La légende de Bloody Mary
Sur un fond noir :
“Toledo, Ohio”
L’épisode commence dans une maison complètement plongée dans le noir. Il y a seulement quelques bougies, et trois filles. Elles rigolent et semblent faire une soirée pyjama.
Fille 1 : Allez, à ton tour. Action ou vérité ?
Lily : Vérité.
Fille 1 : Est-ce que t’es amoureuse de Benji Swartz ?
La troisième fille rit.
Lily : Gage.
Fille 1 : D’accord, alors tant pis. Bon, le gage, ce sera… dire Bloody Mary dans la salle de bains.
Lily : Oh ! T’aurais pu trouver autre chose. T’as pas mieux que ça ?
Fille 3 : Qui c’est Bloody Mary ?
Fille 1 : C’est une vieille sorcière.
Lily : On raconte qu’elle s’est tuée dans un accident de voiture.
Fille 1 : Oh, c’est pas grave qui c’était. L’important, c’est que si tu dis trois fois son nom devant le miroir de la salle de bains, elle apparaît… Et elle t’arrache les yeux.
Les deux autres filles sursautent.
Fille 3 : Mais alors, pourquoi est-ce que des gens le disent ?
Lily : Parce que c’est pas réel.
Lily se lève et la première fille lui tend une bougie.
Fille 1: Alors surtout, tu laisses éteint. Et, n’oublie pas. Tu le dis trois fois.
**************
Lily ouvre la porte et entre dans la salle de bains. Elle observe les ombres sur le mur, puis ferme la porte et met la bougie devant le miroir.
Lily : Bloody Mary. Je trouve ça très bête. Bloody Mary. Elle s’arrête un instant et regarde la flamme de la bougie bouger, comme s’il y avait du vent. Bloody Mary.
Elle entend un gros bruit, et crie. Devant la porte, les deux autres filles tapent sur la porte en riant. Lily sort de la salle de bains.
Fille 1 : On t’a eu !
Lily : Et, vous trouvez que c’est drôle ?
Père de Lily : Les filles. Lily regarde en haut des escaliers où elle aperçoit son père. Vous pourriez pas faire un peu moins de bruit ?
Lily : Pardon, papa.
Filles 1 & 2 : Pardon, Mr Shoemaker.
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Le père de Lily marche dans le couloir à l’étage. Il passe devant un miroir et on voit une personne. Il continue à marche et tourne à gauche, passant à nouveau devant un miroir, où l’ombre est à nouveau présente. Il remet en place un tableau sur le mur et passe devant un miroir, où la personne, Mary, est à nouveau là. Il est dans la salle de bains et prend des pilules. Il les avale et se regarde dans le miroir. Il aperçoit du noir sous son œil.
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De nouveau en bas, les filles rigolent.
Fille 3 : Alors, il te plait ?
La grande sœur de Lily, Donna, rentre à la maison.
Donna : Salut, les filles ! Vous rigolez bien ?
Lily : Tu as dépassé le couvre-feu.
Donna : Pardon, papa.
Elle monte les escaliers.
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Devant la porte de la salle de bains, une marre de sang se trouve au sol. Donna tourne au coin et voit du rouge. Elle s’arrête, puis s’avance lentement. Elle ouvre la porte de la salle de bains, où il y a encore plus de sang. Elle continue à la pousser et se met à crier. Puis, l’écran devient noir.
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Sam, sûrement en train de rêver, dort. Jessica est au plafond. Du sang atterrit sur son front, ce qui le réveil et il aperçoit Jessica au plafond. Il entend un murmure « Pourquoi Sam ? » avec la même voix que Jessica. Sam crie « Non » et Jessica est entourée de flammes. La même voix redit « Pourquoi Sam ? ». Sam est en fait dans la voiture de Dean, où il dort. Dean le réveille en le poussant.
Dean : Sam, réveille-toi.
Sam : Se demandant ce qu’il s’est passé. J’ai l’impression que je faisais un cauchemar.
Dean : Oui. Une fois de plus.
Sam : J’ai quand même pu me reposer.
Dean : Un jour ou l’autre, il faudra qu’on parle de ça.
Sam : On est arrivés ?
Dean : Oui. Bienvenue à Toledo dans l’Ohio.
Sam : Prenant le journal où la photo du père de Lily est entourée. Il s’agit d’un article dans lequel il est dit que Steven Shoemaker est mort… A ton avis, qu’est-ce qui est vraiment arrivé à ce type ?
Dean : C’est ce qu’on vient chercher. Allez, viens.
Dean et Sam sortent de la voiture. Ils se rendent à la morgue, juste derrière là où ils sont garés.
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Dans la morgue, ils entrent dans la salle 144.
Technicien de la morgue : Bonjour.
Dean : Bonjour.
Technicien de la morgue : Un renseignement ?
Dean : Euh oui, on est là pour voir un corps.
Technicien de la morgue : Pardon ?
Dean : Quoi ? Le docteur Figlavitch ne vous a rient dit ? On lui a parlé au téléphone. On… On est étudiants en médecine. On aimerait faire un article à propos de Shoemaker. Il a dit de passer.
Technicien de la morgue : Je suis vraiment désolé. Il est sorti déjeuner.
