Wishful Thinking
Une femme est dans une douche. Derrière elle, on voit un jeune homme. Elle ferme le robinet puis le garçon disparait. Elle sort de la douche, prend sa serviette et l’enroule autour de son corps. On voit l’empreinte d’une main qui s’appuie sur la porte humide de la douche. Des traces de pats apparaissent sur le sol. La femme se retourne.
Femme : Ya quelqu’un ? Si ya quelqu’un, montrez-vous !
La femme retire la serviette de ses cheveux et la lance derrière elle. La serviette reste suspendue en l’air, sur la tête d’un « homme invisible ». La femme se retourne pétrifiée.
Homme invisible : Euh…. Bonjour Madame Armstrong
Femme (criant) : Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh
********************SUPERNATURAL********************
Sam et Dean dans un restaurant en plein jour. Dean boit un verre de Whisky.
Sam : Tout ça n’a absolument aucun sens. Pourquoi Uriel me dirait que tu te souviens de l’enfer si c’est faux.
Dean : Parce que c’est un trou-du-c’, je vois pas d’autre explication.
Sam : C’est peut être un trou-du-c’ mais c’est aussi un ange
Dean : Ouais un ange qui a essayé de raser une ville entière, je sais pas pourquoi.
Un homme arrive, très content.
Homme : Trop génial ! Je peux vous servir autre chose ?
Sam : Non merci ça ira.
Homme : Sur ? Ca vous dirais pas d’essayer nos frites aux bombes ou alors notre super chili-shanga ?
Dean : Non non on a tout ce qu’il faut.
Homme : OK c’est super !!
Il s’en va joyeux. Dean le regarde partir avec un regard étonné.
Sam soupire.
Dean : Sam je te jure que je sais pas du tout pourquoi Uriel t’a dit ça.
Il boit un autre verre et le pose sur la table.
Sam : D’accord.
Dean : Quoi ?
Sam : Ecoute moi, je veux que tu me regarde dans les yeux et que tu me jures que tu ne te rappelle rien de ton séjour en enfer.
Dean : Je te jure que je ne me rappelle rien de mon séjour en enfer.
Sam souffle.
Dean : Je ne m’en souviens pas Sam
Sam : J’essaye juste de t’aider rien de plus.
Dean : Tu en sais autant que moi, je t’ai déjà tout raconté.
L’homme revient toujours souriant.
Homme : C’est trop l’éclate ! Un dessert pour finir ? Hein ? Ca vous tente ?
Dean : Ecoute mon pote…
Homme (coupant Dean) : J’ai un super truc à vous proposer, il faut à tout prix que vous goûtiez à notre coupe glacée extrême.
Dean le regarde, presque tenté.
Homme : Elle est extrême !!!
Sam : Non non non, on a déjà assez mangé.
Homme : D’accord.
Sam : On peut avoir…
Homme (en posant un papier sur la table) : L’addition ! Voilà, éclatez vous bien !
Sam : Merci.
L’homme part.
Dean : Bon alors qu’est ce qu’on fait maintenant
Il mange une frite.
Sam (en sortant son ordinateur) : Euh j’en sais trop rien en fait, ça s’est un peu calmé ces derniers temps.
Dean regarde une femme passé et la suit du regard.
Sam : Aucune activité démoniaque, aucun mauvais présage ou signe avant-coureur d’un désastre.
Dean : Eh ben ça nous change.
Sam : Ouais. Tout ce que j’ai c’est les illuminés habituels qui prétendent avoir vu un ovni au dessus de chez eux et peut être aussi un esprit vengeur.
Dean (en mangeant) : Ah ouais ?
Sam : Jette un coup d’œil.
Il tend l’ordinateur à Dean.
Sam : Ca s’est passé à Concrete dans l’état de Washington, un témoin prétend avoir vu un fantôme qui hanterait les douches des femmes dans une salle de sport.
Dean manque de s’étouffer avec son verre de bière.
Sam : La victime déclare que le fantôme l’a fait tomber des escaliers et… et cette histoire à l’air de drôlement t’intéresser.
Dean (sortant son porte feuille) : Des femmes agressées dans leur douches, il faut qu’on vole à leur secours !
Il pose des billets sur la table.
****************
Concrete, Washington. Dehors, en pleine journée, l’Impala s’arrête devant un restaurant chinois « Lucky Chins ». Sam sort de la voiture, Dean repart au volant de la Chevy. Sam entre dans le restaurant. A l’intérieur, une serveuse passe devant une fontaine. Un couple s’installe à une table.
Sam est, lui, assit à une table avec la femme qui s’est fait « agresser par un fantôme ».
Femme : Ca ne m’étonne pas que le monde des esprits soit entré en contacte avec moi. J’ai comment dire, un sixième sens pour ce genre de chose.
Sam : Oui j’ai tout de suite remarqué ça chez vous, vous avez l’air… très en phase avec l’au-delà.
Femme : Vous me rappelez le titre de votre livre ?
Sam : Oh, pour le moment ce n’est qu’un titre provisoire, c’est « Surnaturel ». Je me ballade dans tout le pays pour rassembler des histoires comme la votre ; mais assez parler de moi, décrivez moi votre rencontre.
Femme : Oui, bon… Donc euh, j’ai vu cette apparition et je me suis mise aussitôt à courir.
Elle s’arrête, voyant que Sam regarde le couple s’embrasser, avec un regard très étonné. Puis il se retourne face à la jeune femme. On entend la femme du couple.
Femme du couple : Je t’aime tellement.
