que c’est à ce moment-là que mes pouvoirs ont aussi commencé. Et, si votre histoire vous est arrivée plus tard que la mienne, il y a quand même une relation, non ? Je pense que, pour une raison qui nous est inconnue, on a été choisis.
Max
: Pour quoi ?
Sam
: Je n’en sais rien. Mais, ce que je sais, c’est qu’avec mon frère Dean, on réussira à savoir ce qui s’est réellement passé. On trouvera le tueur de nos mères. Et, on trouvera les bonnes réponses. Seulement, il faut nous laisser partir. Et, laisser votre belle-mère tranquille.

Max réfléchit pendant quelques secondes. Puis son expression devient froide à nouveau et secoue la tête.

Max : Non. Pas après ce qu’il s’est passé. J’en ai encore des cauchemars ! La peur est là. Elle est toujours présente. C’est comme si j’attendais qu’on revienne me battre. J’en ai marre de supporter sans arrêt cette peur. Si je la tue, ce sera terminé.

Max se lève et commence à marcher vers les escaliers. Sam se met devant lui.

Sam : Non, au contraire. Ce n’est pas vrai. Les cauchemars reviendront, Max. Et, d’autres encore. Vous aurez encore plus peur. Vous souffrirez et vous deviendrez pire qu’eux. Max, c’est beaucoup trop lourd pour vous tout seul.

Max le fixe un moment.

Max : Désolé. J’ai pas le choix.

Sam est envoyé dans une penderie et les portes se ferment.

Sam : Non ! Max !

Max utilise son pouvoir pour mettre un énorme meuble dans les portes de la penderie. Sam tape aux portes.

Sam : Non, Max !

Max se dirige vers les escaliers.

 

                                              **************

 

Dans une chambre à l’étage, Dean est agenouillé à côté de Mme Miller et tient un gant sur sa tête. La porte s’ouvre d’elle-même. Dean et Mme Miller se retournent et Max entre. Puis, la porte se referme. Dean commence à marcher vers Max, mais il est propulsé contre le mur par Max et tombe au sol. Max sort alors le pistolet.

Mme Miller : Max !
Dean
 : Ne faites pas ça !

Dean se relève et s’approche de Max. Max lâche le revolver qui flotte alors dans les airs et est pointé vers Dean.

Mme Miller : Max. Non ! Non, Max.

Le pistolet pointe maintenant vers Mme Miller qui se lève du lit où elle était assise. Dean se met en travers et le pistolet le vise. Dean cesse alors d’avancer.

Max : N’avancez pas. Ce n’est pas pour vous.
Dean
: Si tu veux la tuer, tu devras me tuer avant.
Max
: D’accord.

La détente est pressée et Dean a un trou dans la tête. Le mur derrière lui est couvert de sang. Dean tombe alors au sol, mort.

 

                                              **************

 

Il y a alors comme une lumière blanche. Sam est toujours dans la penderie et il souffre de part sa tête et de part ce qu’il a vu dans sa vision.

Sam : Non ! Sam revoit alors son frère allongé par terre, mort. Non ! Non ! Non !

Tandis qu’il crie, le meuble devant les portes de la penderie s’éloigne tout seul. A l’intérieur de la penderie, Sam semble confus. Il ouvre précautionneusement les portes, maintenant ouvertes.

 

                                              **************

 

Dans la chambre à l’étage, le revolver est dans les airs, pointé vers la belle-mère de Max.

Mme Miller : Max ! Non !

Le pistolet pointe maintenant vers Mme Miller. Dean se met en travers et le pistolet le vise. Dean cesse alors d’avancer.

Max : N’avancez pas. C’est pas pour vous.
Dean
: Si tu veux la tuer, tu devras me tuer avant.
Max
: D’accord.

Max est sur le point de presser la détente quand Sam défonce la porte et entre.

Sam : Non, non ! Je vous en prie. Je voue en prie, Max. Max. Si vous l’acceptez, on vous aidera. Mais, tous nous tuer, ce n’est pas la solution. Ça n’arrangera rien.

Max le fixe pendant un moment.

Max : C’est vrai.

Sam sourit légèrement. Tout à coup, Max pointe l’arme vers lui et se tire une balle dans la tête. Il tombe au sol, mort.

Sam : Non !

Dean, Sam et Mme Miller sont complètement choqués et dégoûtés. Puis, l’écran devient noir.

 

                                              **************

 

Dans le salon, des officiers de police analysent la maison tandis que Mme Miller parle à l’un des policiers.

Mme Miller : Max s’est attaqué à moi et il m’a menacée avec une arme.
Officier
: Montrant Sam et Dean. Et, eux ?
Mme Miller
: Ce sont… des amis de longue date. Je les ai appelés dès que Max est arrivé. J’étais effrayé. Ils ont voulu le calmer un peu. Ils lui ont enlevé son arme.
Officier
: Où Max l’avait-il eu ?
Mme Miller
: De manière hystérique. Ça, j’en sais rien. Il est arrivé avec et...

Mais, Mme Miller est incapable de continuer à parler et pleure.

Officier : Ça ira, Mme Miller.
Mme Miller
: Continuant à se morfondre. J’ai perdu tous les miens !
Officier
: A Sam et Dean. Ça ira. On vous fera signe si jamais on a d’autres questions.
Dean
: Oui. A Sam. Tu viens ?

Ils s’en vont.

 

                                              **************

 

Sam et Dean sortent de la maison et se dirigent vers la voiture.

