La dame blanche
Sur un fond noir :
« Laurence, Kansas
Il y a 22 ans »
(L’épisode commence sur un plan d’une maison, la nuit avec une effrayante musique.)
La Mère : (en train de porter Dean dans la chambre de Sam.) Allez, dit bonne nuit à ton frère.
Dean : (embrasse son frère sur le front.) Bonne nuit Sam.
La Mère : Bonne nuit, mon amour. (embrasse Sam sur le front.)
Le Père : (entre dans la chambre.) Dean ?
Dean : Papa ! (court en sautant jusque dans les bras de son père.)
Le Père : Hé, mon chéri ! Alors qu’est-ce que tu en dis ? Ton frère serait près à jouer au football, tu crois ?
Dean : Non, pas encore.
Le Père : Non ?
La Mère : Tu t’occupes de lui ?
Le Père : D’accord. (il éteint les lumières.) Dors bien, Sam.
(Sam regarde le mobile suspendu au-dessus de lui, qui commence à tourner tout seul. La pendule accrochée sur le mur s'arrête, et la lumière de la veilleuse se met à vaciller. Dans la chambre de ses parents où sa mère dort, l’interphone est sur ON et l’on entend de faibles pleurs.)
La Mère : (allume la lumière.) John ? (Elle regarde derrière elle pour voir son mari, mais il n’est pas à côté d’elle dans le lit. Elle marche à travers le couloir jusqu’à la chambre de Sammy où un homme est debout au-dessus du berceau de Sam.) John, il a faim ?
L’Homme : Chuuuuttt.
La Mère : D’accord. (Elle retourne dans le couloir, et elle remarque que la lumière de la lampe accrochée au mur est en train de vaciller, alors elle va tapoter dessus pour essayer de l’arrêter.) Humm. (Elle entend la télévision, elle descend donc les escaliers et voit John dormir devant la télévision. Elle remonte les escaliers en courant avec l’intention de retourner dans la chambre de Sam.) Sammy ! Sammy !
(Une fois dans la chambre de Sam, elle s’arrête, crie et la caméra redescend les escaliers jusqu’à John, qui se réveille en sursaut.)
John : Mary !? Mary ! Mary ! (il court jusqu’à la chambre de Sam, ouvre la porte en grand et regarde à l’intérieur. Il marche jusqu’au berceau et regarde Sam.) Alors Sammy, ça va ? (Quelque chose de rouge tombe sur le drap à intérieur du berceau au dessus de la tête de Sam. John touche la tâche avec son doigt, une autre chose rouge continue de tomber sur sa main, et il regarde au-dessus de lui et voit Mary sur le plafond.) Non ! Mary ! Non !
(Mary brûle dans les flammes et Sammy commence à pleurer, John le prend et va dans le couloir où il rejoint Dean.)
John : (met Sam dans les bras de Dean.) Tu vas emporter ton frère dehors aussi vite que tu peux ! Te retourne pas ! Allez, vas-y Dean, cours !
(Dean descend en courant avec Sam alors que John retourne dans la chambre de Sam.)
John : Mary ! Non ! (la chambre est pratiquement entièrement en flamme.)
(Dean est sorti par la porte d’entrée avec Sam et regarde la fenêtre de la chambre de Sam.)
John : (court derrière Dean (qui tient toujours Sam dans ses bras), les attrape, et continue à courir.) Allez venez.
(La fenêtre explose à cause de la pression du feu.)
* * * * * * * * * * * * * *
(Une ambulance s’arrête devant la maison.)
Pompier : Attention, pousse-toi !
Pompier 2 : Ouais t’énerves pas, voilà.
Pompier 3 : Plus vite ! Plus vite ! Allez, va dérouler les tuyaux ! Allez, allez, allez !
Pompier 4 : Tiens. (un des deux premiers pompiers lui prend le tuyaux qu'il lui présente, et il va jusqu’à la maison toujours en feu où il y a encore quelques pompiers qui essayent de l’éteindre.)
Pompier 3 : Allez, dépêchez-vous ! Éteignez-moi ce feu !
Pompier 5 : Envoyez une autre lance sur la droite !
Pompier 6 : Ouais, d’accord.
(La police arrive à son tour dans le champ pour repousser des spectateurs intéressés par l’accident.)
Le Policier : Non, n’approchez pas ! Voyons, n’approchez pas ! Vous m’entendez ? Je vous en prie Messieurs, dames.
(John tiens Sam dans ses bras avec Dean près de lui, et le plan devient entièrement noir.)
* * * * * * * * * * * * * *
Sur un fond noir :
« Stanford University
De nos jours »
Jess : (sort d’une pièce en mettant des boucles d’oreilles) Sam ! Remue-toi un peu, tu veux ? On devrait normalement y être depuis 20 minutes déjà. Sam ! Tu viens ou quoi ?
Sam : (passe la tête par la porte.) Il le faut vraiment ?
Jess : Oui. On va bien rire. Et où est ton costume ?
Sam : (souffle de manière ironique) Tu sais ce que je pense de Halloween.
* * * * * * * * * * * * * *
(On change de scène : c’est un bar où il y a une fête d’Halloween.)
Un Ami : Et voilà. (met des verres sur la table.)
Jess : (lève son verre.) On trinque à Sam et à son formidable résultat au concours.
Sam : Oh, c’est pas si extraordinaire, faut pas exagérer.
Jess : Arrête, ne joue pas le modeste. T’as eu 184.
L’Ami : (pose son verre vide sur la table.) Et c’est bon ?
Jess :C’est excellent.
L’Ami : Alors si c’est vrai, les écoles de droit vont se battre pour toi. Tu vas choisir celle que tu voudras.
Sam : Et d’ailleurs, j’ai déjà un entretien lundi matin. Si ça se déroule de façon satisfaisante, c’est cette école que je choisirais.
Jess : Hé ! Tout ira bien.
Sam : Surtout maintenant.
L’Ami : Qu’est-ce que ça fait d’être le fils brillant de la famille ?
Sam : Hum, ma famille n’en sait rien.
L’Ami : Elle n’en sait rien ? Tu lui a pas dit ? Pourquoi ?
Sam : Parce qu'on ait pas un exemple de famille.
L’Ami : Et moi j’suis pas un exemple de buveur. A boire ? (il commence à partir pour aller chercher à boire.)
Jess et Sam : Non
Sam : Non, non.
