L'homme au crochet
Sur un fond noir :
"Theta Sorority
Eastern Iowa University"
L'épisode commence dans la chambre d'étudiants d'un campus d'université. Une jeune fille, Taylor, est allongée sur son lit. Lori, une amie, arrive.
Lori : Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?
Taylor : Hum...
Lori : Oh, non. Trop petite fille sage.
La fille allongée sur son lit se lève et se dirige vers sa commode. Elle en sort un petit haut sexy et le ramène à son amie.
Taylor : Tiens. Essaie ça.
Lori : Euh... Je sais pas. Ça ne me ressemble pas, ça.
Taylor : Lori, tu as l'air d'oublier qu'il ya des tas de filles sexys...
Lori : D'accord, d'accord.
Lori se change et met le petit haut tandis que Taylor retourne s'asseoir sur son lit.
Lori : Alors ?
Taylor : T'es super. Il va rester KO en te voyant comme ça.
Lori se regarde dans le miroir.
Lori : D'accord. Il doit être en train de m'attendre. A tout à l'heure.
Taylor : Ne fais rien que je ne ferais pas, surtout.
Lori : Il n'y a rien que tu ne ferais pas.
Lori s'en va et Taylor sourit.
Taylor : T'as raison.
**************
La voiture du petit ami de Lori s'arrête en bas d'un pont, près d'une forêt. Un grand homme est caché derrière les arbres et il a un crochet à la place de sa main.
Lori : Je croyais qu'on allait à la soirée.
Rich : Ouais. On arrivera un peu en retard.
**************
Lori : Tu sais, si je te connaissais pas si bien, je dirais que tu m'as amenée ici dans un but précis.
Rich : Faisant semblant d'être choqué. Quoi ? Attend, tu me vexes.
Lori : D'un ton sarcastique. Ouais, tu parles !
Ils se sourient et commencent à s'embrasser. Le portable de Lori sonne et ils cessent de s'embrasser. Lori regarde son portable et voit « Appel de papa » affiché.
Lori : C'est mon père.
Rich : Tu vas répondre ?
Lori : C'est hors de question.
Elle éteint la sonnerie. Ils continuent à s'embrasser et Rich met sa main sous la bretelle du haut de Lori. Elle prend sa main et l'enlève.
Lori : Non.
Rich : Oh, allez.
Lori semble mal à l'aise.
**************
A l'extérieur, la personne avec le crochet se dirige lentement vers la voiture.
**************
Dans sa voiture, Rich commence à embrasser le cou de Lori et remet sa main sous sa bretelle. Elle semble de plus en plus mal à l'aise et retire une nouvelle fois sa main.
Lori : Eh ! Non, pas ça.
Ils entendent un bruit crissant de l'extérieur. L'homme racle un panneau "Dead End" avec son crochet.
Lori : Qu'est-ce que c'était ?
Rich : J'en sais rien.
Ils entendent à nouveau le même son. L'homme au crochet fait de même sur un panneau "9 Mile Road".
Rich : Qu'est-ce que c'est ?
Il ouvre la porte de sa voiture.
Lori : Non, Rich ! Non !
Rich : Attend-moi ici.
Il sort de la voiture et referme la portière. Lori semble terrifiée.
**************
Rich cherche du regard aux alentours, mais ne voit rien. Puis, il entend à nouveau le même bruit assourdissant. Il se retourne et aperçoit des griffes qui se font sur sa voiture. Mais, l'homme au crochet est invisible.
Rich : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Lori : Viens, on s'en va. Le pneu arrière crève et Lori crie. Rich ? Elle le cherche, mais ne le voit pas. Rich ? Elle remonte les fenêtres et les verrouille. Rich, mais où es-tu ? Elle entend tout à coup des bruits sur le toit de la voiture. L'homme est en train de racler avec son crochet. Lori se met à crier et se met à l'arrière de la voiture, accroupie sur le sol. Le bruit s'arrête tandis qu'elle respire fortement. D'accord. D'accord.
Elle sort de la voiture, et commence à s'en aller en courant. Elle se retourne alors et voit Rich, suspendu à un arbre au-dessus de sa voiture. Lori crie. Puis, l'écran devient noir.
**************
Devant un café, Sam est à une cabine téléphonique et téléphone.
Sam : D'accord. Et, encore merci.
Il raccroche et va rejoindre Dean à une table. Ce dernier fait des recherches sur son ordinateur portable.
Dean : Je te signale que j'ai fait enlever la glace vanille-fraise. Elle avait complètement fondu.
Sam : T'as bien fait. Il s'assoit.
Dean : T'as du nouveau ?
Sam : Selon le FBI, service des portés disparus, aucune personne inconnue trouvée ne correspond à la description de papa. J'ai fourni les numéros falsifiés de sa voiture.
Dean : D'après moi, il ne tient pas à être trouvé pour l'instant. Sam semble déçu. Regarde ça. Il montre à Sam un article à propos de la mort de Rich. C'est un article publié dans un journal d'Ankeny dans l'Iowa. C'est à 120 kilomètres à peine.