Sam : Secouant la tête. J’aurais dû réussir à empêcher ça. Trouver des mots plus forts.
Dean
: S’il te plaît, Sam.
Sam
: Quoi ?
Dean
: Ne te torture pas. Ça n’aurait pas changé grand chose. Max était allé trop loin.
Sam
: Je revois comment il s’est tourné vers moi juste avant… J’aurais dû l’en empêcher.
Dean
: N’y pense pas. Tu aurais risqué ta vie. En fait, oui. On aurait peut-être dû arriver cinq ans plus tôt.

Ils s’arrêtent à la voiture.

Sam : Tu veux que je te dise ? Heureusement que papa est là.
Dean
: Surpris. J’aurais jamais cru t’entendre dire ça.
Sam
: Oui. Quand il s’est retrouvé sans maman, plus de téquila, moins de démons à chasser, et notre enfance aurait pu devenir horrible. Comme celle de Max. Et, tout bien considéré, on a bien tourné… grâce à lui.

Dean marque une pause.

Dean : Tout bien considéré.

Dean rentre en voiture.

 

                                              **************

 

Dans la chambre d’un motel, Sam et Dean se préparent à partir.

Sam : Dean, j’ai réfléchi.
Dean
: Quoi ? Tu t’es encore blessé ?
Sam
: Non, je suis sérieux. Je me demandais pourquoi ce démon, ou quoique ce soit, pourquoi est-ce qu’il a tué maman et Jessica et la mère de Max aussi ? Je me demande ce qu’il veut.
Dean
: Aucune idée.
Sam
: Oui. Mais tu crois pas qu’il nous en voulait à nous ? A Max et moi ?
Dean
: Pourquoi tu crois ça ?
Sam
: Bin… Que ce soit la télékinésie ou les prémonitions, ce sont des pouvoirs et…
Dean
: Non.
Sam
: Peut-être qu’il a de bonnes raisons de nous en vouloir.
Dean
: Sam. Si je t’en voulais, c’est toi que j’attaquerais. D’accord ? Ce n’est pas ta faute. Tu n’y es pour rien.
Sam
: Tu penses ?
Dean
: Je pense à cette horrible chose qui a fait ça à notre famille. Cette chose qu’on trouvera. Cette chose qu’on tuera. Et, c’est tout.
Sam
: Il y a autre chose. Ça pourrait t’étonner.
Dean
: Quoi encore ?
Sam
: Quand Max m’a enfermé dans le placard, il a place un gros meuble devant la porte. Je l’ai poussé.
Dean
: Souriant. Bah, bravo ! T’es beaucoup plus fort que t’en as l’air, alors.
Sam
: Ne ris pas. Je l’ai poussé… comme Max.
Dean
: Oh… C’est vrai ?
Sam
: Oui.

Dean attrape une cuillère et la tend à Sam.

Dean : Plie-la.
Sam
: J’y arrive pas chaque fois que je veux.
Dean
: Et, comment tu fais ?
Sam
: Je sais pas. Je contrôle rien du tout. Je t’ai vu mourir et j’ai eu brusquement une violente poussée… Enfin, une montée d’adrénaline.
Dean
: Reposant la cuillère. Ça ne devrait pas recommencer.
Sam
: Possible. Toi, ça t’inquiète pas ? Tu n’es pas inquiet que je sois un autre Max ou pire ?
Dean
: Non. Pas du tout. Tu sais pourquoi ?
Sam
: Non. Pourquoi ?
Dean
: Parce que tu as un avantage que Max n’avait pas.
Sam
: Papa ? Mais, attend. Papa n’est pas là, Dean.
Dean
: Non. Moi. Dean sourit. Tant que je serai dans le coin, rien de mal ne pourra t’arriver. Maintenant, je sais ce qu’on va faire à propos de tes prémonitions. Je sais où on va foncer.
Sam
: Où ça ?
Dean
: A Vegas.

Dean sourit. Sam soupire et va rejoindre la voiture dehors.

Dean : Quoi ? Allez ! Sam. Au craps, on va tout ramasser.

Dean sourit et éteint la lumière de la chambre. Enfin, il ferme la porte de la chambre et rejoint Sam qui est déjà en voiture.

 

                                                 ****FIN****

 

Ecrit par brucas59.

(FADE IN: Street. A man is parking his car in his garage. He turns off the gas and starts gathering some things in the car. All of a sudden, the garage door closes on its own. The car doors lock themselves. The key turns in the ignition and the car roars into life. The man watches, confused, as the garage and the car begin to fill with carbon monoxide. He starts coughing while trying to unlock the doors, which do not open. The man shakes the keys out of the ignition, but the car does not turn off. Panicking, he uses his jacket to cover the vents in the car, but the carbon monoxide continues to fill up the vehicle.)
 
MAN: Help! Somebody, help me! Somebody, help! (He continues to pound on the doors and windows. Soon, he collapses on his seat, dead. There is a blinding flash of white light, and the scene cuts to a motel bedroom. SAM bursts awake. He sits up in his bed, sweating.)
 
SAM: Dean. (SAM shakes DEAN awake.) Dean. (DEAN groans. SAM gets out of bed and starts moving quickly around the room.)
 
DEAN: What are you doing, man? It’s the middle of the night.
 
SAM: We have to go. (He packs some items in a duffle bag and closes it.)
 
DEAN: (sleepily) What’s happening?
 
SAM: We have to go. Right now.
 
(CUT TO: INT. – Car. DEAN is speeding down the road, while SAM talks on the phone.)
 
SAM: (reading from a piece of paper) McCreedy. Detective McCreedy, badge number 15A. And I’ve got a signal 480 in progress. I need the registered owner of a two-door Sedan, Michigan license plate, Mary, Frank, 6037. (…) Yeah, okay, just hurry.
 
DEAN: Sammy, relax. I’m sure it’s just a nightmare.
 
SAM: Yeah, tell me about it.
 