Jess : (à Sam) Non, mais sérieusement. Je suis fière de toi. Tu vas les impressionner à ton entretien et t’auras le tapis rouge, je l’sais.
Sam : Qu’est-ce que je ferais sans toi ?
Jess : On se le demande ?
(Sam et Jess s’embrassent.)
* * * * * * * * * * * * * *
(De retour dans la maison de Sam plus tard dans la nuit, Sam et Jess sont en train de dormir, quand il y a du bruit dans une autre pièce, et Sam se réveille. Il marche sans faire de bruit jusqu’à cette autre pièce et il entend le plancher craquer, et voit l’ombre d’un homme entrer dans la pièce. Il l’attrape et ils effectuent quelques prises de karaté avant que l’homme le coince contre le sol et nous pouvons voir son visage à la lumière.)
Dean : Calme-toi, on va s’arrêter là.
Sam : Dean ?
(Dean rit.)
Sam : (Respirant plus tranquillement) T’es cinglé, tu m’as fait peur.
Dean : Parce que tu t’es ramolli ici.
(Sam fait un mouvement et réussit à plaquer à son tour Dean contre le sol.)
Dean : (rit) Ou non. Relèves-moi.
(Ils se lèvent.)
Sam : Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
Dean : Je cherchais une bière.
Sam : Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
Dean : Ah bon, d’accord. Il faut qu'on parle.
Sam : Ouais, et le téléphone ?
Dean : Si j’avais téléphoné, tu aurais répondu ?
Jess : (allume la lumière de la pièce.) Sam ?
Sam : Oui, euh. Dean, voici ma petite-amie Jessica.
Jess : Quoi ? C’est ton frère Dean ?
Dean : (regarde le Tee-shirt que Jess porte.) J’adore les Schtroumpfs. Je vais vous dire quelque chose, vous êtes beaucoup trop bien pour lui.
Jess : Je vais m’habiller de manière plus correcte.
Dean : Non, non, non, non, non. Je vous défends de vous rhabiller. Je suis sérieux. De toute façon, j’emprunte votre petit-ami, on a des affaires de famille à régler, mais, je suis content de te connaître.
Sam : Non. Quoi que tu ais à me dire, tu peux le dire devant elle.
Dean : D’accord. Papa a disparu depuis des jours.
Sam : Il a sûrement dû retrouver de bons amis quelque part et il s’amuse un peu avec eux. Il reviendra.
Dean : Non, il est allé chasser Sam et il n’est pas revenu depuis des jours.
Sam : Jess, excuse-nous. On doit continuer seuls.
* * * * * * * * * * * * * *
(En descendant les escaliers.)
Sam : Mais tu peux pas débarquer comme ça chez moi au beau milieu de la nuit en espérant que j’partirais avec toi.
Dean : T’as pas dû bien comprendre. Papa a disparu, j’ai besoin de toi pour le trouver.
Sam : Tu te souviens du poltergeist à Amherst, ou des Portes du Diable à Clifton ? Il avait disparu là, c’est vrai, il disparaît toujours et il finit par revenir.
Dean : D’habitude, il part pas si longtemps. Alors tu m’accompagnes, oui ou non ?
Sam : Bah et non.
Dean : Pourquoi ?
Sam : J’ai juré de renoncer à aller chasser pour toujours.
Dean : On a pas toujours rigolé, mais c’était pas si mal.
Sam : Ah ouais ? Quand j’ai dit à papa que j’avais peur du noir dans mon placard, il m’a donné un 45.
Dean : Et qu'est-ce que t’esperais d’autre ?
Sam : Je venais à peine d'avoir 9 ans. Il devait seulement me dire de n'pas avoir peur du noir.
Dean : Ne pas avoir peur du noir ? Mais qu'est-ce que tu m'raccontes ? Tu sais qu'on doit avoir peur du noir ! On sais ce qui s'y cache !
Sam : Oui, bien sûr, mais tu as vu sa façon de nous élever après que maman s'est faite tuer, et son obsession à trouver la créature qui l'a tuée, et on ne l'a toujours pas trouvé, alors on tue les autres créatures qu'on trouve.
Dean : On sauve de nombreuses vies en le faisant.
Sam : Tu crois que maman aurait voulu ça pour nous ? (Dean part dehors et Sam le suit.) Apprendre à manier des armes et à mettre de l'argent dans chacune de nous armes ? Mais, on a été élevé comme si on étaient des guerriers.
Dean : Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu veux avoir une vie plus normale et bosser pour gagner du fric, c'est ça ?
Sam : Je veux une vie tranquille, ça te suffit ?
Dean : Et c'est pour ça que tu es parti ? (souffle ironiquement)
Sam : Je voulais simplement aller à la fac. Et papa a dit que si je faisais ça, c'était inutile de revenir. Alors je suis pas revenu.
Dean : Oui, mais il a de graves problèmes aujourd'hui. Il peut y laisser la vie, j'le sens. J'arriverais à rien tout seul.
Sam : Bien sûr que si.
Dean : Oui, mais j'en ai pas envie.
Sam : (soupir) Qu'est-ce qu'il chassait ?
Dean : (ouvre le coffre de sa voiture et ouvre le faux-sol où il y a les pistolets et couteaux.) Attends un peu, où est-ce que j'ai pu ranger ça ?
Sam : T'aurait pu y aller avec lui ç'aurait été plus simple.
Dean : J'avais déjà mon travail à finir. Une histoire de vaudou à la New-Orléans.
Sam : T'as le droit d'aller chasser seul maintenant ?
Dean : J'ai presque 26 ans. (il trouve un cahier et il en sort un papier.) Ah voilà. Oui, alors papa est allé enquêter à propos d'événements qui ont eu lieu vers Jericho en Californie. Il y a environ un mois de ça. (il donne une coupure d'un article de journal à Sam.) On a trouvé la voiture de ce type, mais lui, il a disparu.
Sam : Il a très bien pu être kidnappé.
Dean : Oui, c'est vrai, mais ça c'est reproduit en avril (montre d'autres articles à Sam.), en décembre, et avant en 98, 92. Finalement y'en a eu 10 en 20 ans, tous des hommes, tous sur la même portion de route. Ça se reproduit de plus en plus souvent, alors papa a voulu aller voir ça. Ça remonte à 3 semaines environ. J'avais aucune nouvelles de lui et je commençais à m'inquiéter (il sort un magnétophone.) quand j'ai reçu ce message hier. (Il met le magnétophone en marche.)