Sam : Lisant. Le corps mutilé de la victime a été retrouvé près de sa voiture au bord de la route.
Dean : Et, après ?
Sam : Les autorités sont incapables de fournir, même une vague description de l'assassin. Le seul témoin visuel, dont le nom n'a pas été cité, ayant déclaré à la police que l'agresseur était invisible.
Dean : Ça m'a semblait intéressant.
Sam : Oui, ou alors, c'est peut-être rien. Un témoin affolé qui n'a rien vu, c'est classique. Ça veut pas dire qu'il y a un homme invisible.
Dean : Et, si c'était le cas ? Papa irait vérifier.
**************
Sam et Dean sont en voiture. Ils se garent à la fraternité où Rich vivait. Les autres personnes y vivant ne comprennent pas. Sam et Dean sortent de voiture.
Sam : Rappelle-moi ce qu'on vient faire ici.
Dean : La victime habitait là. Ils s'approchent de personnes qui réparent une voiture. Joli bagnole ! Ils regardent Dean étrangement. On fait partis de la fraternité. On habite l'Ohio. On vient d'arriver dans le coin, et on cherche un endroit où rester.
**************
Dans le dortoir de la fraternité, un jeune garçon de la fraternité vêtu d'un short jaune se peint le visage et le corps en violet. Sam et Dean frappent à la porte.
Murphy : Vous êtes qui ?
Dean : Tes compagnons de chambré.
Il sourit et s'approche du jeune homme, qui tient un pinceau et un pot de peinture.
Murphy : J'arrive pas à finir. Vous voulez bien m'aider ? Peignez-moi le dos.
Dean : Pointant Sam du doigt. C'est lui l'artiste. Il sait tout faire avec un pinceau. Sam, pétrifié, prend le pinceau et le pot. Dean s'assoit sur une chaise et prend un magazine. Alors... Il regarde le nom sur le magazine. Murphy. C'est vrai ?
Murphy : Quoi ?
Dean : Quelqu'un de la fraternité a été tué l'autre semaine ?
Murphy : Tristement. Ouais.
Sam : Qu'est-ce qui est arrivé ?
Murphy : On raconte que c'est un psychopathe qui avait un couteau, ou bien, un vagabond qui passait dans le coin. Rich était un mec bien.
Sam : Rich n'était pas seul, il paraît.
Murphy : Et, il n'est pas avec n'importe qui. Lori Sorensen.
Dean : Qui c'est, cette Lori Sorensen ? A Sam. T'as oublié un point, derrière, là. Aide-le, il n'y arrivera pas.
Sam le regarde, énervé et Dean sourit.
Murphy : C'est une fille super. Elle est du coin. Un super lot. Et, c'est pas tout. C'est aussi la fille d'un révérend.
Dean : Tu dois sûrement savoir où est son église, non ?
**************
Révérend Sorensen : En cet instant, nos pensées vont à la famille d'un jeune homme qui nous a quittés. Ainsi que les miennes, tout particulièrement, parce que je pense qu'il a été tué en voulant protéger ma fille. Lori semble embarrassée. Et, puisque le temps finit par cicatriser toutes les blessures, il nous faut réfléchir à la leçon qu'il faut tirer de cette tragédie. Et, pensez en tant qu'église... Sam et Dean entrent dans l'église, et la porte claque derrière eux. La congrégation se tait et se retourne vers eux. En tant que communauté, et en tant que famille. L'âge du jeune garçon disparu rend ce drame encore plus tragique. Une vie non vécue est la chose la plus triste qui puisse exister. Sam et Dean s'assoient. Lori regarde Sam, et il lui sourit gentiment. Et maintenant, nous allons prier. Pour la paix. Pour la justice. Et, pour la possibilité de protéger nos enfants.
Tout le monde baisse la tête pour prier, excepté Dean. Sam lui donne un coup d'épaule. Dean, remarquant tout le monde, fait de même.
**************
La messe est terminée et les personnes sortent de l'église.
Lori : Je peux pas. C'est dimanche soir.
Taylor : Allez ! On sera entre filles. On boira de la téquila et on se passera des DVD.
Lori : Mon père fait le dîner tous les dimanches soir.
Taylor : Tu pourrais venir. Je sais que ça t'a bien secouée, mais t'as le droit de te distraire.
Lori : J'essaierai.
Taylor : D'accord. Allez, a+.
Elles s'enlacent et Taylor s'en va. Sam et Dean viennent rejoindre Lori.
Sam : Vous êtes Lori ?
Lori : Oui.
Sam : Je m'appelle Sam. Et, voilà mon frère, Dean.
Dean : Salut !
Sam : On vient tout juste d'être transféré ici, à l'université.
Lori : Je vous ai vu à l'intérieur.
Sam : On va pas vous ennuyer. On a entendu parler de ce qui est arrivé...
Dean : On voulait vous dire qu'on était désolés.