DEAN: No, I mean it. You know, a normal, everyday, naked-in-class nightmare. This license plate, it won’t check out, you’ll see.
 
SAM: It felt different, Dean. Real. Like when I dreamt about our old house and Jessica.
 
DEAN: Well, yeah, that makes sense. You’re dreamin’ about our house, your girlfriend. This guy in your dream, you ever seen him before?
 
SAM: No.
 
DEAN: No, exactly. Why would you have premonitions about some random dude in Michigan?
 
SAM: I don’t know.
 
DEAN: Me neither.
 
SAM: (on phone) Yes, I’m here. (…) Jim Miller. Saginaw, Michigan. You have a street address? (…) Got it. Thanks. (He writes down the information and hangs up, looking stunned.) Checks out. How far are we? 
 
DEAN: From Saginaw?
 
SAM: Yeah.
 
DEAN: Couple hours.
 
SAM: Drive faster. (DEAN steps on the gas and they speed away.)
 
(CUT TO: EXT. – Jim Miller’s house. Police cars and ambulances are surrounding the area. Paramedics are putting Jim’s body in a body bag, while police officers talk to Jim’s family. DEAN and SAM pull up and observe the scene, looking disappointed. They exchange a look. The screen goes black.)
 
(FADE IN: EXT. – Miller house. DEAN and SAM are walking around, observing.)
 
DEAN: (to nearby woman) What happened?
 
WOMAN: Suicide. I can’t believe it.
 
SAM: Did you know him?
 
WOMAN: I saw him every Sunday at St. Augustine’s. He always seems—seemed so normal. I guess you never know what’s going on behind closed doors.
 
DEAN: Yeah, I guess not.
 
SAM: How did—how are they saying it happened? 
 
WOMAN: I heard they found him in the garage. Locked inside his car with the engine running. (DEAN and SAM exchange a look.)
 
SAM: Do you know about what time they found him?
 
WOMAN: Oh, it just happened about an hour or two ago. Oh, his poor family. I can’t even imagine what they’re going through. (The camera pans to the front steps of the house, where a woman, who is presumably Jim’s wife, is sobbing. SAM looks very upset and walks away. DEAN follows him to the car.)
 
DEAN: Sam, we got here as fast as we could.
 
SAM: Not fast enough. It just doesn’t make any sense, man. Why would I even have these premonitions, unless there was a chance that I could stop them from happening?
 
DEAN: I don’t know. (SAM sighs deeply.)
 
SAM: So, what do you think killed him?
 
DEAN: Maybe the guy just killed himself. You know, maybe there’s nothing supernatural going on at all.
 
SAM: I’m telling you, I watched it happen. He was murdered by something, Dean. It trapped him in the garage.
 
DEAN: Well, what? A spirit, a poltergeist, what?
 
SAM: I don’t know what it was. I don’t know why I’m having these dreams, I don’t know what the hell is happening, Dean. (DEAN stares at him.) What?
 
DEAN: Nothing, man, I’m just worried about you.
 
SAM: Well, don’t look at me like that.
 
DEAN: I’m not lookin’ at you like anything. Though I gotta say, you look like crap.
 
SAM: Nice. Thanks.
 
DEAN: Yeah, well—Come on, let’s just pick this up in the morning. We’ll check out the house, we’ll talk to the family.
 
SAM: Dean, you saw them, they’re devastated. They’re not gonna wanna talk to us.
 
DEAN: Yeah, you’re right. But I think I know who they will talk to.
 
SAM: Who? (DEAN smirks at him.)
 
(CUT TO: EXT. – Miller house. Day. DEAN rings the doorbell. Although the camera does not show DEAN and SAM’s bodies, SAM’s hair is combed and gelled back neatly.)
 
SAM: This has got to be a whole new low for us. (DEAN smiles. Jim’s brother, ROGER, opens the door. The camera shows the brothers’ bodies, and they are wearing ministers’ outfits.)
 
DEAN: Good afternoon. I’m Father Simmons, this is Father Frehley. We’re new junior priests over at St. Augustine’s. May we come in? (ROGER nods, and they come in.) Thanks.
 
SAM: We’re very sorry for your loss. (ROGER closes the door.)
 
(CUT TO: INT. – House.)
 
DEAN: It’s in difficult times like these when the Lord’s guidance is most needed.
 
ROGER: Look, if you wanna pitch your whole Lord-has-a-plan thing, fine. But don’t pitch it to me. My brother is dead. (Jim’s wife comes into the hallway and overhears them.)
 
MS. MILLER: Roger, please.

ROGER: (to SAM and DEAN) Excuse me. (He leaves.)
 
MS. MILLER: I’m sorry about my brother-in-law. He’s just so upset about Jim’s death. Would you like some coffee?
 
DEAN: That’d be great.
 
(CUT TO: Living room. SAM and DEAN are sitting on the couch. MS. MILLER hands them two cups of coffee.)
 
MS. MILLER: It was wonderful of you to stop by. The support of the church means so much right now.
 
DEAN: Of course. After all, we are all God’s children. (SAM looks at him strangely, and MS. MILLER walks away. When she is gone, DEAN takes a mini hot dog from a platter and eats it. SAM scoffs.) What?
 
SAM: Just tone it down a little bit, Father. (MS. MILLER returns and sits down next to DEAN.)
 
DEAN: (with his mouth full) So, Ms. Miller, did your husband have a history of depression?
 
MS. MILLER: Nothing like that. We had our ups and downs, like everyone. But we were happy. (She starts to cry.) I just don’t understand how Jim could do something like that.
 
SAM: I’m so sorry you had to find him like that.
 