Sam (à la jeune femme assise à sa table) : Et vous dites que le fantôme vous a poursuivit ?
Femme : Ca c’est rien, il savait comment je m’appelais ! Il arrêtait pas de crier « Madame Armstrong, madame Armstrong ! » Et c’est que je suis tombée dans l’escalier.
Sam : Vous êtes tombé ? Il ne vous à pas poussé ?
Femme : Eh… J’en sais rien, euh… Enfin je crois que si. Peut être bien.
Sam : Il vous à semblé qu’il vous voulait du mal, qu’il était violent ?
Femme : On parle d’un fantôme, j’ai du bol d’être encore en vie. Enfin bref, j’étais par terre, en bas de l’escalier, c’est là que ça devient bizarre, il m’a aidé à me relever !
Sam : Il vous a aidé ?
Femme : Ouais, il est venu m’aider à me relever. Et puis il arrêtait pas de me répéter « Je vous en pris ne le dites pas à ma mère ! »
Sam (avec un air perplexe) : Ah oui, ça c’est bizarre.
****************
Sur le port, toujours le jour, Dean est assit sur les marches d’une petite maison, Sam le rejoint. Dean lit le titre du journal
Dean (dans sa tête) : Un habitant de notre ville gagne à la loterie.
Sam (à Dean) : Alors t’as trouvé quelque chose ?
Dean : Non pas de champs électromagnétiques dans les douches ou ailleurs, toute la baraque est clean.
Sam : Rien de surprenant, j’ai l’impression que Madame Armstrong est tombé dans l’escalier toute seule comme une grande.
Dean : Ouais je t’avoue que je suis un peu déçu
Sam : Oh pff, alors toi tu voulais juste sauver des femmes nues.
Dean : Pour quelle raison je voulais venir ici, d’après toi ?
Des enfants poursuivent un autre enfant sur le port.
Enfant 1 : Le laissez pas partir, attrapez le !!
Enfant 2 : Je vais l’avoir ! Il m’échappera pas !
Dean (en direction des enfants) : Cours, Forest, cours !
Sam : Je suis désolé mais il a pas l’air de se passer grand-chose ici
Deux hommes discutent sur le pont. L’un est un pécheur, l’autre est un agent du shérif.
Pécheur (en haussant la voix) : Comment j’aurais pu voir de quoi il avait l’air, il m’a attrapé par derrière et m’a …
Dean (à Sam) : Si il se passe des trucs.
Les deux frères marchent en direction des deux hommes.
Agent (au pécheur) : D’accord je veux bien croire que ça t’a secoué, ça aurait fait ça à tout le monde mais tu crois pas… que c’était simplement un ours ?
Pécheur (toujours en criant) : Je sais reconnaitre une trace de patte d’ours quand j’en vois une, les traces que j’ai vu ne venaient pas d’un ours, elles étaient énormes. Ca peut être que Big Foot, Al, le Big Foot !
Agent : Tu te rends compte de ce que tu dis ?
Pécheur : Je te dis qu’il y a un Big Foot dans les parages et qu’il a essayé de me tuer !
Sam (aux deux hommes, en montrant sa plaque du FBI) : Excusez nous, FBI
Pécheur (étonné) : Quoi ?
Sam : Oui, nous sommes ici pour euh… votre histoire.
Agent : Pour Bif Foot ?
Sam : Tout à fait. Est-ce que vous pouvez nous montrer l’endroit exact où ça s’est passé ?
Pécheur : Aucun souci.
****************
Dans la forêt, de jour.
Dean : Je me demande ce qui tourne pas rond dans cette ville. D’abord on nous sort un fantôme qui existe pas et maintenant c’est Big Foot.
Sam : N’importe quel chasseur digne de ce nom sait que Big Foot est un canular.
Dean : Je te paris qu’un petit malin a du drogué les réserves d’eau potable de la ville.
Ils s’arrêtent devant des traces de patte.
Dean : Ok, qu’est ce qui a pu laisser de telles traces ?
Sam : C’est, euh… une très grosse bébête.
Sam et Dean traversent un pont et suivent les traces de pas qui arrivent jusque dans une épicerie. La porte est démontée.
Dean : On y va ?
Dans l’épicerie, les deux frères avancent et enjambent les paquets de friandises qui jonchent le sol.
Dean : Alors comme ça Big Foot est entré par effraction dans une superette pour y voler de l’alcool ?
Il s’agenouille au sol et observe les bouteilles d’alcool cassées.
Dean : Amaretto et crème de Whisky, il aime les cocktails de fillette.
Dean prend une bouteille d’alcool et la met dans la poche intérieure de sa veste.
Sam : Eh, viens jeter un coup d’œil
Dean : Il a embarqué tous les magasines pornos ?
Sam prend un bout de fourrure, resté accroché à l’étalage.
Dean : Je sais que je l’ai déjà dis mais qu’est ce qui tourne pas rond dans cette ville ?
****************
Sam et Dean sortent de l’épicerie et s’assoient sur un banc. Tous les deux ont un air songeur.
Dean : Là je sèche.
Sam : Ca doit forcément être une blague non ? C’est surement un … gros balaise dans un costume de gorille.
Dean : Ou alors c’est Big Foot. Et en plus d’être un gros monstre poilu, il est complètement accro au porno et à l’alcool. Un David Duchovny des bois en quelque sorte. Oh c’est pas mal ça.
Une fillette avec un casque rose arrive en vélo. Le vent fait tomber de son panier un magasine. C’est un magasine porno. Sam et Dean s’approche du livre. Dean le ramasse.
