UN JOUR SANS FIN
On voit le visage de Sam endormi en gros plan. Le radio réveil retentit au son de Heat of the moment d’Asia et il se réveille en sursaut.
Dean : lassant ses chaussures. Allez, lèves-toi Sammy !
Sam : Qu’est-ce que c’est ? Asia ?
Dean : T’aimes cette chanson, tu devrais être content.
Sam : Ouais, sauf que je deviens cinglé à l’entendre aussi souvent.
Dean : montant le son. Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? J’entends rien.
Sam rit alors que Dean chante et se lève en dansant.
**************
Dans la salle de bain, on voit Sam mettre du dentifrice sur sa brosse à dent pendant que Dean se gargarise. Sam regarde le tube de dentifrice abîmé suspicieusement puis Dean qui se gargarise depuis un moment. Celui-ci lui fait un sourire entendu.
**************
Dans la chambre Dean cherche quelque chose alors que Sam l’attend à la porte.
Sam : s’impatientant. On y va quand tu veux Dean.
Dean : trouvant un soutien-gorge noir dans ses affaires. C’est à toi ? Sam le regarde blasé. Ha ! Trouvant son arme. Ha ! Bingo. S’en allant. Alors, on le prend ce petit déj ?
**************
Les deux frères entrent dans un restaurant.
Serveur : rendant la monnaie. Et doucement au volant Monsieur Pickett.
M. Pickett : Ouais, ouais.
Serveuse : à un homme au comptoir. Si tu veux rester, tu dois consommer Kyle, tu connais la règle.
Kyle : lui donnant quelques pièces. Sers-moi un café.
Les deux frères s’installent à une table.
Dean : Ha ! Y’a du porc le mardi, t’as vu ça ? Moi, ça m’ira très bien.
Sam : Du porc au petit déjeuner ?
Serveuse : Vous avez choisi Messieurs ?
Dean : Oui, le petit déj du mardi avec du bacon et un café.
Sam : Heu, moi juste un café ; et on est très pressé.
Serveuse : acquiesçant. D’accord.
Dean : J’aime pas vraiment l’affaire sur laquelle on est, tu veux pas plutôt qu’on se concentre sur le cas de Bela ?
Sam : se moquant de lui. Ho, oui je suis d’accord avec toi. Tu sais où elle est ?
Dean : La ferme.
Sam : Crois moi, je veux la faire payer autant que toi mais pour l’instant, on a ce cas là.
Dean : prenant l’article. Parles moi de ce professeur.
Sam : Dexter Hasselback, qui a disparu la semaine dernière en traversant la ville.
Dean : Dernière endroit où on l’a vu ?
Sam : Sa fille dit que, d’après les rapports de police, il s’est rendu dans la maison du mystère.
Dean prend le prospectus de la maison du mystère et y lit « là où les lois de la physique ne veulent plus rien dire ». Les deux frères sont sceptiques.
Serveuse : arrivant avec un plateau. Les deux cafés d’abord, pour attendre. Et, j’ai apporté la sauce forte pour…la bouteille tombe et éclate au sol. Oups. Ho ! Non, c’est trop bête ! Souriant confusément. Désolée. Nettoyage !
**************
On voit un chien aboyer dans la rue tandis que les deux frères passent devant lui. Dean lui jette un coup d’œil tandis que Sam lit le prospectus de la maison du mystère.
Dean : prenant le papier des mains de Sam. Sam, ce genre d’attraction pour touristes est généralement bidon ; des boules qui roulent en montant au lieu de descendre, des objets collés au plafond ; on sait qu’y a rien de vrai là-dedans.
Sam : On sait aussi qu’y a certaines personnes qui ont disparues dans des endroits connus comme le triangle des Bermudes ou encore…
Dean : Ha oui ?
Sam : … le vortex de l’Oregon.
Dean : Peut-être là-bas mais ici, jamais.
Sam : On peut jamais prédire ce qui arrivera.
Dean : D’accord, alors si c’est arrivé, ce qui m’étonnerai, qu’en dit la rumeur ?
Sam : Hé ben…
Dean et une fille se bousculent.
Fille : Excusez-moi.
Sam : …La rumeur fiche la trouille. Elle dit que certains champs magnétiques sont tellement forts…Dean se retourne pour suivre la fille qu’il trouve visiblement à son goût…qu’ils arrivent à rompre l’espace-temps et que les victimes sont envoyées Dieu sait où.
Dean : C’est un scénario d’X-Files je suppose.
Deux déménageurs tentent de soulever un bureau dans la rue.
Déménageur 1 : Ha, c’est trop lourd !
Déménageur 2 : Ben ça va ; tu veux un bulldozer ?
Sam : Attend j’ai pas dit que ça arrivait vraiment, mais je crois qu’on doit vérifier si d’autres visiteurs ont disparu.
Dean : D’accord, on ira faire un tour ce soir, quand cet endroit sera désert.
*************
Sam et Dean entrent dans un couloir vert avec un tourbillon noir peint dessus. Ils arrivent ensuite dans une pièce où Dean trouve une table collée à l’envers au plafond.
Dean : Ha, tu vois ! Je te l’avais dit. Sam passe la pièce au détecteur d’EMF. Tu trouves quelque chose ?
Sam : Non.
Dean : Est-ce que t’as au moins une idée de ce qu’il faudrait trouver ?
Sam : heu…ouais ! Dean est sceptique. En fait, non. Dean secoue la tête.
Les deux frères continuent d’explorer la pièce quand quelqu’un surgit.
Homme : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Dean se retourne et le vise de son arme. L’autre homme, le propriétaire M. Carpiack, est aussi armé.
Dean : levant son arme. Ho, ho attendez ! On va vous expliquer.