Sam : Oui, je sais quelle épreuve vous traversez. J'ai... J'ai eu une amie qui s'est fait tuée. Je ne l'oublierai jamais.
Lori écoute attentivement, quand le révérend Sorensen, son père, arrive.
Lori : Papa, euh... Voici Sam et Dean. Ce sont de nouveaux étudiants.
Dean : Serrant la main du révérend. C'est un plaisir pour moi, révérend. J'ai beaucoup apprécié ce que vous avez dit.
Révérend : C'est gentil, je vous remercie. C'est un plaisir de voir des jeunes gens apprécier ce que le bon Dieu nous apporte.
Dean : Ecoutez... Votre fille vous l'a dit, on vient juste d'arriver. Il éloigne le révérend de Sam et Lori. Et, je voudrais vous demander quelques conseils au sujet des différentes confessions.
Ils s'en vont.
Sam : Racontez-moi, Lori. Que dit la police de tout ça ?
Il commence à marcher avec elle.
Lori : Pour l'instant, ils me disent pas grand chose. Et, je crois qu'ils pensent que c'est ma faute.
Sam : Comment ça ?
Lori : Mon histoire... J'avoue que c'est très vague. J'ai cru voir des choses dingues.
Ils s'arrêtent de marcher.
Sam : Ça ne veut pas dire qu'elles sont irréelles.
Ils se regardent pendant quelques secondes.
**************
Dans une bibliothèque, Dean et Sam marchent entre les rayons.
Dean : Alors, tu la crois ?
Sam : Oui.
Dean : C'est vrai que c'est un joli lot.
Sam : Te moque pas. Il y a quelque chose dans ses yeux. Et, c'est pas tout. Elle a entendu des raclements sur le toit et trouvé son petit copain suspendu les pieds en l'air ensanglanté.
Dean : Suspendu les pieds en l'air, et plein de sang, on dirait...
Sam : Oui, la légende de l'homme au crochet.
Dean : C'est l'une des plus célèbres légendes qu'on connaît. Tu crois qu'on va trouver des traces de ce type ?
Sam : Tu sais bien que toute légende a une source. Une base qui est bien réelle.
Dean : Et, comment tu vas expliquer le toit rayé, les pneus crevés et le tueur invisible ?
Sam : Et bien, peut-être bien que l'homme au crochet n'est finalement qu'un esprit.
**************
A la bibliothèque, Sam et Dean sont assis à une table. La bibliothécaire apporte quelques boîtes devant eux.
Bibliothécaire : Voilà, messieurs. Toutes les arrestations enregistrées depuis 1851.
Dean souffle sur une des boîtes pour retirer de la poussière.
Dean : Merci.
Bibliothécaire : De rien.
La bibliothécaire s'en va.
Dean : C'est de cette façon que t'as passé les quatre dernières années de ta vie ?
Sam : Oui, et je vais te montrer le résultat.
Ils ouvrent les boîtes et commencent à lire.
**************
Quelques heures plus tard, ils sont toujours en train de chercher.
Sam : Eh ! Viens voir. En 1862, un prête qui s'appelait Jacob Karns a été arrêté pour meurtre. A ce qu'on raconte là, il était fou de colère de voir la débauche qui régnait et un soir, il a tué treize prostitués. Tiens, et là. « Plusieurs des victimes ont été trouvées baignant dans leurs draps trempés de sang. Et, d'autres suspendus les pieds en l'air avec des branches d'arbres comme un avertissement contre le pêché de la chair. »
Dean : Regardant une autre page. Et ça, c'est l'arme des crimes. On dit qu'il a perdu la main au cours d'un accident. Il l'a remplacée par un crochet en argent.
Sam : Montrant une autre page. Regarde où ça s'est passé.
Dean : Lisant la page. Oh, c'est pas vrai.
Sam : La même où est mort ce garçon.
Dean : Impressionné. Et, bien, ça commence très bien. Allons voir ça.
Sam referme tous les dossiers ouverts et ils s'en vont.
**************
Devant le campus où Lori vit, le révérend Sorensen arrête la voiture où lui et Lori sont.
Lori : Je sais que c'est difficile pour toi d'être tout seul depuis la mort de maman.
Révérend : C'est pas ça. Je m'inquiète pour toi.
Lori : Il y a 22 filles qui vivent ici. Il ne peut rien nous arriver.
Révérend : Au contraire, c'est ce qui m'inquiète le plus. Je sais comment sont les filles d'aujourd'hui.
Lori : On en a déjà discuté cent fois. C'est un petit peu lassant. J'ai plus de 18 ans. J'ai le droit de mener la vie que je veux.
Révérend : Oh, oui ! Tu peux boire et t'amuser avec cette fille qui habite avec toi.
Lori : Je suis une adulte. Et, je sais ce que je peux faire. Bonne nuit.
Lori sort de la voiture.
Révérend : Lori. Lori ! Reviens... Lori !
Lori ferme la portière et s'en va.