Dean : Oh, mais ça, c’est pas grave. Il a dit que s’il n’était pas là, vous pourriez nous le montrer.
Technicien de la morgue : Désolé. Il a rien dit. Il est à peine parti une heure, alors attendez-le, ou repassez. Comme vous voulez.
Dean : Une heure ? On doit absolument être à Columbus avant ça. Regardant Sam.
Sam : Oui.
Dean : C’est notre diplôme qui est en jeu. On doit faire un article pour notre devoir…
Technicien de la morgue : Ne vous fatiguez pas. C’est non.
Dean : Se retournant et murmurant. Je vais me le payer.
Sam lui tape sur le bras. Il se place devant Dean et ouvre son porte-monnaie et en retire plusieurs billets de vingt dollars, qu’il pose sur le bureau du technicien.
Technicien de la morgue : Suivez-moi.
Dean : Attrapant Sam, avant qu’il ne parte. Dis donc, je te trouve généreux avec mon fric.
Sam : Bah quoi ? Tu l’as gagné au poker.
Dean : Euh, oui, oui.
Ils suivent le technicien.
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Sam, Dean et le technicien se trouvent autour du corps.
Sam : Selon les journaux, c’est sa fille qui l’a trouvé. Et, ses yeux saignaient d’après elle.
Technicien de la morgue : Retirant le drap du corps. Pire que ça. On peut dire qu’ils étaient liquéfiés.
Dean : Est-ce qu’il y a eu des traces de lutte ? C’est peut-être quelqu’un qui lui a fait ça ?Technicien de la morgue : Non. Et, d’après ce qu’a dit sa fille, il était seul.
Sam : Quelle est la cause officielle de son décès ?
Technicien de la morgue : Le docteur n’en sait trop rien. Alors, il pense à une attaque cérébrale, ou à une rupture d’anévrisme. Quelque chose a violemment éclaté, on en est sûrs.
Sam : Mais, comment ?
Technicien de la morgue : A cause des saignements importants. On avait jamais vu autant de sang dans une boîte crânienne.
Sam : Mais, et les yeux ? Qu’est-ce qui a provoqué ça ?
Technicien de la morgue : Une tension très importante peut faire éclater les vaisseaux. C’est fréquent avec les attaques.
Dean : Vous voyez souvent des globes oculaires explosés ?
Technicien de la morgue : C’est une première pour moi. Mais, c’est pas moi le docteur.
Dean : Est-ce qu’on pourrait lire le rapport de police ? Pour avoir… Plus de précisions.
Technicien de la morgue : J’ai pas trop le droit de le montrer. C’est illégal.
Sam semble ennuyé. Il sort le porte-monnaie de la poche.
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Sam et Dean descendent des escaliers.
Sam : C’est peut-être tout simplement humain. Une monstruosité médicale.
Dean : D’après toi, combien de fois papa, dans sa longue carrière, a-t-il rencontré de ces monstruosités médicales sans aucun rapport avec une mort surnaturelle ?
Sam : Euh… Jamais, je crois.
Dean : C’est exact.
Sam : Oui, bon. J’ai compris. Il y a plus qu’à parler à la fille.
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Sam et Dean entre dans la maison où les funérailles de Mr Shoemaker ont lieu. Une photo de lui est posée sur un bureau. Tandis qu’ils rentrent, ils voient des femmes en robe noire, et des hommes vêtus de noir également.
Dean : On n’est pas habillés dans le bon ton.
Ils continuent à traverser la maison.
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Ils sortent dans le jardin. Un homme leur indique les filles.
Homme : Elle est là.
Dean : Très bien, merci.
Ils marchent vers les deux filles et leurs deux amies, dont l’une d’elle s’appelle Charlie.
Dean : Je suppose que vous devez être Donna ?
Donna : Oui.
Sam : Bonjour. On est vraiment désolés.
Donna : Merci.
Sam : Moi, c’est Sam. Et lui, c’est Dean. On travaillait avec votre père.
Donna : Ah oui ?
Dean : Oui. C’est affreux tout ça. Attaque cérébrale.
Charlie : Je suis pas vraiment sûre qu’elle tienne à parler de ça, pour l’instant.
Donna : Autant en parler maintenant.
Dean : Oui. Avez-vous remarqué des symptômes ? Des étourdissements ? Des migraines ?
Donna : Non.
Lily : C’est parce que c’était pas du tout une attaque.
Donna : Lily, ne dis pas ça.
Sam : Quoi ?
Donna : C’est rien d’important. Ne l’écoutez pas.
Lily : Non. Tout ça s’est produit à cause de moi.
Donna : On t’a déjà dit que non.
Sam : Lily. Il s’accroupie pour se mettre à sa hauteur. Mais, comment est-ce que tu peux dire ça ?
Lily : Mais, parce que je l’ai dit avant qu’il soit tué.
Sam : Tu as dit quoi ?
Lily : Bloody Mary. Trois fois devant le miroir de la salle de bains. Elle lui a arraché les yeux, c’est elle qui l’a tuée.
Donna : Non, je t’ai expliqué que ça n’a rien à voir avec toi. Ce n’est pas ta faute.
Dean : Oui je crois que ta sœur a raison, Lily. La cause de la mort n’est pas Bloody Mary. Ton père ne l’a jamais dit, hein ?
