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#108 : La vallée maudite

Lorsqu'un ouvrier de chantier meurt subitement après ce qui semble être une attaque de scarabées, Sam et Dean enquêtent et découvrent que le nouveau quartier résidentiel Oasis Plains, en construction, a été bâti sur une terre Indienne sous l'emprise d'une malédiction. Il semblerait que la nature soit en train de se réveiller pour protéger la vallée des hommes.

Popularité


3.39 - 18 votes

Titre VO
Bugs

Titre VF
La vallée maudite

Première diffusion
08.11.2005

Première diffusion en France
14.04.2007

Vidéos

Promo

Promo

  

Photos promo

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles)

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles)

Dean (Jensen Ackles)

Dean (Jensen Ackles)

Dean (Jensen Ackles) en train de se battre avec du feu

Dean (Jensen Ackles) en train de se battre avec du feu

Dean (Jensen Ackles) spray en main, en feu

Dean (Jensen Ackles) spray en main, en feu

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles)

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles)

Larry Pike (Andrew Airlie)

Larry Pike (Andrew Airlie)

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles) en discussion avec Larry Pike (Andrew Airlie)

Sam (Jared Padalecki) et Dean (Jensen Ackles) en discussion avec Larry Pike (Andrew Airlie)

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki)

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki)

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) au dessus d'un trou gigantesque

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) au dessus d'un trou gigantesque

Dean (Jensen Ackles), Sam (Jared Padalecki), Larry Pike (Andrew Airlie) et son fils Matthew (Tyler Johnston)

Dean (Jensen Ackles), Sam (Jared Padalecki), Larry Pike (Andrew Airlie) et son fils Matthew (Tyler Johnston)

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) inquiets

Dean (Jensen Ackles) et Sam (Jared Padalecki) inquiets

Plus de détails

 

Scénaristes : Rachel Nave & Bill Coakley
Réalisateur : Kim Manners


Casting :

Andrew Airlie... Larry Pike
Carrie Genzel... Lynda Bloome
Tyler Johnston... Matt Pike
Jim Byrnes... Professeur
Anne Marie DeLuise... Joanie Pike
Ryan Robbins... Travis Weaver
Jimmy Herman... Joe Whitetree
Mi-Jung Lee... Reportrice
Michael Daingerfield... Dustin Burwash


Personnages mineurs :

Larry Pike est le concepteur du lotissement dans Oasis plains, son idée est d'accueillir la présence de toutes races, toutes religions, toutes couleurs et toutes orientations sexuelles. Quand il apprendra que par sa faute, plusieurs personnes sont mortes, il décidera de tout laisser tomber et de repartir du bon pied avec son fils.

 

 

Matthew Pike, est le fils de Larry, mais son père n'est pas vraiment tendre avec lui. Sam se sentira assez proche du jeune garçon, puisqu'il ressentait la même chose que lui avec John. Matt aime beaucoup les bestioles et s'en amuse ...

Tyler Johnston interprétera un autre personnage dans les épisodes 8.02 ; 8.07 et 8.10 de Supernatural.

 


Bonus :

***Lieux***

Oasis Plains, Atoka Valley et Sapulpa, Oklahoma.

 

***Légendes***

Malédiction indienne.

 

***Chronologie***

20-26 mars 2006.

 

***Anecdotes et SPN Facts***

- Tous les acteurs ayant été confrontés aux abeilles durant le tournage étaient vêtues de vêtements rembourrés, mais ça n'a pas empêché les multiples piqûres.

- Lieu de tournage, Chemistry Building, UBC.

- La tribu indienne citée est nommé Pucci, mais les types de tombes utilisées sont d'origine sud-américaines, et les couvertures que l'on peut voir sont de manufacture Pueblo.

- Bien que 60000 abeilles ont été utilisées pour la scène sous les toits la scène, elles n'apparaissent pas à l'écran et elles sont ensuite reproduites en CGI.

- La scène où Dean improvise un lance-flamme avec une bombe insecticide est une référence au film Arachnophobia, où la reine araignée est combattue de la même façon.

- Plusieurs scènes de l'épisode font référence au film d'Alfred Hitchcock, The Birds. (Les Oiseaux.)

- Avec l'épisode Hook man, cet épisode est le moins bon selon Eric Kripke.

 

***Références culturelles***

- Dean : Mad cow ? Wasn't that on Oprah ? (La vache folle ? On en a pas parlé dans Oprah ?)

Référence à l'Oprah Winfrey show et à l'affaire de la vache folle en particulier. En effet, Oprah Winfrey étant la personne la pluis puissante de la télé américaine, plusieurs personnes ont prétendu qu'elle pouvait avoir une influence énorme sur les gens. Lors de la propagation de la maladie de la vache folle, Oprah a déclaré "Ca m'a refroidit de manger un autre hamburger !" et a ensuite été accusée par des exploitants du Texas d'avoir indirectement influencé les gens à ne pas acheté de viande de boeuf. Un procès en diffamation a ensuite été lancé contre elle, mais elle s'en est sortie acquittée.

- Sam : You mean like Willard ? (Tu veux dire comme Willard ?)

Willard est un film d'horreur de 1971, dans lequel un jeune garçon entretenait une relation particulière avec des rats.

- Dean : Yeah, that whole Timmy-Lassie thing... Larry's kid, bugs as pets. (Oui le genre Timmy-Lassie... Le fils de Larry, avec des insectes comme animaux de compagnie.)

Référence à la série Lassie, dont l'histoire est celle des aventures d'un colley et de son jeune propriétaire, Timmy.

- Dean : You were kind of like the blonde chick, in the Munsters. (T'es du genre à aimer la blonde des Munsters.)

The Munsters (1964) est une série racontant l'histoire d'une famille de monstres en tout genre. La blonde est la seule de la famille à être normale.

Oasis Plains, Oklahoma.
Sur le chantier de construction d’un quartier résidentiel, deux ouvriers discutent quand l’un d’eux, Dustin, tombe dans un trou de plusieurs mètres de profondeur. Le fond du trou est rempli de scarabées qui se faufilent dans ses vêtements, et lorsque son collègue, Travis, revient avec une corde, il constate que le visage de Dustin est couvert de sang et qu’il est mort. Il n’y a plus aucuns scarabées dans le trou. 

Sam lit le journal et tombe sur un article concernant la mort de Dustin Burwash. Il partent donc pour l’Oklahoma, et vont interroger Travis Weaver. Ce dernier leur raconte ce qui s’est passé et où ça s’est passé.
Ils vont donc jusqu’au chantier du quartier résidentiel, et Sam descend dans le trou mais ne trouve rien à part quelques scarabées morts. Ils décident donc de se renseigner sur la région auprès des habitants, et Dean remarque des pancartes indiquant que le voisinage est invité à un barbecue chez le promoteur, Larry Pike. Ils se font passer pour des nouveaux arrivants qui souhaitent acheter une maison. Pendant la visite guidée de la maison de Larry, Dean remarque de nombreux bocaux renfermant des insectes. Larry lui dit que ce sont ceux de son fils, Matthew. Sam fait aussi sa connaissance lorsqu’il laisse échapper une tarentule sur une table dans le jardin. Dean découvre que la mort mystérieuse de Dustin n’est pas la première, qu’un employé de Larry s’était écroulé mort de la même manière l’année précédente, attaqué par des abeilles.
Le soir, ils discutent du fait que les insectes deviennent dangereux et soupçonnent Matt d’en être à l’origine. Ils passent la nuit dans une des maisons en vente (donc vite) du quartier résidentiel.

Au même moment, Linda Bloom, la chef des ventes, est entrain de prendre une douche chez elle, quand on voit des dizaines d’araignées sortir par la pomme de douche. Elle sort de la salle de bain en hurlant et tombe morte, le visage couvert d’araignées. 

Le lendemain matin, Dean est entrain de prendre une douche quand Sam vient lui dire qu’un corps a été retrouvé à trois pâtés de maison. Ils se rendent chez la victime et s’introduisent dans la maison. Dean découvre des araignées mortes dans la salle de bain. Ils continuent de soupçonner Matt.
Ils le suivent à la sortie des cours, et se retrouvent au milieu d’un bois. Matt leur dit qu’il est au courant pour Linda Bloom, ainsi que pour l’ouvrier et l’employé mort l’année précédente. Il les conduit ensuite jusqu’à un endroit où tous les insectes de toutes sortes semblent se réunir par milliers. En fouillant d’un peu plus prés, Dean déterre un crâne humain. 

Sam et Dean vont montrer leurs trouvailles à un professeur à l’université, au département d’anthropologie. Il leur dit que les os sont ceux d’un natif Américain, et datent d’environs 170 ans. Il ajoute aussi qu’ils devraient se rendre à Sapulpa et trouver une tribut nommée Euchee pour avoir des réponses plus précises à leurs questions.
Ils s’y rendent et font la connaissance de Joe Whitetree, un indien, qui leur dit que 200 ans auparavant vivait l’un de ses ancêtres dans la vallée (celle où il y a Oasis Plains), et qu’un jour la cavalerie est venue pour les délocaliser, mais qu’ils ont résistaient. Alors elle est revenue et a commencé à les tuer, et que le sixième jour tous les habitants du village sans exception étaient morts. Il ajoute que pendant la nuit de ce sixième jour, le chef du village mourrant pria les cieux pour qu’aucuns hommes blancs ne reviennent souiller la terre de la vallée, et que la nature se réveillerait et la protégerait, et apporterait autant de misères et de morts que la cavalerie avait causé à son peuple.
Sam et Dean retournent donc à Oasis Plains pour tenter de convaincre la famille Pike de quitter le quartier résidentiel, car il n’y a aucun moyen de briser le mauvais sort, qui devrait se terminer le soir même car la mort de Dustin s’est produite six jours auparavant.  

A la tombée de la nuit, Matt est dans son jardin à chercher d’autres insectes, et il découvre un trou dans le sol, d’où sortent des dizaines de cafards.  

Sam appelle Matt sur son portable et lui demande de dire à son père de quitter leur maison, mais lorsqu’ils arrivent chez les Pike, ils sont toujours là. Les garçons commencent à se disputer avec Larry, mais des milliers d’insectes arrivent et ils se retrouvent tous piégés dans la maison. Ils essayent d’isoler au mieux les portes et les fenêtres mais les insectes recouvrent toutes la maison et parviennent à entrer. Ils sont contraints de s’enfermer dans le grenier et d’attendre le lever du jour, mais des termites commencent à ronger le bois du toit. Mais heureusement pour eux, au moment le plus critique le jour se lève, et les insectes s’en vont. Le mauvais sort est fini.  

Le lendemain Sam et Dean retournent voir les Pike, qui sont entrain de finir leur déménagement. Larry Pike affirme aux deux frères qu’il veillera à se que personne ne reviennent vivre ici un jour.
L’épisode se termine par la discussion entre Sam et Dean à propos de leur père, et ils reprennent la route pour le chercher. 

 

Ecrit par Kaylia.