**************
Lori monte les escaliers vers sa chambre. Elle croise des filles qui parlent de travailler cette nuit. Sur le mur se trouve un raclement, comme ceux sur la voiture de Rich. Lori le voit et regarde la fille qui travaille sur son ordinateur. Lori l'ignore et rentre dans sa chambre. Elle est sur le point d'allumer la lumière quand elle aperçoit Taylor en train de dormir et laisse éteint.
Lori : Taylor, t'es réveillée ?
Taylor ne bouge pas. Lori la laisse et entre dans la salle de bain pour se préparer à aller se coucher.
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Sam et Dean se garent sur la "9 Mile Road" et sortent de voiture. Dean ouvre le coffre et donne à Sam un fusil.
Dean : Tiens, prend ça.
Sam : Si c'est un esprit, les balles de fusil vont pas lui faire grand chose.
Dean : Oui, mais c'est du gros sel.
Sam : Ah, oui. Les esprits n'aiment pas du tout le sel.
Dean sort du coffre une corde, puis le ferme.
Dean : Eh, oui ! Ça le tuera pas, mais ça le ralentira.
Ils commencent à marcher entre les arbres.
Sam : Très bonne idée. C'est toi et papa qui l'avez eu ?
Dean : Je te l'ai dit. C'est pas la peine d'aller faire son droit pour être un génie.
Ils entendent des bruits venant des arbres et s'arrêtent de marcher. Sam pointe son fusil vers les arbres et cherche.
Dean : Chuchotant. Par là, par là.
Sam vise et attend que la chose se manifeste. Une silhouette apparaît de derrière les arbres. C'est un shérif.
Shérif : Baissez le fusil ! Vite ! Plus vite que ça ! Mettez vos mains derrière la tête.
Dean : Oui, oui. D'accord. D'accord !
Shérif : Et, maintenant, à genoux ! Dépêchez-vous ! A genoux ! Ils lèvent les mains en l'air. Allongez-vous à plat ventre ! Maintenant.
Dean : Baisse le fusil.
Ils s'allongent.
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Dans la chambre de Taylor et de Lori, cette dernière sort de la salle de bains en pyjama. Elle regarde Taylor dormir et va se coucher. On voit alors l'homme au crochet qui attend.
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Le lendemain, Lori se retourne dans son lit et ouvre les yeux. Elle voit du sang couler sur le sol. Elle lève les yeux vers le lit de Taylor où celle-ci est morte. Il y a du sang partout.
Lori : Oh, mon Dieu !
Elle crie. Elle regarde au dessus du lit de Taylor et voit écrit « N'es-tu pas ravie de ne pas avoir allumé la lumière ? » avec, en dessous, une large croix avec quatre côtés, le tout écrit avec du sang. Lori crie à nouveau. Puis, l'écran devient noir.
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Sam et Dean sortent du service du shérif.
Dean : Est-ce que tu as admiré le travail ? J'ai parlé au shérif, et je l'ai convaincu de te laisser partir.
Sam : Comment t'as fait ?
Dean : J'ai expliqué que t'étais débile mental et que je devais avoir l'œil sur toi.
Sam : Et, pour le fusil ?
Dean : J'ai dit que tu chassais les fantômes et que les esprits n'appréciaient pas les capsules de sel. Tu sais, les paroles d'un cerveau malade.
Sam : Il a gobé ton histoire ?
Dean : Bah, oui. T'as l'air d'un débile mental.
Quelques secondes plus tard, plusieurs shérifs sortent du bâtiment et court vers leurs voitures de police.
Policier : Allez, dépêchez-vous ! On y va.
Sam et Dean échangent un regard.
**************
Devant la maison où vit Lori, celle-ci est enveloppée dans une couverture, assise à l'arrière d'une ambulance. Sam et Dean arrivent et l'aperçoivent.
Révérend : S'il vous plaît, je veux seulement la ramener chez nous.
Shérif : Oui, je comprends révérend. Mais, Lori est liée directement à deux meurtres. Je ne peux pas l'ignorer.
Révérend : Ecoutez-moi. Arrêtez-là tout de suite ou laissez-moi l'emmener.
Le shérif réfléchit pendant quelques secondes.
Shérif : D'accord. Mais, on devra sûrement l'interroger.
Révérend : Merci. Il rejoint Lori. Viens, ma chérie. On rentre à la maison. Allez, on s'en va.
Elle se lève et commence à marcher avec son père. Sam et Dean garent leur voiture dans une autre rue. Ils en sortent et arrivent à l'arrière de la maison où vit Lori. Ils entrent dans la propriété.
Dean : Viens.
Sam : Pourquoi il viendrait par ici ? La route des 9 Miles est plutôt loin.
Dean : Peut-être qu'il ne hante pas les lieux de ses crimes. Non. Peut-être bien qu'il y a plus que ça.
Deux filles sortent de la maison, mais ne voient pas Dean et Sam qui se cachent contre le mur du côté de la maison.
Dean : Oh, un foyer de jeunes filles ! Tu crois qu'on va en voir à poil ? Hein ?