Dean : Elle est pas un peu jeune pour lire ce genre de truc ?
La petite fille dépose un carton rempli de bouteille d’alcool et de magasines pornos et un mot « Sorry ». Elle reprend son vélo et s’en va. Sam et Dean la regarde partir.
****************
Devant une maison le vélo de la petite fille est appuyé contre le muret. Sam et Dean arrivent avec l’Impala, se garent devant la maison puis sortent de la voiture.
Les deux frères avancent vers la porte d’entrée.
Dean : C’est drôle on se croirait dans Big Foot et les Anderson.
Ils montent les marches devant la maison puis Dean cogne à la porte. Une petite fille leur ouvre.
Petite Fille : Bonjour
Sam : Bonjour, euh on pourrait, dis nous euh tes parents sont là ?
Petite Fille : Non
Sam : Non ?
Dean : Non ? Euh très bien. Est-ce que par hasard tu aurais vu un très très grand…
Petite Fille : Est-ce qu’il a fait des bêtises ?
Sam : Non, non, non rassure toi on voul ait juste, on voulait juste vérifier qu’il allait bien.
Dean : Exactement
Petite Fille : C’est mon ours en peluche, je crois qu’il est malade.
Dean : Oh bah ça alors ! Euh ça tombe bien, et tu sais pourquoi, tous les deux (ils sortent leurs badges d’inspecteurs) Nous sommes des médecins pour nounours !
Petite Fille : C’est vrai ? Est-ce que vous pouvez venir le voir s’il vous plait ?
Sam et Dean : Mais bien sur !
Dean : Aucuns soucis !
La petite fille rentre dans la maison.
Dean : On te suit.
Sam et Dean suivent la petite fille. Ils montent tout les trois les escaliers.
Petite Fille : Il s’est enfermé dans ma chambre. Il est de très mauvaise humeur.
La petite fille cogne à une porte.
Petite Fille : Teddy ? Ya des gentils docteurs qui sont là pour te voir.
Elle ouvre la porte. On voit l’ours en peluche assis dans une chaise, regardant la télévision.
Ours : Ferme cette putain de porte !
Dean le regarde avec un air surpris. La petite fille ferme la porte.
Petite Fille : Vous voyez je vous l’avais dit.
Sam et Dean se lancent un regard soucieux.
Ecran noir.
Petite Fille : J’ai toujours voulu avoir un nounours qui soit vivant pour pouvoir parler avec lui. Mais maintenant Teddy est tout le temps triste comme s’il avait de gros soucis, il dit des trucs bizarres et il sent mauvais comme dans le bus.
Dean : Euh dis moi petite…
Petite Fille : Audrey !
Dean : Audrey, euh comment ton ours est devenu comme ça ?
Audrey : J’ai fais un vœu.
Sam : Tu as fais un vœu ?
Audrey : Oui, au puits à souhait.
Dean avance et ouvre la porte de la chambre. S’avance vers l’ours.
Ours : Regardez un peu ça (Dean regarde brièvement la télévision) Vous arrivez à y croire vous ?
Dean regarde le nounours.
Dean : Pas vraiment
Ours : C’est un monde affreux (il tourne la tête vers Dean qui sursaute) Vous pouvez me dire ce que je viens faire ici ?
Audrey : Je t’ai invité à prendre le thé !
Ours : Prendre le thé ? Et c’est tout je suis là que pour ça ?
L’ours continu de sangloter. Dean étonné se retourne sort de la chambre et ferme la porte.
Sam : Euh…Tu nous accorde un petit instant ?
Audrey : D’accord.
Sam : Merci.
Sam et Dean se retournent, s’éloignent un peu d’Audrey, soupirent, bégayent et ne savent pas quoi dire.
Sam : Est-ce qu’on va… Est-ce qu’on devrait… Ahh… On va tuer son ours en peluche ??
Dean : Euh comment ? On lui tire dessus, on le brûle ?
Sam : J’en sais rien. Peut être les deux.
Dean : Attends on est même pas sur que ça va fonctionner et j’ai pas très envi d’avoir un nounours enflammé furax qui nous course !
Sam : Ah ouais ! En plus j’ai pas vraiment l’impression que notre nounours soit à l’origine du problème. (Se tourne vers Audrey). Audrey, où sont tes parents ?
Audrey : Maman a fait le vœu d’aller à Bali donc ils doivent surement être là-bas.
Sam : Bon écoute je suis vraiment désolé de te dire ça mais j’ai peur que ton ours soit malade, oui il a attrapé, euh …
Dean : Il a attrapé la maladie des sucettes !
Sam : C’est ça ! La maladie des sucettes !
Dean : C’est assez courant chez les nounours de sa taille mais c’est une maladie très contagieuse.
Sam : Ah oui, est ce que tu connais quelqu’un, un adulte chez qui tu pourrais habiter le temps qu’on puisse s’occuper de lui ?
Audrey : Madame Earley qui habite au bout de la rue.
Dean : Ah ! C’est parfait !
Sam : Oui, oui c’est très bien, tu vas aller chez elle pendant quelques jours ok ?
Audrey : Ok !
Dean : Ah et une dernière chose, où se trouve ce puits à souhaits ?
****************
La caméra est dans un petit puits, on voit un petit garçon qui se penche vers le puits et lance une pièce dedans. Le garçon s’en va, il croise Sam et Dean sans les regarder. Les deux frères s’approchent du puits.
Dean : Tu crois que ça marche ?
Sam : T’as une meilleure explication pour notre gros nounours.
