Résumé des épisodes précédents.
(C'est un DEAN bien différent qui apparaît à l'écran. Il s'appelle DEAN SMITH et est directeur des ventes pour une grosse boîte. Il a une vie sédentaire, saine, et au lieu de rock, écoute les infos. On le voit avec un casque main libre, il rit au téléphone, puis discute avec un collègue dans son bureau.)
DEAN : C'est la semaine de la mode. Je rate pas un seul défilé à la télé ! C'est magique ! (On le voit ensuite manger une salade, puis de nouveau au téléphone.) Je suis d'accord pour le bénéfice net, mais le taux de rétention de nos clients risque de minimiser notre marge opérationnelle ! (Son patron rentre dans son bureau.) Appelle-moi quand t'auras vu les tableaux. (Coupe son main-libre.) Mr Adler !
MR ADLER : Dean ! Beau travail !
DEAN : Beau travail ?
ADLER : Vous prenez les choses en mains ! Joli travail !
DEAN : C'est gentil à vous ! (Plus tard dans la soirée, au téléphone toujours.) Je comprend. Ca fait un bail que je suis pas allé à la salle de muscu, je commence à avoir des bouées !(rit.) On est trop sédentaire, c'est normal qu'on s'empâte y'a pas de miracles. Redonne-moi ta recette, tu m'as dis euh du citron et ? Et puis quoi ? Poivre de cayenne ! Sans blague du sirop d'érable ? Combien t'as perdu ? (Hausse les sourcils. Il finit par ranger ses affaires et sort de son bureau.)
(Quelques instants plus tard, il entre dans l'ascenseur. A côté se trouve SAM, lui aussi différent puisqu'employé de la boîte. Il regarde DEAN étrangement.)
SAM : Est-ce qu'on se connait ?
DEAN : Non. Je ne crois pas.
SAM : (instant de réflexion.) Excusez-moi mais, votre visage m'est vraiment familier.
DEAN : Gardez ça pour la salle de muscu.
(Il sort de l'ascenseur, laissant SAM dans ses réflexions.)
GENERIQUE
(SAM travaille dans son box. Le téléphone de son bureau sonne.)
SAM : (au téléphone.) Assistance technique Sam Wesson ! D'accord euh, vous avez essayé d'éteindre et de rallumer l'appareil ? Bon, dans ce cas éteignez-le... Non, non, non, non, vous appuyez sur le bouton off. Attendez une seconde. Maintenant rallumez-le. Ca y est, votre imprimante fonctionne ? Génial. C'est moi qui vous remercie. (Raccroche.)
(Son collègue IAN se retourne.)
IAN : Hey.
SAM : Oui ?
IAN : Qu'est-ce que tu penses de.... Mimi ?
SAM : Elle est sympa.
IAN : Pourquoi tu tentes pas ta chance ?
SAM : Tu rigoles ? Vu son âge, elle pourrait être ma mère.
IAN : Elle a de l'expérience.
SAM : Et aussi des lunettes à triple foyers.
IAN : C'est une maman qui a faim, ça se voit. Peut-être même qu'elle est grand-mère !
SAM : Steuplait.
IAN : On fait une pause ?
SAM : Ouais, avec joie.
(Ils se lèvent et vont voir un autre collègue, PAUL.)
IAN : Paul tu viens ? On va prendre un café.
PAUL : Désolé, mais j'ai pas le temps.
IAN : Qu'est-ce qu'il te prend ? Tu sais qu'on est payé à l'heure ?
PAUL : (très nerveux.) Je travaille là !
IAN : (avec un regard à SAM.) D'accord on te laisse.
(Ils repartent tous les deux.)
SAM : Il est super stressé.
IAN : Sûrement parce qu'il s'est fait pincer en train de surfer sur des sites de cul.
SAM : Nan tu rigoles ? Quand ?
IAN : Il a été convoqué chez le DRH hier. Ca a dû lui filer une trouille du diable.
(Dans la salle de repos. IAN ouvre un casier et pique des crayons à papier.)
SAM : Ian, qu'est-ce que tu fais ?
IAN : Un peu de shopping. J'en ai presque plus chez moi. (SAM lui tend un café.) Alors, dis-moi, t'as refait des drôles de rêves récemment ? (SAM soupire.) Allez, fais pas autant de mystère ! C'est ce qui me fait venir le matin.
SAM : Je me demande ce qu'il m'a pris de t'en parler.
IAN : Ils sont trop délires tes rêves ! Allez, raconte-les ! (SAM se serre un café mais ne dit rien.) Tu sais bien que je les adore.
SAM : Tu vas encore te foutre de moi.
IAN : Quoi ?! T'es malade ! Je te ferais pas la moindre remarque, je t'en donne ma parole. Allez.
SAM : (après hésitation.) J'ai rêvé que je sauvais une grande faucheuse nommée Tessa, des griffes des démons.