La vallée maudite

 

Sur un fond noir :

 

"Oasis Plains, Oklahoma"

 

L'épisode commence sur un site de construction. Des constructeurs travaillent sur un ensemble de maisons super classes. Deux employés du gaz se parlent, Travis Weaver et Dustin Burwash.

Homme : Allez, les gars ! Un petit effort.
Travis : Bah, dis donc, c'est la vraie classe. J'aimerais bien habiter ici.
Dustin : Ouais. Comment tu vas te l'offrir ?
Travis : Ouais, t'as raison. Le quartier sera hors de prix quand tout ça sera terminé.

Dustin s'arrête de travailler. Curieux, il s'accroupit et touche le sol, comme si il le sentait bouger.

Travis : Tu sais, l'emplacement est parfait. Il écrase un insecte sur son coup. A l'exception des moustiques. Il entend alors Dustin qui crie. Travis se retourne et voit Dustin qui est tombé dans un trou dans le sol. Dustin !

Travis se précipite vers le trou.

Dustin : Aide-moi, je suis bloqué. Je me suis cassé une cheville. Aide-moi !
Travis : T'inquiète pas, j'arrive.

Travis s'en va. Dans le trou, Dustin presse sa main sur sa blessure à la cheville, qui saigne.

Dustin : Oh, c'est trop bête.

Il respire bruyamment et regarde autour de lui, nerveusement. Il aperçoit alors des milliers d'insectes sur les parois du trou. Plusieurs d'entre eux ont atterrit sur sa main, et il les retire brusquement.

Dustin : Oh, seigneur !

A l'extérieur du trou, Travis court à un camion et l'ouvre. Il en sort une trousse à outils. De retour dans le trou, des tonnes d'insectes commencent à recouvrir le corps de Dustin. Ils ont recouvert sa peau et ses vêtements.

Dustin : Travis, au secours !
Travis
 : Oui, oui, attends !

Travis sort une corde du camion. Dans le trou, Dustin est quasiment recouvert entièrement d'insectes.

Dustin : Travis, aide-moi !

Il continue à crier tandis que les insectes grouillent dans ses oreilles et dans son nez

Travis : Oui, Dustin, j'arrive. Il retourne au trou avec des objets. Dustin ? Dustin, répond ! Il regarde dans le trou avec une lampe de poche, terrifié. Dustin !

Dans le trou, Dustin est mort. Il saigne fortement des yeux, du nez et des oreilles. Puis, l'écran devient noir.

 

                                              **************

 

A un bar d'Oklahoma, Sam lit un article dans le journal à propos de Dustin. Une minute plus tard, Dean sort du bar, riant et montrant à Sam de l'argent.

Sam : Tu sais que de temps en temps, on pourrait travailler.
Dean : Tu connais notre travail. Ça rapporte que des larmes.
Sam : Ouais, m'enfin, jouer au billard... Des cartes de crédit bidons... C'est pas une façon honnête de gagner sa vie, Dean.
Dean : Alors, voyons. Tendant ses mains, l'une après l'autre. L'honnêteté. La vie facile. Il fait balancer le poids vers l'honnêteté. Là, il y a pas photo. Et, puis surtout, on est très bons. On a été élevés pour ça.
Sam : Ouais, tu finiras en taule à ce jeu-là.
Dean : C'est toi qui le dis. T'as du nouveau ou quoi ?
Sam : Ça se peut. A Oasis Plains dans l'Oklahoma. C'est relativement près. Il y a un employé du gaz, Dustin Burwash, qui est mort de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Dean : Hein ?
Sam : Si tu préfères, de la vache folle.
Dean : De la vache folle ? J'ai vu ça chez Oprah.
Sam : Tu regardes Oprah ?

Dean, embarrassé, ne répond rien.

Dean : Changeant de sujet. Bon, il a mangé du bœuf malade. En quoi ça nous intéresse ?
Sam : Cette maladie s'attaque au cerveau et provoque sa dégénérescence. Il faut des mois, ou même des années pour que le mal apparaisse. Dans le cas de Dustin, le cerveau s'est désintégré en, à peine, une heure. Même peut-être moins.
Dean : Mouais, c'est bizarre.
Sam : Ouais. Soit c'est la maladie, soit c'est beaucoup plus grave que ça.
Dean : D'accord. L'Oklahoma. Ils rentrent en voiture. Ah ! Le travail, le travail, le travail. J'ai même pas eu le temps de m'amuser.

Ils s'en vont.

 

                                              **************

 

Devant le bâtiment de la compagnie Oklahoma Gaz et Pouvoir, Dean et Sam se garent et sortent de voiture. Ils s'approchent alors de Travis.

Sam : Travis Weaver ?
Travis : Oui, c'est moi.
Dean : Vous êtes le Travis qui travaillait avec l'oncle Dusty ?
Travis : Je savais pas qu'il avait des neveux.
Dean : Ah non ? Lui, il nous a parlé de vous. Il vous trouvait génial.
Sam : Ouais.
Travis : Souriant. Il disait ça ?
Dean : Euh, dites. On voulait vous demander. Qu'est-ce qui s'est passé ce jour-là ?
Travis : C'est bizarre. Le sol a cédé sous lui. J'ai couru chercher une corde pour le remonter, mais c'était déjà terminé.
Dean : Qu'avez-vous vu ? Racontez-nous.
Travis : Rien du tout. Rien que Dusty.
Sam : Pas de traumatisme ? Pas de blessure ?
Travis : Il saignait de partout. Oui, par les yeux, les oreilles et aussi le nez. Mais, c'est tout.
Dean : Vous croyez que ça serait la maladie de la vache folle ?
Travis : Moi, j'en sais rien. C'est ce que disent les médecins.
Sam : Mais, si c'est ça, il aurait eu des réactions et des gestes bizarres avant, des actions démentielles, des pertes de contrôle de ces gestes... Vous n'avez rien vu de tout ça ?
Travis : Nan. Non, rien du tout. Mais alors, si c'était pas cette maladie, qu'est-ce que ce serait ?
Dean : Excellente question.
Sam : Oui. Vous voulez nous indiquer où ça s'est passé ?
Travis : Ouais.

 

                                              **************

 

Sam et Dean arrivent à l'endroit où Dustin est mort. Le trou est entouré par des bandes jaunes de la police.

Dean : Hum. Ton avis ?
Sam : J'en sais rien. Et, si on en croit Travis, tout ça s'est passé très vite.

Ils passent sous la bande de la police et regardent dans le trou avec une lampe de poche.

Dean : Alors quoi ? Il a eu le cerveau avalé par une bête ?
Sam : Non, il n'y a pas de trace de blessure. Ce qui a agi l'a fait de l'intérieur.
Dean : Hum. Très étroit. Il y a de la place que pour un. On va tirer au sort.
Sam : Dean, on n'a aucune idée de ce qui nous attend.
Dean : Prenant une corde. Ça va ! Si t'as peur, j'y vais. T'as peur ?
Sam : Bon, pile ou face ?

Dean rigole et sort une pièce de sa poche.

Dean : Allez, à toi de choisir, fillette.

Dean lance la pièce, mais Sam l'attrape au passage.

Sam : J'ai perdu.
Dean : J'ai dit que j'irai.
Sam : Non, c'est moi qui y vais.
Dean : Très bien.

Sam commence à entourer sa taille de la corde.

Sam : Me lâche pas.

 

                                              **************

 

Dans la voiture, Dean conduit tandis que Sam examine un insecte mort qu'il tient dans sa main

Dean : Bien ! T'as trouvé quelques cafards dans le sol. Oh, c'est inquiétant ! T'as raison.
Sam : Il y avait ni galerie, ni tunnel, ni aucune trace d'un autre genre de créature au fond du trou. Il y a des cafards qui mangent de la viande. Ouais, en général, c'est de la viande morte, mais...
Dean : Combien t'en a trouvé ?
Sam : Dix.
Dean : Il en faudrait plus pour dévorer un cerveau humain.
Sam : Peut-être qu'il y en avait plus.
Dean : Il y a quelque chose qui colle pas.
Sam : Il nous faut des renseignements sur le voisinage, sur son passé. Savoir si, par hasard, ce genre de choses s'est déjà produit. Quoi ?

Tandis qu'ils roulent, Dean regarde un panneau, décoré avec des ballons rouges, indiquant une porte ouverte dans une maison.

Dean : Je connais l'endroit pas où commencer. Puis, ils passent devant un autre panneau avec écrit « Barbecue aujourd'hui ». Moi, je me ferai bien une petite grillade, pas toi ? Sam lui lance un regard interrogateur. Quoi ? T'as pas envie de rencontrer les gens du coin ?

Sam : Tu crois qu'avec le ventre plein, tu seras plus avancé ?
Dean : Je suis un professionnel, petit frère.
Sam : Ouais.

Ils se garent et sortent de voiture. Ils commencent à marcher vers la maison portes-ouvertes.

Dean : Je ne supporterais pas de vivre dans un endroit pareil.
Sam : Pourquoi ?
Dean : Les pelouses toujours taillées, les « Bonsoir, chérie. Ça va ? » Je me flinguerais très vite.
Sam : C'est chouette aussi d'avoir une vie normale.
Dean : Notre vie de famille n'a jamais été normale.

 

                                              **************

 

Ils s'approchent de la maison et frappent à la porte. Le propriétaire, Larry Pike, ouvre la porte.

Larry : Bonjour.
Dean : C'est ici le barbecue ?
Larry : Oui. Le temps n'est pas à la fête, mais... Larry Pike, le concepteur. Vous êtes ?
Dean : Dean. Et lui, c'est Sammy.

Ils se serrent la main.

Sam : Sam.
Larry : Sam, Dean, c'est un plaisir. Et alors, vous vous intéressez à notre grand projet ?
Dean : Oh ! Ça, oui.
Larry : Oh, soyons bien clairs. Nous acceptons la présence de toutes races, toutes religions, toutes couleurs, toutes orientations sexuelles.

Sam et Dean se rendent compte de ce que Larry essaie de dire.

Dean : Nous sommes frères.
Sam : Notre père arrive à l'âge de la retraite, et on voudrait bien trouver une belle maison pour lui.
Larry : Bien. Les seniors sont aussi les bienvenus. Entrez, entrez.

Larry leur fait signe d'entrer.

 

                                              **************

 

Dans le jardin de la maison, de nombreuses personnes marchent en parlant et en mangeant.

Sam : Vous dites que c'est vous le concepteur ?
Larry : Oui. Il y a environ 18 mois, je marchais dans cette vallée avec mes collaborateurs. Et, il y avait rien ici, à part les buissons et les écureuils. Et, je vais vous dire. Notre projet sera un endroit si agréable à vivre que j'ai décidé de m'y installer moi aussi. Vous êtes chez nous. Nous sommes la première famille à nous installer à Oasis Plains. Ils s'approchent de sa femme. Et, voici ma femme, Joanie.
Joanie : Enchantée.
Dean : Salut.
Joanie : Soyez les bienvenus.
Larry : Sam et Dean.
Sam : Tendant la main. Sam.
Joanie : C'est un plaisir.
Larry : Dis-leur combien l'endroit est magnifique. Et, exagère s'il le faut car je dois vendre quelques maisons.
Joanie : D'accord.