Lily : Non, je ne crois pas qu’il l’ait dit.
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Dans le couloir à l’étage, Sam et Dean marche devant le miroir et tourne au coin. Sam et Dean entrent dans la salle de bains où il y a toujours du sang par terre.
Sam : La légende de Bloody Mary. Est-ce que papa a déjà eu des preuves que c’était bien une réalité ?
Dean : J’en ai aucune idée.
Dean entre, tandis que Sam touche le sang séché.
Sam : C’est dingue ! Depuis on ne sait trop quand, des tas d’enfants aiment se faire peur avec Bloody Mary. Mais, d’après ce qu’on sait, jusqu’ici, personne n’en est encore mort.
Dean : Peut-être qu’avant, c’était une légende. Mais qu’ici, ça s’est réellement passé.
Sam : C’est par ici que la légende a commencé ? Dean hausse les épaules. Mais, si on en croit la légende, c’est la personne qui dit… Sam regarde le miroir de la pharmacie que Dean inspecte, et le ferme. C’est la personne qui dit ce que tu sais qui y a droit, mais là…
Dean : Mais là, c’est Shoemaker qui est la victime.
Sam : Oui.
Dean : J’ai jamais rien vu de pareil. En tout cas, on sait qu’il est bien mort devant le miroir. La fillette a raison. D’après ce que raconte la légende, « tu sais qui » arrache bien les yeux.
Sam : Il faut éclaircir ça.
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Dans le couloir, une femme arrive et Sam et Dean se précipite vers la porte pour voir de qui il s’agit.
Charlie : Qu’est-ce que vous fabriquez ?
Dean : Euh… On se lavait les mains.
Charlie : Mais, qui êtes-vous ?
Dean : Mais, on vous l’a dit tout à l’heure. On travaillait avec le père de Donna.
Charlie : Non, pas de chance. Il s’occupait de gestion de patrimoine tout seul.
Dean : Non. Je… Oui, c’est bien ça.
Charlie : Et, toutes ces questions bizarres dans le jardin, qu’est-ce que ça cache ? Vous allez tout me raconter ou… Ou je hurle comme une folle.
Sam : D’accord. D’accord. La mort de Mr Shoemaker a été soudaine.
Charlie : Ouais. Il a eu une attaque.
Sam : Il n’a aucun des symptômes d’une attaque. Pour nous, c’est forcément autre chose.
Charlie : Ah ! Et quoi ?
Sam : Très franchement, on l’ignore. Mais, on aimerait éviter que ça frappe quelqu’un d’autre. Vous savez tout.
Dean : Alors… Si vous tenez à crier, allez-y.
Charlie : Qui êtes-vous ? Des policiers ?
Dean : On peut dire ça, oui.
Sam : Bon, écoutez. Tenez, réfléchissez à tout ça. Il sort du papier et un crayon de sa poche et commence à écrire son numéro de téléphone. Si vous ou une de vos amies remarquez quelque chose de bizarre, téléphonez-nous vite. Il donne le papier à Charlie et lui et Dean s’en vont.
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Sam et Dean entre dans la bibliothèque.
Dean : On dirait que la légende de Bloody Mary fait un tabac dans cette ville. On devrait trouver quelque part la preuve de sa réalité.
Sam : Oui, mais ça sera difficile. La légende est tellement répandue qu’il existe plusieurs dizaines de versions. L’une dit que c’était une sorcière. Une autre dit que c’était une mariée humiliée, et il y en a encore beaucoup d’autres.
Dean : Très bien, alors, qu’est-ce qu’on cherche ?
Sam : Toutes ces versions ont un point commun. C’est toujours une femme du nom de Mary, et elle meurt toujours devant un miroir. Alors, on va fouiller les archives publiques de la presse locale en remontant le plus loin possible. Et, si on trouve une Mary qui corresponde…
Dean : Ça risqué d’être assez rasoir.
Sam : Mais non, ne t’en fais pas. Si on trouve les… Il regarde les ordinateurs où il est affiché « En panne ». Ah ! Non, c’est toi qui a raison. Je pense que ça va être rasoir.
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Charlie est au téléphone, tout en conduisant.
Charlie : J’ai pas réussi à le savoir très exactement. Ce sont des enquêteurs, des policiers.
Elle parle au téléphone à Jill, une amie de Donna qui était aux funérailles. Jill est dans sa chambre et enlève son gilet.
Jill : Quoiqu’ils soient, ils sont craquants.
Charlie : Jill !
Jill : Bah quoi ? Tu trouves pas ?
Charlie : Ouais, d’accord. Ils sont craquants. Mais, entre nous, est-ce que tu crois que le père de Donna est mort à cause de l’attaque ?
Jill : A moins que Lily ait raison. C’est peut-être bien Bloody Mary qui l’a tué.
Charlie : Ha, ha. Et, ça te fait rire ?
Jill : Attend. C’est pas vrai, ça ! Mais, t’as la frousse ? Mais oui, ça s’entend à ta voix.
Charlie : Non.
Jill : Charlie. Je me dirige vers le miroir de ma salle de bains.
Charlie : Arrête de faire l’idiote.