Il se retourne et voit Sam qui monte jusqu'au balcon de la maison. Dean l'aide et grimpe ensuite. Arrivés en haut, Sam regarde ce qu'il se passé en bas. Sam ouvre la fenêtre de la chambre de Lori et entre. Dean passe également par la fenêtre et atterrit sur Sam.
Dean : Aïe !
Sam : Pardon. Fais pas de bruit !
Dean : Non, toi, fait pas de bruit !
**************
Dans le dressing de Lori, Sam entrouvre la porte et voit un autre sheriff sortir de la chambre. Sam attend qu'il soit arrive en bas et ouvre ensuite la porte et Sam et Dean entre la chambre. Ils voient l'inscription sur le mur.
Sam : « Tu dois être ravie de ne pas avoir allumé ? » L'assassin n'a pas inventé cette phrase. Je suppose qu'elle vient de la légende.
Dean : Oui, c'est le style de l'homme au crochet. Il pointe du doigt son nez. Il s'agit bien d'un esprit.
Sam : Ouais. J'avais senti de l'ozone aussi fort avant. Dean s'approche de la fenêtre et regarde. Eh ! Viens voir.
Dean rejoint Sam. Sam montre à Dean la croix sous l'inscription.
Sam : Ça te dit quelque chose, ce dessin ?
**************
Sam et Dean sont assis sur la voiture. Ils regardent une photo avec une croix qu'ils ont trouvée pendant leurs recherches.
Sam : Oui. C'est le même symbole. Je pense que c'est l'esprit de Jacob Karns.
Dean : On a plus qu'à trouver où il est enterré, à couvrir sa dépouille de sel et à la faire brûler.
Sam : Lisant. « Après l'exécution, Jacob Karns a été emporté et enterré dans l'ancien cimetière dans une tombe anonyme. »
Ils semblent tous deux ennuyés.
Dean : Super.
Sam : Allez. On sait que c'est Jacob Karns. Mais, on ne sait pas où il se manifestera la prochaine fois. Ni pourquoi.
Dean : Je crois avoir une idée du pourquoi. Et, je crois aussi que ton amie Lori joue un petit rôle là-dedans.
Ils entrent en voiture.
**************
A une fête d'étudiants, Dean rejoint Sam.
Dean : Eh, dis-moi. C'est ça la vie d'étudiant que t'as connu ? C'est incroyable !
Il regarde et sourit à une fille qui passe devant lui.
Sam : Non, la mienne n'était pas pareille.
Dean : Tu m'étonnes ! Laisse-moi deviner. Toi, tu bossais et t'allais à la bibliothèque tous les soirs ? Sam acquiesce. Oh, quel âne ! Alors, t'as fini ton boulot ?
Sam : Ouais. Je me demandais ce qui reliait l'homme au crochet avec Lori. Et, je crois avoir enfin trouvé la réponse.
Il déroule une feuille de papier.
Dean : En 1932, un pasteur est arrêté pour meurtre. En 1967, un séminariste attaque une communauté hippie.
Sam : Oui, ça paraît très clair. Dans les deux cas, le suspect était un religieux et qui, en plus, prêchait contre ce qui est amoral. Ensuite, ils ont prétendu que c'était une force invisible qui était le résultat de tout. Et, toutes les victimes ont été tuées avec un instrument pointu.
Dean : Quel lien avec Lori ?
Sam : Son père est religieux. Et, il aime bien prêcher contre la moralité. Dean comprend tout à coup. La différence, c'est dans le cas présent, au lieu de vouloir sauver une ville entière, il veut sauver sa fille unique.
Dean : Le révérend Sorensen. Tu crois qu'il commande l'esprit ?
Sam : Ça se peut. Ou, certains des poltergeists hantent une personne, et pas un lieu.
Dean : Oui, l'esprit est lié aux émotions éprouvées par le révérend, et réagit d'après elles. D'accord.
Sam : Sans que le révérend ne soit au courant.
Dean : Ecoute-moi. Tu devrais protéger Lori, aussi.
Sam : Et toi ?
Dean regarde une blonde lui souriant à la table de billard.
Dean : Je vais essayer de trouver la tombe anonyme.
Il regarde à nouveau la fille, secoue la tête, déçu, et s'en va.
**************
Dans l'ancien cimetière, la nuit, Dean cherche la tombe de Jacob Karns avec une lampe de poche. Il entend un bruit, et s'arrête de marcher. Puis, il se remet à chercher et trouve finalement une tombe avec le symbole trouvé chez Lori.
Dean : Au travail.
Il s'avance vers la tombe et vérifié le symbole.
**************
Chez le révérend Sorensen, Sam regarde à travers la fenêtre, de l'extérieur, Lori et son père qui se disputent.
**************
Dans l'ancien cimetière, Dean creuse à l'emplacement de la tombe depuis un moment et il continue.
Dean : C'est nul. Je suis trop bête. J'aurais dû choisir de surveiller la fille.
Il enfonce avec sa pelle le cercueil de Jacob Karns, et voit ses os.