Dean (en sortant une pièce de sa poche) : Ya qu’un seul moyen de le savoir…
Sam : C’est quoi ton vœu ?
Dean : Chut …
Il lance la pièce dans le puits.
Dean : Ca doit rester secret
Un livreur entre dans le restaurant.
Livreur : Ya quelqu’un qui a commandé un sandwich italien avec des piments forts ?
Sam et Dean se regardent étonnés.
Dean (en levant la main) : Ouais ça doit être moi.
****************
Dans le restaurant, Sam et Dean sont assis à une table. Dean dévore sont sandwich. A côté d’eux, le couple, qui était là quand Sam avait interrogé Madame Armstrong, est toujours là. La femme rigole.
Dean : Je peux te dire, ça marche ! C’est exactement ce que je voulais.
Sam : L’ours en peluche, le sandwich…
Dean (coupant Sam et sortant le journal, qui annonçait qu’un habitant avait gagné à la loterie, de sa poche) : Surement ça aussi
Sam (se tournant vers le couple) : Ouais et ça
La femme rigole. Les amoureux ont l’air heureux.
Dean : Ouais ce qu’il se passe là est pas normal. (rangeant le journal dans sa veste) Qu’est ce que tu veux qu’on fasse ? Qu’on empêche les vœux des gens se réalisés ? C’est pas très cool de faire ça tu crois pas ?
Sam : Ouais c’est possible mais je te rappelle que les petits cadeaux de ce genre sont rarement gratuits et ils sont souvent mortels.
Dean (mangeant son sandwich) : Je sais pas mais le sandwich est bon.
Dean regarde Sam qui est toujours septique.
Dean : D’accord, t’as gagné. On met le holà sur les vœux jusqu’à ce qu’on en sache plus
Le chef du restaurant arrive vers Sam et Dean.
Chef : Messieurs, messieurs, je suis désolé nous n’autorisons pas les gens à venir ici avec de la nourriture de l’extérieur.
Dean : Hmm, c’est dommage parce qu’il faut surtout pas vous attendre à ce que je mange ce que vous servez ici.
Dean cherche dans des poches un badge puis le montre au chef du restaurant.
Dean : Inspection sanitaire. Figurez vous cher ami que vous êtes infestez de rats. L’article 56-C du code d’urgence sanitaire nous autorise à faire fermer votre restaurant.
Chef : Des rats ?
****************
Dean passe un coup de balai, ramassant les pièces, dans le puits vide.
Dean : C’est une fontaine ordinaire avec son boudin en plâtre rien à signaler.
Chef : Oui vous voyez il n’y a rien. Nous faisons très attention à la propreté ici !
Sam (au Chef) : Euh Monsieur, si vous pouviez nous laisser le temps des analyses préliminaires. Je vous remercie.
Le Chef s’en va. Sam soupire.
Dean : Nan mais franchement, (en lançant une pièce à Sam) ça ne te tente pas d’essayer ?
Sam : Faire un vœu ? Nan c’est pas réel je me méfierais trop.
Il redonne la pièce à Dean.
Dean : Ce nounours m’avait l’air plutôt réel.
Sam : Ouais
Dean : Sérieusement si tu pouvais souhaiter que tout redevienne comme avant qu’on se retrouve, ça te ferais pas envi, tu serais un jeune avocat dynamique avec une belle bagnole et une baraque toute neuve.
Sam : Nan je voudrais pas de ça.
Dean : Vraiment ?
Sam : Il est trop tard pour revenir à ma vie d’avant Dean. Je suis plus celui que j’étais à l’époque.
Dean : D’accord si tu le dis ! Mais ce serait quoi ton vœu alors ?
Sam : La tête de Lilith sur un plateau, saignante.
Dean : Bien. Qu’est ce que c’est que ça ?
Il pousse des pièce et en découvre une grosse.
Sam : On dirait une pièce ancienne. Les inscriptions ne me disent rien.
Dean (essayant de prendre la pièce) : A la vache !
Sam : Vas pas te faire un lumbago.
Dean regarde Sam et continu d’essayer d’arracher la pièce.
Dean : Hmm…. c’est dingue on dirait qu’elle est soudée.
Les deux frères se lancent un regard.
****************
Toujours dans le restaurant, Dean entre avec un arrache clou et Sam avec un marteau à la main.
Le chef les regarde ébahi et les suit. Ils arrivent devant le puits, Dean pose son sac par terre et se met à arracher la pièce avec l’arrache clou.
Chef : Eh arrêtez ça tout de suite vous allez abimer ma fontaine !
Sam : Monsieur, je ne voudrais pas évoquer l’article 44-16, mais si vous m’y obligé…
Sam lance un regard à Dean. Le chef les regarde tout les deux puis s’en va.
Sam (au chef) : Je vous remercie.
Dean se relève, il n’a toujours pas réussi à prendre la pièce.
Dean (à Sam) : Donne-moi ça, j’ai une idée.
Sam tend le marteau à Dean. Il place l’arrache clou correctement et tape un grand cou avec le marteau qui se casse. Le bout du marteau vole tandis que le manche reste dans les mains de Dean.
Chef : Oh !
Le chef les regarde, il est debout les bras croisés. Dean regard le manche du marteau arraché.
Dean : Oh la vache !
Sam : Elle est magique !
Dean : Ouais ya aucun doutes.
Sam sort un carnet de sa poche.
Dean : Et c’est sa magie qui protège le puits.
Sam s’accroupit.
Dean : Je crois pas qu’on puisse la détruire.