Ils sourient tous.

Larry : Partant. Bon, maintenant, excusez-moi.
Joanie : Ne vous laissez pas affoler par ces reflexes de vendeur. C'est vrai que c'est un endroit exceptionnel à vivre.

Une très énergique femme, Lynda Bloome, s'approche d'eux.

Lynda : Bonjour. Lynda Bloome, chef des ventes.
Joanie : Et, elle est la seconde à habiter ici. C'est d'ailleurs une voisine très bruyante.

Lynda rit tandis que Joanie s'en va.

Lynda : Elle plaisante. Je suis très silencieuse. Alors, messieurs, vous vous intéressez à notre projet, c'est cela ?
Dean : Et, bien...
Sam : Oui, oui. C'est vrai.
Lynda : Que ce soit bien clair, nous acceptons la présence de toutes races, religions, couleurs ou... orientations sexuelles.
Dean : Souriant. Bien. Il faut que j'aille poser une question à Larry. A Sam. D'accord, chéri ?

Il s'en va, tapant Sam sur les fesses. Sam et Lynda se sourient, silencieusement et gênés.

 

                                              **************

 

Dans la maison, Larry et Dean descendent l'escalier, après la visite qu'ils viennent de faire.

Larry : Vous avez trois choix. Moquette, plancher, carrelage.

Dean remarque plusieurs bols avec des insectes à l'intérieur posés sur une table.

Dean : Oh ! Vous êtes amateur ?
Larry : Ah, c'est mon fils. Il est... dingue des insectes. En ce moment, c'est une passion.

 

                                              **************

 

Dans le jardin, Lynda est toujours en train de parler à Sam.

Lynda : Qui pourrait dire « non » au jet de vapeur ? J'utilise le mien tous les jours.
Sam : Désintéressé. Oui, je vous crois.

Tandis que Lynda continue à parler, Sam remarque une tarentule qui se dirige vers la main de Lynda et il la suit du regard. Un peu plus loin, le fils de Larry, Matt, regarde énervé.

Lynda : Et, nous avons aussi trois types de baignoires différentes à choisir pour la salle de bains. Et, le métal utilisé pour la douche peut-être en nickel, en cuivre ou autre chose encore.
Sam : Excusez-moi.
Lynda : Je vous en prie.

Il prend la tarentule dans sa main et l'amène devant Matt.

Sam : Elle est à toi ?
Matt : Reprenant l'araignée. Vous allez le dire à mon père ?
Sam : Je sais pas. Je le connais.
Matt : Oh, ouais. Larry a tendance à m'oublier quand il présente la famille.
Sam : Ouh ! T'appelles ton père par son prénom. C'est pas très bon signe.
Matt : Je sais que je ne suis pas une bonne publicité.
Sam : Ouah, tu verras qu'avec le temps, ça passé. Je te promets.
Matt : Quand ?
Larry : Matthew. Sam et Matt se retournent pour apercevoir Dean et Larry marcher vers eux. J'espère que vous excuserez mon fils et... sa passion.
Sam : C'est pas grave.
Larry : Excusez-nous. 

Larry prend son fils à part.

Sam : Ça te fait penser à personne ? Dean regarde Larry, qui hurle sur Matt, puis reporte son regard sur Sam, confus. Papa !
Dean : Il nous traitait pas de cette façon-là.
Sam : Oui, toi, il te traitait pas de cette façon-là. Il te trouvait parfait. C'était moi qui prenais tout. Et ça, tu t'en souviens pas.
Dean : Bah, peut-être bien qu'il criait des fois, mais tu faisais tout pour le contrarier.
Sam : Ouais. Ouais, j'avais le tord de jouer au ballon plutôt que de chasser les animaux avec un arc.
Dean : Pourtant, chasser t'aurait fait du bien.
Sam : Laisse tomber. Et, t'as trouvé quelque chose.
Dean : J'ai réservé une maison pour toi. T'as peut-être mis dans le mile. On dirait que Dustin Burwash n'est pas le seul à avoir eu une mort bizarre.
Sam : Qui d'autre ?
Dean : Il y a maintenant un an, au commencement des travaux, l'un des ouvriers de Larry a été tué par une piqûre d'abeille. Il a fait une allergie foudroyante à la piqûre.
Sam : Une mort bizarre...
Dean : Très bizarre.

 

                                              **************

 

Dans la voiture, Sam conduit dans le voisinage tandis que Dean cherche des infos dans le journal de leur père.

Dean : Le genre d'insecte qui est par ici n'a jamais tué personne. Qu'est-ce qui peut inciter des insectes à attaquer ?
Sam : Ouais. Tout est possible, je crois.
Dean : Arrête-toi ! Arrête-toi ici.

Sam se gare dans l'allée du garage d'une des maisons d'Oasis Plains.

Sam : Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Dean : Sortant de voiture. On verra plus personne à une heure pareille.
Sam : Ne me dis pas que tu veux t'installer là-dedans pour la nuit ?
Dean : Je veux voir la douche à vapeur. Allez ! Dépêche-toi. Sam ne bouge pas. Dépêche !

Sam rentre la voiture dans le garage et Dean ferme la porte du garage.

 

                                              **************

 

Chez les Bloome, Lynda entre dans sa chambre et allume la lumière. Elle allume la télévision et se détache les cheveux. Elle s'assoit sur son lit et écoute les informations.

Femme à la TV : Les autorités de la Vallée Atoka ont décidé de répandre de fortes doses de pesticides à travers la plus grande partie du district. Elles ont pris cette décision à la suite de la découverte de plusieurs cas mettant en jeu le virus du Nil et surtout à la suite de l'augmentation foudroyante et inexpliquée du nombre de moustiques dans certaines zones. Et, pourtant, certains habitants de la Vallée s'élèvent contre l'emploi massif de ces pesticides un peu partout...

Tandis que Lynda regarde la télé, une énorme araignée descend des cheveux de Lynda sur son visage. Elle l'enlève et éteint la télé, effrayée.

 

                                              **************

 

Un peu plus tard, Lynda est sous la douche. Tandis qu'elle lave ses cheveux, une grosse araignée sort de la tête de la douche. Puis, quelques secondes plus tard, des centaines d'araignées énormes en sortent. Lynda ouvre les yeux et commence à crier. Elle tente de courir, glisse et fonce dans la vitre de la porte de douche. Du sang coule alors dans la douche en même temps que l'eau de la douche. Sur le sol, une longue trainée de sang est visible avec quelques morceaux de verre. Lynda est allongée par terre, morte, avec plusieurs araignées sur son corps. Puis, l'écran devient noir.

 

                                              **************

 

Dans une des maisons d'Oasis Plains, le lendemain matin, Sam s'approche de la salle de bains, où on peut entendre la douche. Il frappe à la porte.

Sam : Eh ! Dépêche-toi de sortir.
Dean : Quoi ?
Sam : J'ai capté un appel de la police sur le scanner.
Dean : Une seconde !
Sam : Il y a quelqu'un qui est mort à trois cents mètres à peine de la maison.

La porte de la salle de bains s'ouvre. Dean se tient là, avec une serviette enroulée autour de la tête, et un flux de vapeur qui sort de la salle de bains.

Dean : Si tu savais ce que ça fait du bien.
Sam : Allez, magne-toi.

Sam s'en va et Dean referme la porte.

 

                                              **************

 

Devant chez Lynda, Sam et Dean se garent et sortent de voiture. Ils s'approchent de Larry, qui termine de parler avec quelqu'un au téléphone. Le corps de Lynda est emmené dans un sac pour les corps sur un brancard.

Larry : Vous êtes revenus de bonne heure.
Dean : Ouais, on a dormi à côté. On voulait revenir jeter un coup d'œil.
Sam : Qu'est-ce qu'il y a ?
Larry : Vous avez parlé à... Lynda Bloome au barbecue ?
Sam : La vendeuse ?
Larry : Oui. Elle est... Elle est morte pendant la nuit.

Les deux jeunes hommes sont surpris et choqués.

Dean : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Larry : J'aimerais bien le savoir, j'avoue. J'ai identifié le cadavre pour la police. Je suis vraiment désolé, mais vous arrivez assez mal.
Sam : Je vous en prie.
Larry : Excusez-moi.

Larry s'en va.

Dean : Tu sais ce qu'on va faire ?
Sam : Allez voir à l'intérieur.
Dean : Oui, pour voir quel est le problème.

 

                                              **************

 

Quelques minutes plus tard, Sam et Dean passent par au-dessus une barrière, à l'arrière de la maison puis passent par la fenêtre de la chambre de Lynda. La trace du corps mort de Lynda est dessinée sur le sol.

Dean : C'est ici que ça s'est passé.

Ils marchent vers la salle de bains. Dean soulève une serviette posée au sol et des araignées mortes en tombent.

Sam : Des araignées ?
Dean : En pagaille. Tu penses comme moi ?
Sam : Matt. Possible.

 

                                              **************

 

Sur la route, Sam et Dean se garent sur le bas-côté. En face, Matt descend d'un bus scolaire et commence à marcher.

Dean : Pointant son doigt dans la direction opposée. Il habite de l'autre côté ?
Sam : Ouais.
Dean : Où est-ce qu'il va alors ?

Sam et Dean sortent de voiture et commencent à suivre Matt. Ils le trouvent dans les bois, en train d'examiner un insecte.

Sam : Eh, Matt ! Tu te souviens de moi ?
Matt : Qu'est-ce que vous faites ici ?
Dean : On veut juste te parler.
Matt : En fait, vous n'êtes pas des acheteurs ? Dean cligne des yeux pour dire non. Oh, une minute ! Vous n'êtes pas des tueurs en série ?

Sam et Dean se mettent à rire.

Sam : Oh, non, non. Non, t'as rien à craindre.
Dean : Dis-nous, Matt... Tu t'y connais drôlement en insectes.
Matt : Et, alors ?
Dean : Tu sais ce qui s'est passé cette nuit ? Pour Lynda ?
Matt : Ouais, on raconte qu'elle est morte.
Dean : Hum, c'est exact. Elle est morte, piquée par des araignées.
Sam : Matt. Avec ta tarentule, t'as voulu lui faire peur ?
Matt : Attendez. Vous croyez que je suis mêlé à ça ?
Dean : Raconte-nous.
Matt : Cette tarentule, c'était pour rigoler. De toute façon, ça n'expliquerait pas l'attaque sur l'ouvrier de la compagnie du gaz.
Sam : Parce que t'es au courant pour ça aussi ?
Matt : Ecoutez. Il se passe des choses ici. Je sais pas ce que c'est, mais il y a des choses qui font réagir les insectes. Suivez-moi, vous allez voir.

Il ramasse son sac à dos et ils commencent à marcher vers un autre endroit.