IAN : (essaie de ne pas rire.) C'est classique ! T'as trop joué à Donjons & Dragons quand t'étais petit ! C'est dément ! Alors dans ton rêve t'as (rit), t'as volé au secours de la grande Faucheuse ? T'es un héros ! Remercions le ciel de nous avoir envoyé Harry Potter pour nous protéger de l'Apocalypse. (Rit.)
SAM : Crétin.
IAN : Petit sorcier !
(Et le boulot recommence. C'est tellement monotone que SAM finit par somnoler. Il a alors des flashs de lui, en compagnie de DEAN, en train de tuer différentes créatures, démons, esprits. Il se réveille en sursaut.)
(Il prend de nouveau l'ascenseur, ou il retrouve DEAN, qu'il se remet à fixer. Les personnes présentes sortent toutes en même temps, les laissant seuls dans l'ascenseur.)
SAM : (après une hésitation.) Je peux vous poser une question ?
DEAN : Je vous ai déjà dit que j'étais pas intéressé-
SAM : Oh ça va, je suis pas en train de vous draguer, j'ai rien qu'un petit truc à vous demander.
DEAN : Allez-y.
SAM : Euh... Qu'est-ce que vous pensez des... des fantômes ?
DEAN : Des fantômes ?
SAM : Vous croyez aux fantômes ?
DEAN : (petit rire.) Je me suis jamais vraiment posé la question.
SAM : Aux vampires ?
DEAN : Quoi ? Pourquoi ?
SAM : Parce que j'ai fait des... des rêves étranges récemment et.... Vous comprenez ?
DEAN : Ma foi non, pas vraiment.
SAM : Vous voulez dire que vous n'avez jamais fait de... de rêve étrange ?
DEAN : (agacé.) Ecoutez mon vieux, je ne vous connais pas. D'accord ? Mais je veux bien vous donner un petit conseil. Si vous voulez vous faire des amis c'est pas la bonne technique. (Il sort.)
(Le lendemain. Le travail recommence. SAM, tout en étant au téléphone, dessine ses rêves.)
SAM : Vous avez essayé d'éteindre et de rallumer l'appareil ? Bon bah, on va commencer par là. Pas de problèmes, j'attends. (Il en profite pour faire une recherche sur les vampires sur le net.) Images de vampires. (Le client revient.) L'imprimante fonctionne ? Génial. C'est moi qui vous remercie. (Il raccroche.)
IAN : Qu'est-ce que tu fais ?
(SAM ferme rapidement la fenêtre.)
SAM : Moi ? Rien.
IAN : T'as eu un mail du DRH toi ?
SAM : Non. Pourquoi ?
IAN : Merde ! Y'a que moi alors. Je dois me présenter au bureau de Monsieur le Directeur des Ressources Humaines.
SAM : Il s'est enfin rendu compte que t'avais volé des tas de fournitures de bureau.
IAN : Pourvu qu'il me donne une petite fessée ! (Il rit puis s'en va.)
(Sur sa machine, PAUL s'énerve.)
PAUL : Non, non, non c'est pas possible ! Ne me fais pas ça, s'il te plaît !
SAM : Y'a quelque chose qui va pas ?
PAUL : Ca a planté.
SAM : Ce sont des vieilles bécanes, elles plantent constamment.
PAUL : Mais quand j'ai voulu réinitialiser l'ordinateur, tout mon travail a été effacé !
SAM : T'as rien sauvegardé ?
PAUL : Non, j'aurais dû faire une sauvegarde, j'aurais rêvé d'en avoir fait une, mais c'est pas le cas. Je vais la récupérer ça va aller. Elle est quelque part. Y'a pas de problèmes, je vais la retrouver.
SAM : Hey Paul calme-toi. Ce sont des choses qui arrivent.
(Mais PAUL n'a pas l'air de se calmer.)
(Tard le soir, PAUL est toujours sur son ordinateur, à tenter de récupérer son travail.)
PAUL : S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! Fais-moi plaisir ! Pitié ! Pitié ! (Mais rien ne revient, malgré ses efforts.) Tout mon travail... effacé.... Perdu à jamais !
(Soudain un courant d'air se fait sentir. PAUL change, et son regard se fige. Il se dirige vers la salle de repos. Il casse les dents d'une fourchette en plastique et l'insère dans le système de fermeture de la porte du micro-ondes. Puis il met sa tête dans le micro-ondes et le met en route.)
(Le lendemain. SAM voit passer le sac contenant le corps de son collègue. En face de lui il voit DEAN, qui croise son regard. DEAN parle à son collègue.)
DEAN : Y'a pas quelque chose qui te paraît un peu étrange ?
COLLEGUE : Si ! Ça fout les chocottes. Je te le dis mon vieux, je mangerai plus jamais de pop-corn.
DEAN : T'as raison.
(Dans son bureau, DEAN fait une recherche sur PAUL. Il découvre alors des choses intéressantes.)
DEAN : Pot de départ dans deux semaines ?!