Dean regarde Sam décalquer le modèle de la pièce sur un bout de papier.
Sam (en tendant le papier à Dean) : Et voilà. Tiens, trouve des infos.
Dean : Et où tu vas ?
Sam : Je viens de penser à un truc.
Il s’en va. Le chef les regarde furieux. Dean lui lance un petit sourire lui montre le papier de loin et se racle la gorge.
****************
Dans les douches, une jeune femme blonde, enroulée dans sa serviette, se peigne les cheveux. On voit des empreintes de pieds avancés. Sam pose sa main sur l’homme invisible. Il apparait, c’est un ado et il est nu. La jeune femme se retourne.
Garçon : Oh non.
Sam (à la jeune femme) : Vous en faites pas je suis de l’inspection sanitaire.
La jeune femme s’enfui en courant.
Sam (au garçon) : Alors, tu l’active quand tu veux ?
Garçon (bégayant) : Comment vous avez su que…
Sam : Je veux être sure d’avoir compris, t’es allé au puits à souhaits pour y jeter une pièce et tu as demandé à être invisible pour espionner les femmes sous les douches ?
Garçon (souriant bêtement) : Non, non, non, non, c’est complètement dingue !
Sam : Vas remettre ton froc. (En lui tapant sur l’épaule) Et tu reste visible.
Garçon : Aye. D’accord, d’accord.
Il s’en va.
****************
Dean marche dans la rue. Des enfants courent.
Enfant 1 : Aller, dépêchez-vous ! Il va nous rattraper aller dépêche toi ! Aller !
Ils sont suivis par un seul enfant. Celui qu’ils poursuivaient avant.
Enfant 2 : Je vais vous faire votre fête !
Le petit garçon s’arrête devant Dean.
Enfant 2 (à Dean, d’une voix mielleuse) : Vous avez un problème monsieur ?
Dean : Moi ? Non !
Le petit garçon se remet à courir, Dean le regarde partir très étonner et surprit. Puis soudain, son estomac fait des siennes.
****************
Au motel, Sam rentre et entend Dean vomir.
Sam : Dean ? Est-ce que ça va ?
Dean : Les vœux tournent mal Sam ! Ils tournent vraiment très mal !
Il se remet à vomir.
Sam : C’est à cause du sandwich ?
Sam s’avance. Dean sort de la salle de bain.
Dean : La pièce est babylonienne et elle est maudite. J’ai trouvé quelques éléments d’une légende mais… Hmm…
Il se retourne pour aller vomir. Puis fait demi-tour.
Dean : Fausse alerte.
Ils rient. Sam, s’assoit.
Dean : Le, le serpent dessus c’est Tiamat, c’est euh, la déesse babylonienne du chaos primordial.
Dean prend une bière dans le réfrigérateur et tousse dans sa serviette.
Dean : A ce qu’on raconte, tous ses prêtres étaient très versés dans la magie noire.
Sam : Ils ont crées la pièce ?
Dean : Oui ! Pour répandre le chaos sur Terre. Quiconque lance cette pièce dans un puits à souhait pour faire un vœu va activer le puits, celui-ci accorde leurs vœux à tous-ceux qui l’utilisent.
Sam : Mais leurs vœux sont corrompus. Si tu demande un ours qui parle …
Dean : Tu récupère un alcoolique dépressif.
Sam : Et toi t’as choppé la gastro.
Sam se moque de Dean.
Dean : Cette pièce fait perdre la boule à des villes entières depuis des siècles et elle en a fait aussi disparaitre un paquet ! Quand une seule personne voit son vœu se réalisé ça craint mais quand ça arrive à tout le monde …
Sam : C’est le chaos.
Dean : Hmm
Sam : Ca s’arrête comment ?
Dean : Ya qu’un moyen… Il faut remonter au point de départ. La personne qui a utilisé cette pièce pour faire le premier vœu, il n’y a qu’elle qui pourra la retirer et annuler tous les vœux. A l’heure qu’il est on a quelques vœux inoffensifs qui sont devenus réalité mais dès que les gens sauront pour le puits, la situation risque fort de s’aggraver.
****************
Dans la chambre de la petite Audrey, on voit sur le tableau écrit « Life is meaningless. Signed T. Bear ». L’ours pleur. Il a un fusil à la main.
T. Bear : J’en ai assez !
La caméra se place sur le mur derrière. L’ours continu de pleurer et s’arrête soudain. Il tire et on voit le bourrage voler. La caméra revient sur l’ours qui a un trou à la tête. Mais il n’est pas mort. Il se met à crier.
T. Bear : Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhh !!!!!!
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A motel, Sam est sur son ordinateur et Dean est allongé sur le lit. Il dort et rêve de l’enfer.
Sam : Dean réveille-toi !
Dean : Hein ? Je suis debout ! Quoi ?
Sam : T’as bien dormis ?
Dean se frotte les yeux et prend une bouteille d’alcool posée sur le sol à côté du lit.
Dean : Ouais j’ai dormis comme un loir.
Sam : Arrêtes un peu tu veux, tu crois que je me rends compte de rien ?
Dean se retourne vers Sam.
Dean : De quoi tu parles ?
Sam : Les cauchemars, l’alcool, on passe tout notre temps ensemble, je vois bien que ya un truc qui cloche.
Dean : Oh non Sam s’il te plaît.
Sam : Uriel ne mentais pas mais toi oui.
Dean se lève et s’avance vers Sam.
Sam : Tu te souviens de l’enfer pas vrai ?
Dean : Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Quoi ?