Sam : Si tu savais qu'il se passait des choses avec les insectes, pourquoi t'as rien dit à ton père ? Il aurait pu faire évacuer tout le monde.
Matt : Oh ! J'ai bien essayé, mais... Larry ne m'écoute jamais.
Sam : Pourquoi ?
Matt : La vraie raison ? Il est vraiment trop déçu par son fils raté.
Sam : Acquiesçant. Ouais, je connais ça.
Dean : Ah oui ?

Sam se retourne et lui lance un regard.

Sam : Matt, quel âge tu as ?
Matt : 16 ans.
Sam : Alors, accroche-toi et dans deux ans, il se passera un truc super.
Matt : Quoi ?
Sam : L'université. Et, ça te permettra de t'éloigner un peu de chez toi et de tes parents.
Dean : Qu'est-ce que tu lui racontes ? Il doit rester avec sa famille.

Sam soupire et le regarde désespérément.

Sam : On est encore loin ?
Matt : On y est.

Sam regarde une fois de plus Dean avant de continuer à avancer derrière Matt.

 

                                              **************

 

Quelques minutes plus tard, Sam, Dean et Matt atteignent un vaste endroit, où le son de milliers d'insectes différents est entendu parmi les arbres.

Matt : J'ai beaucoup étudié toutes les espèces d'insectes. Ça fait parti d'un projet de classe.
Dean : Vous avez des points communs.
Sam : Ignorant son frère. Qu'est-ce qu'il se passe, par ici ?
Matt : C'est bizarre. Depuis les abeilles jusqu'au vers, en passant par les moustiques et je sais pas quoi encore. Ils se concentrent tous ici.
Dean : Pourquoi ?
Matt : J'en sais rien.
Sam : Regardez.

Sam pointe du doigt un tas sombre à quelques pas de là. Curieux, ils s'avancent vers lui et découvrent des centaines de vers. Dean marche sur quelques uns d'entre eux et ils tombent, ce qui crée un trou. Il prend un bout de bois et l'utilise pour voir ce qu'il y a au fond. Il tape alors sur un objet qui fait un bruit différent.

Dean : Il y a quelque chose.

Avec une expression de dégoût, il met sa main dans le trou et les deux autres le regardent, horrifies.

Dean : Oui, allez, ça y est !

Recouvert de terre et de vers, Dean remonte un crâne. Lui et Sam échangent un regard. Puis, l'écran devient noir.

 

                                              **************

 

Devant le département d'anthropologie, Sam et Dean se garent et sortent de voiture. Sam prend la boîte avec les os du siège arrière et ils avancent vers le bâtiment.

Sam : Une sépulture non signalée qui renferme quelques squelettes.
Dean : Oui. Mais, ça remonte à assez longtemps. Peut-être l'œuvre d'esprits qui n'ont pas encore tout terminé.
Sam : Oui, peut-être. La question, c'est pourquoi maintenant ? Et, pourquoi des insectes ?
Dean : Là, ça fait deux questions. Sam l'ignore. Dis donc, au fait, je voulais te parler. Comment t'as pu lui dire de quitter sa famille comme ça ?
Sam : Et, bien... Je sais ce qu'il doit endurer.
Dean : T'aurais pu lui dire de respecter son père, ce qui aurait été normal.
Sam : Oh, arrête ! Ils arrêtent de marcher. Tu penses que je respectais pas papa ? Je le sais que tu parles de nous. Bah, vas-y. Dis-le.
Dean : Très bien. Oublions ça. Je t'en parlerai pas.
Sam : J'ai respecté papa. Mais, pour lui, quoique je fasse, c'était jamais assez bien.
Dean : Tu crois qu'il pensait que t'étais pas à la hauteur ?
Sam : Etait ? Est ! Ça changera jamais.
Dean : Pourquoi tu dis ça ?
Sam : Parce que je ne voulais pas chasser à l'arc. Ou jouer au billard. Parce que je voulais faire des études et vivre ma vie, ce qui dans notre fichue famille passe pour une révolte.
Dean : Tu ressembles au garçon blond dans la série Les Monstres.
Sam : Dean. Tous les pères de la Terre réagissent avec fierté quand leur enfant réussit à décrocher une bourse. Et moi, je me suis fait jeter de chez nous.
Dean : Je m'en souviens très bien. Et, tu t'étais montré aussi têtu que lui. Tu n'as fait aucun effort.
Sam : Tu sais... La réalité, c'est que le jour où on le retrouvera, je sais qu'il sera très distant avec moi.
Dean : Sam. En fait, tu ne l'as jamais déçu. Jamais. Il avait peur.
Sam : Mais, qu'est-ce que tu racontes ?
Dean : Il avait très peur de ce qui pouvait t'arriver loin de lui. Et, plus tard, quand vous étiez fâchés, il faisait un détour par Stanford quand il en avait l'occasion. Il gardait un œil sur toi. Pour être sûr que tu allais bien.
Sam : Quoi ?
Dean : Ouais.
Sam : Pourquoi est-ce qu'il ne me l'a jamais dit ?
Dean : Et, pourquoi, toi, tu n'as jamais fait l'effort de téléphoner ? Viens. Le professeur nous attend.

Dean s'en va. Sam le regarde, triste et déboussolé par ce qu'il vient d'apprendre. Il le suit ensuite, toujours en tenant sa boîte.

 

                                              **************

 

Dans une classe de l'université, Sam et Dean parlent à un professeur.

Professeur : Alors, vous êtes des étudiants ?
Sam : Oui. Oui. On a été vos élèves. En anthropologie.
Professeur : Ah, oui, oui.
Dean : Alors ? Quel est votre opinion, professeur ?
Professeur : Vous avez fait une découverte intéressante, je dois l'admettre. Oui, les ossements ont environ 170 ans, à quelques années près. L'époque et la situation nous indiquent donc des indiens américains.
Sam : Il y avait des tribus ou des réserves sur ces terres-là ?
Professeur : On ne trouve rien de la sorte dans les registres locaux. Mais, il est vrai que il faut se souvenir que les déplacements d'indiens étaient très communs en ce temps là.
Sam : Oui. Mais, il existe des légendes locales ? Des histoires qui se transmettaient oralement ?
Professeur : Et, bien, vous savez... Il y a encore... Il y a encore des Euchee près de Sapulpa. A une centaine de kilomètres d'ici. Là, peut-être ils pourront vous aider.
Dean : Merci.

 

                                              **************

 

Sur la route, Sam et Dean conduisent à travers Sapulpa. Ils s'arrêtent et demandent le chemin à un indien américain. Une fois qu'il leur a montré la direction à prendre, Sam et Dean le saluent et continuent à rouler.

 

                                              **************

 

A Oklahoma Diner, Sam et Dean entrent et trouvent un homme indien américain qui joue aux cartes assis à une table.

Sam : Joe White Tree ? L'homme acquiesce. On voudrait vous poser quelques questions si ça vous dérange pas.
Dean : Nous sommes étudiants à l'université et...
Joe : Non, c'est faux. Tu es un menteur.
Dean : Voilà ! La vérité, c'est que...
Joe : Tout ceux qui commence les phrases avec "La vérité, c'est" sont des menteurs.

Dean échange un regard avec Sam.

Sam : Est-ce que vous connaissez Oasis Plains ? Dans la Vallée Akota. On y construit des maisons.
Joe : A Dean. Oui, lui, je l'aime. Il dit la vérité. Dean semble vexé. Je connais cet endroit.
Sam : Est-ce que vous pouvez nous parler de son histoire ?
Joe
: Pourquoi vous voulez la savoir ?
Sam
 : Il y a des choses vraiment bizarres qui se produisent à Oasis Plains. On croit qu'il y a peut-être un rapport avec de vieux ossements qu'on a trouvé dans le sol. Des ossements humains.
Joe : Je vais vous dire ce que mon grand-père un jour m'a dit. C'était son grand-père qui le lui avait dit. Il y a environ 200 ans, une tribu de mes ancêtres vivait dans cette vallée. Un jour, un régiment de cavalerie est venu pour les faire s'en aller. Ils ont voulu résister. La cavalerie s'est impatientée. Comme mon grand-père l'expliquait, c'était la nuit où la lune et le soleil se partagent le ciel à égalité. La cavalerie a alors attaqué le village. Elle a massacré. Elle a violé. Le lendemain, la cavalerie est revenue. Et, le jour suivant, et le jour suivant. Pendant 6 jours, elle a fait beaucoup de victimes. Et, le sixième jour au coucher du soleil, tous les hommes, les femmes et les enfants, encore dans le village, étaient morts. On raconte que la sixième nuit, alors que le chef du village agonisait, il a murmuré à l'adresse du ciel que les hommes blancs ne devaient plus revenir souiller cet endroit. La nature devait s'y opposer et défendre la vallée. Et, apporter autant de malheurs, de morts et de terreurs aux habitants blancs que la cavalerie en avait apportés à son peuple.
Dean : Les insectes. Oui, c'est évidemment la nature. 6 jours ?
Joe : Et, la nuit du sixième jour, personne n'avait survécu.

Sam et Dean échangent un regard.

 

                                              **************

 

Devant le restaurant, Sam et Dean marchent vers la voiture.

Sam : Il s'est fait tué quand l'employé du gaz ?
Dean : Euh... On est arrivés ici mardi, alors, c'était vendredi, le 20.
Sam : Ah, oui ! Ça colle. Ça correspond à l'équinoxe.
Dean : La lune et le soleil se partage le ciel à égalité.
Sam : Et, chaque année, à cette époque-là, tous ceux qui habitent à Oasis Plains sont en danger. Larry a bâti ses maisons sur une terre maudite.
Dean : La sixième nuit, c'est celle-ci.
Sam : Si on ne fait rien pour eux, Larry et sa famille seront morts au lever du soleil. Alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
Dean : Pas grand chose. La seule solution, c'est de les faire déguerpir rapidement.

Ils montent en voiture et s'en vont.

 

                                              **************

 

Dans le jardin de la maison des Pike, Matt tient une lampe de poche dans sa main et observe. Il entend alors un bruit provenant du sol. Il s'approche lentement du lieu et s'accroupit. Il bouge quelques cailloux, et alors, des tonnes d'insectes sortent du trou. Matt se relève et rentre chez lui. Puis, l'écran devient noir.

 

                                              **************

 

Dean est au volant de sa voiture, et en même temps, il est au téléphone avec Larry.

Dean : Oui, Mr Pike, une importante fuite de gaz est signalée près de votre maison.
Larry : Dans sa cuisine. Ah, oui ? Et, très importante ?
Dean : Oui, je viens de vous le dire. Je voudrais pas vous alarmer, mais nous vous demandons d'évacuer votre maison pendant douze heures par simple sécurité.
Larry : A qui ai-je l'honneur ?
Dean : Travis Weaver. Je travaille pour la compagnie qui s'occupe de vous.
Larry : Ah ! Le problème, c'est que je connais Travis. Il travaille avec nous depuis un an. Alors, qui êtes-vous ?