M. Carpiack : visant Sam de son fusil. Vous venez me voler ?
Sam : On n’est pas des voleurs, non. Calmez-vous.
M. Carpiack : visant Dean. Attention, faites pas un geste.
Dean : Je pose mon flingue d’accord ?
Le propriétaire tire sur Dean qui s’effondre.
Sam : Dean ! Le prend dans ses bras. Hé ! Dean agonise. Au propriétaire. Appelez de l’aide !
M. Carpiack : perdu. Je voulais pas tirer.
Sam : Vite ! A Dean. Hé ! Hé, non, non, non, non ! Non, je te l’interdis. Dean meurt, Sam à les larmes aux yeux. Dean.
L’écran devient noir et laisse place au générique.
**************
Comme au début de l’épisode, on voit Sam endormi en gros plan puis il se réveille au son d’Asia.
Dean : lassant ses chaussures. Aller, lèves-toi Sammy. Sam cherche à comprendre. T’entends ? D’un air entendu. Asia.
Sam : inquiet. Dean.
Dean : Ho, t’es pas content ? Je sais que t’adores cette chanson.
Dean lève le son et se lève en chantant et dansant comme au début de l’épisode. Sam semble perdu.
**************
Dans la salle de bain, Dean se gargarise alors que Sam se rince la bouche. Dean, voyant que Sam le fixe, recrache.
Dean : Quoi ?
Sam : cherchant à comprendre. J’en sais rien.
Dean : Ça va ?
Sam : J’en sais rien. Secouant la tête. Mais j’ai fait un rêve incroyable !
Dean : vérifiant ses dents. Ha ouais ? Blonde ou brune ?
**************
Les deux frères entrent dans le même restaurant qu’au début de l’épisode.
Serveur : rendant la monnaie. Et doucement au volant Monsieur Pickett
M. Pickett : Ouais, ouais.
Le titre s’affiche. Sam reconnaît la même scène qu’il a déjà vécue.
Serveuse : à un homme au comptoir. Si tu veux rester, tu dois consommer Kyle, tu connais la règle.
Homme : lui donnant quelques pièces. Sers-moi un café.
Les deux frères s’installent à une table.
Dean : Tiens , y’a du porc le mardi, t’as vu ça ? Moi, ça m’ira très bien.
Sam : surpris. On est mardi ?
Dean : Ouais.
Serveuse : Vous avez choisi Messieurs ?
Dean : Alors, pour moi ce sera le petit déjeuner du mardi avec du bacon et un café.
Sam : perdu. Heu…non, rien pour moi. Merci.
Serveuse : Il faut manger le matin. Elle part.
Dean : J’aime pas trop l’affaire sur laquelle on est, tu veux pas plutôt qu’on se concentre sur le cas de Bela ? Sam cherche à comprendre et ne l’écoute pas. Hé ! Dean claque des doigts pour le réveiller. T’es avec moi ?
Sam : Quoi ?
Dean : inquiet. Ça va, t’es sûr ?
Sam : Dis dont, ça te rappelle rien tout ça ?
Dean : Me rappeler quoi ?
Sam : Ça ! Cette journée. On dirait que…que ça s’est déjà produit avant.
Dean : Comme un déjà-vu.
Sam : Non, c’est pas ça Dean. On dirait que ça s’est déjà produit avant.
Dean : Ouais, ouais c’est ça, comme un déjà-vu.
Sam : s’énervant. Non ! C’est pas du déjà-vu ! Je te parle de choses qu’on a déjà vécues, comme si on revivait la journée d’hier sans arrêt.
Dean : sceptique. D’accord alors si c’est pas du …
Sam : l’interrompant énervé. Non, ne dis pas ça ! T’entends ? Ne dis surtout pas…
Serveuse : Voilà le café d’abord et… Sam voit la bouteille se sauce tanguer…j’ai apporté la sauce forte pour…la bouteille tombe et Sam la rattrape. Ho ! C’est trop bête. Elle n’en revient pas, Sam lui rend la bouteille. Merci.
Dean : Joli reflex.
**************
Le même chien qu’au début aboie quand Sam et Dean passent devant lui. Sam regarde autour de lui sans comprendre ce qui se passe.
Dean : Ca m’embête Sam mais … je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
Sam : D’accord, écoute. Hier on était mardi, t’es d’accord ? Mais on est encore mardi aujourd’hui.
Dean : Ouais…non…T’es pas clair.
Sam : Alors tu ne me crois pas ?
Dean bouscule la même fille que la veille et à la même réaction. Sam n’en revient pas.
Fille : Excusez-moi.
Dean : Excuse-moi, mais elle est complétement dingue ton histoire, Sam. Trop dingue, même après tout ce qu’on a vécu. Et, mais, c’est peut-être une de tes prémonitions.
Sam : Non, non, c’était beaucoup trop vrai. Ecoute, on était dans la maison du mystère et alors… il s’interrompt.
Dean : Et alors quoi ?
Sam : Heu…ça t’as pas trop plu.
Les deux déménageurs tentent de soulever le bureau.
Déménageur 1 : Ha ! C’est trop lourd !
Déménageur 2 : Ben, ça va. Tu veux un bulldozer ?
Sam : Une petite minute. La maison du mystère, je me demande si…
Dean : Tu te demandes quoi ?
Sam : Il faut y faire un petit tour. Dean est sceptique. Ecoutes, pour l’instant, pose aucune question.
Dean : D’accord, d’accord. On ira y faire un tour ce soir, quand cet endroit sera désert.
Sam : le stoppant de son bras. Hein, quoi ? Non.
Dean : Pourquoi ?