Il se rassoit sur le bord du lit.
Sam : La vérité Dean. Je suis quand même ton frère, je voudrais que tu te confie à moi
Dean : Fais attention à ce que tu souhaite.
Sam : Très drôle.
Dean prend un journal sur le lit.
Dean : Bon on peut arrêter là la thérapie de couple ? On a du boulot je voudrais qu’on s’y mette. T’as du nouveau ?
Sam tourne la tête.
Dean : S’il te plaît.
Sam : Pour l’instant on a le grand nounours, le gagnant de la loterie et le pervers invisible. Ils ont du faire leurs vœux dans les deux dernières semaines, mais lequel était le premier ? Et comment on va faire pour savoir qui a souhaité quoi et quand ?
Dean regarde le journal.
Dean : Et bin c’est plus facile qu’en ya un avis dans le journal.
Il se lève et amène le journal à Sam. Lui montre l’article.
Dean : Ca remonte à un mois.
Sam (lisant) : « Wesley Mondale et Hope Lynn Casey ont annoncé, à la surprise générale, leur intension de se marier »
Dean : C’est pas beau l’amour ?
Sam : C’est la meilleure piste qu’on ait.
****************
Chez le couple. Wesley dort sur le canapé, la télévision est allumée. Sa fiancée est dans la cuisine et lui prépare un poulet rôti. Elle vient dans le salon avec le plateau.
Hope : Wes’, est ce que tu dors mon chéri ?
Il se réveille.
Wesley : Hmm… Hein ??? Euh, non, non, non pas du tout. Non je me reposais un petit peu les yeux.
Hope : Oh tu as peut être un petit creux ?
Wesley : Euh… Il ne fallait pas te donner tout ce mal Hope.
Hope : Mai j’avais envi de le faire. Enfin non, non je… je devais le faire. Parce que je t’aime plus que tout au monde mon amour !
Wesley : Oui, euh… Hope assied-toi s’il te plaît.
Hope : Oui d’accord.
Elle s’assoit sur l’autre canapé.
Wesley : Hmm… Hope, euh, est ce que tu es vraiment heureuse ?
Hope : Oui je t’aime plus que tout.
Wesley : Je sais. Oui je sais. Moi aussi je t’aime. A la folie. Et c’est pour ça que je voudrais que tu fasses des choses que tu aimes faire, enfin que tu aimais faire et qui te rendaient heureuse avant.
Hope : Mais je… Oui je vais essayer d’être plus heureuse. Je vais commencer tout de suite !
Elle s’approche de Wesley.
Wesley : Non, non, non, non, non c’est pas ce que j’ai voulu dire, non, non c’est pas…
Hope : Oh je t’en supplie Wes’ ne sois pas en colère contre moi, je ne supporterais pas que tu m’en veuille, je crois que j’en mourrais !
Wesley : Non, non, non arrête je suis pas en colère, je, je, je suis pas en colère.
Hope (avec un air coquin) : Je peux quand même me faire pardonner pour que tu ne sois plus fâcher.
Wesley : Non, je, enfin c’est …
On sonne à la porte.
Hope : J’y vais !
Elle part ouvrir. Elle revient dans le salon avec Sam et Dean.
Hope : Wes’, tu ne m’avais pas dis que tu avais appelé les fleuriste pour le mariage !
Wesley : Hein ?
Hope : Oh tu es le meilleur !
Elle l’embrasse sur le front.
Hope : Je vais aller chercher les catalogues
Wesley : Euh… oui d’accord.
Elle part.
Dean (à Wesley) : Wesley, comment ça va ?
Wesley (commençant à se lever) : Je m’appelle Wes’
Pendant que Wesley se lève, Dean s’approche de lui, mais Wesley se rassoit.
Wesley : C’est pas vous les gars de l’inspection sanitaire ?
Sam : Si, on est les fleuristes pour arrondir les fin de mois…
Dean : Ouais on est aussi du FBI et puis tous les jeudis on est même médecins pour nounours.
Wesley : Pardon ?
Dean : Mais peu importe qui on est, le plus important c’est ce qu’on sait.
Sam : Alors Wes’, on collectionne les pièces anciennes ??
Wesley se retourne et regarde le cadre accroché au mur montrant des pièces anciennes.
Wesley : Ah oui c’est mon… c’est mon grand-père qui me les a donné
Dean : Vous n’en auriez pas égaré une récemment ? Enfin par égarer je veux dire lancer dans le puit à souhait chez Lucky Chins pour faire un vœu ?
Wesley : Hmm…je, je ne vois pas absolument pas de quoi vous parlez.
Hope arrive.
Hope : Ca y est je les ai. Alors euh, j’ai énormément d’idées, mais disons qu’on ne roule pas sur l’or en ce moment. Wes’ est en train de chercher un nouveau travail. Ca lui laisse plus de temps pour moi ! Alors j’avais pensé à un thème japonais, euh, Ikanaba vous voyez ?
Dean : Ah oui ce serait parfait.
Sam : Oui !
Hope : Oui !
Sam : Dites nous, Hope, comment vous vous êtes rencontrer avec Wes’ ?
Hope : Oh c’était le plus beau jour de ma vie !
Dean : J’imagine !
Hope : Oui et ce qui est très drôle c’est qu’on agrandit tout les deux ici et que je n’avais jamais su qui il était ! Je ne savais pas comment il s’appelait.
Wesley : Oui.
Hope : Jusqu’à ce jour, ya un mois, c’était un peu comme si, je le voyais vraiment pour la toute première fois, il était si lumineux, je ne voyais plus que lui…
Wesley : Euh, ma puce, tu peux aller nous faire du café ?