(De son côté, SAM essaie d'en discuter avec IAN.)
SAM : Dis. Pourquoi quelqu'un voudrait se suicider, deux semaines avant son départ à la retraite ? C'est vrai, Paul n'avait plus que deux semaines à attendre pour être libre. Il aurait dû... il aurait dû être aux anges ! Non ?
IAN : (très nerveux.) Je suis vraiment très occupé Sam !
SAM : (rit.) Je la trouve très bonne. (En regardant son ami.) Qu'est-ce qu'il te prend ?
IAN : Je travaille là ! C'est important !
SAM : Le DRH t'a mis une pression de malade ? Tu portes la tenue ? Tu t'es rasé en plus !
IAN : (ignore SAM. Décroche le téléphone.) Assistance technique. Je monte tout de suite. (Il raccroche.) Le directeur des ventes demande à me parler. (Il se lève devant un SAM très étonné.)
(Il arrive dans le bureau de DEAN. Il frappe.)
DEAN : Euh, Ian, c'est ça ? (IAN acquiesce.) Entrez. Vous avez rempli un formulaire 4.45 T. Et euh, ce n'est pas important, mais il y a de petites erreurs sûrement dues au changement du système d'exploitation, vous voulez bien remplir à nouveau le formulaire ?
IAN : Oh non !
DEAN : (sort le formulaire.) C'est pas grave, je vous demanderai simplement de m'en refaire un aujourd'hui pour que je puisse le transmettre à la facturation.
IAN : Oh mon Dieu !
DEAN : Y'a pas de mal. Remplissez-le et on en parle plus.
IAN : Comment j'ai pu faire une aussi grosse erreur ? C'est impardonnable je, j'aurais dû faire plus attention !
DEAN : C'est rien. Calmez-vous.
IAN : (complétement paniqué.) Non, non ! J'ai réduit les bénéfices. J'ai des responsabilités ! J'arrive pas à le croire, quel imbécile ! Je vous prie de m'excusez j-.... Comment j'ai pu faire ça ? J'ai fait défaut à Sandover ! J'ai fait défaut au groupe !
DEAN : Asseyez-vous une seconde, d'accord ? (IAN s'en va en courant.) Ian... Ian ? Attendez ! (Il le rattrape dans les toilettes.) Ian ? Ecoutez, calmez-vous mon vieux, c'est rien !
IAN : Qu'est-ce que j'ai faits ?
(Soudain un courant d'air froid, puis les robinets qui s'ouvrent tous seuls.)
DEAN : On devrait pas rester ici, venez. Venez ! Ian ? (IAN ne réagit pas.) Regardez-moi.
(Soudain IAN se retourne vers lui, sort un crayon, et se le plante dans la carotide.)
(Un peu plus tard, DEAN dépose son témoignage au policier, tandis que le corps de IAN est emmené.)
DEAN : Je l'ai suivi jusque dans les toilettes et là il était... il était devant la glace, juste au-dessus du lavabo, et ensuite.... (Il voit SAM.)
POLICIER : Allez-y continuez Monsieur.
DEAN : Et ensuite sans prévenir, il s'est enfoncé un crayon dans le cou.
(SAM, de retour dans son box, décroche le téléphone.)
SAM : Assistance technique, Sam Wesson.
(C'est DEAN.)
DEAN : Rejoignez-moi dans mon bureau. Tout de suite.
(SAM raccroche puis monte dans le bureau de DEAN. Il frappe.)
DEAN : Vous pouvez entrer, allez-y. Et fermez la porte. (SAM s'exécute.) Qui êtes-vous ?
SAM : Je suis pas sûr de le savoir.
DEAN : Comment ça vous n'êtes pas sûr ?
SAM : Je m'appelle Sam Wesson. J'ai commencé à travailler y'a trois semaines.
DEAN : Très bien. Vous m'avez abordé dans l'ascenseur et... et vous m'avez parlé de fantômes. Et bizarrement....
SAM : Je vous écoute.
DEAN : Non rien du tout. Euh .... Comme ça vous avez commencé il y a trois semaines ? (SAM hoche de la tête.) C'est marrant, moi aussi. (Il prend une bouteille qu'il ouvre.) C'est du Master Cleaner. Vous avez essayé ? Ca purifie le corps comme aucune autre boisson. (Il boit.)
SAM : Quand vous étiez aux... aux toilettes avec Ian. Vous avez vu quelque chose ?
DEAN : J'en sais rien, je sais pas ce que j'ai vu.
SAM : Attendez. Vous voulez dire que.... que vous avez vu... un fantôme ?!
DEAN : J'avais pas les idées claires. Il venait de se planter un crayon dans le cou-
SAM : Vous avez vu un fantôme ! Bon écoutez. Et si tous ces suicides... n'avaient rien de naturel ? Quelque chose les force peut-être... à passer à l'action et à se tuer ?