La Voix Du Père : (à travers beaucoup de parasites.) Dean, quelque chose est en train de se produire, j'pense que c'est grave. Je dois essayer de trouver de quoi il s'agit, je ne peux pas attendre. (le reste est inaudible jusqu'à ce que les parasites s'attenuent.) Surtout soit très prudent, on est tous en danger.
Sam : Y'a une autre voix j'ai l'impression ?
Dean : Pas mal, Sammy. Tu vois c'est comme le vélo, ça s'oublie pas. Attends, j'ai ralenti le message, et j'ai utilisé un analyseur d'onde en nettoyant le reste. Voilà le résultat. (Il remet le message.)
La Voix D'une Femme : Je ne peux pas rentrer chez moi.
Sam: C'est un fantôme.
Dean : (met le magnétophone dans le coffre de sa voiture et le ferme.) En presque deux ans, j't'ai pas dérangé, j't'ai pas ennuyé une seule fois.
Sam : D'accord, je viens. Je veux bien t'aider mais je dois être revenu lundi matin. Attends-moi ici. (Il commence à revenir sur ses pas.)
Dean : Pourquoi ? T'es si pressé ?
Sam : Je dois passer ... J'ai un rendez-vous.
Dean : Pour un emploi ? Laisse tomber.
Sam : C'est une école de droit, et cet entretien déterminera mon avenir, tu vois que c'est important.
Dean : T'es sérieux.
Sam : T'es d'accord ou non ?
* * * * * * * * * * * * * *
(De retour à l'intérieur, Sam est en train de faire son sac. Il y met un couteau en forme de crochet bien aiguisé à l'intérieur. Jess entre dans la pièce.)
Jess : Attends, tu t'en vas ? C'est ton père qui te fait t'en aller comme ça ?
Sam : Ouais, c'est une vieille histoire de famille, sans plus.
Jess : D'après ton frère, il est parti chasser quelque part.
Sam : Ouais, il chasse souvent le gros gibier dans la montagne, et moi j'parie que Jim, Jack et José se trouve là-bas aussi. On va juste le ramener à la maison.
Jess : Mais tu penses à l'entretien ?
Sam : Mais oui, je pense à l'entretien. Et je reviendrais rapidement. (Il commence à marcher vers la porte.)
Jess : Sam, s'il te plaît, arrêtes-toi une seconde. Ça va, tu en es certain ?
Sam : Je vais bien.
Jess : C'est juste que ... tu refusais de me dire un mot sur ta famille et tout d'un coup, te voilà qui pars au beau milieu de la nuit pour aller retrouver ton père, alors que tu dois passer un entretien qui va influencer toute ta vie.
Sam : Hé, tout ce passera bien, d'accord ? Je pars pas longtemps, je peux te le promettre. (Il l'embrasse et sort de la pièce.)
Jess: (criant derrière lui.) Dis-moi au moins où vous allez.
* * * * * * * * * * * * * *
(On change à nouveau de scène : un homme, conduisant sa voiture, est en train de téléphoner avec son téléphone portable.)
Sur l'écran :
"Jericho, Californie"
L'Homme : Non, j'ai pas le temps de passer ce soir. Mais parce que je travaille tôt demain, voilà pourquoi. Ouais, t'immagines mon vieux si j'étais pas là. (Il remarque une femme habillée en blanc au bord de la route.)... Hé, Amy j'peux t'rappeler ? (il éteint son portable et la radio commence à grésiller et finit par s'éteindre. Il s'arrête devant la femme.) Vous êtes tombée en panne ?
La Femme En Blanc : Conduis-moi chez moi.
L'Homme : Ouais, montez.
(La femme monte dans la voiture, et nous regardons la voiture de derrière, et on remarque que la femme qui vient de s'asseoir sur le siège du passager, n'a pas d'ombre alors que l'on distingue nettement celle du conducteur.)
L'Homme : (semble très intéressé par la vue de la poitrine de la jeune femme.) Alors, où vous habitez ?
La Femme En Blanc : Tout à la fin de Breckenridge Road.
L'Homme : Je suppose que vous avez participé à un bal masqué ? Vous savez, c'est dangereux de vous balader toute seule la nuit. (Il regarde la femme monter sa robe pour faire voir un peu plus sa jambe, ensuite, il tourne la tête vers la fenêtre.)
La Femme En Blanc : Je suis avec toi. (elle tend son bras et lui tient le menton pour qu'il tourne la tête vers elle.) Je suis jolie d'après toi ?
L'Homme : Euh, hum.
La Femme En Blanc : Tu veux m'accompagner chez moi?
L'Homme : Ah, ouais alors. (il accélère jusqu'à la maison de la femme.)
* * * * * * * * * * * * * *
(Maintenant la scène commence au bout de Breckenridge Road, où l'homme s'arrête devant la maison.)
L'Homme : Dites-moi, vous habitez pas ici ?
La Femme en Blanc : Je ne rentrerais jamais chez moi.
L'Homme : Quoi ? Attends, de quoi vous parlez ? Personne ne vit là-dedans. Hein, où vous habitez ? (quand il se retourne vers la jeune femme, celle-ci est partie. Il sort de la voiture.) Hé, c'est très drôle. Mais la plaisanterie est terminée. Non c'est vrai, c'est drôle. (il marche jusqu'à la porte d'entrée de la maison déserte.) Hého ? Vous êtes là ? (Un oiseau sort de la maison, il crie et retourne dans sa voiture. Il démarre ensuite en trombe. Une fois plus loin, il regarde dans son rétroviseur et voit la femme en blanc sur le siège arrière. Il crie et freine à fond. La voiture se dirige alors dans un panneau où il y écrit "Road Closed" (Route Fermée) et s'arrête sur un pont. Il crie de plus belle, et on voit du sang éclabousser sur le pare-brise et les fenêtres.)
* * * * * * * * * * * * * *
(On retourne auprès de Dean et Sam qui sont dans une station service.)
Dean : (il montre quelques céréales et jus de fruit à Sam, qui est assis dans la voiture, en train de jeter un coup d'oeil dans une boîte remplie de cassettes appartenant à Dean.) Hé, t'as pas faim ?
Sam : Non merci. Comment t'as payé tous ce que je vois ? Vous vous servez toujours de fausses cartes de crédit, j'parie ?
Dean : Ouais, mais tu sais, la chasse, ça n'apporte pas d'argent. Et puis on fait que demander, c'est pas notre faute si ils nous envoient les cartes.