Hope : Oui tout de suite.
Hope se met à embrasser Wesley.
Wesley (entre deux baisers) : Ok… euh… ça va aller…Hope…Oui c’est bon…Hope…chérie (en la repoussant) ça suffit. S’il te plaît.
Hope : (en riant) : Oui ! Whou !
Sam (à Wesley) : On sait tout alors dites nous la vérité !
Hope est dans la cuisine en train de faire du café, mais elle entend tout ce que Wesley dit.
Wesley : C’est mon grand-père qui a trouvé cette pièce quand il était en Afrique du Nord pendant la deuxième guerre mondiale…
Il décroche un cadre avec des pièces du mur.
Wesley : … et il l’a rapporté avec lui ! Il disait qu’elle avait le pouvoir d’exaucer n’importe quel vœu mais qu’il ne fallait surtout pas s’en servir, et… je n’avais plus que lui alors euh, quand il est mort j’ai réfléchis et puis je me suis dis « Qu’est ce que je risque à tenter le coup ? »
Sam : Ouais mais maintenant il faut que vous la repreniez.
Hope écoute toujours la discussion et est outrée quand elle entend Sam.
Wesley : Oh oui. Oh ?? Ah Ah non il en est pas question !
Dean : Si vous refusez un truc grave va se passer !
Sam : Oui un truc grave. Et ce truc c’est nous !
Wesley prend l’air de « vous-m’avez-bien-vu ». Dean s’approche et sors son pistolet.
Dean : On souhaiterait vraiment que vous veniez avec nous.
****************
Sur la route. Sam, Dean et Wesley sont dans l’Impala. Sam et Dean sont devant et Wesley se trouve sur la banquette arrière.
Wesley : J’y comprends rien. Oui mon vœu a été exaucé je vois vraiment pas ce qu’il y a de mal à ça !
Sam : Tous les vœux qui ont été fait tournent mal. Toute la ville est en train de devenir folle.
Dean : Vous voulez vraiment essayer de nous faire croire que Hope et vous avez une relation saine, c’est vraiment ce que vous voulez ?
Wesley : J’ai souhaité qu’elle m’aime plus que tout au monde.
Sam :Ouais ? Et ça fonctionne comme vous voulez ? Vous trouvez pas ça un peu dingue ?
Wesley : Ouais en tout cas c’est mieux que quand elle savait pas que j’existais !
Dean : Vous n’êtes pas censé obtenir tout ce que vous voulez. Pas de cette façon, n’y vous n’y personne. Tout ce que cette pièce fait c’est réaliser votre vœu le plus cher en le corrompant. Ca vous dit rien « faites attention à ce que vous souhaitez » ?
L’Impala heurte quelque chose mais on ne voit rien.
Sam : On vient pas de heurter un truc ?
Dean : J’ai rien vu !
Sur la route on voit la Chevy continué sa route et on entend des cris de douleur. Puis l’ado invisible apparait.
Retour dans la voiture avec Sam, Dean et Wesley.
Wesley (en se moquant) : « Faites attention à ce que vous souhaitez ». Et vous savez qui dit ça ? C’est toujours les beaux gosses dans votre genre, ceux qui ont toujours la vie facile parce que ils ont la chance d’être séduisant.
Sam et Dean : La vie facile ?
Wesley : Ouais, les femmes font attention à vous non ? Elles vous remarquent dans la rue.
Sam : Faites nous confiance, on n’a pas la vie facile.
Dean : On mène une vie de misère et on a jamais se qu’on veut, à vrai dire on doit se battre bec et ongles pour conserver le peu qu’on a.
Sam : Ouais c’est peut être ça la leçon qu’il faut tirer de cette histoire.
Dean : Ouais tout le monde sur cette planète est malheureux parce que personne n’a ce qu’il veut.
Sam : Bah oui c’est ça, si on obtient tout ce qu’on veut, on devient dingue !
Dean : Regardez Michaël Jackson, ou David Hasselhoff …
Wesley : Je vais vous dire, Hope est éperdument amoureuse de moi aujourd’hui, et c’est vraiment génial. Regardez autour de nous, elle est où, euh, la folie furieuse censé s’emparer de la ville ?
****************
Dans la rue. Les enfants qui se faisaient poursuivre par un autre enfant sont dans un 4X4.
Enfant 1 : Dépêches-toi, aller appuis sur le bouton !
L’enfant qui les poursuis s’avance du 4X4 et le pousse avec sa main. La 4X4 bouge. Les enfants qui sont à l’intérieur ont peur et cris.
L’Impala arrive sur place. L’enfant soulève le 4X4.
Dean (à Wesley) : Je crois que vous avez votre réponse.
L’enfant retourne le 4X4.
Tod : Agenouillez-vous devant Tod !!! Agenouillez-vous devant Tod !!!
****************
Tod secoue le 4X4 retourné. Les enfants qui sont à l’intérieur cris.
Dean décide d’agir.
Dean (à Sam, en sortant de la voiture) : Okay. Je m’occupe de Tod, tu conduis Wes’ chez Lucky Chins, aller.
Sam : Allons-y.
Wesley : Oh la vache !
Sam part avec la Chevy. Dean s’avance vers Tod.
Dean : Eh petit, je peux te parler une seconde ?
Tod : Vous mettez pas sur mon chemin.
Dean : Très bien je vais faire attention. Tod, tu t’appelle bien Tod, non ? Bon écoute-moi, je sais ce qu’ils te font subir, t’es leur soufre douleur...