MS. MILLER: Actually, our son, Max—he was the one who found him. (She points to a teenage boy sitting alone in the corner of another room.)
 
SAM: Do you mind if maybe I go talk to him?
 
MS. MILLER: Oh, thank you, Father. (SAM smiles and nods, then walks over to MAX in the dining room.)
 
SAM: Max? Hey, I’m Sam.
 
(CUT TO: Living room. DEAN hands MS. MILLER a tissue.)
 
DEAN: Ms. Miller, you have a lovely home. How long have you lived here?
 
MS. MILLER: We moved in about five years ago.
 
DEAN: Hm. You know, the only problem with these old houses—I bet you have all kinds of headaches.
 
MS. MILLER: Like what?
 
DEAN: Well, weird leaks. Electrical shortages. Odd settling noises at night, that kind of thing.
 
MS. MILLER: No, nothing like that. It’s been perfect. (She smiles.)
 
DEAN: Hm. (He pauses.) May I use your restroom?
 
MS. MILLER: Oh, sure. It’s just up the stairs.
 
DEAN: Okay. (He takes another hot dog, puts it in his mouth, and heads toward the stairs.)
 
(CUT TO: Dining room. SAM is talking with MAX.)
 
SAM: So, what was your dad like?
 
MAX: (sadly) Just a normal dad.
 
SAM: Yeah? And you live at home now?
 
MAX: Yeah. I’m tryin’ to save up for school, but it’s hard. (They pause.)
 
SAM: (hesitantly) So, when you found your dad….
 
MAX: I woke up. I heard the engine running. I don’t know why he did it.
 
SAM: I know it’s rough. Losing a parent. Especially when you don’t have all the answers. (MAX says nothing.)
 
(CUT TO: Upstairs. DEAN looks around to make sure no one is there. From his jacket, he removes an infrared thermal scanner and turns it on. He looks through every room on the top floor but sees nothing unusual. He hears someone coming up the stairs and quickly puts the scanner away. SAM comes upstairs.)
 
SAM: Anything? (DEAN shakes his head.)
 
DEAN: Zip. (They go back downstairs.)
 
(CUT TO: Motel Room. DEAN is sitting on the bed, cleaning all of his weapons.)
 
DEAN: So, what do you have?
 
SAM: A whole lot of nothing. Nothing bad has happened to the Miller house since it was built.
 
DEAN: What about the land?
 
SAM: No graveyards, battlefields, tribal lands, or any other kind of atrocity on or near the property.
 
DEAN: Hey, man, I told you I searched that house up and down. There were no cold spots, no sulfur scent, nada.
 
SAM: And the family said everything was normal?
 
DEAN: Well, I mean, if there was a demon or a poltergeist in there, don’t you think somebody would’ve noticed something? I used the infrared thermal scanner, man, there was nothing.
 
SAM: So, what, you think Jim Miller killed himself? And my dream was just some sort of freakish coincidence?
 
DEAN: I don’t know. But I’m pretty sure that there’s nothing supernatural about that house.
 
SAM: Yeah. (He grimaces and starts massaging his temples.) Well, you know, maybe, uh—maybe it has nothing to do with the house. Maybe, it’s just, uh—gosh—maybe it’s connected to Jim in some other way. (He clutches his head in pain.)
 
DEAN: (concerned) What’s wrong with you? (SAM inhales sharply and falls to his knees on the floor.)
 
SAM: Yeah—my head! (He screams in pain. DEAN rushes over to him and grabs him by the shoulders.)
 
DEAN: Sam? Hey. Hey! What’s goin’ on? Talk to me. (SAM looks at DEAN, horrified. There is another flash of white light, and the scene cuts to ROGER MILLER’s kitchen. ROGER enters the kitchen with a bag of groceries and sets it on the counter. He opens a beer and drinks from it, with his back turned away from the door. A dark figure walks past the camera. Inside the kitchen, the window on the opposite wall opens. ROGER feels the draft and turns around. He closes the window and locks it. He turns back to the bag of groceries. While putting them away, the window unlocks itself and opens again. ROGER, confused, walks back to it and tries to shut it, but it does not budge. He sticks his head out the window and looks up. Suddenly, the window slams shut on top of ROGER’s head, and there is a large amount of blood spattered on the glass. The scene cuts back to the motel, where SAM is panting and sweating, looking terrified.)
 
SAM: (panicked) It’s happening again. Something’s gonna kill Roger Miller. (The screen goes black.)
 
(FADE IN: INT. – Car. SAM and DEAN are driving.)
 
SAM: (on phone) Roger Miller. (…) No, no, just the address, please. (…) Okay. Thanks. (He hangs up.) 450 West Grove, Apartment 1120. (DEAN nods.)
 
DEAN: You okay?
 
SAM: Yeah.
 
DEAN: If you’re gonna hurl, I’ll pull the car over, you know, ‘cause the upholstery—
 
SAM: I’m fine.
 
DEAN: Alright.
 
SAM: Just drive.
 
DEAN: Alright. (SAM sighs.)
 
SAM: Dean, I’m scared, man. These nightmares weren’t bad enough, now I’m seein’ things when I’m awake? And these visions, or whatever, they’re getting more intense. And painful.
 
DEAN: Come on, man, it’ll be alright. You’ll be fine.
 
SAM: What is it about the Millers? Why am I connected to them? Why am I watching them die? Why the hell is this happening to me?
 
DEAN: I don’t know, Sam, but we’ll figure it out, okay? We face the unexplainable every single day, this is just another thing.
 
SAM: No. It’s never been us. It’s never been in the family like this. Tell the truth, you can’t tell me this doesn’t freak you out. (DEAN pauses.)
 
DEAN: This doesn’t freak me out.
 