Dean : Bonsoir, mon père.
Il lance la pelle en dehors du trou qu'il a creusé.
**************
Chez le révérend, Sam le voit éteindre la lumière et quitter la pièce. Lori sort et s'assied à côté de Sam sur un banc.
Lori : Je vous ai vu depuis là-haut. Qu'est-ce que vous faites ici ?
Sam : J'ai... Je protège votre maison. Je m'inquiétais.
Lori : Quoi ? Pour moi ?
Sam : Oui, c'est idiot.
Lori : Non, c'est gentil. La police ne tardera pas. Elle sourit et Sam rit. Non, sérieusement, vous êtes gentil, c'est vrai. C'est justement pour ça que vous devriez vous éloigner de moi pendant qu'il en est temps.
Sam : Mais, pourquoi vous dites ça ?
Lori : Il y a comme un sort autour de moi. Mes proches n'arrêtent pas de mourir.
Sam : Je crois savoir ce que vous ressentez.
**************
Dans l'ancien cimetière, Dean sort quelques objets de son sac. Il met du sel et verse un liquide sur les os du religieux, puis y met le feu.
Dean : Adieu, mon père.
Il regarde les os brûler.
**************
Lori et Sam sont toujours assis sur le banc devant la maison du révérend.
Lori : Plus aucun garçon n'a envie de parler avec moi. A part vous. Le shérif me considère comme une suspecte. Vous savez ce que mon père a dit ? Prie. Aie la foi. Qu'est-ce qu'il a à parler de foi ?
Sam : Et, j'ai entendu que vous vous disputiez.
Lori : Il voit une femme. Et, mariée, en plus. J'en savais rien du tout. Et, le dimanche, elle vient à l'église avec son mari. Et, je connais leurs enfants. Et, ensuite, il ose me parler de religion ! Et, de moralité ! Il ne m'a jamais dit une phrase du genre « fais ce que tu veux et sois heureuse ». C'est pas croyable. C'est lui qui m'explique souvent que... Que toute faute commise par quelqu'un mérite une punition. Je ne sais plus du tout ce que je dois penser.
Lori enlace Sam. Celui-ci est confus, et met sa main dans le dos de Lori. Ils commencent à s'embrasser, mais Sam met fin au baiser.
Lori : Sam ?
Sam : Lori, je suis désolé.
Lori : Elle est morte dernièrement ? Sam la regarde. Je suis désolée.
Le révérend Sorensen sort de sa maison.
Révérend : Lori ? Tu peux rentrer, s'il te plaît.
Lori : Enervée. On a encore besoin de se parler.
Tout à coup, l'homme au crochet apparaît derrière le révérend et l'attrape par son crochet qu'il lui enfonce. Le révérend crie et l'homme au crochet ferme la porte. Sam sort un flingue et court vers la maison. Arrivé dans celle-ci, il écoute et entend le révérend crier d'en haut.
Sam : Merde.
Révérend : Non ! Oh, pitié ! Ne faites pas ça !
Sam monte les escaliers en courant et voit la chambre du révérend se fermer devant lui. Il court vers la chambre et défonce la porte. Il voit l'homme au crochet au dessus du révérend, sur le point de planter son crochet dans le révérend.
Révérend : Non ! Non, non !
Sam tire sur l'homme au crochet, qui se retourne vers lui. Sam lui retire dessus, mais l'homme au crochet disparaît en poussière et la balle atterrit dans la fenêtre qui se brise. Lori monte les escaliers à son tour.
Lori : Papa ! Papa !
Elle entre dans la pièce comme une furie et court vers son père.
Lori : C'est rien. Ça y est, c'est fini, c'est fini. C'est fini.
Sam les regarde. Puis, l'écran devient noir.
**************
A l'hôpital, le révérend Sorensen est allongé sur un lit. Lori est à ses côtés. Sam parle au shérif.
Sam : On parlait dehors, et le père de Lori est sorti. Et, l'autre est apparu.
Shérif : Un home costaud ? Et, qui était armé d'une sorte de crochet ?
Sam : C'est ça.
Shérif : Et, vous l'aviez déjà vu ?
Sam : Jamais.
Shérif : J'ai l'impression curieuse de ne plus voir que vous ici. Essayez de rester en dehors des problèmes.
Sam : Acquiesçant. J'essaierai.
**************
Dans le couloir de l'hôpital, Dean marche et se fait arrêter par deux shérifs.
Shérif : Monsieur, s'il vous plaît.
Dean : Tout va bien. On est ensemble. C'est mon frère. Il est là. A Sam. Eh ! Petit frère !
Sam et le sheriff se retournent vers Dean. Dean sourit et fait un signe de la main.
Shérif : Laissez-le passer.
Les deux shérifs le laissent passer.
Dean : Merci.
Shérif : Allez-y.
Sam et Dean se rejoignent sous l'œil du shérif auquel Sam parlait.
Dean : Ça va ?
Sam : Oui.
Dean : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Sam : L'homme au crochet.