Sam : Heu… Cherchant une explication. C’est dangereux. Non, allons-y maintenant. Ce sera sûrement plus tranquille.
Dean : cherchant à comprendre. Mais, tu deviens froussard ou quoi ?
Sam : Ho, Dean !
Dean : D’accord ! D’accord, on y va maintenant.
Dean part devant et se fait renverser par une voiture en traversant la route.
Sam : courant vers son frère. Dean ! Dean, non, non ! Ho, non, répond ! Dean !
Dean meurt dans les bras de Sam. M. Pickett passe la tête par la vitre de sa voiture.
Sam : Hé Dean. Dean. Dean. Ho, Dean.
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Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia.
Dean : lassant ses chaussures. Aller, lèves-toi Sammy.
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Dans la salle de bain, Dean se gargarise alors que Sam le fixe de la porte.
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Attablés à la même table que la veille, dans le même restaurant.
Dean : Tiens, y’a du porc le mardi. Moi, ça m’ira très bien.
Sam : à bout de nerfs. Bon Dean, tu dois m’écouter, sinon je vais tout casser.
Serveuse. Vous avez choisi Messieurs ?
Sam : Oui, un petit déjeuner du mardi avec du bacon et un café, et rien pour moi. Merci.
Serveuse : partant. D’accord.
Dean : plaisantant. C’est marrant, ça me fait tout drôle quand tu prends une situation en main.
Sam : énervé. Est-ce que tu pourrais essayer d’être sérieux ?
Dean : D’accord, d’accord. Alors, on va essayer de résumer. Tu crois que ce qui ce passe c’est…
Sam : l’interrompant. Le temps ne passe plus. Il est bloqué.
Dean : Comme dans un jour sans fin.
Sam : Oui, c’est ça ! Comme dans un jour sans fin.
Dean : ne le croyant pas. Hein, hein.
Sam : Alors tu ne me crois pas ?
Dean : riant. Excuse-moi mais elle est complétement dingue ton histoire, tu sais…
Sam : l’interrompant. Même après tout ce qu’on a déjà vécu ?
Dean : sérieux. Comment t’as su que je dirais ça ?
Sam : Parce que tu me l’as déjà dit plusieurs fois, je me tue à te le dire.
Dean cherche à comprendre quand la serveuse arrive.
Serveuse : Le café d’abord…la bouteille de sauce tangue…et j’ai apporté la sauce forte pour le…la bouteille tombe et Sam la rattrape blasé. Ho ! C’est trop bête. Elle n’en revient pas. Merci.
Dean : Joli reflex.
Sam : Non. Je savais qu’elle allait tomber.
Dean : D’accord, écoute, si on cherche bien on doit pouvoir expliquer ça.
Sam : Non ! Tu dois me faire confiance dans cette histoire. Toute confiance. Tu me dois bien ça.
Dean : Je t’en prie calmes-toi.
Sam : Non ! Ne me dis pas de me calmer s’il te plait ! Surtout pas, parce que…il s’interrompt.
Dean : Parce que quoi ?
Sam : Parce que tu vas être tué aujourd’hui.
Dean : sceptique. J’ai pas l’intention de mourir. Pas aujourd’hui.
Sam : Ça fait deux fois. Deux fois que je te vois mort… Et j’en ai assez. Dean redeviens sérieux. Je veux plus revoir ça d’accord ? Alors je te conseille de bien m’écouter. Je t’en prie.
Dean : D’accord. Je te prends toujours pour un dingue mais…mais d’accord je ferais tout ce que tu voudras.
**************
Le chien aboie quand les deux frères passent devant lui. La fille bouscule Dean et s’excuse. Les deux déménageurs tentent de soulever le bureau et pestent.
Dean : Et la solution à toute cette histoire se trouverait dans la maison du mystère, tu crois ?
Sam : Peut-être que tout vient de là, que l’espace-temps est perturbé par un champ magnétique.
Dean : Nan ; c’est carrément un scénario d’X-Files, Sammy.
Sam : Mais, j’ai aucune autre explication à tout ça !
Dean : Bon d’accord ! D’accord. On ira faire un tour ce soir quand cet endroit sera désert.
Sam : l’arrêtant de son bras. Ha non, non, non, non, non ! Pas question !
Dean : Pourquoi ?
Sam : gêné. Ben parce que tu…tu…
Dean : Je quoi ? Sam essaie de lui faire comprendre. Je vais mourir ?
Sam : acquiesçant. Abattu par un charlot.
Dean : n’en revenant pas. Han. Bon, alors, allons-y maintenant.
Dean part devant et Sam court pour le rattraper juste au moment où il allait traverser. La voiture de M. Pickett le frôle.
M. Pickett : Regardez quand vous traversez !
Dean : surpris mais content. Ho ! Il redevient sérieux en voyant la tête de Sam. Quoi, lui aussi ?
Sam : Lui aussi, oui.
Dean : réfléchissant. Et…
Sam : Et quoi ?
Dean : blaguant. Je suis aussi cool que dans le film ?
Sam : blasé. Tu t’es pissé dessus.
Dean : gêné. Et alors, ça me paraît normal ! Sam n’en croit pas ses yeux. Parce que tu penses qu’un malheureux renversé par une voiture contrôle sa vessie ? Tu plaisantes !
Dean vérifie de chaque côté de la route et se lance.
**************
Dans la maison du mystère.
M. Carpiack : Messieurs, permettez-moi de vous dire que j’apprécie ce geste à sa juste valeur. Je suis toujours heureux de voir des journalistes.
Sam : Y’a longtemps que ceci est à vous M. Carpiack ?
M. Carpiack : Oui, oui bien sûr ; ma famille se lègue cet endroit et ses secrets d’une génération à l’autre.
Sam : Alors, vous le sauriez si des choses étranges se passaient ?