Sam : Ouais, et vous avez employé quel nom sur les demandes de cartes de crédit cette fois ?
Dean : (monte dans la voiture.) Bert Aframain et son fils Hector. On a eu les deux cartes d'un coup.
Sam : Ça c'est dingue. Tu sais tu devrais renouveler ta collection.
Dean : Pourquoi ?
Sam : Bah d'abord, les cassettes, c'est un peu dépassé, et ensuite (sort quelques cassettes) Black Sabbath ? Motorhead ? Metallica ? Renouvelles un peu ton rock.
Dean : (attrape la cassette que Sam tient dans la main et la met dans le lecteur.) Ah oui, mais c'est la règle Sammy. C'est le conducteur qui choisit la musique et le tireur se tait.
Sam : T'es gentil Sammy c'était très bien quand j'avais 12 ans, maintenant c'est Sam, d'accord ?
Dean : Désolé, j'entends rien. La musique est trop forte.
(Ils sortent de la station service, et on les voit arriver passer devant un panneau qui indique que Jericho est à 7 miles.)
Sam : Merci (éteint son téléphone portable.) Personne ne correspondant à papa ne se trouve à l'hospital ou à la morgue. C'est déjà rassurant.
(Ils s'approchent du pont où l'accident s'est produit la nuit dernière. Des voitures de police sont autour de l'accident.)
Dean : Regarde ça. (Ils se garent et Dean sort d'une boîte de fausses cartes d'identité. Il en prend deux.) Allons-y. (Ils commencent à marcher vers le lieu de l'accident.)
Policier : (interpelle du pont les deux plongeurs de la police qui viennent de sortir de la rivière) Vous avez trouvé quelque chose ?
Un Des Plongeurs : Non, rien du tout !
Policier Entrain D'Examiner La Voiture De L'Homme : Aucune trace de lutte, pas d'empruntes d'aucunes sortes, c'est nickel, beaucoup trop propre.
Policier : Le garçon, Troy, il sortait avec ta fille, je crois ?
Policier Entrain D'Examiner La Voiture De L'Homme : Oui.
Policier : Comment Amy réagit ?
Policier Entrain D'Examiner La Voiture De L'Homme : Elle est partie mettre des avis de recherche dans la ville.
Dean : Vous avez eu un cas semblable à celui-ci le mois dernier ?
Policier : Et qui êtes-vous ?
Dean : (il ouvre un porte-feuille avec sa fausse carte d'identité et un badge de Maréchal.) Maréchals fédéraux.
Policier : Vous êtes tous les deux très jeunes pour être des Maréchals.
Dean : Ah merci, c'est très gentil à vous. Vous avez eu un autre cas comme celui-ci, c'est exact ?
Policier : Oui, c'est exact, un petit kilomètre plus haut. Y'en a eu d'autres avant ça.
Sam : Et la victime, vous la connaissiez, c'est ça ?
Policier : (fait oui de la tête) Ouais, dans cette ville, tout le monde connaît tout le monde.
Dean : (commence à tourner autour de la voiture.) Y'a des des points communs entre les victimes à part le fait qu'elles soient tous des hommes ?
Policier : Non, pas d'après ce qu'on sait.
Sam : Quelle est votre théorie ? (va vers Dean, qui est derrière la voiture.)
Policier : On n'en sait rien. Kidnapping ? Tueur en série ? Meurtres crapuleux ?
Dean : C'est malheureusement ce que je m'attendais à entendre de la police.
(Sam marche sur le pied de Dean.)
Sam : Merci de votre temps. (il regarde autour tous les policiers.) Au revoir.
Dean : Messieurs.
(Lui et Dean commencent à sans aller, le policier les regarde partir. Une fois à bonne distance pour ne pas être entendu, Dean donne une claque derrière la tête de Sam.)
Sam : Ah ! Qu'est-ce qui te prends ?
Dean : Pourquoi t'as écrasé mon pied ?
Sam : On parle pas à la police sur ce ton-là.
Dean : Comment ça ? Tu vois bien qu'ils savent rien du tout. Si on veut retrouver papa, il va falloir, comme d'habitude, agir tout seuls et nous débrouiller pour le retrouver.
(Sam se racle la gorge et et fais un signe de la tête en regardant derrière Dean. Dean se retourne et voit le shérif et deux enquêteurs assez important vu leur tenue vestimentaire.)
Shérif : Qu'est-ce qui ne va pas messieurs ?
Dean : Oh, rien, justement on s'en allait. (les 2 enquêteurs passent à côté d'eux.) Agent Mulder, Agent Scully. (Lui et Sam continuent vers leur voiture et le shérif les regarde s'en aller.)
* * * * * * * * * * * * * *
(Nous sommes cette fois-ci dans la ville à coté de ce qui semble être un théâtre, où une fille est entrain d'accrocher des affiches.)
Dean : Tu parie que c'est elle ?
Sam :Ouais.
(Ils s'approchent de la fille.)
Dean : Vous êtes sûrement Amy ?
Amy : Ouais.
Dean : Ouais, Troy nous a parlé de vous, on est ses oncles. Moi, c'est Dean, et lui c'est Sammy.
Amy : C'est bizarre, il me l'a jamais dit.
Dean : Ah c'est tout Troy ça. C'est vrai qu'on vient pas souvent, on habite Modesto.
Sam : On le recherche nous aussi et on essaye de se renseigner.
Une Fille : (elle vient voir Amy.) Hé, ça va aller ?
Amy : Oui.
Sam : Vous permettez que l'on vous pose quelques questions ?
(Ils s'en vont, et la caméra montre l'avis de recherche qu'Amy a mis. Ils finissent dans un restaurant, assis dans une alcôve.)
Amy : J'parlais au téléphone avec Troy. Il rentrait chez lui. Tout à coup, il a dit "j'peux t'rappeler ?", et il l'a jamais fait.
Sam : Et il n'a rien dit de bizarre ? Ou qui sorte de l'ordinaire ?
Amy : Non, rien qui m'est frappé.
Sam : (indiquant le pendentif en forme d'étoile que porte Amy.) Très joli ce collier.
Amy : (le prend dans sa main et sourit.) Un cadeau de Troy. C'est très rare de sa part. C'était pour faire peur à mes parents avec toutes ces histoires des diables.