(CUT TO: EXT. – ROGER’s apartment. ROGER is walking down the street with a bag of groceries. DEAN and SAM pull up beside him.)
 
SAM: Hey, Roger!
 
DEAN: Hey, hold up a second.
 
ROGER: (annoyed) What are you guys, missionaries? Leave me alone.
 
SAM: Please! (They pull over to the side of the road, stop the car, and get out. They run towards the apartment building, where ROGER is entering.) Hey, Roger, we’re tryin’ to help! Please! Hey! Hey, hey, hey, hey, hey, hey! (ROGER shuts the front door and locks it.)
 
ROGER: (through the glass) I don’t want your help. (He walks away.)
 
SAM: We’re not priests! You’ve gotta listen to us!
 
DEAN: Roger, you’re in danger! (ROGER does not come back. SAM and DEAN look around.) Come on! Come on, come on! (They leave.)
 
(CUT TO: Alley. DEAN and SAM run to the side of the building, which is blocked by a gate. DEAN kicks it down, and they run down the narrow alley. They reach the fire escape and begin climbing the countless flights of stairs. A minute later, they hear a crashing noise. They climb one more flight and reach ROGER’s window, which is covered with blood. DEAN and SAM are in disbelief. Flustered, DEAN takes a few rags out of his pocket and hands one to SAM, who looks sick to his stomach.)
 
DEAN: Here, start wiping down your fingerprints, we don’t want the cops to know we were here. Go, go, come on. (SAM takes the rag and starts wiping the railing of the fire escape.) I’m gonna take a look inside. (He opens another nearby window and climbs in. SAM glances at the bloodstained window and cringes.)
 
(CUT TO: EXT. – Apartment. DEAN and SAM are walking back to their car.)
 
DEAN: I’m tellin’ you, there was nothing in there. There’s no signs either, just like the Millers’ house.
 
SAM: I saw something in the vision, like a dark shape. Something was stalking Roger.
 
DEAN: Well, whatever it was, we can be sure it’s not connected to their house.
 
SAM: No, it’s connected to the family itself. So, what do you think we got? A vengeful spirit? (They stop at the car and get inside.)
 
DEAN: Yeah, there’s a few that have been known to latch onto families, follow ‘em for years.
 
SAM: Banshees.
 
DEAN: Basically like a curse. So, maybe Roger and Jim Miller got involved in something heavy. Something curse-worthy.
 
SAM: And now something’s out for revenge. And the men in their family are dying. Hey, you think Max is in danger?
 
DEAN: Let’s figure it out before he is. (He starts the car.)
 
SAM: Well, I know one thing I have in common with these people.
 
DEAN: What’s that?
 
SAM: Both our families are cursed.
 
DEAN: Our family’s not cursed. We just….had our dark spots. (SAM laughs.)
 
SAM: Our dark spots are pretty dark.
 
DEAN: You’re—dark. (He drives away.)
 
(CUT TO: Miller house. Living room. SAM and DEAN are dressed as ministers again, talking to MAX.)
 
MAX: My mom’s resting. She’s pretty wrecked.
 
DEAN: Of course.
 
MAX: All these people kept coming with, like, casseroles. I finally had to tell them all to go away. (He gestures to the dining room table, which is covered with trays of casserole.) You know, ‘cause nothing says “I’m sorry” like a tuna casserole. (They laugh. MAX motions for them to sit down.)
 
SAM: How you holdin’ up?
 
MAX: I’m okay.
 
SAM: Your dad and your uncle were close?
 
MAX: Yeah, I guess. I mean, they were brothers. They used to hang out all the time when I was little.
 
SAM: But not lately much?
 
MAX: No, it’s not that. It’s just—we used to be neighbors when I was kid. And we lived across town in this house, and Uncle Roger lived next door, so he was over all the time.
 
SAM: Right. So, how was it in that house when you were a kid?
 
MAX: It was fine. Why?
 
DEAN: All good memories? Do you remember anything unusual? Something involving your father and your uncle, maybe?
 
MAX: (flustered) What do you—why do you ask?
 
DEAN: Just a question.
 
MAX: (emotionless) No. There was nothing. We were totally normal. Happy.
 
DEAN: Good. That’s good. Well, you must be exhausted. We should take off.
 
SAM: Right. (to MAX) Thanks.
 
MAX: Yeah.
 
(CUT TO: EXT. – House. SAM and DEAN are walking back to the car.)
 
DEAN: Nobody’s family is totally normal and happy. Did you see when he was talkin’ about his old house?
 
SAM: Sounded scared. (DEAN nods.)
 
DEAN: Yeah, Max isn’t tellin’ us everything. I say we go find the old neighborhood, and find out what life was really like at the Millers’. (They get in the car.)
 
(CUT TO: EXT. – Neighbor’s house. Previous neighborhood.)
 
SAM: Have you lived in the neighborhood very long?
 
NEIGHBOR: Yeah, almost twenty years now. It’s nice and quiet. Why, you lookin’ to buy?
 
SAM: No, no, actually, we were just wondering if you might recall a family that used to live right across the street, I believe.
 
DEAN: Yeah, the Millers. They had a little boy named Max.
 
SAM: Right. (The man looks slightly sad.)
 
NEIGHBOR: Yeah, I remember. The brother had the place next door. (He points to the house across the street.) So, uh, what’s this about? That poor kid okay?
 
SAM: What do you mean?
 
NEIGHBOR: Well, in my life, I’ve never seen a child treated like that. I mean, I’d hear Mr. Miller yellin’ and throwin’ things clear across the street. He was a mean drunk. He used to beat the tar out of Max. Bruises—broke his arm two times that I know of.
 
SAM: And this was going on regularly?
 