Dean : Tu l'as vu ?
Sam : Comme je te vois. Mais, tu devais le faire brûler.
Dean : Oui, j'ai fait brûler ses os. T'es sûr que c'est l'esprit de Jacob Karns ?
Sam : Mais, oui. Je sais que c'est son esprit. Et, autre chose. Je crois qu'il n'a rien à voir avec le révérend.
Dean : T'as raison. Il serait fou de vouloir s'en prendre à lui-même.
Sam : Je crois qu'il est lié à Lori. Hier soir, elle venait de découvrir que son père avait une liaison avec une femme mariée.
Dean : Et alors ?
Sam : Alors, elle est un peu perdue. Elle ne sait plus bien où la moralité se trouve. Et, son père lui a répété souvent que la moindre faute entraînait une punition.
Dean : Oui, son cerveau est en conflit. Et, l'esprit du prêtre Karns s'est relié directement à ses émotions. Il va appliquer les punitions pour elle, c'est ça ?
Sam : Voilà. Rich a poussé un peu trop loin. Taylor l'a très mal conseillée pour ses études. Son père voyait cette femme.
Dean : Rappelle-moi d'être poli avec cette fille. Mais, pourtant, j'ai brûlé ses os, après les avoir couvert de sel. Pourquoi ça l'arrête pas ?
Sam : T'as dû oublier quelque chose.
Dean : Non, j'ai brûlé tout ce qui y avait.
Sam : T'as trouvé le crochet ?
Dean : Le crochet ?
Sam : C'était l'arme des crimes et, d'une certaine manière, il fait parti de l'esprit.
Dean : Alors, tout comme les os, le crochet est une source de son pouvoir.
Sam : Oui. Et, si on détruit le crochet...
Dean : Il y aura plus d'homme au crochet.
Ils se sourient.
**************
A la bibliothèque, Sam et Dean font des recherches plus approfondies.
Dean : J'ai peut-être un truc. C'est un vieux registre du pénitencier d'Iowa. Les effets laissés par Jacob Karns ont été distribués après l'exécution.
Sam : Et, ça parle d'un crochet ?
Dean : Oui, peut-être. Lisant. Après l'exécution, tous les objets ayant un peu de valeur ont été donnés à l'église de St Barnabé, pour les pauvres de l'église.
Sam : C'est bien là où officie le père de Lori ?
Dean : Oui.
Sam : Et, où Lori vit.
Dean : C'est peut-être pour ça que l'homme au crochet s'attaque à des révérends et à leurs filles depuis déjà plus de 200 ans.
Sam : Oui, mais si le crochet était à l'église chez Lori, je suppose qu'on l'aurait vu. Imagine un peu comme un gros crochet en argent doit attirer le regard !
Dean : Il faut aller vérifier ça.
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Plus tard, Sam et Dean sont toujours dans la bibliothèque et continuent leurs recherches.
Sam : Lisant. St Barnabé. Donation de 1862. Reçu un crochet en argent du pénitencier de l'état et a été fondu. Oh, c'est pas vrai ! Ces imbéciles l'ont fait fondre... pour en faire autre chose.
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Sam et Dean se garent devant l'église de St Barnabé et sortent de voiture.
Dean : Ecoute. On prend aucun risque. Tout ce qui est en argent va au feu.
Sam : D'accord. Lori est encore à l'hôpital. On sera pas gênés.
Dean : Bon, qu'est-ce que tu choisis ?
Sam : Je vais fouiller.
Dean : Très bien. Sam commence à marcher vers la maison du révérend. Eh ! Sam se retourne. Défense de fouiller dans ses culottes.
Dean s'en va.
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Dans le sous-sol de l'église, Dean brûle tout ce qui est fait d'argent. Sam descend les escaliers avec un sac rempli d'objets de la maison de Lori.
Sam : Voilà tous les objets en argent que j'ai trouvé.
Dean : On doit tout faire fondre.
Ils envoient tout dans le feu. Tout à coup, ils entendent des pas venant de l'étage supérieur.
Dean : Viens. Viens.
Dean prend une arme et monte les escaliers avec Sam.
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Dans l'église, Sam et Dean voient Lori assise, seule et pleurant. Dean baisse son arme et redescend. Sam rejoint Lori.
Sam : Lori ?
Lori : Mais, qu'est-ce que vous faites ici ?
Sam : Qu'est-ce qu'il y a ?
Lori : J'ai bien réfléchi à tout ce qui est arrivé de mal ce mois-ci. Et, pourquoi. Et, maintenant que j'ai compris, je demande pardon au ciel.
Sam : Pardon au ciel pour quoi ?
Lori : Mais, ouvrez les yeux ! C'est moi la responsable de tout ça. J'ai lu la Bible à propos des anges de la vengeance.
Sam : Croyez-moi, l'homme au crochet... est tout sauf un ange.
Lori : J'étais tellement folle de rage après mon père, que je pensais qu'il méritait une punition. Et, c'est ensuite qu'il est apparu pour le tuer.