Sam : Non, en réalité, c'est le contraire. Un pentagramme, c'est une protection contre le diable et très puissante. Enfin, j'veux dire si vous croyez à ces choses-là.
Dean : Et oui, on est entouré de mystère ! En tout cas, ecoutez, cette façon de disparaître, c'est pas très naturelle. Alors si vous avait une idée...
(Amy et son amie se jettent un coup d'oeil.)
Dean : Quest-ce qu'y a?
La Fille : Et ben... vous savez, après toutes les histoires qui se sont passées, les habitants parlent.
Dean et Sam : Et de quoi ils parlent ?
La Fille : C'est une sorte de légende locale. Il ya une fille qui est morte assasinée a Centennial il y a des dizaines d'années. On racconte qu'elle est toujours là, dehors, et qu'elle fait de l'autostop et les gars qui s'arrêtent, oui, elle fait toujours signe aux hommes, et bien ils disparaissent à jamais.
(Sam et Dean s'échangent un rapide coup d'oeil.)
* * * * * * * * * * * * * *
(On retrouve Dean devant la page d'internet suivante : le "Jericho Herald". Dans la barre de recherche, Dean tape "Female Murder Hitchhiking" (Meurtre d'une femme autosopteuse). Mais il n'y aucun résultats à sa recherche. Il essaye encore en tapant "Female Murder Centennial Highway" (Meurttre d'une femme sur la route du Centennial), mais un nouvelle il n'y a aucune réponse.)
Sam : (approche sa main pour attraper la sourie.) Laisses-moi essayer.
Dean : (tape la main de Sam.) Je l'ai. (Sam pousse la chaise roulante plus loin et se met à sa place.) Doucement. (il revient à côté de Sam.) Tu veux toujours tout faire.
Sam : Alors un mauvais esprit est né d'une mort violente ?
Dean : Ouais.
Sam : Mais c'est peut-être pas d'un meurtre. (il tape "Female Suicide Centennial Highway" (Suicide d'une femme sur le route du Centennial) et il y a un résultat.) (il lit l'article.) C'était en 1981. Constance Welch, âgée de 24 ans, s'est jetée du pont Sylvania et s'est noyée dans le fleuve.
Dean : Ils disent pourquoi elle a fait ça ?
Sam : Ouais.
Dean : Quoi ?
Sam : Elle a appelée la police une heure avant de se tuer. Ses 2 enfants étaient dans la baignoire, elle les a laissée seuls et quand elle est revenue quelques temps plus tard, les deux petits étaient ... morts noyés.
Dean : Hmm
Sam : (lit l'interview du mari de Constance.) " Nos bébés étaient morts et Constance ne l'a pas supporté" a dit son mari, Joseph Welch.
Dean : (sur l'écran, il y a une photographie d'un policier, qui est sur le même pont où la voiture de Troy a était trouvé, portant le corps de Constance dans un sac.) Regarde, tu reconnaît ce pont ?
* * * * * * * * * * * * * *
(La scène suivante se déroule la nuit. Sam et Dean ont conduit jusqu'au même pont, ils ont quitté la voiture et ils explorent le pont.)
Dean : Alors, c'est ici que Constance a fait son plongeon mortel ?
Sam : Papa est venu ici d'après toi ?
Dean :Oui si il s'interesse à la même histoire que nous, il est venu.
Sam : Alors, qu'est-ce qu'on fait là ?
Dean : On fait tout pour le retrouver. Et ça risque d'être un peu long.
Sam : Dean, tu sais qu'il faut que je sois rentré pour ...
Dean et Sam : Lundi matin.
Dean : Ouais, l'entretien.
Sam : Ouais.
Dean : Oui, j'oubliais. T'es sérieux à propos de ton avenir. Tu veux devenir un brillant avocat plus tard ? Epouser ta Jessica ?
Sam : Ouais. Pourquoi pas ?
Dean : Est-ce qu'elle sait qui tu es vraiment ? j'veux dire, tu lui as parlé de tout ce que tu as fait ?
Sam : Non, elle saura jamais rien de tout ça.
Dean : Ouais, là t'as raison. Tu peux racconter tout ce que tu veux, Sammy. Mais un jour ou l'autre, il te faudras reconnaître qui tu es ? (il marche sur le pont.)
Sam : (le suit.) Et qui je suis ?
Dean : L'un des nôtres.
Sam : Non, c'est pas vrai du tout. Je refuse d'y consacrer toute ma vie.
Dean : Mais tu as des responsablités.
Sam : Envers papa ? Et envers sa croisade ? si y'avait pas de photos, je saurais pas de quoi maman avait l'air. Et puis qu'est-ce que ça changera ? Ouais, même si on trouvait la créature qui la tuée, maman est morte et elle ne reviendra pas.
Dean : (attrape Sam par sa chemise et le pousse contre la rambarde du pont.) Ne parles jamais d'elle comme ça. (Dean laisse Sam, se retourne et voit la femme en blanc sur la rambarde de l'autre côté du pont.) Sam.
(Sam se tourne pour la voir, et elle les regarde avant de se laisser tomber dans la vide. Les deux frères courent là où ils l'on vu sauter, mais il n'y a aucun signe, aucun mouvement dans l'eau.)
Dean : Où est-elle ?
Sam : J'en sais rien.
(Plus loin, la voiture de Dean se met à démarrer.)
Dean : Qu'est-ce que c'est que ce ...
Sam : Qui conduit ta voiture ?
(Dean cherche dans sa poche et en sort ses clefs pour montrer que personne ne peut conduire la voiture. La voiture commence à rouler droit sur eux. Sam et Dean décident de courir.)
Dean : Fonce !
(Comme la voiture est de plus en plus proche, Sam et Dean sautent du pont.)
* * * * * * * * * * * * * *
(On peut voir que Sam a réussi à s'accrocher à la rambarde pour ne pas tomber dans la fleuve.)
Sam : (regarde dans l'eau.) Dean ! Dean !
Dean : (essayant de sortir de l'eau en rampant, et il réussit à souffler : ) Quoi ?
Sam : Hé ! Tu vas bien ?
Dean : (est couvert de boue.) Très bien, merci.
(Sam rigole, et ensuite on retourne à l'entrée du pont où la voiture se trouve.)
Sam : Ta voiture, ça va ?
Dean : Ouais, je sais pas ce qu'elle lui a fait mais ça va aller. Toi Constance, tu vas payer ça !