NEIGHBOR: Practically every day. (SAM looks disgusted.) In fact, that thug brother of his was just as likely to take a swing at the boy, but the worst part was the stepmother. She’d just stand there, checked out, never lifted a finger to protect him. I must have called the police seven or eight times, never did any good.
 
DEAN: Now, you said stepmother.
 
NEIGHBOR: I think his real mom died. Some sort of accident—a car accident, I think. (to SAM) Are you okay, there? (SAM is clutching his head and breathing sharply.)
 
SAM: (painfully) Yeah.
 
DEAN: Thanks for your time.
 
SAM: Yeah, thank you. (DEAN helps SAM back to the car. SAM stops and stares, looking terrified. There is a blinding flash of light, and the scene cuts to the Millers’ kitchen. MS. MILLER is chopping vegetables quickly.)
 
MS. MILLER: (tearfully) I don’t know what you mean by that. You know I never did anything.
 
MAX: (crying) That’s right. You didn’t do anything. You didn’t stop them, not once! (The knife on the cutting board begins to move, then levitates in the air.)
 
MS. MILLER: How did you—? (The knife flies through the air towards her and she pins herself against the wall. The knife points itself directly at her eye, barely a centimeter away.) Max, please!
 
MAX: For every time you stood there and watched. Pretending it wasn’t happening!
 
MS. MILLER: I’m sorry!
 
MAX: No, you’re not. You just don’t want to die. (The knife moves backwards then flies straight towards MS. MILLER and goes right through her head. Blood sprays on the wall. MAX stands there, shocked. The screen goes black.)
 
(FADE IN: INT. – Car. SAM and DEAN are driving.)
 
SAM: Max is doing it. Everything I’ve been seeing.
 
DEAN: You sure about this?
 
SAM: Yeah, I saw.
 
DEAN: How’s he pullin’ it off?
 
SAM: I don’t know. It looked like telekinesis.
 
DEAN: So, he’s psychic? He’s a spoon-bender?
 
SAM: I didn’t even realize it, but this whole time he was there. He was outside of the garage when his dad died, he was in the apartment when his uncle died. These visions, this whole time, I wasn’t connecting to the Millers, I was connecting to Max. The thing I don’t get is why, man? I guess because we’re so alike?
 
DEAN: What are you talking about? The dude’s nothing like you.
 
SAM: Well, we both have psychic abilities. We’re both—
 
DEAN: Both what? Sam, Max is a monster. He’s already killed two people, and now he’s gunnin’ for a third.
 
SAM: Well, with what he went through—the beatings. To want revenge on those people, I’m sorry, man, I hate to say it, but it’s not that insane.
 
DEAN: Yeah, but it doesn’t justify murdering your entire family.
 
SAM: Dean—
 
DEAN: He’s no different than anything else we’ve hunted. Alright, we’ve gotta end him. (He pulls the car over and shuts it off.)
 
SAM: We’re not gonna kill Max.
 
DEAN: Then what? I hand him over to the cops and say, “Lock him up, officer, he kills with the power of his mind.”
 
SAM: Forget it. No way, man.
 
DEAN: Sam—
 
SAM: Dean. He’s a person. We can talk to him. Hey, promise me you’ll follow my lead on this one. (DEAN pauses.)
 
DEAN: Alright, fine. But I’m not lettin’ him hurt anybody else. (He reaches into the glove compartment and pulls out a gun. They get out of the car.)
 
(CUT TO: Millers’ kitchen. Just as in SAM’s vision, MS. MILLER is chopping vegetables and crying.)
 
MS. MILLER: You know I never did anything.
 
MAX: That’s right. You didn’t do anything. (The knife begins to rattle on the cutting board.) You didn’t stop them, not once! (DEAN and SAM burst through the kitchen door. The knife stops moving.)
 
MS. MILLER: Fathers?
 
MAX: What are you doing here?
 
DEAN: Uh, sorry to interrupt.
 
SAM: Max, could we, uh—could we talk to you outside for just one second?
 
MAX: About what?
 
SAM: It’s—it’s private. I wouldn’t wanna bother your mother with it. We won’t be long at all, though. I promise. (MAX glances at his stepmother.)
 
MAX: Okay.
 
SAM: Great. (MAX walks to SAM and DEAN. DEAN opens the front door. MAX glances in the mirror by the door and sees the gun sticking out of DEAN’s jeans. The door suddenly slams shut, along with all the windows.)
 
MAX: You’re not priests! (DEAN takes out the gun and points it at MAX, but MAX uses telekinesis to grab the gun from DEAN. It drops on the floor, and MAX picks it up. He points it at SAM and DEAN.)
 
MS. MILLER: Max, what’s happening?!
 
MAX: Shut up!
 
MS. MILLER: What are you doing?! (MAX jerks his head, and MS. MILLER is flung into the kitchen counter. She collapses on the floor.)
 
MAX: I said shut up!
 
SAM: Max, calm down!
 
MAX: Who are you?!
 
SAM: We just wanna talk to you.
 
MAX: Yeah, right, that’s why you brought this!
 
SAM: That was a mistake, alright? So was lying about who we were, but no more lying, Max, okay? Just, please—just hear me out.
 
MAX: About what?
 
SAM: I saw you do it. I saw you kill your dad and your uncle before it happened.
 
MAX: What?
 
SAM: I’m having visions, Max. About you.
 
MAX: You’re crazy.
 
SAM: So, you weren’t gonna launch a knife at your stepmom? (He points to his eye.) Right here? Is it that hard to believe, Max? Look what you can do. Max, I was drawn here, alright? I think I’m here to help you.
 
MAX: No one can help me!
 
SAM: Let me try. We’ll just talk. Me and you. We’ll get Dean and Alice out of here.
 