DEAN : (réfléchit.) Alors ce serait un coup des fantômes ? Vous croyez que ce sont eux, les vrais responsables de.... de tous les morts qu'on retrouve dans l'établissement ?
SAM : Je sais que ça a l'air dingue. Mais, oui j'en suis tout à fait convaincu.
DEAN : Et vous vous basez sur quoi ?
SAM : (hésite.) Je dirais que c'est une intuition.
DEAN : (soupire.) C'est drôle, j'ai la même intuition.
SAM : C'est vrai ? Les fameux rêves dont je vous ai parlé. Ils mettaient en scène des fantômes !
DEAN : Ah ouais ?
SAM : Et comme par hasard, il y a eu un vrai fantôme !
DEAN : Vous voulez dire que vos rêves étaient prémonitoires ? Et que vous avez des dons extra-lucides ?
SAM : Non c'est pas ça. Je suis pas cinglé à ce point. Ce que je veux dire, c'est qu'il se passe quelque chose de pas net dans cette société. Et c'est pour ça que j'ai fait des recherches. (Il sort des papiers de son sac, qu'il tend à DEAN.) Je crois avoir trouvé un lien entre nos deux suicidaires.
DEAN : (regarde les documents.) Vous avez fouillé dans leurs boîtes mails ?
SAM : Heum, je me suis rendu compte que j'avais des capacités, et un certain talent, pour assouvir ma... ma curiosité.
DEAN : C'est du joli.
SAM : Enfin bref, voilà ce que j'ai trouvé. Les deux hommes, Ian et Paul, ont tous les deux reçu un email leur demandant d'aller voir le DRH. Bureau 1444.
DEAN : C'est pas le bon bureau.
SAM : Exactement.
DEAN : Et si on allait jeter un coup d'œil ?
SAM : Quoi ? Maintenant ?
DEAN : Heum... Non. Non c'est vrai, il est tard.
(Les boys se regardent.)
SAM : J'ai une envie folle, d'aller jeter un coup d'œil.
DEAN : C'est vrai ?
(Pendant ce temps, un employé se rend au fameux bureau 1444, qui fait en fait office de réserve. Il entre.)
EMPLOYE : Bonjour. Y'a quelqu'un ?
(La porte se referme. Il essaie de l'ouvrir, mais en vain. Il s'avance dans la pièce, peu rassuré, quand les écrans d'ordinateurs stockés s'allument. L'air se refroidit soudainement. Au même moment, DEAN et SAM se dirigent vers le bureau 1444, quand ils entendent l'employé crier. La porte semble verrouillée, alors SAM la défonce à coup de pied.)
DEAN : Wow.
(Ils entrent et se retrouvent face à l'esprit. Il projette DEAN contre une étagère et s'apprête à électrifier l'employé avec sa main, quand DEAN prend une barre de fer et le frappe. L'esprit disparaît. DEAN et SAM libèrent l'employé bloqué sous une étagère.)
SAM : Comment vous avez vu su qu'il fallait faire ça ?
DEAN : J'en ai aucune idée.
(Ecran noir.)
(Chez DEAN. SAM et lui boivent pour se ressourcer.)
DEAN : C'est un truc de dingue.
SAM : C'est clair. Je boirais bien une bière.
DEAN : J'ai que du Master Cleaner, j'ai enlevé tous les glucides du réfrigérateur.
SAM : Ah. Dis-moi. Comment tu savais que les fantômes craignaient les clés à molette ?
DEAN : Ca m'est venu comme ça. Toi aussi t'as assuré en défonçant cette porte, on aurait dit du Jet Li, t'es ceinture noire de karaté ou quoi ?
SAM : (rit.) Non ! Je sais même pas comment j'ai fait. C'est dément. C'est comme si... Je l'avais déjà fait avant.
DEAN : Qu'est-ce que t'entends par là ? Dans une autre vie, tu veux dire ?
SAM : Non c'est bizarre. J'arrive pas à m'enlever de la tête que ma place est ailleurs, tu comprends ? Comme si j'étais fait pour autre chose que de rester enfermé dans un bureau.
DEAN : Tout les gens qui font ce genre de boulot doivent être d'accord.
SAM : Non attends... C'est pas ça... C'est beaucoup plus grave. Je peux pas voir mon boulot en peinture, je déteste cette vie et les fringues que je porte ! Je déteste même mon nom de famille. Je sais pas comment l'expliquer, simplement.... Quelque chose me pousse à prendre une autre voie. Je le sens. C'est dans mes veines. Comme si, j'étais destiné à autre chose. Et toi ? Tu ressens la même chose ?
DEAN : Je crois pas au destin. Mais j'ai pas l'habitude de me dégonfler quand un problème se présente.
SAM : Très bien, dans ce cas, qu'est-ce qu'on fait ?
DEAN : Ce que je sais faire de mieux Sammy. Des recherches.
SAM : D'accord. (Après un instant.) Tu viens de m'appeler Sammy là ?
DEAN : C'est vrai ?