Sam : Ouais, elle a aucune envie de nous voir continuer. (lui et Dean s'asseoit sur le capot de la voiture.) Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant, le génie ? C'est pas pour dire, mais tu chlingue.
* * * * * * * * * * * * * *
(La scène s'ouvre sur un hotel, où Dean met sa carte de crédit sur comptoir.)
Dean : Une chambre, s'il vous plaît.
L'Homme Au Comptoir : (regarde attentivement la carte.) Vous avez l'intention de faire un séminaire ?
Sam : Mais, comment ça ?
L'Homme Au Comptoir : Cet autre client, Bert Aframian, il a payé pour une chambre pendant un mois.
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(On se retrouve à l'intérieur de la chambre d'hotel devant la porte, quand elle s'ouvre, car Sam l'a ouverte de l'autre côté. Une fois que Sam entre à l'intérieur, on voit Dean à l'extérieur qui fait le gué, mais il est tiré en arrière par la main de Sam. Ils regardent autour d'eux : il s'agit d'une chambre en désordre. Le lit n'est pas fait et il y a des coupures de journaux qui couvrent les murs.)
Sam : Whaou.
(Dean allume la lumière, et à côté de la lampe, il y a un hamburger à moitié mangé. Sam fait le tour de la table puis il remarque un cercle de sel qui l'entoure sur le sol.)
Dean (sent l'hamburger.) Bouah !! Ça fait au moins deux jours qu'il est pas revenu.
Sam : (touche le sel.) Du sel et des coquillages. Il s'inquietait. Il voulait repousser un mauvais esprit. (il remarque que Dean est en train de regarder un article sur le mur.) Qu'est-ce que t'as là ?
Dean : On dirait toutes les autres victimes. J'comprend pas bien. Ils ont différents métiers, (Sam va de l'autre côté de la pièce.), différents âges, différentes races, tout est différents. Il existe toujours un lien pourtant. Qu'est-ce que tout ces types ont en commun ?
(Le regard de Sam s'arrête sur un papier où il est écrit "Woman in White" (Dame Blanche). Il allume la lumière pour mieux voir et rit.)
Sam : Papa avait trouvé.
Dean : Explique.
Sam : Il a trouvait le même article que nous sur Constance Welch, c'était une dame blanche.
Dean : (il regarde les photos d'hommes sur le mur qui étaient les victimes.) Ouais, il est malin. S'il a eu affaire à la dame blanche, il a dû déterrer son cadavre et le détruire.
Sam : Elle peut avoir refait surface.
Dean : Non, non, papa a dû le déterrer, il reculera pas. Elle est dans quel cimetière ?
Sam : C'est pas écrit. Connaissant papa, il a dû interroger le mari. P'être bien qu'il est vivant.
Dean : Bien, je vais nettoyer toute cette saleté. Cherche l'adresse pendant ce temps.
Sam : Hé attends, pour ce que je t'ai dis tout à l'heure à propos de papa et maman, je suis désolé.
Dean : (lève sa main pour l'arrêter.) Pas d'attendrissement.
Sam : D'accord, Du Gland.
Dean : Banane.
(Sam rit pendant que Dean quitte la pièce. Sam se dirige vers un miroir où il y a un photo accrochée de Dean et Sam quand ils étaient, avec leur père. Quelques temps après, Sam vérifie son répondeur de son téléphone portable.)
Jess : Salut, c'est moi. J'aimerai bien avoir de tes nouvelles ... (Le reste est inaudible car Dean entre dans la pièce, beaucoup plus propre.)
Dean : Dis-moi, je meurs de faim, je vais chercher quelque chose au restaurant, là dans la rue. Tu veux quelque chose ?
Sam : Non.
Dean : C'est Aframian qui paye.
(Sam fait non de la tête et continue à écouter son répondeur. Dean sort de la chambre d'hôtel et commence à marcher vers sa voiture, quand il voit sur le parking deux policiers qui parlent avec le l'homme qui était dérrière le comptoir. Il ne peux pas entendre ce qu'ils se disent, mais l'homme du comptoir montre Dean qui doigt. Dean décide donc d'appeller Sam avec son téléphone portable, heureusement Sam vient juste de finir d'écouter le message de Jess.)
Jess : Allez, rente vite, s'il te plaît. Je t'aime.
(Le téléphone de Sam bipe, il répond.)
Sam : Quoi ?
Dean : Les flics sont-là, tires-toi vite !
Sam : Oui, mais toi ?
Dean : C'est trop tard, ils m'ont repéré. Trouve papa. (il éteint son portable et fait face aux policiers.) Des problèmes messieurs ?
Policier : Et votre partenaire ?
Dean : Partenaire ? Qui a un partenaire ? Quel partenaire ?
(Un des policiers fait un geste à l'autre pour qu'il aille vérifier la chambre d'hotel. A l'interieur de la chambre, Sam voit le policier se diriger vers la porte, il s'enfuit.)
Policier : Alors, faux maréchal fédéral, fausse carte de crédit. Vous avez quelque chose de vrai ?
Dean : Mon trou de balle (sourit).
(Le policier le plaque contre le capot de la voiture de police.)
Policier : Vous avez le droit de garder le silence.
* * * * * * * * * * * * * *
(Nous sommes dans une salle d'interrogatoire où attend Dean.)
Shérif : Vous ne voulez pas nous dire votre vrai nom ?
Dean : Je vous l'ai déjà dit, c'est Nugent. Ted Nugent.
Shérif : Je pense que vous êtes loin de réaliser sous quel monceau de problèmes vous êtes.
Dean : Attendez, vous parlez d'un monceau de légers problèmes ? Ou alors de teribles problèmes ?
Shérif : Vous avez la photo de 10 personnes disparues sur un mur chez vous au milieu de symboles et de formules sataniques. Pour nous vous faîtes un excellent suspect.
Dean : Ça tiens pas du tout. Quand la première d'entre elle a disparue en 92, j'avais 13 ans.
Shérif : Je sais que vous êtes plusieurs dont un homme assez âgé. On peut penser qu'il a tout commencé. Alors dites moi ... Dean. (Il recherche dans un boîte sur le bureau et en prend un journal.) C'est a lui ça ? (Dean regarde le journal.) J'pensais que ça pourrait être votre nom. J'ai examiné tout ça. Je dois avouer que c'est un ramassis de choses folles, n'ayant aucun sens. J'ai aussi trouvé ça. ( Le shérif ouvre la page pour lui montrer "Dean 35-111") Alors ? (Dean ne dit toujours rien.) Vous resterez assis sur cette chaise tant que vous ne m'aurez pas expliqué ce que ça veut dire. (Dean continue à regarder le journal).