DEAN: Nuh-uh. No way. (SAM holds up his index finger. The light fixture above them starts to shake.)
 
MAX: Nobody leaves this house!
 
SAM: And nobody has to, alright? They’ll just—they’ll just go upstairs.
 
DEAN: Sam, I’m not leavin’ you alone with him.
 
SAM: (quietly) Yes, you are. (to MAX) Look, Max, you’re in charge here, alright? We all know that. No one's gonna do anything that you don’t want to, but I’m talkin’ five minutes here, man.
 
DEAN: Sam. (SAM holds up his index finger again.)
 
MAX: Five minutes. (The light fixture stops shaking.) Go. (DEAN moves to the kitchen and shakes MS. MILLER awake. She groans. DEAN picks her up.)
 
(CUT TO: Living room. MAX and SAM are sitting on couches, facing each other. MAX moves a letter opener so that it is standing upright.)
 
SAM: Look, I can’t begin to understand what you went through.
 
MAX: (eyes fixed on the letter opener) That’s right, you can’t.
 
SAM: Max, this has to stop.
 
MAX: It will. After my stepmother.
 
SAM: No. You need to let her go.
 
MAX: Why? (The letter opener begins to spin on its tip.)
 
SAM: Did she beat you?
 
MAX: No. But she never tried to save me, she’s a part of it, too.
 
SAM: Look, what they did to you, what they all did to you, growing up—they deserve to be punished.
 
MAX: Growing up? Try last week. (He stands up and raises his shirt. There is a large bruise on his stomach and ribs, along with multiple cuts.) My dad still hit me, just in places people wouldn’t see it. Old habits die hard, I guess. (He sits back down.)
 
SAM: (stunned) I’m sorry. (The letter opener spins faster.)
 
MAX: When I first found out I could move things, it was a gift. My whole life I was helpless. But now I had this. So, last week, Dad gets drunk—first time in a long time. And he beats me to hell—first time in a long time. And then I knew what I had to do.
 
SAM: Why didn’t you just leave? (The letter opener falls over and SAM jumps.)
 
MAX: It wasn’t about getting away—just knowing that they’d still be out there. It was about not being afraid. When my dad used to look at me, there was hate in his eyes. Do you know what that feels like?
 
SAM: (softly) No.
 
MAX: He blamed me for everything. For his job, for his life, for my mom’s death.
 
SAM: Why would he blame you for your mom’s death?
 
MAX: Because she died in my nursery. While I was asleep in my crib. (SAM’s eyes grow wide.) As if that makes it my fault.
 
SAM: She died in your nursery?
 
MAX: Yeah. There was a fire. And he’d get drunk and babble on like she died in some insane way. He said that she burned up. Pinned to the ceiling. (SAM looks shocked. The screen goes black.)
 
(FADE IN: Living room. SAM and MAX are still talking.)
 
SAM: Listen to me, Max. What your dad said about what happened to your mom—it’s real.
 
MAX: What?
 
SAM: It happened to my mom, too. Exactly the same—my nursery, my crib. My dad saw her on the ceiling.
 
MAX: Then your dad must have been as drunk as mine.
 
SAM: No. No, it’s the same thing, Max. The same thing killed our mothers.
 
MAX: That’s not possible.
 
SAM: This must be why I’ve been having visions during the day. Why they’re getting more intense. ‘Cause you and I must be connected in some way. Your abilities—they started six, seven months ago, right? Out of the blue?
 
MAX: How’d you know that?
 
SAM: Because that’s when my abilities started, Max. I mean, yours seem to be much further along, but still, this—this means something, right? I mean, for some reason, you and I—you and I were chosen.
 
MAX: For what?
 
SAM: I don’t know. But Dean and I—my brother and I, we’re hunting for your mom's killer. And we can find answers. Answers that can help us both. But you gotta let us go. You gotta let your stepmother go. (MAX looks thoughtful for a moment, then his expression turns cold again. He shakes his head.)
 
MAX: No. What they did to me—I still have nightmares! I’m still scared all the time, like I’m just waiting for their next beating! I’m just tired of being scared. If I do this, it’ll be over! (He gets up and starts walking towards the stairs, but SAM runs in front of him.)
 
SAM: No, don’t you get it? It won’t. The nightmares won’t end, Max, not like this. It’s just more pain. And it makes you as bad as them. Max, you don’t have to go through all this by yourself. (MAX stares at him for a moment.)
 
MAX: I’m sorry. (SAM gets flung into a closet and the doors shut.)
 
SAM: No! (Max uses his abilities to move a large cupboard in front of the closet. SAM pounds on the doors.) No, Max! No! Max! (MAX walks to the stairs.)
 
(CUT TO: Upstairs. Bedroom. DEAN is kneeling next to MS. MILLER, holding a washcloth to her head. The bedroom door opens on its own, MAX enters, and the door closes. DEAN starts to walk towards MAX, but DEAN is thrown into a wall. He falls to the ground. MAX pulls out the gun.)
 
MS. MILLER: Max! (MAX lets go of the gun, and it hovers in the air.) No. Max. (DEAN starts to move, but the gun moves with him.)
 
MAX: Stay back. It’s not about you.
 
DEAN: If you wanna kill her, you gotta go through me first.
 
MAX: Okay. (The trigger is pulled and DEAN is shot through the head. The wall behind him is covered in blood, and he collapses to the floor. Another flash of white light brings the scene back to the closet. SAM is sweating heavily and leaning against the wall of the closet in pain.)
 
SAM: No! No! (Outside, the cupboard moves away from the closet. Inside, SAM looks confused. He cautiously pushes the closet door open.)
 