Jill : Elle entre dans la salle de bains. Oh, désolée. Je ne peux pas m’en empêcher. Il faut que je le dise. Bloody Mary. Bloody Mary. Bloody Mary.
Charlie : Il y a un silence au téléphone. Jill ? Jill se met à hurler. Jill !
Jill : Commençant à rire. Oh, non ! C’est trop facile de te faire marcher.
Elle raccroche et va dans sa penderie pour finir de se changer. Elle ouvre la porte et on voit Mary, sur le miroir posé sur la porte. Elle ferme la porte de sa penderie et s’assoit devant un autre miroir. On voit à ns s’abaisser. Elle se regarde et voit son reflet la regarder, comme si c’était une autre personne. Jill commence à paniquer quand elle voit du sang couler des yeux de son reflet. Elle touche ses joues et s’aperçoit qu’il y a également du sang.
Miroir : Tu l’as tué. C’est à cause denouveau Bloody Mary dans le miroir, et également quand Jill passe devant sa télévision. Jill entre dans la salle de bains et se lave le visage. Tandis qu’elle se baisse vers le lavabo, son reflet reste tel quel sa toi qu’il est mort, ce garçon.
Jill tombe à terre, tandis que son reflet la regarde. Puis, l’écran devient noir.
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Sam est à nouveau en train de rêver de Jessica. Les flammes emprisonnent Jessica, qui dit « Pourquoi Sam ? » et Sam se réveille.
Sam : Pourquoi tu m’as laissé dormir ?
Dean : T’avais besoin de te reposer. T’as fait ton cauchemar ?
Sam : Je vais m’y habituer si ça continue.
Dean : Oui, bien sûr.
Sam : T’as trouvé quelque chose ?
Dean : A part un très énervant sentiment de frustration ? Non. Sam s’assoit. J’ai pourtant tout regardé. J’ai vu que deux femmes, une Laura et une Catherine, ont mis fin à leurs jours devant un miroir, et qu’un miroir géant était tombé sur un dénommé Dave, mais euh… Aucune Mary.
Sam : Se rallongeant sur le lit. Et pourtant, elle devrait être dans le coin.
Dean : J’ai voulu approfondir les recherches en regardant s’il y avait eu des morts bizarres avec les globes oculaires des victimes éclatés. Et non, rien du tout. Tout ce qui s’est passé ici n’implique pas une seule Mary.
Le portable de Sam sonne et il répond.
Sam : Allô ?
**************
Sur un banc dans un parc, Charlie est assise et Dean est assis au dessus d’elle. Charlie pleure.
Charlie : Et, ils l’ont trouvé sur le carrelage de la salle de bains. Elle était morte et… Et ses yeux avaient été arrachés.
Sam : Je suis désolé.
Charlie : Et, elle l’a dit. Dean regarde Sam. Je l’ai entendu le dire. Mais, c’est sûrement pas à cause de ça. Je perds la raison ou quoi ?
Dean : Mais non, rassurez-vous.
Charlie : C’est encore bien plus inquiétant quand on sait que c’est vrai.
Sam : Ecoutez, des choses très bizarres se passent ici. Des choses qu’on ne peut pas expliquer.
Dean : On essaie de les combattre. Mais, on va avoir besoin de vous.
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Charlie ouvre la porte de la chambre de Jill et la verrouille. Elle allume la lumière et va ouvrir la fenêtre où Sam et Dean attendent pour entrer. Sam entre et Dean lui donne un sac. Sam le pose sur le lit.
Sam : Qu’avez-vous racontez à sa mère ?
Charlie : Je lui ai dit que je voulais récupérer des affaires prêtées à Jill.
Sam : Bien. Il sort quelque chose du sac, tandis que Dean ferme les rideaux.
Charlie : Je regrette de lui avoir menti.
Dean : Croyez-nous, c’est pour la bonne cause. Eteignez.
Charlie : Allant éteindre les lumières. Mais qu’est-ce que vous comptez trouver ?
Dean : Ça, on vous répondra quand on le trouvera.
Sam : Donnant à Dean une caméra numérique prête. Ah, la vision de nuit. Dean lui met la vision de nuit. Merci.
Dean : Je t’en prie.
Sam : Parfait.
La caméra est dirigée vers Dean.
Dean : Tu me prends pour Paris Hilton ?
Sam s’en va avec la caméra. Il ouvre la porte de la penderie et filme le miroir.
Sam : Dis donc. Il y a une chose bizarre. La première victime n’a pas appelé Mary, et la seconde l’a fait. Comment elle choisit ses victimes ?
Dean : Je sais pas.
Sam ferme la penderie.
Dean : Et, je voudrais bien savoir pourquoi Jill l’a appelée ?
Charlie : Oh, c’était juste une farce.
Dean : Oui, je suppose que quelqu’un d’autre le redira. C’est inévitable.
Sam filme dans la salle de bains autour du miroir quand il s’arrête après avoir vu quelque chose coulant de derrière le miroir.
Sam : Eh ! Dean et Charlie le regardent. J’ai repéré quelque chose là derrière.
Sam amène le miroir sur le lit de Jill. Dean ferme les rideaux. Sam arrache le papier marron qu’il y a derrière le miroir. Il éclaire avec une lampe ultraviolette le dos du miroir et ils aperçoivent alors les mots “Gary Bryman”.