M. Carpiack : Etranges ? C’est la raison même de cette attraction ; et les amateurs en réclament.
Sam : Et, que leur offrez-vous exactement ?
M. Carpiack : Mais heu…ne sais plus quoi dire. C’est un endroit où les lois de la physique ne veulent plus rien dire.
Sam : s’énervant. Oui, mais quelles lois ?
M. Carpiack : d’un ton vendeur. Faites donc un tour.
Dean : Et cet homme qui a disparu, Dexter Hasselback, il avait fait un tour lui ?
M. Carpiack : gêné. Ha. Excusez moi, mais quel genre d’article voulez-vous faire ?
Sam : Répondez à la question.
M. Carpiack : La police est venue fouiller avec des experts et n’a rien vu d’anormal et aucune trace de l’homme en question. Les gens viennent ici en famille.
Sam : menaçant. Ecoutez s’il vous plait. Il se passe des choses étranges ici alors vous vous décidez à en parler oui ou non ?
M. Carpiack : effrayé. D’accord. Messieurs je…je vais tout vous dire. J’ai acheté cette attraction à une vente aux enchères après une faillite. Avant ça, je vendais des assurances vie et des placements.
Dean : voyant Sam énervé. Aller viens Kojak j’ai besoin d’air.
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Les deux frères marchent dans la rue, de nuit.
Dean : On s’en doutait un peu mais cet endroit est un attrape nigauds. Ouais, c’est minable.
Sam : Alors qu’est-ce qui nous arrive, qu’est-ce qui se passe ?
Dean : J’en sais rien. Bon, soyons précis. Donc, je meurs chaque jour ?
Sam : Oui.
Dean : Et tu te réveilles après, c’est ça ?
Sam : Oui.
Dean : Alors à toi d’empêcher que je meure. Sam réfléchit. Si je réussit à rester vivant, on peut penser que l’espace-temps redeviendra normal.
Sam : Tu crois ça ?
Dean : On va essayer. Bon on va trouver de quoi manger et je le rapporterai au motel et là on attendra minuit. Sam acquiesce. Allez viens ! Si on mangeait chinois ?
Dean part devant et un bureau lui tombe dessus, l’écrasant. On voit Sam choqué et les deux déménageurs du début qui ne savent plus quoi faire. Un gros plan montre les jambes de Dean dépassant de dessous le bureau puis Sam, blasé.
**************
Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia.
Dean : lassant ses chaussures. Allez, lèves-toi Sammy.
Sam se recouche, désespéré.
**************
A la même table que les autres mardi dans le restaurant.
Dean : Je continu à penser que tu es dingue mais…on va essayer de savoir ce que tout ça veut dire.
Sam : Merci.
Dean : réfléchissant. Alors heu…disons qu’on revit un jour sans fin ; pourquoi ? D’où ça peut bien venir ?
Sam : J’ai cru que ça venait de la maison du mystère et, maintenant j’en doute.
Dean : Qu’est-ce qu’on fait ?
Sam : On va t’empêcher d’être tué, en espérant atteindre mercredi. C’est la seule chose qu’on puisse faire.
Dean : Ce sera pas trop dur.
Sam : riant. Tu crois ça ? Je t’ai vu te faire tuer déjà trois fois et je sais plus comment l’empêcher.
Dean : Rien n’est gravé dans la pierre. Tu dis qu’à chaque fois j’ai commandé la même chose hein ?
Sam : Oui, tu prends du porc et du bacon.
Dean : à la serveuse. Excusez-moi madame, je voudrais une saucisse au lieu du bacon.
Serveuse : Ouais, entendu.
Dean : Tu vois ? La journée est déjà différente. Sam acquiesce. Bon, si on décide tout les deux d’empêcher que je meure, je pense qu’on réussira. La serveuse dépose l’assiette de Dean devant lui. Merci.
Dean croque dans sa saucisse faisant rire Sam quand il se met à étouffer.
Sam : comprenant. Dean. Dean !
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Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. On voit Dean dans la douche.
Dean : plein de mousse s’adressant à Sam. Je peux savoir pourquoi tu veux nous faire sauter le petit déj. ?
Sam : dans l’autre pièce. Attend tu me remercieras mercredi.
Dean : ne comprenant pas. Mais de quoi tu parles ?
Il retourne sous la douche alors que Sam regarde par la fenêtre. On entend Dean crier et tomber dans la douche. Sam se retourne et comprend.
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Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. Les deux frères prennent leur petit déjeuner au motel.
Dean : croquant dans un tacos. Ils ont un drôle de goût ces tacos.
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Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. On voit Dean s’électrocuter dans la salle de bain en branchant son rasoir.
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Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. Dans la maison du mystère, Sam détruit un mur à coup de hache.
Dean : s’adressant au gérant attaché à une chaise. Tout va bien se passer, personne ne sera tué, d’accord ? A Sam. Sammy. Tu devrais peut-être poser cette hache et le laisser s’en aller qu’est-ce que tu en dis ?
Sam : à bout de nerfs. Il se passe forcément des choses ici et je compte bien savoir lesquelles.
Dean : Mais tu as tout démoli jusqu’aux clous ! Sam s’acharne sur le mur. Reposes-toi un petit peu.
Sam : énervé. Non ! J’ai pas l’intention d’arrêter.
Dean : faisant un sourire gêné au gérant puis se levant. Sammy, ça suffit. Donnes moi cette hache.
On entend les frères se disputer en voix off.
Sam : Non, laisses-moi.
Dean : Donnes la moi !
Sam : Laisses moi je te dis !
Dean : Mais enfin tu deviens fou ? Arrêtes !