SAM : Je crois ouais.... Ouais. Evite.
DEAN : Très bien.
(Les boys font leurs recherches chacun sur leur ordi.)
DEAN : Oh, j'ai quelque chose !
SAM : Je t'écoute.
DEAN : Je suis tombé sur un site génial ! Tenu par de vrais chasseurs de fantômes. (SAM le rejoint.) Ces types sont des génies ! Regarde.
SAM : Ils donnent des conseils ?
(DEAN met en route une vidéo des Ghostfacers, ED et HARRY.)
ED : On sait pourquoi vous êtes là.
HARRY : Vous avez un problème.
ED : En relation avec des fantômes ?
HARRY : En gros vous avez un problème de fantôme, un problème qui implique des ectoplasmes ? Un problème avec des apparitions su-
ED : Laisse tomber ! En tout cas, vous êtes au bon endroit. Il n'y a pas de meilleur site parce que, les Ghostfacers sont des spécialistes.
HARRY : Un point c'est tout.
ED : Prenez-en de la graine.
HARRY : Première étape pour affronter le surnaturel.... (Avec ED.) Identifiez ce à quoi vous vous mesurez !
(Les boys font alors des recherches sur le bâtiment dans lequel ils travaillent. Ils tombent sur un article avec la photo d'un homme.)
DEAN : C'est notre homme. Notre fantôme.
SAM : Bien, il s'appelle Sandover, mort en 1916, a dédié sa vie à son travail, n'a eu ni femme ni enfant .... Regarde, ils disaient que c'était lui l'âme de la société et que son esprit flottait partout.
DEAN : Et ben, monsieur était un bourreau de travail. Il est possible qu'il soit encore dans le coin. Qu'il surveille son entreprise, en étant prêt à tuer pour ça.
SAM : En plus, on dirait que ce n'est pas la première fois qu'il y a eu des suicides dans le bâtiment. En 1929.
DEAN : Un paquet de mecs se sont jetés par la fenêtre cette année là.
SAM : Oui mais, très peu de sociétés ont compté dix-sept suicides.
DEAN : Ouh. Bon d'accord, alors Sandover, protecteur de l'entreprise, se réveille en fantôme, et passe à l'action, chaque fois que survient une grave crise économique.
SAM : Et la pire crise qu'on ait connu depuis celle de 29...
DEAN : C'est maintenant. C'est vrai que les ventes s'écroulent, les commandes n'ont jamais été aussi faibles-je veux même pas en parler.
SAM : Sandover veut donc gonfler ses résultats financiers.
DEAN : Et pour ça il fabrique des employés modèles.
SAM : Ouais. Comme Ian et Paul. Il les a complétement transformés.
DEAN : En petites fourmis bien obéissantes. Tellement investies dans l'entreprise, qu'elles étaient prêtes à se faire hara-kiri en cas d'échec.
SAM : Y'a autre chose d'intéressant. Le bâtiment n'a pas toujours été aussi haut, avant il ne comptait pas plus de quatorze étages. Et le fantôme est apparu dans le bureau 1444, qui était autrefois, celui de Monsieur le Directeur.
(Retour sur la vidéo des Ghostfacers.)
HARRY : Dès que vous avez la chose en vue .... (Avec ED.) Vous la tuez ! (Seul.) En utilisant des armes spéciales anti-fantômes.
ED : Tout d'abord le sel. Ça agit comme de l'acide sur les fantômes.
HARRY : Le mauvais acide.
ED : Ouais, pas le LSD.
HARRY : Nan, mauvais trip assuré. Arme suivante, le fer.
SAM : D'où l'effet de la clé à molette....
ED : Avec ça vous détenez la force toute puissante.
HARRY : Ca évapore instantanément l'esprit.
ED : La solution suivante, on la tient directement de deux des... des plus belles ordures du pays.
HARRY : Des types qu'on déteste.
ED : Les Winchester.
HARRY : Flingue.
ED : Avec des cartouches, vidées de leur poudre, et remplies avec du gros sel.
HARRY : Super efficace.
ED : Ouais, super top efficace.
HARRY : Les Winchester sont quand même craignos.
ED : Affirmatif. Ils craignent un maximum.
(La vidéo est finie. DEAN remplit un sac d'objets en fer et de sel.)
DEAN : Et où on peut avoir un flingue ?
SAM : Dans une armurerie.
DEAN : On doit pas avoir un genre d'autorisation pour ça ?
SAM : Si t'as raison.
DEAN : Comment on fait alors ?
SAM : Pff, j'en sais rien mon vieux, ça me paraît être mission impossible.
DEAN : C'est clair.
(Ils regardent une autre vidéo des Ghostfacers.)
ED : Les deux raclures de bidets précédemment cités, les Winchester, nous ont également appris une chose très importante.
HARRY : Il faut absolument brûler les restes. C'est là que ça commence à devenir dégueu. Il se peut que... que vous ayez besoin, de déterrer les morts. Désolé.