Charlie : Gary Bryman ?
Sam : Vous savez qui c’est ?
Charlie : Non.
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Dean et Charlie sont assis sur un banc à l’extérieur. Sam les rejoint.
Sam : Alors, Gary Bryman est un jeune garçon qui est mort il y a trois ans. Il a été renversé et le chauffard s’est enfui. Selon les témoins, il conduisait une voiture noire, une japonaise. Personne n’a vu la plaque ni qui se trouvait au volant.
Charlie : Oh, mon Dieu.
Sam : Quoi ?
Charlie : Comme la voiture de Jill.
Dean : On ferait bien de retourner chez Donna.
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Dans la salle de bains de la maison de Donna, Dean et Sam inspecte le derrière du miroir avec une lampe ultraviolette. Des mots y sont également écrits “Linda Shoemaker”.
Sam : Linda Shoemaker.
**************
Au rez-de-chaussée, Sam et Dean parlent à Donna.
Donna : Pourquoi vous me demandez tous ça ?
Sam : On est vraiment désolés, mais c’est important.
Donna : Oui. Linda était ma mère, d’accord ? Et, elle a avalé trop de somnifères. C’était un accident et rien d’autre. Soyez gentils, allez-vous-en.
Dean : Ecoutez Donna.
Donna : Non, je ne veux plus écouter.
Elle s’en va.
Charlie : Oh, mon Dieu. Vous croyez qu’il y a une chance pour que son père ait tué sa mère ?
Sam : C’est possible.
Charlie : Je crois que je vais rester tranquillement chez moi.
Dean : Très bien. Quoique vous fassiez, surtout…
Charlie : Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien du tout.
**************
Dean est sur l’ordinateur tandis que Sam regarde des articles sur un tableau d’informations.
Sam : Attends une seconde, tu veux faire des recherches nationales ?
Dean : Ouais. On va regarder les dossiers du FBI, et grâce au NCIC. Au point où on en est, n’importe quelle Mary sera largement suffisante pour moi.
Sam : Et pourtant, si elle hante cette ville, ça veut dire qu’elle est morte dans cette ville.
Dean : Il y a rien de mieux au niveau local, j’ai vérifié. Alors, si t’as une meilleure idée…
Sam : La façon de Mary de choisir ses victimes n’est pas un simple hasard.
Dean : C’est aussi ce que je pense.
Sam : Avec monsieur Shoemaker et Jill, c’est évident.
Dean : Un mort chacun à se reprocher.
Sam : Oui. Et puis, tu sais ce qu’on dit à propos des miroirs. Ils révèlent soi-disant tes secrets, tes mensonges. Ils t’envoient le reflet de ton âme et ça porte malheur de les briser.
Dean : Oui. Oui, peut-être que si tu as un secret, je parle d’un vrai secret concernant des morts, Mary le voit et te punit de tes fautes.
Sam : Que ce soit toi qui l’ait appelé ou non.
Dean : Tiens, regarde ça.
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Sam tient une photo d’une femme allongée dans une marre de sang. Dean en imprime une nouvelle qu’il tend à Sam. Il y est marqué “Tre”.
Sam : C’est la même écriture, on dirait bien.
Dean : Elle s’appelait Mary Worthington. Cette fois, ça s’est passé à Fort Wayne dans l’Indiana.
**************
A Fort Wayne, dans l’Indiana, Sam et Dean sont chez un ancien détective.
Détective : J’ai fait ce métier là pendant trente-cinq ans. Policier, puis inspecteur. On arrive tous à la retraite avec des affaires non résolues. Mais le meurtre de Mary Worthington est spécial. Je l’ai encore sur l’estomac.
Dean : Racontez-nous ce qui s’est passé.
Détective : Vous m’avez dit que vous étiez des journalistes ?
Sam : On sait que Mary avait 19 ans, qu’elle habitait toute seule. Elle a gagné des concours de beauté locaux et rêvait de quitter l’Indiana pour devenir actrice. Et, on sait que le 29 mars pendant la nuit, quelqu’un s’est introduit chez elle et l’a assassinée. Et, lui a enlevé les yeux après.
Détective : C’est exact.
Sam : Et, quand on vous demande ce qui s’est passé, en fait, on voudrait savoir ce que vous en pensez.
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Le détective sort quelques dossiers de ses tiroirs.
Détective : Normalement, je n’avais pas le droit de garder une copie du dossier. Il ouvre le dossier et montre à Sam et Dean la photo qu’ils ont trouvé sur leur ordinateur. Bon. Tenez, regardez ça. T.R.E.
Dean : Ouais.
Détective : Je crois que Mary voulait nous apprendre le nom de son tueur.
Sam : Vous savez qui c’était ?
Détective : J’en suis pas sûr. Mais, je crois que c’était un chirurgien. Trevor Sampson. Il sort une photo de l’homme. Je crois que c’est lui qui a tué la petite.
Sam : Mais, pourquoi il aurait fait ça ?
Détective : Le journal de Mary parlait de quelqu’un qu’elle fréquentait. Elle le désignait par son initial T. Oui. Et, si on en croit son journal, elle menaçait T d’apprendre à sa femme qu’ils se voyaient.