Sam : Non, non ! Laisses moi tranquille.
On entend un coup de hache et le gardien reçoit une giclée de sang.
Sam : voix off. Dean ? Ho non !
**************
Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. Les deux frères entrent dans le même restaurant que d’habitude.
Serveur : rendant la monnaie. Et doucement au volant Monsieur Pickett.
M. Pickett : Ouais, ouais.
On voit Sam bousculer M. Pickett et mettre quelque chose dans sa poche.
Serveuse : à un homme au comptoir. Si tu veux rester, tu dois consommer Kyle, tu connais la règle.
Kyle : lui donnant quelques pièces. Sers-moi un café.
Les deux frères s’installent à une table.
Dean : Tiens ! Y’a du porc le mardi, t’as vu ça ? Moi, ça m’ira très bien. Sam pose des clés sur la table. A qui sont-elles ?
Sam : blasé. Au chauffard. Dean ne comprend pas. Crois-moi, il vaut mieux pas qu’il prenne le volant.
Serveuse : Vous avez choisi messieurs ?
Dean : Oui, je voudrais le plat du mardi avec du bacon et un café.
Sam : Et, Doris ; ce que je voudrais c’est vous voir vous entraîner plus souvent au tir à l’arc. Vous êtes vraiment très douée.
Serveuse : Comment vous savez ça ?
Sam : Je l’ai deviné.
Dean et la serveuse se regardent déconcertés puis elle s’en va.
Dean : D’accord, alors si j’en crois ce que tu racontes c’est une boucle du temps hein ?
Sam : Oui, il est bloqué.
Dean : Comme dans un jour sans fin.
Sam : On ne peut rien faire, ça ne changera pas.
Dean : souriant. T’as l’air accablé non ?
Sam : énervé. Oui, comme tu dis. Tu sais pourquoi ?
Dean : Pourquoi ?
Sam : Parce que je viens de vivre des centaines et des centaines de mardis de suite et ça ne s’arrêtera jamais. Jamais ! Alors, oui je me sens accablé. Dean réfléchit à quoi dire. La sauce.
Dean : ne comprenant pas. Quoi ?
La serveuse arrive avec son plateau.
Serveuse : Le café d’abord et j’ai apporté la sauce forte pour le…la sauce tombe, Sam la rattrape. Ho ! C’est trop bête. Sam pose la sauce sur la table. Merci.
Dean : Joli reflex.
Sam : Je savais qu’elle allait tomber Dean, et je sais déjà tout ce qui va se passer.
Dean : perplexe. Tu sais tout ce qui arrivera ?
Sam : Oui Dean, tout.
Dean ne le crois pas.
Dean/Sam : T’as deviné. C’est du bol.
Sam : J’ai pas deviné.
Dean/Sam : Tu lis dans les pensées, avoue. Aller arrêtes Sam. Sam ! Tu te crois sûrement drôle mais c’est plutôt lourd ce que tu fais là. Sam Winchester se maquille. Sam Winchester est un obsédé sexuel. Sam Winchester garde un bouquin de cul près de son lit pour s’occuper un peu. Ho ! Ca suffit !
Sam : C’est pas tout. Andy le caissier, il pique du pognon dans la caisse. Le juge Meyers ? Désigne un homme qui boit un milk-shake. Il met une ravissante nuisette pour dormir. L’homme en fait tomber son verre sous le regard étonné de Dean. Et l’autre là. Désigne l’homme du comptoir. C’est Cal, il va voler Tony le mécano en rentrant chez lui.
Dean : Qui t’en a parlé ?
Sam : Mais personne, j’ai vécu je ne sais plus combien de mardis déjà. Je t’ai vu mourir de toutes les façons possibles. J’ai entièrement démoli la maison du mystère, tabassé le directeur, j’ai tout essayé pour te sauver la vie et sans résultats. Quoi que je fasse pour t’aider, tu meurs. Et je me réveille après. Et je revis un autre de ces mardis.
*************
Dans la rue.
Sam : Le chien.
Le chien aboie au passage des deux frères.
Dean : Y’a forcément un moyen de s’en sortir.
Sam : imitant quelqu’un. Où j’ai mis les clés encore ?
M. Pickett : fouillant ses poches en râlant : Où j’ai mis les clés encore ?
Sam : Excusez-moi.
Fille : bousculant Dean : Excusez-moi.
Dean : désignant la fille. Ho, elle est roulée hein ? Il réfléchit. Hé ! Arrête Sam. Chaque fois qu’on se balade dans la rue, j’ai toujours fait ça ? Dean cours vers la fille ; en voix off. Excusez-moi mademoiselle !
Sam : surpris. Non.
La fille donne un des papiers qu’elle porte à Dean et s’en va. Celui-ci rejoint Sam.
Dean : Tu l’as croisé des centaines de fois sans t’intéresser à ce qu’elle portait ? Montre le papier à Sam ; c’est un avis de recherche. C’est le type disparu ?
Sam : surpris. Oui.
Dean : C’est sa fille la blonde là.
Sam : prend le papier et court vers la fille. Madame ! Passe devant le chien en courant sous le regard étonné de Dean. Mademoiselle !
Le chien se met à aboyer.
Dean : souriant. Hé, mon gros. Salut mon chien.
Dean sort du champ de vision pour aller caresser le chien. On entend le chien grogner et Dean crier.
**************
Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia. Les deux frères sont attablés dans le même restaurant que d’habitude. Dean mange son bacon alors que Sam fait des recherches sur son ordinateur.
Sam : lisant sur son pc. Le rapport de police dit que Dexter Hasselback est un professeur mais y’a autre chose.
Dean : Ha oui, quoi ?