Sam : Ce n'est pas votre faute.
Lori : J'en suis certaine. Ça a quelque chose à voir avec moi. Au fond de l'église, l'homme au crochet apparaît pendant un instant, puis disparaît. J'ai tué Rich. Taylor aussi. Et, j'ai failli tuer mon père.
Sam : Lori...
Lori : C'est très clair, aujourd'hui. Si quelqu'un mérite une punition, c'est moi.
Ils entendent un bruit venant de l'avant de l'église. Ils se lèvent, effrayés et les bougies s'éteignent toutes. Puis, l'écran devient noir.
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Sam et Lori sont dans l'église, plongée dans le noir.
Sam : Venez. Vite.
Il l'emmène au fond de l'église. Il ouvre la porte du sous-sol, mais l'homme au crochet est à l'intérieur et plante son crochet dans la porte.
Sam : Courez. Courez.
Sam et Lori commencent à courir dans l'aile et entrent dans une pièce à l'arrière de l'église. L'homme au crochet les suit et plante son crochet dans le carreau d'une autre porte. Il tente d'enfoncer son crochet dans Sam à plusieurs reprises, mais le manque. L'homme au crochet les force à se mettre dans un coin et il enfonce son crochet dans le bras de Sam qui crie de douleur. L'homme au crochet devient invisible et emmène Lori en la traînant sur le dos. Sam la rejoint en courant.
Sam : Debout. Vous n'avez rien ?
L'homme au crochet apparaît et envoie Sam contre un mur. Sam se relève et se prépare à sauter sur l'homme au crochet, qui est au dessus de Lori. Dean arrive tout à coup avec une arme pointée vers l'homme au crochet.
Dean : Sam, baisse-toi !
Sam se baisse et Dean tire sur l'homme au crochet qui disparaît, une fois de plus.
Sam : T'as jeté tout l'argent dans le feu ?
Dean : Tout ce que j'avais.
Sam : Alors, pourquoi il est toujours ici ?
Dean : Il en reste probablement quelque part !
Ils regardent autour d'eux, à la recherche d'objets. Sam remarque un collier avec une croix au cou de Lori.
Sam : Lori, où avez-vous eu cette croix ?
Lori : C'est mon père qui me l'a offerte.
Dean : Où l'avait-il trouvé ?
Lori : Il a dit que ça venait d'un don pour l'église. Il me l'a donnée quand je suis allée à l'école.
Sam : C'est de l'argent ?
Lori : Oui.
Sam arrache le collier du cou de Lori. Dans le couloir, l'homme au crochet, qui est maintenant invisible, racle le long du mur. Dean se retourne pour regarder.
Dean : Sam !
Dean et Sam échangent le fusil et les balles de gros sel contre le collier de Lori. Dean retourne en courant aux escaliers. Sam pointe le fusil vers l'endroit où l'homme au crochet racle le mur, et tire. Le raclement cesse alors. Sam recharge alors le fusil avec des balles de gros sel.
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Au sous-sol, Dean descend les escaliers rapidement et lance le collier de Lori dans le feu.
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A l'étage, Sam recharge le fusil avec son bras douloureux. L'homme au crochet apparaît et envoie le fusil hors de portée de Sam. Sam et Lori se reculent vers le coin et regardent l'homme au crochet se préparer à les embrocher.
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Au sous-sol, la croix brûle enfin.
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A l'étage, l'homme au crochet se fige tout à coup avec le bras en l'air. Son crochet fond et le reste de son corps brûle jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des poussières. Dean monte pour s'assurer que l'homme au crochet est bien parti. Il s'approche de Sam et Lori et leur lance un regard interrogateur. Lori est soulagée, et Dean
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Devant l'église St Barnabé, des shérifs marchent. Une ambulance est garée à l'extérieur.
Shérif : Vous aussi, vous l'avez vu ? L'homme avec le crochet ?
Dean : Ouais, je vous l'ai dit. On l'a tous vu. Et, comme on s'est bien battus, il s'est enfui.
Shérif : Et, c'est tout ?
Dean : Oui, c'est tout.
Shérif : Ecoutez. Je voudrais vous prévenir que...
Dean : Oh, non. Soyez tranquille. On quitte la ville.
Il rejoint sa voiture.
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A l'ambulance, Lori regarde Sam finir de se faire bander le bras.
Lori : Tout va bien ?
Sam : Oui.
Dean rentre en voiture et regarde Sam et Lori à l'aide de son rétroviseur.
Lori : Je ne sais toujours pas ce qui s'est passé. Mais, je sais en tout cas que vous m'avez sauvée. Et, mon père aussi. Merci.
Sam sourit tandis que Dean continue à les regarder. Il remarque que Sam s'en va sans ajouter un seul mot. Il se dirige vers la voiture et rentre dedans.
Dean : Tu veux rester ?
Sam fait non de la tête. Dean regarde Lori, triste, et démarre la voiture. Il secoue la tête, déçu pour son frère et ils s'en vont.
****FIN****
Ecrit par brucas59.