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(La scène est coupée. Maintenant, on voit Sam taper à une porte. Un homme l'ouvre.)
Sam : Boujour, vous êtes Joseph Welch ?
Joseph : Oui.
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(On retrouve Mr. Welch et Sam marchant dehors dans la cour de Mr. Welch. Celui-ci regarde la photo la photo que que Sam a trouvé sur le miroir dans la chambre d'hotel. On suppose que Sam a demandé à Mr. Welch d'identifier son père.)
Joseph : Oui, il était plus vieux, mais c'était bien lui. Il est passé il y 3 ou 4 jours. Il disait être journaliste.
Sam : C'est vrai. On travaille sur un histoire ensemble.
Joseph : Alors, je serais curieux de savoir de quelle histoire qu'il s'agit, vu les questions qu'il m'a posé.
Sam : A propos de votre femme Constance ?
Joseph : Il a demandé où elle était enterrée.
Sam : Et où est-elle enterrée ?
Joseph : Ah, je dois tout redire encore une fois ?
Sam : C'est une vérification. Enfin si vous voulez bien.
Joseph : Dans un bout de terrain près de ma vieille maison près de Breckenridge.
Sam : Pourquoi êtes-vous parti ?
Joseph : Je ne pouvais plus vivre là où mes enfants se sont noyés.
Sam : Mr.Welch, vous vous êtes remarié ensuite ?
Joseph : Jamais. Constance était le seul amour de ma vie. La plus jolie femme que j'ai jamais vu.
Sam : Vous avez fait un marriage heureux ?
Joseph : (hésite brièvement.) Oui, très heureux.
Sam : Bien, ça doit suffire. (commence à se diriger vers la voiture, mais il se retourne vers Mr.Welch.) Mr.Welch, vous avez déjà entendu parler d'une dame blanche ?
Joseph : Une quoi ?
Sam : Une dame blanche, elle est appelée parfois la femme en pleurs. C'est une histoire de fantôme. Ouais, c'est même un phénomène très ancien. Ce sont des esprits. On en parle déjà depuis des centaines d'années. Sur toute la planète, à Hawaï, au Mexique. Ces temps-ci en Arizona, en Indiana. Elles sont évidemment toutes différentes. Mais elles ont toutes la même histoire.
Joseph : Mon garçon, ces histoires là ne m'ont jamais intéressées.
Sam : Et quand elles sont vivantes, leur mari s'est montré infidèle. Ces malheureuses femmes ont tué leurs enfants pendant une crise de folie. Après quand elles ont réalisées ce qu'elles avaient faits, elle ont mis fin à leurs jours. Et elles ne quittent plus la Terre. Elles marchent le long des routes ou des rivières et elles tuent sans hésiter les hommes infidèles qui les abordent. Ils disparaissent sans laisser de traces.
Joseph : Vous croyez que c'est ce qui s'est passé avec Constance, qu'elle ait pût les tuer ?
Sam : Dîtes-le moi.
Joseph : J'ai probablement commis, moi-même, de petites erreurs, mais ça je peux vous le garantir, Constance n'aurait jamais tuer ses propres enfants. Alors fichez le camp d'ici et surtout ne revenez pas.
* * * * * * * * * * * * * *
(De retour dans le poste de police.)
Dean : Non, mais attendez, combien de fois je dois vous le dire. Ce numero est celui du cadenas de mon casier.
Shérif : Vous comptez dire ça toute la nuit ?
Policier : (entre sa tête dans la pièce.) On vient de nous téléphoner, y'a eu des coups de feu à Whiteford Road.
Shérif : (à Dean.) Vous n'avez aucune envie pressante ?
Dean : Non.
Shérif : Bon. (il menotte l'une des mains de Dean à la table et s'en va.)
(Dean voit le trombone accroché à l'une des pages du journal, le prend et réussit à crocheter la serrure des menottes. Il regarde par la petite lucarne de la porte et voit les deux policiers qui se préparent à partir.)
Policier : C'est bon ?
Shérif : Oui, on y va.
(Dean attend qu'ils partent, pour s'enfuir avec le journal de son père. Pendant ce temps, Sam est en train de conduire quand son téléphone sonne. Il répond.)
Dean : (d'une cabine téléphonique.) Merci beaucoup pour le coup de fil bidon, Sammy. Mais tu sais c'est illégal.
Sam : J'ten prie.
Dean : J'ai appris du nouveau.
Sam : Ouais, moi aussi. Le mari de Constance Welch était un homme infidèle, on est dans le cas d'une dame blanche. Elle est enterrée prés de son ancienne maison. Papa a dû y passer.
Dean : Sammy, tu vas la fermer une seconde.
Sam : Il aurait dû détruire le corps. Pouquoi il l'a pas fait ?
Dean : C'est ce que j'essaie de te dire. Papa est parti, il a quité Jericho.
Sam : Quoi ? Et comment tu le sait ?
Dean : J'ai son agenda.
Sam : Mais enfin, il ne se déplace jamais sans.
Dean : Oui, mais cette fois-ci, il l'a pas.
Sam : Y'a un message ?
Dean : Il nous refait le vieux truc des Marines quand il veut nous dire où il est allé.
Sam : Des coordonnées. Quel endroit ?
Dean : J'ai pas regardé, j'en sais rien.
Sam : J'comprend pas. Qu'est-ce qu'il y a eu de si important pour qui Papa s'en aille sans terminer le job. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? Oooohhhh ! (Sam a lâcher son téléphone portable et freine d'un coup sec pour éviter la femme en blanc devant la voiture.)
Dean : Sam ! Sam !
Constance : (sur la banquette arrière de la voiture.) Conduis-moi chez moi.
(Sam jette un coup d'oeil dans le retroviseur.)
Constance : Conduis-moi chez moi.
Sam : Non.
(Les portières se verrouillent et Sam essaye de les déverrouiller pour s'en fuir. La voiture prend de la vitesse. Il essaye de controler la direction du véhicule en prenant le volant, mais c'est Constance qui le contrôle, alors il laisse le volant et se concentre sur la portière pour sortir. L'image de Constance vacille sur la banquette arrière alors que la voiture se gare devant la maison à la fin de Breckenridge Road.)
Sam : Ne faîtes pas ça.