Sam : J’ai parlé avec sa fille, il écrit dans les journaux aussi, dans des revues spécialisées et il a un blog. Un homme assis au comptoir se lève et part. Il démoli les attractions pour touristes, les maisons du mystères, les ovnis qui s’écrasent. Il a déjà montré que quatre de ses événements étaient en réalité des supercheries. Dean s’essuie les mains, Sam tourne son pc vers lui. Tiens.
Dean : lisant. Mr Hasselback le combattant de la vérité. Moi, il me paraît bidon ce type là.
Sam : Ouais, on est bien d’accord. J’ai là tout ce qu’il a écrit et je peux te dire qu’il a la tête grosse comme une citrouille.
Dean : Et quand t’as pu faire toutes ces recherches ?
Sam : reprenant et rangeant son pc. Donnes moi ça. Dean se lève en riant. Quoi ?
Dean : Entre nous je trouve ça assez drôle. Ce mec là a passé sa vie à détruire le plus petit des mystères et il en est devenu un. Franchement, alors là moi je bois du petit lait.
Sam : riant. Ouais, c’est vrai. Sauf que moi je déteste le lait. Son regard est attiré par le pancake laissé par le client qui est parti plus tôt.
Dean : voyant que son frère ne le suit pas. Qu’est-ce qu’il y a ?
Sam : regardant le client partir. Ce type a pris du sirop d’érable à chaque fois et là il a choisi du sirop de framboise.
Dean : C’est son droit. On peut choisir le sirop qu’on aime, on est dans un pays libre.
Sam : Non, pas ici. Pas aujourd’hui. Non, ici rien ne changera jamais. Jamais ! Rien sauf moi.
**************
Même scène que la veille, Sam en gros plan se réveille au son d’Asia.
Dean : lassant ses chaussures. Aller, lèves-toi Sammy !
**************
Dans le restaurant habituel, on voit le client manger son pancake sous le regard de Sam attablé derrière lui.
Dean : Alors, tu crois qu’on se trouve dans…comment tu dis déjà ?
Sam : Mange ton petit déjeuner.
Le client se lève et part. Sam prend un sac qu’il avait posé sur la table et se lève pour le suivre.
Dean : toujours à table. Attends-moi ! Il paye et sort.
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Dans la rue, on voit le client marcher. Sam arrive par derrière et le plaque contre un grillage en pointant un pieu vers sa gorge. Le client a l’air terrifié et Dean ne comprend pas.
Sam : Je sais qui tu es, ou plutôt ce que tu es.
Homme : terrifié. Ne me tuez pas je vous en prie.
Dean : Heu…Sam.
Sam : Ca m’a demandé des siècles avant de trouver mais j’ai réussi.
Homme : Quoi ?
Sam : Je me suis rappelé ta façon de faire. T’en prendre à de gros vaniteux, t’amuser à les ridiculiser. Je sais que c’est ça qui te plait. Dean commence à comprendre.
Homme : Oui, oui d’accord. Alors baissez ça s’il vous plait.
Dean : Sam tu penses …
Sam : l’interrompant en criant. Non ! Une seule créature possède le pouvoir de faire ces choses-là. Bâtir une réalité sur rien du tout, être même assez fort pour modifier le cours du temps. Tu es forcément un embrouilleur. Et ne me dis pas le contraire.
Homme : Monsieur, je m’appelle Ed Colmann, ma femme s’appelle Amélia, j’ai deux enfants et je suis vendeur dans un grand magasin.
Sam : énervé. Inutile de mentir ! Je sais ce que tu es. On a tué un des tiens y’a pas si longtemps.
Le visage de l’homme se modifie et laisse apparaître celui de l’embrouilleur de l’épisode 117.
Embrouilleur : Alors là mon gros, tu te vantes.
Sam : Pourquoi tu fais ça ?
Embrouilleur : Tu rigoles ou quoi ? Tu l’as dit tout à l’heure, vous avez voulu me tuer. Pourquoi je ne ferais pas ça ?
Dean : Et Hasselback, si t’en parlais un peu.
Embrouilleur : Le demeuré ? Il disait ne pas croire aux trous noirs, alors je l’ai poussé dans l’un d’eux. Il se met à rire. Et ensuite vous êtes arrivé. Ça m’a tout de suite donné des idées amusantes.
Sam : Alors tu trouves ça drôle, tuer Dean éternellement ?
Embrouilleur : Un ; oui c’est très drôle. Et deux, j’avoue que c’est un très grand plaisir de tuer Dean mais c’est pas lui qui est visé, en réalité, c’est toi seul Sam. Tu vois Dean mourir sous tes yeux chaque jour, et pour la vie.
Sam : Ca tu vas le payer cher.
Embrouilleur : souriant. Il te faudra combien de temps pour ouvrir les yeux ? Tu ne peux pas sauver ton frère. Tu perds ton temps.
Sam : Ha oui ? Je vais te tuer ça sera déjà ça de régler. Il enfonce un peu plus le pieu dans la gorge de l’embrouilleur.
Embrouilleur : Ho ! Attend ! D’accord, d’accord. Ecoutes, je voulais m’amuser c’est tout et ça te contrarie. Très bien, alors j’arrête. Demain vous vous réveillerez et ce sera mercredi. Je le jure.
Sam : Tu mens.
Embrouilleur : Dans ce cas, tu sauras où me trouver. Je vais peut-être changer de sirop.
Sam : Non, je vais te tuer tout de suite.
Embrouilleur : Pas question. Je suis navré. Il claque des doigts.
**************
Sam se réveille au son de back in time de Huey Lewis and the News.
Dean : Tu vas dormir encore longtemps ?
Sam : C’est pas Asia ?