ED : C'est illégal dans certains états.
HARRY : Tous les états.
ED : Probablement dans tous les états.
(Retour aux recherches.)
SAM : Sandover s'est fait incinérer.
DEAN : Quoi ?! Comment on fait alors ?
(De nouveau la vidéo des Ghostfacers.)
HARRY : Et si la personne s'est fait incinérer.
ED : Pas de panique !
HARRY : Pas de panique !
ED : Il suffit de trouver d'autres restes.
HARRY : Comme des cheveux dans un médaillon, des ongles, des dents de jeunesse-
ED : Des dents de lait.
HARRY : Il faut des traces d'ADN, vous voyez le topo ?
ED : Trouvez-moi tout ça.
HARRY : Que la Force soit avec vous.
ED : Amusez-vous bien.
(La vidéo est finie. Ils se rendent dans le bâtiment de l'entreprise et entrent dans l'ascenseur.)
DEAN : Mets ton portable en talkie-walkie au cas où on serait séparé.
SAM : Comment on va faire pour trouver dans un gratte-ciel l'ADN d'un type mort depuis des lustres ?
DEAN : La réserve au quatorzième était bien le bureau de Sandover ?
SAM : Mm-mm.
(Ils se rendent dans la réserve, à la recherche de quelque chose ayant appartenu à Sandover. SAM se fait surprendre par un gardien.)
GARDIEN : Qu'est-ce que vous faites là ?
SAM : Oh, c'est pas ce que vous croyez, si je suis là c'est que je....
GARDIEN : Bon suivez-moi.
(Il emmène SAM hors de la réserve, laissant DEAN seul à l'intérieur.)
SAM : Attendez, une seconde, j'ai rien fait de mal, je fais partie de la société !
GARDIEN : Laissez tomber, vous raconterez ça à la police.
(Ils montent dans l'ascenseur. Elle redescend, quand l'écran se brouille, et l'air se refroidit soudainement. L'ascenseur se bloque entre le 10ème et le 9ème étage. Le gardien ouvre la porte manuellement, et regarde dans le couloir.)
GARDIEN : Allez, on n'a pas le choix.
SAM : Quoi ?
GARDIEN : La dernière fois il a fallu deux heures pour débloquer l'ascenseur.
SAM : On a qu'à attendre.
(Le gardien se hisse sur le sol du 10ème étage. Pendant ce temps, DEAN continue les recherches dans la réserve.)
DEAN : (en regardant une cadre.) Construire un rêve.
(Dans l'ascenseur. Le gardien fait signe à SAM de le suivre.)
SAM : Ca va aller. Je peux attendre.
GARDIEN : Hey ! J'ai pas toute la vie alors dépêchez-vous ! (Soudain l'ascenseur se débloque et redescend brusquement, coupant le gardien en deux, en faisant gicler son sang sur SAM.)
(Quelques instants plus tard. Tout en s'essuyant, SAM est avec DEAN au téléphone.)
DEAN : Rejoins-moi au vingt- deuxième étage.
SAM : D'accord j'arrive. Le temps de.... de prendre les escaliers.
(SAM rejoint DEAN comme prévu, devant une exposition sur l'entreprise Sandover.)
DEAN : La vache. T'as du sang sur toi.
SAM : Oui. J'ai remarqué.
DEAN : Bon... Voilà c'est là. (En montrant des gants dans une vitrine.)
SAM : Ce sont les gants de Sandover ?
DEAN : Oui. Je suis prêt à parier qu'il y a des traces d'ADN là-dedans et, il doit bien y avoir un bout d'ongle, ou un ou deux poils.
SAM : T'es prêt ?
DEAN : (hésitant.) Euh... J'en sais rien du tout.
SAM : Oui. Moi non plus. (Ils prennent des barres de fer et du sel dans le sac.) A toi l'honneur.
DEAN : D'accord. (Il brise la vitre et soudain, l'air se refroidit. Sandover attaque DEAN, puis SAM, qui s'en débarrasse avec le sel. DEAN se relève.) Génial !
(Ils se regardent fièrement, quand Sandover réapparaît derrière DEAN.)
SAM : Dean ! (Il lui jette une barre de fer que DEAN rattrape et s'en sert pour frapper l'esprit, qui disparaît de nouveau.) Jolie réception !
DEAN : T'as vu ça ?
(SAM prend à son tour une barre de fer. Ils réussissent durant un petit moment à déjouer l'esprit, mais plus rapide, il finit par projeter SAM contre un mur, et DEAN à l'autre bout du couloir. SAM, voyant que DEAN est aux prises avec l'esprit, fait brûler les gants, ce qui fait également brûler l'esprit. Les boys se regardent, un peu sonnés mais satisfaits.)
SAM : C'était super !
DEAN : Je suis d'accord ! Génial !
(De retour dans le bureau de DEAN, afin de soigner leurs blessures.)