Paniqué, Dean raccroche.

Sam : Donne-moi le téléphone.

Sam prend le téléphone des mains de Dean, et compose un numéro. Chez les Pike, le portable de Matt sonne et il répond.

Matt : Allô ?
Sam : Matt, c'est Sam.
Matt : Sam, je m'inquiète. Le jardin grouille d'insectes.
Sam : Matt, écoute-moi. Tu dois éloigner ta famille de chez vous de toute urgence, t'as compris ?
Matt : Mais, pourquoi ?
Sam : Parce que ça va très mal se passer.
Matt : Encore plus d'insectes ?
Sam : Oui, encore plus.
Matt : Larry n'écoute jamais ce que je lui dis. Et, cette fois encore, il ne m'écoutera pas.
Sam : Tu dois absolument le convaincre.
Dean : Donne-moi le téléphone. Donne vite. Il prend le téléphone. Matt, tu ne dois surtout pas lui dire la vérité sinon, il croira qu'on est cinglés.
Matt : Mais, mais...
Dean : Raconte-lui que tu as une douleur terrible dans le ventre et que tu dois aller à l'hôpital, d'accord ?
Matt : Ouais. Ouais, d'accord.

Il raccroche et Dean également.

Dean : C'est beaucoup plus sûr. Tu connais Larry ?

 

                                              **************

 

Un instant plus tard, Sam et Dean se garent devant la maison de Larry. Larry observe à la fenêtre et, voyant leur voiture, sort.

Dean : Il a refuse d'écouter, évidemment !

Ils sortent de voiture et Mr Pike les interpelle, suivi de Matt.

Larry : J'appelle la police si vous ne partez pas.
Sam : Mr Pike, écoutez.
Matt : Papa, essaie d'écouter un peu.
Larry : Toi, rentre tout de suite.
Matt : A Sam et Dean. Ouais, je lui ai dit à propos des insectes.
Dean : On t'avait pourtant dit de ne pas en parler.
Sam : Il va être minuit. Ils vont arriver d'une minute à l'autre. Alors, il faut partir tout de suite ou bien, il sera trop tard.
Larry : Sinon, le châtiment biblique va nous frapper ?
Dean : A votre avis, de quoi est morte votre chef des ventes ? Hein ? Et, cet employé du gaz ? Vous ne voyez pas qu'il se passe des choses bizarres ?
Larry : Ecoutez. Je ne sais pas qui vous êtes, mais je sais que vous êtes fou. Si vous continuez à ennuyer ma famille, je vous dis tout de suite qu'on va avoir un gros problème.
Dean : Navré d'être rabat-joie, mais le problème, on l'a déjà.
Matt : Papa, écoute-les. On est en danger.
Larry : Je t'ai dit de rentrer ! Maintenant !
Matt : Non ! Pourquoi tu m'écoutes jamais ?
Larry : Parce que cette histoire est grotesque ! J'ai pas envie d'écouter !
Sam : Larry, tout ceci est sérieux ! De nombreux morts indiens sont enterrés ici. Évitez de faire courir des risques à votre famille.
Dean : Ecoutez. Ils se taisent tous. Vous entendez ?

D'un endroit proche, un bruit d'insectes est entendu. Et, c'est de plus en plus fort.

Larry : Qu'est-ce que c'est ?

La lumière fluorescente sous le porche commence à clignoter, tuant quelques insectes au passage.

Dean : Il faut partir Larry. Appelez votre femme.
Matt : Papa !

Tous regardent le ciel. Des millions d'insectes arrivent en volant vers la maison, recouvrant le ciel entier.

Larry : Oh, mon Dieu !
Sam : On passera jamais.
Dean : Tout le monde à l'intérieur. Tout le monde à l'intérieur. Vite !

Ils se précipitent dans la maison et verrouille la porte.

Sam : Les autres maisons sont habitées ?
Larry : Non. Seulement nous.
Joanie : Entrant. Chéri, que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'on entend ?
Larry : Téléphone à la police. Joanie ne bouge pas. S'il te plaît !
Joanie : D'accord.

Joanie prend le téléphone et compose le 911.

Dean : Faut des serviettes.
Larry : Ouais, par ici.
Sam : A Matt. On va calfeutrer la maison. Les portes, les fenêtres, la cheminée, toutes les ouvertures.

Sam et Matt montent les escaliers.

Joanie : Aucune tonalité.
Dean : Ils ont dévoré les câbles téléphoniques.

Il met des serviettes au bas de la porte d'entrée. Et alors, le courant s'éteint.

Dean : Il n'y a plus de courant.
Larry : Peut-être mon portable. Il prend son téléphone. Pas de réseau.
Dean : Non, c'est normal. Ils ont isolé la maison.

Des millions d'insectes commencent à se mettre sur les portes, les fenêtres, jusqu'à recouvrir toute la maison. Sam, Dean, Larry, Matt et Larry regardent et attendent.

Larry : Qu'est-ce qu'on va faire ?
Sam : On essaie de résister. D'après ce qu'on sait, ils doivent s'arrêter aux aurores.
Larry : Espérons-le.

 

                                              **************

 

Dans la cuisine, Dean cherche quelque chose. Il ouvre un placard et trouve une bombe anti-insectes. Puis, il retourne au salon.

Joanie : C'est pas assez puissant.
Dean : Je sais.

Ils entendent un grincement qui vient de la cheminée.

Matt : Qu'est-ce que c'est ?
Sam : La cheminée.
Dean : Je pense qu'il faut qu'on monte.

Tout à coup, des centaines de milliers d'insectes entrent dans le salon, volant tout autour d'eux. Ils crient et essaient de se protéger.

Joanie : Quelle horreur !
Larry : T'affole pas, chérie. T'affole pas.
Joanie : Oh, mais c'est horrible.

Dean utilise un briquet et la bombe pour faire comme un lance-flamme, afin de les tuer.

Dean : Allez, dépêchez-vous d'aller là-haut ! Allez, allez, allez ! Allez, allez, allez !
Joanie : Oh, mon Dieu ! Il y en a partout !
Larry : Fais ce qu'on te dit.
Joanie : Oui. Oui. Oh, mon Dieu.
Dean : Allez-y !

Il monte les escaliers derrière eux, afin d'essayer de les protéger.

Larry : Allez, vas-y. Monte vite. Toi aussi, Matt.
Dean : Grimpez ! Grimpez vite ! Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! Allez !
Larry : Oui, oui, on monte. Allez, chérie.
Joanie : Je fais ce que je peux. Matt, tout va bien ?
Matt : Oui.
Dean : Allez-y ! Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous !
Joanie : Oui, je me dépêche.
Sam : Ça y est ?
Dean : Oui, c'est bon.

Ils montent au grenier et Sam ferme la porte. Puis, l'écran devient noir.

 

                                              **************

 

Après un moment passé au grenier, de la poussière commence à tomber du plafond. Le bruit des insectes est de plus en plus fort.

Joanie : Oh, Seigneur ! Qu'est-ce que c'est ?
Dean : Il y en a qui dévorent le bois.
Matt : Les thermites.
Larry : Ouais.
Sam : Je crois qu'on est foutus. Qu'est-ce qu'on fait ?
Dean : Reculez. Restez pas là. Restez pas là, restez pas là ! Reculez !

Les Pike bougent vers un coin du grenier. Une seconde plus tard, un bout du plafond tombe, et les insectes volent dans toute la pièce. Dean brûle quelques insectes.

Dean : Viens par ici. Viens par ici ! Aide-moi. Essaie de boucher le trou. Ouais, vas-y. Met la plaque. Ouais !

Sam et Dean tentent de boucher le trou, mais ça ne marche qu'une minute. Bientôt, deux autres trous sont faits et Dean tente, tant bien que mal, de tuer quelques insectes avec sa bombe, mais ils sont bien trop nombreux. Tous les cinq se mettent dans le coin, essayant désespérément de garder les insectes loin d'eux pendant quelques minutes. Puis, tout à coup, le soleil se lève. Miraculeusement, les insectes commencent à partir par le trou du plafond. Confus, Sam et Dean vont voir ce qu'il se passe. A travers le trou, ils aperçoivent des insectes dans le ciel. Tous les cinq continuent à regarder, soulagés.

 

                                              **************

 

Devant la maison des Pike, le matin, Sam et Dean arrêtent la voiture devant Larry qui remplit un camion de déménagement.

Dean : Comment, pas de au revoir ?
Larry : Vous arrivez à temps. Dans une heure, on sera partis.

Larry leur serre la main.

Sam : Pour toujours ?
Larry : Oui. Les travaux sont complètement arrêtés, le temps que le gouvernement enquête sur les ossements retrouvés. Mais, je vais tout faire, en tout cas, pour que personne ne vienne vivre ici.
Sam : Ça n'a pas l'air de trop vous abattre.
Larry : Oui, c'est sûrement le plus gros désastre financier de ma carrière, mais... Il regarde Matt, qui porte une boîte. ...d'un certain côté, ça m'est bien égal.

Larry et Dean partagent un sourire. Sam rejoint Matt qui jette sa collection d'insectes.

Sam : Mais, qu'est-ce que tu fais ?
Matt : Je jette tout. Ils... Ils ont réussi à me dégoûter.

Ils rient tous les deux.

Sam : Ouais, tu me rassures.

 

                                              **************

 

Quelques minutes plus tard, Sam rejoint Dean à la voiture. Ils regardent Larry et Matt, qui s'entendent maintenant très bien.

Sam : Je veux retrouver papa.
Dean : Ouais, moi aussi.
Sam : Oui, mais... Je voudrais lui présenter des excuses.
Dean : Pour quoi ?
Sam : Pour tout ce que je lui ai dit. Alors, qu'il faisait tout pour nous aider.
Dean : Rassure-toi. On le retrouvera. Et, tu lui feras de belles excuses. Et, au bout de cinq minutes, vous recommencerez à vous étrangler.
Sam : Riant. Ouais, peut-être bien. Ils restent assis en silence pendant quelques secondes. Allez, on y va.
Dean : Ouais.

Ils rentrent en voiture, regardant une dernière fois Larry et à Matt et ils s'en vont.

 

                                                 ****FIN****

 

Ecrit par brucas59.


[FADE IN: OASIS PLAINS, OKLAHOMA. A team of construction workers are working on building a luxury home complex. The scene focuses on two employees from Oklahoma Gas and Power, TRAVIS WEAVER and DUSTIN BURWASH.]


TRAVIS: Man, these are some phat houses, huh? I’d like to live here.

DUSTIN: Yeah, too bad you can’t afford it.

TRAVIS: Yeah, you’re right. This neighborhood’ll be damn expensive when it’s done.

[DUSTIN stops working. Curious, he goes over to a patch of ground and puts his hand on it, almost as if he can feel it moving.]

TRAVIS: No, this place is perfect.  [He smacks a bug on the side of his neck.] Except for the mosquitoes. [Off-screen, he can hear DUSTIN screaming for help.  He turns and sees that DUSTIN has fallen into a hole in the ground.] Dustin? [He rushed over to the hole.]