Dean : Qu’est-ce qui vous dit que c’est bien lui qui l’a tuée ?
Détective : Oh, c’est difficile à dire. Mais, la façon de lui enlever les yeux, c’était sûrement un professionnel.
Dean : Mais, vous n’avez jamais pu le prouver ?
Détective : Non. Ni empreinte, ni témoin direct. Il était méticuleux.
Dean : Il est encore vivant ?
Détective : Non. S’asseyant. Si vous voulez mon avis, je pense que Mary a passé ses derniers moments à essayer d’amener au grand jour les secrets de Sampson. Mais, elle n’a pas réussi.
Sam : Où est-elle enterrée ?
Détective : Nulle part. On l’a incinérée.
Dean : Et le miroir, où est-il passé ? Il est gardé quelque part comme pièce à conviction ?
Détective : Non. Il a été rendu à la famille de Mary il y a pas mal de temps.
Sam : Vous ne sauriez pas où habite la famille par hasard ?
**************
Donna et Charlie entre dans les toilettes des filles du lycée. Elles s’arrêtent devant le miroir.
Donna : Comment t’as pu les faire entrer chez moi ? T’as vu comment ils m’ont interrogée ?
Charlie : Tout ce qu’ils font ici, c’est juste pour nous aider. Donna, je t’en prie, crois-moi.
Donna : Quoi ? A propos de Bloody Mary ?
Charlie : Mais oui, et je sais que tout ça n’a aucun sens…
Donna : Tu veux dire que c’est vraiment grotesque. Avoue-le. A la limite, je comprends que ma sœur croit à ses histoires, elle a 12 ans. Mais toi ?
Charlie : T’as vu de quelle façon ton père est mort ? D’accord ? Et la façon dont Jill est morte ?
Donna : D’accord, alors… Elle se tourne vers le miroir. Bloody Mary.
Charlie : Non !
Donna : Bloody Mary. Bloody Mary. Elle se retourne vers Charlie. Tu vois ? Il s’est rien passé.
Charlie : Pourquoi t’as fait ça ?
Donna : Oh, mon Dieu. Tu sais que tu commences à devenir inquiétante.
Donna s’en va, laissant Charlie, effrayée.
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Charlie marche dans les couloirs de l’école. Elle passe devant les fenêtres d’une classe, et on voit Bloody Mary dans l’une d’elles. Puis, l’écran devient noir.
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Charlie est en cours de physique-chimie.
Professeur : Les éléments qui perdent des électrons deviennent alors des ions positifs, qui ont une taille inférieure à tous les autres atomes du même élément. Charlie ouvre son miroir de poche. Et donc, automatiquement, le rayon ionique devient inférieur, lui aussi, au rayon atomique. Charlie voit Bloody Mary dans le coin et se met à crier. La classe est effrayée quand Charlie se met à courir. Charlie ! Elle voit le reflet de Mary dans la fenêtre de la porte et crie de plus belle. Elle attrape un tabouret et le lance dans la fenêtre. Charlie !! Le professeur attrape Charlie. Calme-toi ! Calme-toi ! Qu’est-ce qu’il y a ? Je t’en prie, calme-toi. Charlie voit le reflet de Mary dans les lunettes du professeur.
Charlie : Ah !! Lâchez-moi !
Professeur : Charlie !
Charlie sort de la pièce en courant.
**************
Sam et Dean sont en voiture. Dean conduit et Sam est au téléphone.
Sam : Oh, vraiment ? Ah, c’est vraiment dommage monsieur Worthington. J’étais prêt à le payer très cher ce miroir. D’accord, alors une autre fois, peut-être. Merci. Sam raccroche.
Dean : Alors ?
Sam : Alors, c’était le père de Mary. Le miroir est resté chez eux pendant des années, jusqu’à ce qu’ils le vendent il y a une semaine. A quelqu’un qui a déclaré être antiquaire… Et, qui est installé à Toledo.
Dean : Et, tu crois que Mary est là où le miroir se trouve ?
Sam : Son esprit doit avoir un endroit où il aime aller s’abriter.
Dean : Dans certaines vieilles superstitions, il y a des miroirs qui capturent des esprits.
Sam : Oui, c’est exact. Quand on meurt chez soi, on dit qu’il faut bien penser à couvrir les miroirs de façon à laisser s’en aller les esprits.
Dean : Alors, Mary est morte devant un miroir qui a avalé son esprit.
Sam : Ouais, mais je sais pas de quelle façon elle voyage à travers différents miroirs.
Dean : J’en sais rien. Mais, si le miroir est la source de tout, il faut le réduire en morceaux.
Sam : Ouais, c’est vrai. Peut-être. Le portable de Sam sonne et il répond. Allô ? Charlie ?
**************
Dans la chambre de Sam et Dean, Charlie est assise sur le lit, se cachant les yeux. Sam et Dean mettent des draps sur tous les miroirs de la pièce ou les retournent pour que Charlie ne puisse plus voir Bloody Mary.
Sam : S’asseyant à côté de Charlie. Eh ! Et, ça y est. Vous pouvez ouvrir les yeux, Charlie. Tout ira bien. Tout ira bien.
Charlie ouvre lentement les yeux.