DEAN : Bon sang, je me suis jamais autant éclaté de toute ma vie !
SAM : Pareil !
DEAN : En plus, ça nous fait une séance de muscu.
SAM : On devrait pas s'arrêter.
DEAN : (rit.) T'as raison.
SAM : Sans blague ! Il doit bien y avoir d'autres fantômes à combattre ! On pourrait aider pas mal de monde !
DEAN : C'est ça, et on ferait comme les Ghostfacers ?
SAM : Nan. Je suis sérieux. Je le pense. Sincèrement.
DEAN : Quoi, qu'est-ce que tu veux ? Qu'on démissionne et qu'on prenne la route ?
SAM : Exactement.
DEAN : Et de quoi on vivrait ?
SAM : Bah, heu....
DEAN : T'es pas sérieux, enfin, on survivrait comment ? Grâce à des cartes de crédit volées ? On se nourrirait de mauvaise bouffe riche en graisses saturées ? Et on dormirait dans des motels pourris ?
SAM : Tout ça c'est des détails, c'est rien !
DEAN : Au contraire, on ne peut pas combattre les fantômes sans assurance maladie. (Silence.)
SAM : D'accord euh... Il faut que je t'avoue un truc.
DEAN : Quoi ?
SAM : Tu... tu te rappelles les rêves dont je t'ai parlé avec les fantômes ?
DEAN : Ouais....
SAM : Je les combattais.
DEAN : D'accord.
SAM : Avec toi. On était... des sortes de... de chasseurs et... on était de bons amis. Ou même des frères, en fait. Il est parfaitement possible... qu'on soit vraiment des chasseurs ! T'as bien vu comment on s'en est sorti tous les deux ? Le fantôme a déréglé le cerveau de pas mal d'employés, pourquoi pas nous ?
DEAN : C'est du délire.
SAM : T'es sûr ? Réfléchis ne serait-ce qu'une seconde. Et si jamais ce qu'on croyait être notre vie, n'était pas réel ?
DEAN : On a liquidé le fantôme, et on est toujours les mêmes ! Ta théorie ne tient pas debout.
SAM : Ben tout ce que je sais c'est que.... c'est qu'on est pas dans la peau des bonnes personnes !
DEAN : Bien sûr que si ! Je m'appelle Dean Smith. Je suis directeur des ventes et directeur marketing, je suis allé à Stanford, mon père s'appelle Bob, ma mère s'appelle Ellen et ma soeur s'appelle Jo.
SAM : Quand leur as-tu parlé pour la dernière fois ? Vas-y, je t'écoute.
DEAN : Tu sais plus où t'en es. T'es perturbé mon vieux !
SAM : Je suis arrivé en ville parce que j'avais rompu avec ma fiancée Madison, mais quand j'ai composé son numéro, c'est une clinique vétérinaire qui m'a répondu !
DEAN : Quoi ? Attend, qu'est-ce que tu racontes ? T'essaies de me faire croire que ma famille n'est pas réelle ? C'est ça ? Tu crois qu'on nous a implanté de faux souvenirs dans le cerveau ?
SAM : Je te dis ce que je ressens au fond de moi. Je sais pas à quoi c'est dû, en tout cas je suis sûr que tu partages ce pressentiment. Seulement tu refuses de l'admettre. (DEAN rit.) Notre vie ne peut pas être celle-là, notre vie est ailleurs. Je suis certain que c'est pas toi ! Tu peux pas être ce cadre abruti qui fait attention à sa ligne ! Je te connais bien.
DEAN : Tu me connais ? Tu sais rien de moi mon pote. Tu devrais y aller.
(SAM, voyant qu'il ne pourra convaincre DEAN, s'en va.)
(Ecran noir.)
(SAM de retour dans son box. Il laisse le téléphone sonner. Puis il prend la barre de fer qu'il a gardé, et brise le téléphone, sous les yeux des autres employés. Abasourdis, tous le fixent.)
SAM : Je démissionne.
(Dans son bureau, DEAN a bien du mal à se concentrer sur son travail. MR ADLER lui rend une visite.)
ADLER : Vous avez une minute ?
DEAN : Oui bien sûr ! Entrez.
ADLER : (en fermant la porte.) Comment vous sentez-vous ?
DEAN : Euh, ça va.
ADLER : Vous avez l'air fatigué. Vous avez dû abuser de la salle de musculation.
DEAN : Ouais....
ADLER : Oh, ne faites pas le modeste, je sais tout sur tout. Et je suis ravi de ce qu'on m'a rapporté. C'est la raison pour laquelle je voudrais vous faire plaisir. (Il prend un stylo et un post-it et y inscrit un chiffre, puis le tend à DEAN.) Que dites-vous de cette prime ?
DEAN : (regarde le papier.) Très généreux !
ADLER : Et très égoïste, je veux m'assurer que vous n'irez pas voir ailleurs.
DEAN : C'est beaucoup d'argent. Vous êtes sûr ?