DUSTIN: Help me, I’m trapped! I broke my ankle!

TRAVIS: All right, I’ll get a rope! [He leaves. Inside the hole, DUSTIN is clutching his bloody ankle, breathing heavily. He looks around nervously and sees that there are thousands of beetles inside the walls of the hole. Several of them have landed on his hand, and he frantically brushes them off.]

DUSTIN: Oh, God. [Outside the hole, TRAVIS runs to a nearby truck and opens it.  Back inside the hole, tons of beetles are beginning to cover DUSTIN’S body.  They gather in groups on his clothing and skin.] Travis, help!

TRAVIS: Hang on! [TRAVIS gets a rope from the truck. Inside the hole, DUSTIN is almost entirely covered in beetles.]

DUSTIN: Travis, help! [He continues to scream as beetles crawl inside his ears and nose.]

TRAVIS: It’s okay, Dustin! It’s okay! [He runs back to the hole with supplies.] Dustin? Dustin, I’m here! [He looks into the hole with a flashlight, horrified.] Oh, God. [Inside the hole, DUSTIN is dead.  He is bleeding heavily from the ears, nose, and eyes.  The screen goes black.]


[FADE IN: EXT. OKLAHOMA BAR. SAM is reading a newspaper article about Dustin.  A minute later, DEAN comes outside, laughing and waving a wad of cash in the air.]

SAM: You know, we could get day jobs once in a while.

DEAN: Hunting’s our day job. And the pay is crap.

SAM: Yeah, but hustling pool? Credit card scams? It’s not the most honest thing in the world, Dean.

DEAN: Well, let’s see honest. [He holds out one hand.] Fun and easy. [He holds out the other, and gestures that “fun and easy” outweighs “honest”.] It’s no contest. Besides, we’re good at it. It’s what we were raised to do.

SAM: Yeah, well, how we were raised was jacked.

DEAN: Yeah, says you. We got a new gig or what?

SAM: Maybe. Oasis Plains, Oklahoma –- not far from here.  A gas company employee, Dustin Burwash, supposedly died from Creutzfeldt-Jakob.

DEAN: Huh?

SAM: Human mad cow disease.

DEAN: Mad cow. Wasn’t that on Oprah?

SAM: You watch Oprah? [DEAN, embarrassed, can’t think of anything to say.]

DEAN: [changing topic] So this guy eats a bad burger. Why is it our kind of thing?

SAM: Mad cow disease causes massive brain degeneration. It takes months, even years, for the damage to appear.  But this guy, Dustin? Sounds like his brain disintegrated in about an hour. Maybe less.

DEAN: Okay, that’s weird.

SAM: Yeah. Now, it could be a disease. Or it could be somethin’ much nastier.

DEAN: All right. Oklahoma. [They get in the car.] Man. Work, work, work. No time to spend my money. [They drive away.]


[CUT TO: EXT – OKLAHOMA GAS & POWER COMPANY BUILDING. DEAN and SAM get out of the car and approach TRAVIS.]

SAM: Travis Weaver?

TRAVIS: Yeah, that’s right.

DEAN: Are you the Travis who worked with Uncle Dusty?

TRAVIS: Dustin never mentioned nephews.

DEAN: Really? Well, he sure mentioned you.  He said you were the greatest.

SAM: Yeah.

TRAVIS: [smiling] Oh, he did? Huh.

DEAN: Listen, we wanted to ask you…what exactly happened out there?

TRAVIS: I’m not sure.  He fell in a sinkhole, I went to the truck to get some rope, and, uh…by the time I got back…

DEAN: What did you see?

TRAVIS: Nothin’. Just Dustin.

SAM: No wounds or anything?

TRAVIS: Well, he was bleeding…from his eyes and his ears, his nose. But that’s it.

DEAN: So you think it could be this whole mad cow thing?

TRAVIS: I don’t know. That’s what the doctors are sayin’.

SAM: But if it was, he would’ve acted strange beforehand, like dementia, loss of motor control.  You ever notice anything like that?

TRAVIS: No. No way. But then again, if it wasn’t some disease, what the hell was it?

DEAN: That’s a good question.

SAM: You know, can you tell us where this happened?

TRAVIS: Yeah.

[A while later, DEAN and SAM arrive at the scene of DUSTIN’S death. The sinkhole is surrounded by police tape.]

DEAN: Huh. What do you think?

SAM: I don’t know. But if that guy, Travis, was right, it happened pretty damn fast. [They duck under the police tape and look into the hole with a flashlight.]

DEAN: So, what? Some sort of creature chewed on his brain?

SAM: No, there’d be an entry wound. Sounds like this thing worked from the inside.

DEAN: Huh. Looks like there’s only room for one. You wanna flip a coin?

SAM: Dean, we have no idea what’s down there. [DEAN picks up a nearby coil of rope.]

DEAN: All right, I’ll go if you’re scared. You scared?

SAM: Flip the damn coin. [DEAN chuckles and takes a coin out of his pocket.]

DEAN: All right, call it in the air…chicken. [He flips the coin, and SAM catches it in midair.]

SAM: I’m going.

DEAN: I said I’d go.

SAM: I’m going.

DEAN: All right. [SAM begins tying the rope around his waist.]

SAM: Don’t drop me.


[CUT TO: INT. IMPALA. While DEAN drives, SAM is examining a dead beetle in his hand.]

DEAN: So you found some beetles. In a hole, in the ground. That’s shocking, Sam.

SAM: There were no tunnels, no tracks. No evidence of any other kind of creature down there. You know, some beetles do eat meat. Now, it’s usually dead meat, but—

DEAN: How many did you find down there?

SAM: Ten.

DEAN: It’d take a whole lot more than that to eat out some dude’s brain.

SAM: Well, maybe there were more.

DEAN: I don’t know, it sounds like a stretch to me.

SAM: Well, we need more information on the area, the neighborhood. Whether something like this has ever happened before. [As they drive through town, they pass a sign for an open house, decorated with red balloons.] What?

DEAN: I know a good place to start. [Another sign reads, “Models Open. New Buyers’ BBQ Today!”] I’m kinda hungry for a little barbeque, how ‘bout you? [SAM gives him a knowing look.] What, we can’t talk to the locals?

SAM: And the free food’s got nothin’ to do with it?

DEAN: Of course not. I’m a professional.

SAM: Right. [They pull over and get out of the car. They begin walking down the street to the open house.]

DEAN: Growin’ up in a place like this would freak me out.

SAM: Why?

DEAN: Well, manicured lawns, “How was your day, honey?” –- I’d blow my brains out.

SAM: There’s nothing wrong with “normal”.

DEAN: I’d take our family over normal any day. [They approach the house and knock on the door. The homeowner, LARRY PIKE, answers.]

LARRY: Welcome.

DEAN: This the barbeque?

LARRY: Yeah, not the best weather, but…I’m Larry Pike, the developer here. And you are…?

DEAN: Dean. This is Sam. [They shake hands.]

LARRY: Sam, Dean, good to meet you. So, you two are interested in Oasis Plains?

DEAN: Yes, sir.

LARRY: Let me just say –- we accept homeowners of any race, religion, color, or…sexual orientation. [SAM and DEAN realize what he is trying to say.]

DEAN: We’re brothers. [LARRY seems slightly embarrassed.]

SAM: Our father is getting on in years, and we’re just lookin’ for a place for him.

LARRY: Great, great. Well, seniors are welcome, too. Come on in. [LARRY takes them outside to the backyard. There are lots of people walking around, chatting and eating.]

SAM: You said you were the developer?

LARRY: Eighteen months ago, I was walking this valley with my survey team. There was nothing here but scrub brush and squirrels. And you know what, we built such a nice place to live that I actually bought into it myself. This is our house. We’re the first family in Oasis Plains. [They walk over to his wife.] This is my wife, Joanie.

JOANIE: Hi there.

DEAN: Hi. [They shake hands.]

JOANIE: Hi, nice to meet you.

LARRY: Sam and Dean.

SAM: [shaking her hand] Sam.

JOANIE: Pleasure.

LARRY: Tell them how much you love the place, honey. And lie if you have to because I need to sell some houses.

JOANIE: Right. [They laugh.]

LARRY: Boys, will you excuse me? [He leaves.]

JOANIE: Don’t let his salesman routine scare you. This really is a great place to live. [A very energetic woman, LYNDA BLOOME, approaches them. Her black hair is pulled back in a tight bun.]

LYNDA: Hi, I’m Lynda Bloome, head of sales.

JOANIE: And Lynda was second to move in. She’s a very noisy neighbor, though. [She leaves.]

LYNDA: [laughing] She’s kidding, of course. I take it you two are interested in becoming homeowners.

DEAN: Well…

SAM: Y-yeah, well…

LYNDA: Well, let me just say that we accept homeowners of any race, religion, color, or…sexual orientation. [DEAN chuckles.]

DEAN: Right. Um…I’m gonna go talk to Larry. [to SAM] Okay, honey? [He walks away, smacking SAM on his ass. SAM and LYNDA share an awkward silence.]

[Inside the house, LARRY and DEAN come downstairs, finishing a tour.]

LARRY: You’ve got three choices –- carpet, hardwood, and tile. [DEAN notices a jar full of bugs on a nearby table.]

DEAN: Whoa. Someone likes bugs.

LARRY: My son –- he’s into insects. He’s very…inquisitive.

[Outside, LYNDA is still talking to SAM.]

LYNDA: Who can say “no” to a steam shower? I use mine everyday.

SAM: [uninterested] Sounds great. [While LYNDA continues talking, SAM notices a tarantula crawling towards her hand, which is resting on a table. A few feet away, LARRY’s son, MATT, is watching excitedly.] Excuse me. [He pushes LYNDA out of the way and picks up the spider, bringing it over to MATT.] Is this yours?

MATT: [taking it from him] You gonna tell my dad?

SAM: I don’t know. Who’s your dad?

MATT: [scoffs] Yeah, Larry usually skips me in the family introductions.

SAM: Ouch. First name basis with the old man –- sounds pretty grim.

MATT: Well, I’m not exactly brochure material.

SAM: Well, hang in there. It gets better, all right? I promise.

MATT: When?

LARRY: Matthew. [They turn to see LARRY and DEAN walking towards them.] I am so sorry about my son and his…pet.

SAM: It’s no bother.

LARRY: Excuse us. [He walks away with MATT.]

SAM: Remind you of somebody? [DEAN looks over at LARRY, who is yelling at MATT. He looks back at SAM, confused.] Dad?

DEAN: Dad never treated us like that.

SAM: Well, Dad never treated you like that. You were perfect. He was all over my case. You don’t remember?

DEAN: Well, maybe he had to raise his voice, but sometimes, you were out of line.

SAM: [scoffs] Right. Right, like when I said I’d rather play soccer than learn bowhunting.

DEAN: Bowhunting’s an important skill.