Dean : Ho oui, je sais cette radio est nulle.
Sam : regardant le réveil qui indique mercredi. On est mercredi !
Dean : se brossant les dents. Ouais, c’est assez fréquent après le mardi, tu veux pas éteindre cette horreur.
Sam : se levant joyeusement. Mais qu’est-ce que tu dis ! C’est pas la plus belle chanson que t’ais jamais entendu de ta vie ?
Dean : le regardant bizarrement. Non. Dis donc combien de mardis t’as vécu ?
Sam : assis sur son lit et passant une chemise. J’en sais rien j’ai arrêté de compter. Et attends, de quoi tu te souviens ?
Dean : Tu m’as paru bien agité toute la journée d’hier et après le petit déjeuner on a trouvé l’embrouilleur et c’est à peu près tout.
Sam : souriant. Très bien. Mets nos affaires dans la voiture, on fiche le camp.
Dean : Pas de petit déj ?
Sam : Pas de petit déj.
**************
Dean prend une arme dans le coffre de l’impala qu’il met dans un sac avant de refermer le coffre. Il entend quelqu’un derrière lui.
Dean : On s’en va en laissant l’embrouilleur tranquille ?
Il se retourne et se retrouve face à un homme qui le braque avec une arme.
Homme : Donnes-moi ton pognon.
Dean : Ho, doucement. On se relaxe.
Homme : Je suis relaxe.
Dean : D’accord. Très bien. On peut éviter que ça finisse mal. On peut parler une seconde ?
Dans la chambre, Sam range ses affaires dans son sac quand il entend un coup de feu.
Sam : Dean !
Dans la rue l’homme part en courant, alors qu’on voit Sam descendre les escaliers en courant. Il trouve Dean au sol en train de saigner.
Sam : allant vers Dean et le prenant dans ses bras en le secouant. Ho non, non ; non ; non, non non non ! Et, fais pas l’idiot. Pas aujourd’hui, pas aujourd’hui. Ca ne doit pas se passer aujourd’hui. Répond moi ! Il ferme les yeux dans l’espoir de se réveiller et de revivre la journée. Ca ne fonctionne pas. Mais pourquoi je me réveille pas ? Il pleure en serrant Dean, mort, dans ses bras.
**************
On voit l’impala rouler dans la nuit et on nous indique que six mois ont passé. A l’intérieur Sam conduit l’air décidé. Le répondeur de son portable se déclenche.
Répondeur : C’est Sam, laissez un message.
Bobby : en voix off. Sam ? C’est Bobby. J’ai appris comment tu as éliminé le démon de la vallée de la mort. On voit une scène de Sam à la chasse entrecoupée de retour dans l’impala. Superbe boulot. Ça fait trois mois qu’on s’est pas parlé. J’aimerais bien entendre ta voix. Appelles moi. Je suis chez moi.
Devant un motel, Sam prend une arme dans le coffre de l’impala. Il agit avec des gestes mécaniques.
On le voit entrer dans une chambre, ôter douloureusement sa chemise et découper son tee-shirt taché de sang. Il a un trou dans le torse, fait par une balle. On le voit se désinfecter, extraire la balle et se recoudre.
Sam est seul assis à une table en train de manger, mécaniquement. Le répondeur se met en route.
Bobby : en voix off. Sam. C’est encore moi. On voit Sam nettoyer une arme. Ecoutes, je m’inquiète beaucoup pour toi. On voit un mur sur lequel Sam a mis une carte et des infos sur l’embrouilleur. Ne me dis pas que t’es assis tout seul quelque part et que tu es obsédé par cet embrouilleur. On voit Sam nettoyer le canon d’une arme en gros plan. Appelles moi Sam. On voit sur le mur des photos de l’embrouilleur et des articles de journaux. On va le trouver ensemble. Personne ne peut faire un travail pareil tout seul. Tu comprends ? Au fait, bravo pour le nettoyage de ce nid de vampires à Austin. On voit Sam dormir en gros plan. Beau travail.
Sam se lève mécaniquement de son lit et le fait au carré. Dans la salle de bain, on voit un nouveau tube de dentifrice et Sam se brossant les dents mécaniquement. Le répondeur se déclenche.
Bobby : en voix off. Sam, ici Bobby. Je l’ai trouvé.
**************
Dans une pièce, on voit Bobby à genoux par terre, entourer de ce qu’il faut pour un rituel. Sam arrive derrière lui. Bobby se retourne au son de ses pas.
Bobby : se levant et serrant Sam dans ses bras. Je suis content de te voir.
Sam : Qu’est-ce qu’on fait ici Bobby ?
Bobby : C’est ici que l’embrouilleur a réussi à faire son dernier tour de magie.
Sam : Et alors ?
Bobby : Alors si tu veux le tuer j’ai trouvé un vieux rituel qui l’obligera à revenir ici.
Sam : Qu’est-ce qu’il faut ?
Bobby : Du sang.
Sam : Sûrement beaucoup.
Bobby : Ouais, le rituel dit qu’il en faut quatre litres. Et du sang bien frais surtout.
Sam : Pour ça, on doit complétement vider quelqu’un.
Bobby : Oui, et c’est forcément ce soir. Sinon, il faudra patienter cinquante ans.
Sam : Il nous faut une victime.
Bobby : Sam, je ne peux pas te laisser faire.
Sam : Quoi ?
Bobby : On n’a pas le droit de s’en prendre à un innocent pour ça.
Sam : Alors pourquoi tu m’as emmené ici ?
Bobby : Pourquoi ? Parce que c’était la seule façon de te parler. Parce que je voulais te mettre un peu de bon sens dans le crâne. Parce que je ne croyais pas que tu tuerais un homme sans aucuns scrupules.