Tod : Tous les jours ils viennent m’embêter vous savez pas ce que c’est !
Dean : Non, non, non c’est vrai, mais toi tu es toi et moi je suis moi donc…
Tod : Je pouvais pas les en empêcher, je pouvais pas me défendre, et puis Audrey Elmer m’a dit que le puits à souhaits fonctionnait.
Dean : Très bien, très bien, je vois, ce ne sont que des petites brutes, ils t’ont mené la vie dure c’est vrai mais ils ne sont pas surhumain, comme toi. Tu sais que de grands pouvoirs impliquent de grandes respon…
Tod donne un coup de points à Dean qui est projeté en l’air et atterrit dans des poubelles.
****************
L’Impala, conduite par Sam, arrive devant Lucky Chins. Sam coupe le moteur, Wesley descend.
Wesley : Eh, le gosse a retourné cette voiture comme si c’était un fétu de paille !
Sam : Vous auriez du voir le nounours ! Aller, terminée la rigolade, il faut récupérer la pièce. Wes’…
Wesley : Pourquoi on n’a pas le droit d’avoir ce qu’on veut ?
Sam : Parce que la vie est ainsi faite.
Soudain un éclair frappe Sam. On ne voit qu’un seul nuage au dessus de lui. Sam s’écroule.
Wesley entre chez Lucky Chins. Hope est devant le puits. Wesley s’avance vers elle.
Wesley : Hope ?
Hope se retourne.
Hope : Il fallait que je le fasse. Il allait t’obliger à renoncer à notre amour.
****************
Dean, toujours dans les poubelles, se relève. Il s’avance fâcher ver Tod.
Dean : Eh petit !
Tod se retourne vers Dean et s’avance, très énervé. Dean se baisse pour être à sa taille.
Dean : J’aurais préférer éviter ça…
Dean donne un coup de point à Tod qui ne sent rien. Dean s’est fait mal au poignet. Tod attrape Dean par le cou et essaie de l’étrangler.
****************
Retour chez Lucky Chins.
Wesley : Tu as souhaité la mort d’un homme ?
Il s’avance vers Hope.
Hope : Je t’aime plus que tout au monde.
Wesley : Je t’en pris arrête de dire ça.
Hope : Mais c’est vrai, plus que tout au monde, plus que quiconque avant toi, plus que la vie elle-même. Oh Wes’ aime moi.
Wesley embrasse Hope et la prend dans ses bras.
Wesley : Je vais tout arranger, je te le promets. Je vais tout arranger.
Wesley va vers la fontaine et retire la pièce.
Hope reprend ses esprits. Tod relâche son emprise de Dean et Sam se réveille.
Dean comprend que Tod n’a plus de pouvoirs.
Dean : Okay, viens je te garanti que t’auras plus de problèmes, amènes-toi.
Les enfants sortent du 4X4. Dean fait semblant d’avoir peur de Tod.
Dean (tout en marchant à reculons) : Ca va, ca va, c’est bon j’ai compris, tu peux t’arrêter ! (aux enfants) J’éviterais de me frotter à lui si j’étais vous.
Dean s’en va. Les enfants reculent.
Enfant 1 (à Tod) : T’approche pas !
Tod part.
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Chez Lucky Chins. Hope reprend ses esprits peu à peu. Wesley se tient devant elle.
Wesley : Hope ?
Hope : Est-ce qu’on se connait ?
Wesley ne dit rien. Hope s’en va. Devant le restaurant, Sam se tient debout. Hope sort et passe devant Sam. Puis Wesley sort à son tour. Il tend la pièce à Sam et s’en va, triste.
****************
On voit le journal que lit Dean, l’article de l’homme qui a gagné à la loterie. On entend la voix de Dean qui lit dans sa tête : « Le billet gagnant était un faux ».
Sur le ponton, Audrey passe avec ses parents qui ont pris des coups de soleil. Elle tient son ours et fait un petit coucou à Dean assis sur un banc, il lui rend la pareil. Sam arrive.
Sam : C’est réglé, la pièce a été fondu, elle ne devrait plus causer de problèmes.
Dean : Les parents d’Audrey sont rentrés de Bali, tous les vœux ont été annulés. Il est temps de partir.
Ils partent. Sam souffle. Dean s’arrête.
Dean : Non attend.
Sam : Quoi ?
Dean : Euh, t’avais raison.
Sam : A propos de quoi ?
Dean : J’aurais pas du te mentir. Je me souviens de tout ce qu’y m’est arrivé dans les fosses de l’enfer. De tout.
Sam : Tu veux m’en parler ?
Dean : Non.
Sam ne comprend pas.
Dean : Je ne te mentirais plus, mais j’ai pas envi d’en parler.
Sam : Enfin Dean tu peux pas encaisser ça tout seul. Tu dois me laisser t’aider.
Dean : Comment ? Tu crois peux être qu’une discussion à cœur ouvert va changer quoi que ce soit à se que je ressens hein ? Tu crois que ça m’aiderais à aller mieux ? C’est pas comme parler de sa journée au bureau.
Sam : Oui je sais bien.
Dean : Les choses que j’ai vu, elles sont au-delà des mots. Je peux pas les oubliés. Et je ne peux pas aller mieux, parce qu’elles sont gravés là-dedans (il montre sa tête) pour toujours. Tu pourrais pas comprendre. Et rien de ce que je pourrais sire ne changera ça. Je suis vraiment désolé
FIN
Ecrit par abygaelle.