SAM: [rolling his eyes] Whatever. How was your tour?

DEAN: Oh, it was excellent. I’m ready to buy. [SAM laughs.] So you might be onto somethin’. Looks like Dustin Burwash wasn’t the first strange death around here.

SAM: What happened?

DEAN: About a year ago, before they broke ground, one of Larry’s surveyors dropped dead while on the job. Get this—severe allergic reaction to bee stings.

SAM: More bugs.

DEAN: [nodding] More Bugs.


[CUT TO: INT. IMPALA. While SAM drives through the neighborhood, DEAN looks through their father’s journal.]

DEAN: You know, I’ve heard of killer bees, but killer beetles? What is it that could make different bugs attack?

SAM: Well, hauntings sometimes include bug manifestations.

DEAN: Yeah, but I didn’t see any evidence of ghost activity.

SAM: Yeah, me neither.

DEAN: Maybe they’re being controlled somehow. You know, by something or someone.

SAM: You mean, like Willard?

DEAN: Yeah, bugs instead of rats.

SAM: There are cases of psychic connections between people and animals –- elementals, telepaths.

DEAN: Yeah, that whole Timmy-Lassie thing. [He thinks for a second and realizes something.] Larry’s kid –- he’s got bugs for pets.

SAM: Matt?

DEAN: Yeah.

SAM: He did try to scare the realtor with a tarantula.

DEAN: You think he’s our Willard?

SAM: I don’t know. Anything’s possible, I guess.

DEAN: Ooh, hey. Pull over here. [SAM pulls into the empty driveway of one of the Oasis Plains homes.]

SAM: What are we doing here?

DEAN: [getting out of the car] It’s too late to talk to anybody else.

SAM: We’re gonna squat in an empty house?

DEAN: I wanna try the steam shower. Come on. [SAM doesn’t move.] Come on! [Reluctantly, SAM pulls the car into the garage, and DEAN closes it.]


[CUT TO: INT. BLOOME RESIDENCE. LYNDA BLOOME enters her bedroom, turning on the light. She turns on the television and takes her hair out of the bun.]

WOMAN ON TV: Atoka Valley County began mandatory insecticide spraying across a wide swath of the district today. Authorities say the decision to spray was made because of several recent cases of West Nile virus, coupled with a dramatic increase in the mosquito population of some areas. [As she is watching the news, a large spider crawls out of LYNDA’S hair and onto her face. She gasps and swipes it away. She turns off the television, frightened.]

[A few moments later, LYNDA is in the shower. While she is washing her hair, a very big spider crawls out from behind the showerhead. In a matter of seconds, hundreds of enormous spiders begin crawling out from the tiles. LYNDA opens her eyes and screams. She breaks through the glass of the shower doors and tries to run away. The camera pans over to her. A trail of blood leads from the bathtub to the bedroom floor. LYNDA is lying there, dead, as several smaller spiders run across her body. The screen goes black.]


[FADE IN: INT. OASIS PLAINS HOME. MORNING. SAM approaches the bathroom door, where the shower can be heard running. He knocks.]

SAM: You ever comin’ out of there?

DEAN: [OS] What?

SAM: Dean, a police call came in on the scanner.

DEAN: Hold on.

SAM: Someone was found dead three blocks from here. Come on. [The bathroom door opens. DEAN is standing there, in the steam-filled room, with a towel on his head.]

DEAN: This shower is awesome.

SAM: [rolling his eyes] Come on. [He walks away.]


[CUT TO: EXT. BLOOME RESIDENCE. DEAN and SAM pull up and get out of the car. They approach LARRY, who is finishing talking to someone on the phone. LYNDA’S body is being carried out in a body bag on a stretcher.]

LARRY: Hello. You’re, uh, back early.

DEAN: Yeah, we just drove in, wanted to take another look at the neighborhood.

SAM: What’s goin’ on?

LARRY: You guys met, uh…Lynda Bloome at the barbeque?

SAM: The realtor.

LARRY: Well, she, uh…passed away last night. [The boys are shocked.]

DEAN: What happened?

LARRY: I’m still tryin’ to find out. Identified the body for the police. Look, I-I’m sorry, this isn’t a good time now.

SAM: It’s okay.

LARRY: Excuse me. [He leaves them.]

DEAN: You know what we have to do, right?

SAM: Yeah. Get in that house.

DEAN: See if we got a bug problem.

[A few minutes later, they climb over the fence, up the side of the house, and through LYNDA’S bedroom window. The outline of her dead body is drawn on the carpet.]

DEAN: This looks like the place. [They walk over to another part of the room. DEAN picks up a towel, and drops it when he sees it is covered in dead spiders.] Spiders. From Spider Boy?

SAM: Matt – maybe.

[CUT TO: ROAD. DEAN and SAM pull up at the curb. Across the street, MATT gets off a school bus and begins walking.]

DEAN: Isn’t his house that way? [He points in the opposite direction.]

SAM: Yup.

DEAN: So where’s he goin’? [They get out of the car and begin following MATT. They find him in the woods, examining a grasshopper.]

SAM: Hey, Matt. Remember me?

MATT: What are you doin’ out here?

DEAN: Well, we wanna talk to you.

MATT: You’re not here to buy a house, are you? [DEAN shakes his head.] W-wait. You’re not serial killers? [SAM and DEAN laugh.]

SAM: No, no. No, I think you’re safe.

DEAN: So, Matt…you sure know a lot about insects.

MATT: So?

DEAN: Did you hear what happened to Lynda, the realtor?

MATT: I hear she died this morning.

DEAN: Mm, that’s right. Spider bites.

SAM: Matt…you tried to scare her with a spider.

MATT: Wait. You think I had something to do with that?

DEAN: You tell us.

MATT: That tarantula was a joke. Anyway, that wouldn’t explain the bee attack or the gas company guy.

SAM: You know about those?

MATT: There is somethin’ going on here. I don’t know what…but something’s happening with the insects. Let me show you something. [He picks up his backpack and beings walking with them to another area.]

SAM: So, if you knew about all this bug stuff, why not tell your dad? Maybe he could clear everybody out.

MATT: Believe me, I’ve tried. But, uh, Larry doesn’t listen to me.

SAM: Why not?

MATT: Mostly? He’s too disappointed in his freak son.

SAM: [scoffs] I hear you.

DEAN: You do? [SAM turns and gives him a look.]

SAM: Matt, how old are you?

MATT: Sixteen.

SAM: Well, don’t sweat it, because in two years, something great’s gonna happen.

MATT: What?

SAM: College. You’ll be able to get out of that house and away from your dad.

DEAN: What kind of advice is that? Kid should stick with his family. [SAM sighs and glares at him.]

SAM: How much further, Matt?

MATT: We’re close. [SAM glares at DEAN one more time before he continues walking.]


[A few moments later, they reach a large clearing. The sounds of hundreds of different insects can be heard among the trees.]

MATT: I’ve been keeping track of insect populations. It’s, um, part of an AP science class.

DEAN: You two are like peas in a pod. [SAM ignores him.]

SAM: What’s been happening?

MATT: A lot. I mean, from bees to earthworms, beetles…you name it. It’s like they’re congregating here.

DEAN: Why?

MATT: I don’t know.

SAM: What’s that? [He points to a dark patch of grass a few feet away. Curious, they walk over to it and discover hundreds of worms. DEAN steps on some of them, and they fall into the ground, creating a hole. He crouches down and uses a stick to poke around in the hole.]

DEAN: There’s somethin’ down there.

[He puts the stick down and puts his hand into the hole. With a disgusted expression, he feels something inside the hole. He brings his hand back up, and the three boys look horrified. Covered in dirt and worms, is a human skull. The screen goes black.]

[FADE IN: EXT. DEPARTMENT OF ANTHROPOLOGY. SAM and Dean pull up outside the local university and get out of the car. They take the box of bones out from the backseat and head towards the building.]

SAM: So, a bunch of skeletons in an unmarked grave.

DEAN: Yeah. Maybe this is a haunting. Pissed off spirits? Some unfinished business?

SAM: Yeah, maybe. Question is, why bugs? And why now?

DEAN: That’s two questions. [SAM ignores him.] Yeah, so with that kid back there…why’d you tell him to just ditch his family like that?

SAM: Just, uh…I know what the kid’s goin’ through.

DEAN: How ‘bout tellin’ him to respect his old man, how’s that for advice?

SAM: Dean, come on. [They stop walking.] This isn’t about his old man. You think I didn’t respect Dad. That’s what this is about.

DEAN: Just forget it, all right? Sorry I brought it up.

SAM: I respected him. But no matter what I did, it was never good enough.

DEAN: So what are you sayin’? That Dad was disappointed in you?

SAM: Was? Is. Always has been.

DEAN: Why would you think that?

SAM: Because I didn’t wanna bowhunt or hustle pool –- because I wanted to go to school and live my life, which, to our whacked-out family, made me the freak.

DEAN: Yeah, you were kind of like the blonde chick in The Munsters.

SAM: Dean, you know what most dads are when their kids score a full ride? Proud. Most dads don’t toss their kids out of the house.

DEAN: I remember that fight. In fact, I seem to recall a few choice phrases comin’ out of your mouth.

SAM: You know, truth is, when we finally do find Dad…I don’t know if he’s even gonna wanna see me.

DEAN: Sam, Dad was never disappointed in you. Never. He was scared.

SAM: What are you talkin’ about?

DEAN: He was afraid of what could’ve happened to you if he wasn’t around. But even when you two weren’t talkin’…he used to swing by Stanford whenever he could. [SAM’S smirk fades.] Keep an eye on you. Make sure you were safe.

SAM: What?

DEAN: Yeah.

SAM: Why didn’t you tell me any of that?

DEAN: Well, it’s a two-way street, dude. You could’ve picked up the phone. [SAM stares at him sadly.] Come on, we’re gonna be late for our appointment. [He walks away.]


[CUT TO: INT. COLLEGE CLASSROOM. SAM and DEAN are talking with the professor.]

PROFESSOR: So, you two are students?

SAM: Yeah. Yeah, uh, we’re in your class –- Anthro 101?

PROFESSOR: Oh, yeah.

DEAN: So, what about the bones, Professor?

PROFESSOR: This is quite an interesting find you’ve made. I’d say they’re 170 years old, give or take. The timeframe and the geography heavily suggest Native American.

SAM: Were there any tribes or reservations on that land?

PROFESSOR: Not according to the historical record. But the, uh, relocation of native peoples was quite common at that time.

SAM: Right. Well, are there any local legends? Oral histories about the area?

PROFESSOR: Well…you know, there’s a Euchee tribe in Sapulpa. It’s about sixty miles from here. Someone out there might know the truth.

DEAN: All right.


[CUT TO: ROAD. DEAN and SAM are driving through Sapulpa. They stop and ask a Native American man for directions. Once he directs them where to go, they thank him and drive away.]


[CUT TO: OKLAHOMA DINER. SAM and DEAN enter and find another Native American man playing cards at a table.]