Sam : Alors, écoutez. Vous allez rester sur ce lit, sans en bouger. Et, vous ne regarderez ni miroir, ni aucun objet qui pourrait avoir un reflet, d’accord ? Et aussi longtemps que vous ferez ça, vous ne risquerez rien.
Charlie : Mais, je vais pas passer toute ma vie comme ça. Elle me tuera un jour ou l’autre.
Sam : Non. Non. Pas si vous m’écoutez.
Dean : S’asseyant sur le lit. Ecoutez Charlie, on doit savoir ce qui s’est passé.
Charlie : On était dans les toilettes du lycée et Donna l’a dit.
Dean : Non, non. Je ne parle pas de ça. Il s’est passé un grand malheur un jour. Dans votre vie… Un secret… Quelqu’un est mort. Vous voulez en parler ?
Charlie : J’avais un petit-ami. Je l’aimais. Et, j’en avais très peur aussi quelques fois. Et, un soir, c’était chez lui, on s’est encore disputés. Et là, j’ai préféré rompre. Et, tout à coup, il est devenu furieux et il a crié qu’il tenait à moi et qu’il avait besoin de moi. Et, il a dit « Charlie, si jamais tu t’en vas d’ici, je te préviens que je me tue. » Et moi, je lui ai répondu « Oui, d’accord. Allez, fais-le. » Et, je suis partie. Comment j’ai osé faire ça ? Comment j’ai osé lui répondre ça ? En réalité… Je croyais pas un instant qu’il pourrait le faire. Et, il l’a fait.
Elle pose sa tête sur ses genoux et pleure à nouveau.
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Sam et Dean sont en voiture, sous la pluie.
Dean : Tu sais, je pense que la mort de son petit-ami n’est pas la faute de Charlie.
Sam : Ouais, ça ne change rien du tout. Les esprits ont tendance à voir les choses de très loin, Dean. Charlie avait un secret, et il y a eu un mort. C’est suffisant pour Mary.
Dean : Ouais, sans doute.
Sam : Ecoute, j’ai bien réfléchi. Ça sera peut-être pas suffisant de simplement briser le miroir.
Dean : Ah bon ? Pourquoi ?
Sam : Et bien, Mary se déplace constamment. Elle passé apparemment de miroir en miroir, alors elle risque de continuer à le faire pendant encore beaucoup de temps. Et, d’après moi, pour pouvoir la coincer, il faut la faire apparaître dans son miroir. Et, ensuite, le briser.
Dean : T’es sûr que ça va marcher ?
Sam : Non. Je suis sûr de rien.
Dean : Et, qui va l’appeler ?
Sam : Je le ferai. Et, elle s’en prendra à moi.
Dean : Alors ça, pas question. Il arrête la voiture. C’est encore pour Jessica que tu fais ça ? Tu crois que c’est ce secret que tu caches qui l’a tué ? Sam, arrête, sinon ça finira mal. Les cauchemars que tu fais, la manière que tu as de l’appeler au milieu de la nuit, ça va te tuer. Alors, écoute-moi. Ce n’était pas ta faute. Si tu veux t’en prendre à quelqu’un, prend-t-en à la chose qui l’a tuée. Et, même si on y réfléchit, prend-t-en à moi, parce c’est moi qui t’ait éloigné d’elle.
Sam : Je ne peux pas t’en vouloir.
Dean : Toi, non plus, tu n’as pas à t’en vouloir. Tu n’aurais rien changé.
Sam : J’aurais dû l’avertir.
Dean : L’avertir de quoi ? Tu le savais qu’elle allait mourir ? De toute façon, sa mort n’a rien de secret. Je sais très bien ce qui est arrivé. Ça ne marchera pas avec Mary.
Sam : Tu ne sais rien.
Dean : Quoi ? Comment ça ?
Sam : Ecoute. Dean, tu ne sais pas la vérité. Je ne t’ai pas dit toute l’histoire.
Dean : C’est quoi la vérité ?
Sam : Ça ne serait plus un secret si je te le disais.
Dean : Paraissant surpris. Non. C’est hors de question. N’y pense même pas.
Sam : Tu sais très bien que cette fille est condamnée. Sauf si on trouve comment empêcher ça. Et puis, pense aussi au nombre de personnes qui pourrait aussi être tuées après elle. Alors, on va essayer. Oui, tu entends. Tu dois me laisser faire ça.
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Devant la boutique, Sam essaie de forcer la porte. Elle s’ouvre et Sam et Dean aperçoivent un grand nombre de miroirs dans le magasin.
Dean : Génial ! Ça, c’est génial. Il sort la photo du corps de Mary avec le miroir à côté. Il n’y a plus qu’à chercher.
Ils se séparent pour chercher dans toute la boutique. On voit alors une lumière qui clignote. Il s’agit d’une alarme.
Dean : Ils l’ont peut-être déjà vendu.
La lampe de poche de Sam s’arrête sur un miroir.
Sam : Non, je crois pas.
Dean le rejoint et sort la photo de sa poche pour comparer. Il s’agit bien du même miroir.
Dean : Oui, c’est celui-là. Il souffle. T’as pas changé d’avis ?
Sam donne à Dean la lampe de poche et tous deux s’approchent du miroir.