Constance : Je ne rentrerais jamais chez moi.
Sam : Pourquoi est-ce que vous avez peur ?
(Il se retourne pour être face à face avec elle, mais elle est partie. Il la voit sur le siège passager. Elle saute sur ses genoux et le pousse contre le siège qui se met à l'horizontal.)
Constance : Serres-moi. J'ai tellement froid.
Sam : Vous n'avez aucune raison de vous attaquer à moi. Je ne suis pas infidèle. Alors ne me tuer pas.
Constance : Mais tu le sera un jour. Allez, serres-moi.
(Elle commence à embrasser Sam, qui essaye atteindre les clefs de la voiture. Constance se tranforme de plus en plus en un monstre plutôt qu'en une belle femme, puis disparaît, jusqu'à ce que ses ongles pénétrent dans la poitrine dans Sam. Finalement, une balle provenant d'un pistolet que tient Dean, brise la fenêtre de la portière et par à travers du monstre, qui disparaît pour quelques secondes. Lorsqu'il revient, Dean tire une nouvelle fois, qui distrait encore le monstre, ce qui permet à Sam de reprendre le contrôle de la voiture et d'accélérer droit dans la maison.)
Sam : C'est bon, je vais te ramener chez toi.
(La voiture défonce le mur de la maison.)
Dean : Sam !
(Dean cour tvers la voiture en passant par le trou qu'elle a fait en passant, le revolver toujours prêt à tirer.)
Dean : Sam !
Sam : Ouais.
Dean : Ça va ?
Sam : Je crois.
Dean : Tu peux bouger ?
Sam : Ouais... Aides-moi.
(Dean atteind Sam et l'aide à sortir de la voiture.)
Dean : Et voilà.
(Constance prend une photo d'elle et de ses enfants, qui est tombée sur le sol. Dean et Sam se retournent vers elle. Constance jette la photo par-terre, fait un pas de côté, et contrôle une armoire par son esprit qui bloque Sam et Dean contre la voiture. Ils essayent ensemble de repousser l'armoire. La lumière vacille et Constance se retroune pour voir de l'eau couler du haut des escaliers. Elle regarde en haut et voit ses deux enfants. Ils se joingnent les mains.)
Les Enfants : Tu reviens à la maison maman ?
(Dean et Sam voit tout d'un coup que les enfants sont derrière leur mère. Ils l'attrappent et elle crie car elle et ses enfants s'évaporent dans une sorte de flaque qui se trouve sur le sol.)
Dean : Allez.
(Sam et Dean réussissent à pousser l'armoire, et se dirigent vers la flaque.)
Dean : Alors c'est ici qu'elle a noyé ses enfants.
Sam : Se retrouver devant eux, lui faisait peur. C'est pour ça qu'elle ne revenait pas.
Dean : Ouais, t'as trouvé son point faible. Joli travail Sammy.
Sam : (commence à rire.) Difficile d'en dire autant pour toi. Qu'est-ce que c'est que cette idée de tirer sur Casper ?
Dean : Hé, ça t'as sauvé la vie. Est-ce que je t'ai dit que si tu rayé ma voiture, j'te tuerai.
(Ils se dirigent vers la voiture.)
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(On retrouve Dean et Sam sur la route. La voiture à un phare en moins. Sam regarde sur une carte où se trouve les coordonnées "35-111".)
Sam : Voilà où est allé Papa. A Blackwater Ridge dans le Colorado.
Dean : Ça a l'air charmant. C'est loin ?
Sam : A peu près 900 kilomètres.
Dean : Si on se relaye, on arrivera demain matin.
Sam: Dean, j'ai...
Dean : Ton entretien.
Sam : Ouais, il est dans 10 heures. Il faut que j'y soit.
Dean : (fait oui de la tête.) Mouais, comme tu veux. J'te ramène.
* * * * * * * * * * * * * *
(On voit maintenant Dean arrêter la voiture devant l'appartement de Sam. Sam attrape son sac et descend.)
Sam : Appelles-moi si tu le trouve.
(Dean aquiesçe.)
Sam : J'espère que je pourrais te rejoindre rapidement.
Dean : Moui, d'accord.
(Sam commence à se diriger vers son appartement.)
Dean : Sam.
(Sam se retourne.)
Dean : On forme une sacrée équipe tous les deux.
Sam : Ouais.
(Dean part doucement.)
* * * * * * * * * * * * * *
(Nous somme à l'interieur de l'appartement de Sam. Celui-ci ouvre la porte et entre.)
Sam : Jess ! T'es là ?
(Il entre dans la cuisine. Sur le comptoir, il y a une assiette de cookies, et un petit mot dessus qui dit "Missed You ! Love You ! " (Tu me manques ! Je t'aime !) Il prend un cookie, et le mange, puis il entre dans la chambre. On entend la douche, il se couche donc sur le lit, ferme les yeux et se relaxe. Une goutte de couleur rouge tombe sur son front et le fait plisser des yeux. Ensuite deux autres gouttes tombent. Il ouvre les yeux et sursaute. Il voit Jess sur le plafond.)
Sam : Non !
(Jess brûle dans les flammes, et Dean donne coup de pied dans la porte.)
Dean : Sam !
Sam : Jess !
(Sam est encore sur le lit alors Dean se dirige vers lui pour le faire sortir.)
Dean : Sam ! Sam !
Sam : Non ! Non !
Dean : (attrape Sam, le sort du lit et essaye de le faire sortir de la pièce.) Faut sortir.
Sam : Jess ! Jess, non !
(La chambre finit complétement en feu.)
* * * * * * * * * * * * * *
(Nous nous retrouvons dehors, où les pompiers sont arrivés. Ils ont éteint le feu.)
Voix De Pompier : Allez ! Allez ! On range tout les gars.
Voix De Pompier 2 : C'est bon, on peut repartir. J'm'occupe des extincteurs.
Voix De Pompier 3 : Ouais Bien sûr.
Voix De Pompier : On se dépêche !
Vois De Pompier 4 : J'm'occupe de la lance, c'est bon.
(Dean marche à travers la foule dans la rue. Il se dirige vers Sam qui se trouve derrière la voiture de Dean. Dean et Sam se regardent pendant un moment et Sam soupire et fait oui de la tête. Il jète un fusil chargé dans le coffre.)
Sam : Le travail nous attend.
(Il ferme le coffre, et on les voit qui rentrent à l'intérieur de la voiture.)
****FIN****