(CUT TO: Bedroom. MAX has the gun in the air, pointed at his stepmother.)
 
MS. MILLER: Max. (DEAN steps forward, but the gun points at him.)
 
MAX: Stay back. It’s not about you.
 
DEAN: If you wanna kill her, you gotta go through me first. (MAX smiles coldly.)
 
MAX: Okay. (He is about to pull the trigger when SAM bursts through the door.)
 
SAM: No, don’t! Don’t! Please. Please, Max. Max, we can help you, alright? But this—what you’re doing—it’s not the solution. It’s not gonna fix anything. (MAX stares at him for a moment.)
 
MAX: You’re right. (SAM smiles slightly. Suddenly, MAX points the gun towards himself and shoots himself in the head. He falls to the ground.)
 
SAM: No! (DEAN, SAM, and MS. MILLER look stunned. The screen goes black.)
 
(FADE IN: Living room. Police officers are investigating the house. MS. MILLER is talking to a cop.)
 
MS. MILLER: Max attacked me. He threatened me with a gun.
 
POLICE OFFICER: (gesturing towards SAM and DEAN) And these two?
 
MS. MILLER: They’re….family friends. I called them as soon as Max arrived, I was scared. (Her voice breaks.) They tried to stop him. They fought for the gun.
 
POLICE OFFICER: Where did Max get the gun?
 
MS. MILLER: (hysterically) I don’t know! He showed up with it, and—(She is unable to go on.)
 
POLICE OFFICER: It’s alright, Mrs. Miller.
 
MS. MILLER: I’ve lost everyone! (She continues to sob.)
 
POLICE OFFICER: (to SAM and DEAN) Okay. We’ll give you a call if we have any further questions.
 
DEAN: Thanks, officer. (to SAM) Come on. (They leave.)
 
(CUT TO: EXT. – House. SAM and DEAN are walking back to the car.)
 
SAM: (shaking his head) If I just said somethin’ else. Gotten through to him somehow.
 
DEAN: Don’t do that.
 
SAM: Do what?
 
DEAN: Torture yourself. It wouldn’t have mattered what you said, Max was too far gone.
 
SAM: When I think about how he looked at me, man, right before—should’ve done something.
 
DEAN: Come on, man, you risked your life. I mean, yeah, maybe if we had gotten there twenty years earlier. (They stop at the car.)
 
SAM: Well, I’ll tell you one thing—we’re lucky we had Dad.
 
DEAN: (surprised) I never thought I’d hear you say that.
 
SAM: Well, he could’ve gone a whole ‘nother way after Mom. A little more tequila, a little less demon-hunting, and we would’ve had Max’s childhood. All things considered, we turned out okay—thanks to him. (DEAN pauses.)
 
DEAN: All things considered. (He gets in the car.)
 
(CUT TO: Motel bedroom. DEAN and SAM are getting ready to leave.)
 
SAM: Dean, I’ve been thinking.
 
DEAN: Well, that’s never a good thing.
 
SAM: I’m serious. I’ve been thinking—why would this demon, or whatever it is, why would it kill Mom and Jessica and Max’s mother, you know, what does it want?
 
DEAN: No idea.
 
SAM: Well, you think maybe it was after us? After Max and me?
 
DEAN: Why would you think that?
 
SAM: I mean, either telekinesis or premonitions, we both had abilities, you know? Maybe it was after us for some reason.
 
DEAN: Sam, if it wanted you, it would’ve just taken you, okay? This is not your fault. It’s not about you.
 
SAM: Then what is it about?
 
DEAN: It’s about that damn thing that did this to our family. The thing that we’re gonna find, the thing that we’re gonna kill. And that’s all.
 
SAM: Actually, there’s, uh, somethin’ else, too.
 
DEAN: Oh, jeez, what?
 
SAM: When Max locked me in that closet, that big cabinet against the door—I moved it. (DEAN laughs.)
 
DEAN: You’ve got a little bit more upper body strength than I give you credit for.
 
SAM: No, man, I moved it—like Max.
 
DEAN: Oh. Right.
 
SAM: Yeah. (DEAN grabs a spoon and holds it up.)
 
DEAN: Bend this.
 
SAM: I can’t turn it on and off, Dean.
 
DEAN: Well, how’d you do it?
 
SAM: I don’t know, I can’t control it. I saw you die, and it just came out of me, like a punch. You know, like a freak adrenaline thing. (DEAN puts the spoon down.)
 
DEAN: Well, I’m sure it won’t happen again.
 
SAM: Yeah, maybe. Aren’t you worried, man, aren’t you worried that I could turn into Max or something?

DEAN: Nope. No way. You know why?
 
SAM: No. Why?
 
DEAN: ‘Cause you’ve got one advantage that Max didn’t have.
 
SAM: Dad? Because Dad’s not here, Dean.
 
DEAN: No. Me. (He smiles.) As long as I’m around, nothing bad is gonna happen to you. Now then, I know what we need to do about your premonitions. I know where we have to go.
 
SAM: Where?
 
DEAN: Vegas. (He smiles. SAM scoffs and goes outside to the car.) What? Come on, man. Craps table. We’d clean up. (He smiles and grabs his duffel bag, then shuts off the light in the motel room and closes the door. The screen goes black.)

THE END

 

Ecrit par kaylia.

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diana62800 
27.12.2022 vers 14h

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schumi  (28.12.2020 à 10:27)

Ouh la la les visions deviennent de plus en plus précises et douloureuses pour Sam! Ce Max en a vraiment bavé et j'ai bien du mal à le considérer comme un monstre. Sam évitera-t-il un destin semblable?

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chrismaz66, 24.03.2024 à 17:40

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Sas1608, Hier à 18:25

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