SAM: Joe White Tree? [The man nods.] We’d like to ask you a few questions, if that’s all right.

DEAN: We’re students from the university.

JOE: No, you’re not. You’re lying. [DEAN seems taken aback.]

DEAN: Well, truth is—

JOE: You know who starts sentence with “truth is”? Liars. [DEAN exchanges a look with SAM.]

SAM: Have you heard of Oasis Plains? It’s a housing development near the Atoka Valley.

JOE: [to Dean] I like him. He’s not a liar. [DEAN looks angry.] I know the area.

SAM: What can you tell us about the history there?

JOE: Why do you wanna know?

SAM: Something…something bad is happening in Oasis Plains. We think it might have something to do with some old bones we found down there –- Native American bones.

JOE: I’ll tell you what my grandfather told me, what his grandfather told him. Two hundred years ago, a band of my ancestors lived in that valley. One day, the American cavalry came to relocate them. They were resistant, the cavalry impatient. As my grandfather put it, on the night the moon and the sun share the sky as equals, the cavalry first raided our village. They murdered, raped. The next day, the cavalry came again, and the next, and the next. And on the sixth night, the cavalry came one last time. And by the time the sun rose, every man, woman, and child still in the village was dead. They say on the sixth night, as the chief of the village lay dying, he whispered to the heavens that no white man would ever tarnish this land again. Nature would rise up and protect the valley. And it would bring as many days of misery and death to the white man as the cavalry had brought upon his people.

DEAN: Insects. Sounds like nature to me. Six days.

JOE: And on the night of the sixth day, none would survive. [SAM and DEAN exchange a look.]


[CUT TO: EXT. DINER. SAM and DEAN are walking back to the car.]

SAM: When did the gas company man die?

DEAN: Uh, let’s see, we got here Tuesday, so, Friday the twentieth.

SAM: March twentieth? [DEAN nods.] That’s the spring equinox.

DEAN: The night the sun and the moon share the sky as equals.

SAM: So, every year about this time, anybody in Oasis Plains is in danger. Larry built this neighborhood on cursed land.

DEAN: And on the sixth night –- that’s tonight.

SAM: If we don’t do something, Larry’s family will be dead by sunrise. So how do we break the curse?

DEAN: You don’t break a curse. You get out of its way. We’ve gotta get those people out now. [They get in the car and drive away.]


[CUT TO: EXT. PIKE RESIDENCE. MATT is in the backyard with a flashlight. He hears a noise coming from the ground. He crouches down by a patch of ground and moves a rock. Suddenly, tons of cockroaches  come crawling out from under the dirt. MATT runs away, and the screen goes black.]


[FADE IN: INT. IMPALA. DEAN is driving while talking on the phone with LARRY.]

DEAN: Yes, Mr. Pike, there’s a mainline gas leak in your neighborhood.

LARRY: [in his kitchen] God, really? And how big?

DEAN: Well, it’s fairly extensive. I don’t want to alarm you, but we need your family out of the vicinity for at least twelve hours or so, just to be safe.

LARRY: And who is this, again?

DEAN: Travis Weaver. I work for Oklahoma Gas and Power.

LARRY: Uh-huh. Well, the problem is, I know Travis. He’s worked with us for a year, so who is this?

DEAN: Uh…[Panicked, he hangs up.]

SAM: Give me the phone. [He takes the phone from DEAN and dials a number. At the Pike residence, MATT answers his cell phone.]

MATT: Hello?

SAM: Matt, it’s Sam.

MATT: Sam, my backyard is crawling with cockroaches.

SAM: Matt, just listen. You have to get your family out of that house right now, okay?

MATT: What, why?

SAM: Because something’s coming.

MATT: More bugs?

SAM: Yeah, a lot more.

MATT: My dad doesn’t listen in the best of circumstances, what am I supposed to tell him?

SAM: You’ve gotta make him listen, okay?

DEAN: Give me the phone, give me the phone. [He grabs the phone from SAM.] Matt, under no circumstances are you to tell the truth, they’ll just think you’re nuts.

MATT: But he’s my—

DEAN: Tell him you have a sharp pain in  your right side and you’ve gotta go to the hospital, okay?

MATT: Yeah. Yeah, okay. [He hangs up, and so does DEAN.]

DEAN: Make him listen? What are you thinkin’?

[A while later, they pull up outside LARRY’S house. LARRY looks out the window and, seeing their car, goes outside.]

DEAN: Damn it, they’re still here. Come on. [They get out of the car, joined by MATT.]

LARRY: Get off my property before I call the cops.

SAM: Mr. Pike, listen.

MATT: Dad, they’re just tryin’ to help.

LARRY: Get in the house!

MATT: [to Sam and Dean] I’m sorry. I told him the truth.

DEAN: We had a plan, Matt, what happened to the plan?

SAM: Look, it’s 12:00 AM. They are coming any minute now. You need to get your family and go, before it’s too late.

LARRY: Yeah, you mean before the biblical swarm.

DEAN: Larry, what do you think really happened to that realtor, huh? And the gas company guy? You don’t think somethin’ weird’s goin’ on here?

LARRY: Look, I don’t know who you are, but you’re crazy. You come near my boy or my family again, and we’re gonna have a problem.

DEAN: Well, I hate to be a downer, but we’ve got a problem right now.

MATT: Dad, they’re right, okay? We’re in danger.

LARRY: Matt, get inside! Now!

MATT: No! Why won’t you listen to me?!

LARRY: Because this is crazy! It doesn’t make any sense!

SAM: Look, this land is cursed! People have died here. Now, are you gonna really take that risk with your family?

DEAN: Wait. [They all go silent.] You hear it? [From somewhere nearby, a very loud buzzing noise can be heard. It continues to get louder.]

LARRY: What the hell? [The fluorescent bug light on the porch begins to overheat, killing several bugs at a time.]

DEAN: All right, it’s time to go. Larry, get your wife.

MATT: Guys. [All of them look up to the sky. Millions of bugs begin flying towards the house, blanketing the sky.]

LARRY: Oh my God.

SAM: We’ll never make it.

DEAN: Everybody in the house. Everybody in the house, go! [They rush inside the house and lock the door.]

SAM: Okay, is there anybody else in the neighborhood?

LARRY: No, it’s just us. [JOANIE enters.]

JOANIE: Honey, what’s happening? What’s that noise?

LARRY: Call 911. [She doesn’t move.] Joanie!

JOANIE: Okay. [She picks up the phone and dials.]

DEAN: I need towels.

LARRY: Uh, in the closet.

SAM: [to Matt] Okay, we’ve gotta lock this place up, come on –- doors, windows, fireplace, everything, okay? [They go upstairs.]

JOANIE: Phones are dead.

DEAN: They must have chewed through the phone lines. [He beings putting towels at the base of the front door when the power goes out.] And the power lines.

LARRY: I need my cell. [He picks up his cell phone.] No signal.

DEAN: You won’t get one. They’re blanketing the house. [Millions of bugs begin collecting on the doors and windows, covering the entire building. The five of them watch, waiting.]

LARRY: So what do we do now?

SAM: We try to outlast it. Hopefully, the curse will end at sunrise.

LARRY: Hopefully?

[In the kitchen, DEAN searches the cabinets. He finds a can of bug spray and returns to the living room.]

JOANIE: Bug spray?

DEAN: Trust me. [They hear a creaking noise coming from somewhere around the fireplace.]

MATT: What is that?

SAM: The flue.

DEAN: All right, I think everybody needs to get upstairs. [Suddenly, hundreds of thousands of bugs come into the living room, swarming all around them. They scream and try to protect themselves. DEAN uses a lighter with the can of bug spray to make it flare up. The flame wards some of the bugs away.] All right, everybody upstairs! Now! Go, go, go! [He goes upstairs with them into the attic, and SAM closes the door.]


[After a moment of being in the attic, sawdust begins to fall from the ceiling. The buzz of the bees gets louder.]

JOANIE: Oh, God, what’s that?

DEAN: Something’s eating through the wood.

MATT: Termites.

DEAN: All right, everybody get back. Get back, get back, get back!

[The three Pikes move as far into the corner of the attic as they can. A second later, the bugs chew a hole through the ceiling and swarm around the room. SAM and DEAN frantically try to patch up the hole in the ceiling, but this only works for a minute. Soon, two more holes are chewed, and while DEAN tries to ward them off with bug spray, nothing seems to work. The five of them stand in the corner, trying desperately to swat the bugs away for a few minutes. Then, suddenly, the sun rises. Miraculously, the bugs start to leave through the hole in the ceiling. Confused, SAM and DEAN go to see what happened. Through the hole, they can see the bugs in the sky, near the sun, in one enormous colony. The five of them continue watching, relieved.]


[CUT TO: EXT. PIKE RESIDENCE. MORNING. DEAN and SAM approach LARRY, who is placing boxes into a moving van.]

DEAN: What, no goodbye?

LARRY: Good timing. Another hour and we’d have been gone. [He shakes both their hands.]

SAM: For good?

LARRY: Yeah. The development’s been put on hold while the government investigates those bones you found. But I’m gonna make damn sure no one lives here again.

SAM: You don’t seem too upset about it.

LARRY: Well, this has been the biggest financial disaster of my career, but…[He looks over at MATT, who is carrying a box to the garbage]…somehow, I really don’t care. [They share a smile. SAM walks over to MATT, who is throwing away all his insect paraphernalia.]

SAM: What’s this?

MATT: I don’t know. They kind of weird me out now. [They both laugh.]

SAM: Yeah, I should hope so.

[A few minutes later, SAM joins DEAN by the car. They watch LARRY and MATT, who are now getting along very well.]

SAM: I wanna find Dad.

DEAN: Yeah, me too.

SAM: Yeah, but I just…I want to apologize to him.

DEAN: For what?

SAM: All the things I said to him. He was just doin’ the best he could.

DEAN: Well, don’t worry, we’ll find him. And then you’ll apologize. And then within five minutes, you guys will be at each other’s throats. [SAM laughs.]

SAM: Yeah, probably. [They sit in silence for a few seconds.] Let’s hit the road.

DEAN: Let’s. [They get in the car, giving one last wave to LARRY and MATT, and drive away. The screen fades to black.]
 
END

 

Ecrit par Luinel.

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schumi  (29.11.2020 à 15:58)

Un des plus mauvais épisodes de Supernatural je pense (toutes saisons confondues). Les bebêtes me laissent totalement indiférentes (ben oui il y a même pas un serpent pour me faire trembler) et les boys ne résolvent même pas vraiment l'affaire. Et si ça finit bien, c'est plus par chance qu'autre chose!

La seule bonne nouvelle: je sais que la série prend une toute autre tournure et réellement son envol dès le prochain épisode!

Contributeurs

Merci aux 7 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

bibou 
bloom74 
brucas59 
deanlove35 
kaylia 
liliju 
Luinel 

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Bonsoir tout le monde ! Une nouvelle photo du mois est disponible sur le quartier Person of Interest.

Viens chatter !