Sam : Bloody Mary. Bloody Mary. Il regarde Dean qui lui envoie un regard incertain. Il brandit alors une barre de fer. Bloody Mary.
Puis l’écran devient noir.
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Dean se retourne et voit alors une lumière arrivant dans la boutique.
Dean : Je vais régler ça. Toi, tu restes ici et fais attention. Tape sur tout ce qui bouge.
Sam prépare alors une nouvelle fois sa barre de fer. Dean s’approche de l’entrée du magasin et voit une lumière aveuglante.
Dean : Ils arrivent mal.
Il pose la barre de fer qu’il avait dans ses mains et commence à marcher vers la porte.
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Pendant ce temps, Sam entend une respiration. Il se retourne et regarde les différents miroirs. La caméra revient dans le miroir de Mary où on la voit.
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Dean ouvre la porte d’entrée et fait face à la police.
Police : Halte !
Dean : Oh, oh, oh ! Du calme. C’est une fausse alerte, messieurs. J’ai fait une mauvaise manœuvre.
Police : Qui êtes-vous ?
Dean : Le patron des lieux.
Police : Vous êtes le fils de monsieur Yamashiro ?
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Mary est désormais dans un autre miroir. Sam l’aperçoit du coin de l’œil et brise le miroir avec la barre de fer. Puis, elle se trouve à nouveau dans un différent. Il la voit et brise un second miroir. Il fait alors face au miroir de Mary.
Sam : Amène-toi. Amène-toi dans celui-là.
Il regarde son reflet qui, comme celui-ci de Jill, ne bouge pas comme il devrait. Sam commence à avoir du mal à respirer et à voir couler du sang de ses yeux. Il lâche la barre de fer et touche son cœur.
Reflet : C’est ta faute. Tu l’as tuée. Tu as tué Jessica.
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Dean est toujours dehors avec les policiers.
Dean : Je vais tout vous dire. Il m’a adopté.
Police : Oui.
Dean : Entouré de deux policiers à sa gauche et à sa droite. Mais, vous savez, ça risque d’être vraiment trop long.
Il envoie un coup de poing dans un des policiers, puis dans l’autre. Les deux hommes se retrouvent à terre.
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Reflet : Tu lui as pas dit qui tu étais vraiment. Mais, il n’y a pas que ça, tu sais. Sam est en train de tomber sur le sol. Ces terribles cauchemars que tu fais, et qui te font voir Jessica en train de mourir, en train de brûler, ils avaient commencé déjà bien avant le drame. Allez, avoue-le ! Tu souhaitais désespérément être normal. Tu pensais que ce n’était que des rêves. Comment as-tu osé ne pas t’alarmer ? Comment as-tu osé la laisser seule ce soir-là ? Tu aurais pu éviter sa mort !
Dean envoie sa barre de fer dans le miroir, qui se brise.
Dean : S’accroupissant près de Sam. Sammy ! Sammy !
Sam : Non, c’est Sam.
Dean : Voyant le sang sorti de ses yeux. Ça va ?
Sam : Oui.
Dean : Allez viens, petit frère.
Il aide Sam à se relever. Il passe le bras de Sam derrière sa tête et ils commencent à marcher, jusqu’à ce que Mary sorte du cadre du miroir. Ils se retournent et la voient marcher sur le verre brisé. Mary s’approche d’eux. Les yeux de Sam et Dean se mettent à saigner et ils tombent au sol. Dean attrape un miroir, qu’il place devant eux, et face à Mary. Elle est alors obligée de regarder son reflet dans le miroir.
Reflet : C’est toi qui les as tués ! Oui, c’est toi qui les as tués ! Tu y laisseras ton âme !
Mary se liquéfie en sang et elle tombe au sol. Dean laisse tomber le miroir qu’il tenait et il se casse.
Dean : Eh, Sam ?
Sam : Oui ?
Dean : Avec tous ces miroirs cassés… On va avoir 700 ans de malheur !
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Sam et Dean sont en voiture avec Charlie à l’arrière. Ils se garent devant une maison.
Charlie : Alors, c’est fini cette fois ?
Dean : Oui, tout est fini.
Charlie : Merci.
Dean et Charlie se serrent la main, et Charlie sort de la voiture.
Sam : Charlie ! Charlie se retourne. J’ai pensé à la mort de votre ami… Vous avez tord de croire que c’est votre faute. Quoique vous ayez fait, vous n’auriez pas pu l’empêcher de se tuer. Il y a des choses qu’on ne peut pas empêcher.
Charlie sourit, et rentre dans la maison.
Dean : Il frappe gentiment Sam. Excellent conseil.
Il met le contact, et ils commencent à rouler.
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Dean : Eh, Sam ?
Sam : Oui ?
Dean : Cette histoire étant enfin réglée, j’aimerais que tu me racontes ton secret.
Sam : Ecoute. T’es mon frangin. Je donnerai ma vie pour toi. Mais, j’ai quand même le droit de garder certaines choses pour moi.
Ils se regardent. Sam aperçoit Jessica dans une robe blanche sur le trottoir, debout à côté d’un poteau. Sam n’en revient pas. Quand ils tournent au coin, elle a disparu derrière le poteau.
****FIN****
Ecrit par kaylia.