Sam : Et ben tu vois, tu avais tort. Laisses moi le matériel, je vais m’en occuper.
Bobby : Non, attend. Je t’ai expliqué que tu ne tuerais personne.
Sam : énervé. Ca ne regarde ni toi, ni personne ce que je fais !
Bobby : Je vois que ça n’est plus la peine de te parler. Il attrape un couteau dans son sac. Vas-y !
Sam : Je comprends pas, qu’est-ce que ça veut dire ?
Bobby : Je préfère que ce soit moi plutôt qu’un innocent.
Sam : Tu dérailles complétement Bobby, j’ai pas envie de te tuer.
Bobby : Permets moi de te dire que ce n’est pas moi qui déraille. Ecoutes moi. Je suis vieux, j’approche très vite de la fin de mon voyage. Toi, tu pourras continuer à te battre, à sauver des innocents. Mais il te faut Dean pour ça. Alors, laisse-moi le ramener à tes côtés.
Sam : Bobby.
Bobby. Sam. Toi et ton frère tu le sais très bien, vous êtes ma famille. Je veux faire ce geste.
Sam : les larmes aux yeux, prend le couteau que lui tend Bobby. D’accord.
Bobby : Bien. Il va s’agenouiller par terre. Je t’en prie, fais le vite. S’il te plait, Sam.
Sam : prenant le pieu dans sa veste. Oui, d’accord Bobby. Mais tu sais pourquoi ? Il enfonce le pieu et traverse le corps de Bobby. Parce que tu n’es pas Bobby. Bobby s’effondre et Sam commence à être inquiet. Bobby ? Bobby ? De plus en plus inquiet. Bobby ?
Le corps de Bobby disparaît. Le pieu tombe au sol puis s’envole dans les mains de l’embrouilleur qui est derrière Sam.
L’embrouilleur : souriant. Tu as raison. Je faisais juste joujou avec toi. Mais, tu es très fort Sam. Très malin. Je vais te dire une bonne chose, ceux qui racontent que c’est Dean le plus inquiétant de vous deux devraient te voir faire quand tu te sers d’un pieu en bois aiguisé. Il rigole. C’est full metal jacket.
Sam : les larmes aux yeux. Ramènes le moi.
L’embrouilleur : Qui ? Dean ? Ho, je pensais avoir envoyé des fleurs. Dean est mort et il ne reviendra pas. A l’heure qu’il est, je crois que son âme doit danser la rumba du feu en bas.
Sam : Tu n’as qu’à nous ramener à ce mardi là ou ce mercredi. Le jour où tout s’est passé. Et on t’embêtera pas je te le jure.
Embrouilleur : Tu le jures ?
Sam : Oui.
Embrouilleur : Alors là c’est trop. Même si je le pouvais…
Sam : l’interrompant. C’est le cas.
Embrouilleur : Oui. Oui, mais je ne sais pas si je le veux. Sam, il y a une leçon dans tout ça que j’aimerai réussir à faire rentrer dans cette cervelle de Cro-Magnon que tu as dans le crâne.
Sam : au bord des larmes. Une leçon ? Quelle leçon ?
Embrouilleur : Cette obsession de sauver Dean. Cette façon que vous avez de vouloir vous sacrifier l’un pour l’autre. Il ne sortira rien de bon de tout ça. Rien que la mort et le mal. Dean est ton point faible. Les méchants le savent déjà tous. Et ils s’en serviront pour te tuer. Sam, crois-moi quelque fois il faut laisser tomber les autres.
Sam : C’est mon frère.
Embrouilleur : Oui. Que ça te plaise ou non, c’est ce que sera ta vie maintenant sans lui.
Sam : pleurant. S’il te plait. Fais le. Je t’en prie.
Embrouilleur : dépité. C’est fou ça ! On dirait que je m’adresse à un mur en brique. Capitulant. Bon, d’accord. De toute façon ce n’est plus drôle depuis déjà longtemps. T’es pire que DeNiro dans Taxi driver, j’en ai assez.
Sam : Mais où tu vas ?
Embrouilleur : T’inquiètes pas pour ça, tu vas le savoir. Et tu comprendras tout seul. Il claque des doigts.
**************
En gros plan, Sam se réveil au son de back in time. Il se relève et voit Dean se brosser les dents.
Dean : Tu vas dormir encore longtemps ? Sam le regarde sans rien dire. Je sais, pas d’Asia, cette radio est nulle.
Sam : se tournant vers le réveil. On est mercredi ?
Dean : Ouai, c’est fréquent après le mardi. Tu veux bien éteindre cette horreur ?
Sam se lève et prend Dean dans ses bras.
Dean : Dis donc, tu as vécu combien de mardis ?
Sam : serrant toujours son frère. Bien assez. Attend. Il lâche son frère. De quoi tu te souviens ?
Dean : Tu m’as paru bien agité toute la journée d’hier, après le petit déjeuner on a trouvé l’embrouilleur. C’est à peu près tout.
Sam : On s’en va.
Dean : Pas de petit déj ?
Sam : souriant. Pas de petit déj.
Dean : D’accord, je commence çà charger.
Sam : Attends, t’iras nulle part tout seul.
Dean : Quoi ? Le parking est juste là en bas.
Sam : Ne discute pas.
**************
Sam finit son sac et Dean l’attend à la porte.
Dean : T’as un drôle d’air, il s’est passé un drame ?
Sam : les larmes aux yeux. J’ai fait un rêve incroyable.
Dean : Blonde ou brune ?
Dean s’en va et Sam le suit. Avant de partir, il observe une dernière fois la chambre, éteint la lumière et ferme la porte.
FIN
Ecrit par kateanddin.