ADLER : Tout à fait sûr. Vous êtes fait pour cette entreprise, on voit que vous êtes un fonceur. Vous irez très loin, mon petit !
DEAN : Je fais de mon mieux.
ADLER : Vous êtes promis à un grand avenir. Vous pourriez même, devenir vice-président de la région des Grands Lacs. Ne vous méprenez pas, il va falloir travailler dur pour arriver jusque-là, sept jours sur sept en déjeunant derrière votre bureau, mais dans huit ou dix petites années, cette place est à vous.
DEAN : (hésitant.) Hm. C'est très aimable à vous. Merci, monsieur, c'est un honneur. Mais euh... Je vous donne ma démission.
ADLER : Vous rigolez là ? Vous me faites marcher ?
DEAN : Nan, il se trouve... que récemment, et même très récemment, j'ai pris conscience qu'une tâche m'attendait, et que je devais accomplir, c'est.... très important pour moi.
ADLER : Un travail dans une autre entreprise ?
DEAN : Non, c'est pas ça, je sais pas comment vous dire euh.... C'est simplement que tout ça... Tout ça, c'est.... J'ai pas l'impression que ce soit moi. (ADLER sourit.) Quoi ?
ADLER : Dean, Dean, Dean, ce n'est pas trop tôt. (MR ADLER est en fait un ange, ZACHARIE, et touche le front de DEAN pour le ramener à la réalité.)
DEAN : Qu'est-ce que... Pourquoi je porte une cravate ? Bon sang, je meurs de faim !
ZACHARIE : (en riant.) Bienvenue au bercail.
DEAN : Une seconde. Je viens bien d'être touché par-Vous êtes un ange, n'est-ce pas ?
ZACHARIE : Je m'appelle Zacharie.
DEAN : Aah, j'avais bien besoin d'avoir un autre ange sur le dos !
ZACHARIE : Je ne suis pas un autre ange Dean, je suis le supérieur de Castiel. Crois-moi, ce n'est pas une partie de plaisir de venir sur Terre dans cette chose odorante. Mais après le malencontreux... incident avec Uriel, j'ai jugé bon de te rendre une petite visite. Et remettre mes brebis dans le droit chemin.
DEAN : Je ne suis pas votre brebis, d'accord ?!
ZACHARIE : En commençant par leur attitude.
DEAN : Si je comprends bien, tout ça c'était pour me donner, une leçon ? C'est ce que vous voulez dire ? Et ben ! Vous êtes créatif vous !
ZACHARIE : Vous devriez voir mes découpages.
DEAN : Sûrement pas. Je vous les laisse. Nan, mais qu'est-ce qu'il se passe là, j'ai une hallucination ?
ZACHARIE : Pas du tout. Ce lieu est réel, la chasse l'était aussi. Vous avez atterri dans cette aventure sans l'aide de votre mémoire.
DEAN : Tout ça pour qu'on me secoue les puces ? Vous avez dû vous fendre la tronche en me regardant me démener comme un clown en costume de pingouin !
ZACHARIE : Le but était de te prouver que ce que tu fais coule dans tes veines, tu es un chasseur ! Non pas parce que ton père t'as formé, non pas parce que Dieu a décidé de te ramener de l'Enfer, mais parce que c'est ta vraie vocation. Tu adores la chasse, et quelque soit les entraves qu'on peut mettre en travers de ton chemin, tu y reviens toujours ! Tu ne peux pas t'en passer, tu es extrêmement doué ! Tu ne peux que réussir. Tu arriveras à lui faire obstacle.
DEAN : Obstacle à quoi ? A l'Apocalypse ? Hein ? A Lucifer ? A quoi ? Vous pourriez être plus précis ?!
ZACHARIE : Tu feras tout ce à quoi tu es destiné. Sans exception. Mais c'est vrai, j'oubliais ! Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ton papa te manque et tu as peur de le décevoir.
DEAN : C'est pas parce que vous êtes un ange que je peux pas vous en coller une.
ZACHARIE : Tout ce que je cherche à te dire, c'est que tu dois ouvrir les yeux. La plupart des gens mènent une vie sans vague et la seule chose qu'ils sont amenés à remuer, c'est la terre qui recouvre leurs cercueils, toi tu peux changer les choses, et sauver du monde ! Tu peux même sauver LE monde. Tout en conduisant une voiture de collection et en forniquant avec des femmes, ça n'a rien d'un fléau. C'est un don. Pour l'amour de Dieu Dean, arrêtes de te lamenter sur ton sort ! Regarde autour de toi ! Il y a des vies bien plus dures que la tienne ! Alors tu restes ici ? Tu préfères te préparer un autre café latte ? (DEAN soupire d'agacement.) Ou es-tu prêt à prendre les armes ? Et à assumer qui tu es réellement ?
(DEAN lance un regard de réflexion. Ecran noir.)
GENERIQUE.
FIN DE L'EPISODE.
Ecrit par deanlove35.